Nous avons besoin du sang des femmes, des enfants et des personnes âgées de Gaza afin d’éveiller notre esprit révolutionnaire. Ismail Haniyeh (chef du Hamas)
Il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Caïphe (Jean 11: 50)
Presque aucun des fidèles ne se retenait de s’esclaffer, et ils avaient l’air d’une bande d’anthropophages chez qui une blessure faite à un blanc a réveillé le goût du sang. Car l’instinct d’imitation et l’absence de courage gouvernent les sociétés comme les foules. Et tout le monde rit de quelqu’un dont on voit se moquer, quitte à le vénérer dix ans plus tard dans un cercle où il est admiré. C’est de la même façon que le peuple chasse ou acclame les rois. Marcel Proust
Pour qu’il y ait cette unanimité dans les deux sens, un mimétisme de foule doit chaque fois jouer. Les membres de la communauté s’influencent réciproquement, ils s’imitent les uns les autres dans l’adulation fanatique puis dans l’hostilité plus fanatique encore. René Girard
L’antisionisme est à cet égard une introuvable aubaine car il nous donne la permission, et même le droit, et même le devoir d’être antisémites au nom de la démocratie. L’antisionisme est l’antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d’être démocratiquement antisémite. Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. II ne serait plus nécessaire de les plaindre ; ils auraient mérité leur sort.
Vladimir Jankelevitch (1971)
Nous sommes une société qui, tous les cinquante ans ou presque, est prise d’une sorte de paroxysme de vertu – une orgie d’auto-purification à travers laquelle le mal d’une forme ou d’une autre doit être chassé. De la chasse aux sorcières de Salem aux chasses aux communistes de l’ère McCarthy à la violente fixation actuelle sur la maltraitance des enfants, on retrouve le même fil conducteur d’hystérie morale. Après la période du maccarthisme, les gens demandaient : mais comment cela a-t-il pu arriver ? Comment la présomption d’innocence a-t-elle pu être abandonnée aussi systématiquement ? Comment de grandes et puissantes institutions ont-elles pu accepté que des enquêteurs du Congrès aient fait si peu de cas des libertés civiles – tout cela au nom d’une guerre contre les communistes ? Comment était-il possible de croire que des subversifs se cachaient derrière chaque porte de bibliothèque, dans chaque station de radio, que chaque acteur de troisième zone qui avait appartenu à la mauvaise organisation politique constituait une menace pour la sécurité de la nation ? Dans quelques décennies peut-être les gens ne manqueront pas de se poser les mêmes questions sur notre époque actuelle; une époque où les accusations de sévices les plus improbables trouvent des oreilles bienveillantes; une époque où il suffit d’être accusé par des sources anonymes pour être jeté en pâture à la justice; une époque où la chasse à ceux qui maltraitent les enfants est devenu une pathologie nationale. Dorothy Rabinowitz
Quelque chose d’étrange est en train de se produire dans les collèges et les universités américaines. Un mouvement est en train de naître, non dirigé et mené en grande partie par des étudiants, pour nettoyer les campus des mots, des idées et des sujets susceptibles de provoquer un malaise ou d’offenser. Greg Lukianoff et Jonathan Haidt (2015)
De nombreux étudiants de cette génération, il y a une sorte de paradigme qu’ils utilisent, ou une sorte de grille de lecture qu’ils utilisent pour évaluer le monde. A savoir que les gens qui ont moins d’argent, moins de pouvoir, parfois les gens qui ont la peau plus foncée doivent intrinsèquement être lésés et sont donc les plus susceptibles d’avoir raison. Frank Bruni (Drake university, NYT)
Comment les étudiants ont-ils pu devenir aussi violents ? Il faut commencer par un mouvement qui a vu le jour il y a une dizaine d’années et qui visait à protéger les étudiants des « microagressions ». Soudain, tout étudiant ayant le moindre grief s’est vu conférer un certain pouvoir – à condition qu’il fasse partie d’un groupe identitaire considéré comme « opprimé ». « Quelque chose d’étrange est en train de se produire dans les collèges et universités américains », ont écrit Greg Lukianoff et Jonathan Haidt dans « The Coddling of the American Mind », un essai majeur publié en 2015 dans The Atlantic. « Un mouvement est en train de naître, non dirigé et mené en grande partie par des étudiants, pour nettoyer les campus des mots, des idées et des sujets qui pourraient causer de l’inconfort ou offenser. » Ce nettoyage émotionnel a eu un prix, car le mouvement visant à effacer le malaise, qui a culminé avec la bureaucratie de l’IED, omniprésente et axée sur les victimes, en est venu à dominer la mission première d’une université, à savoir la recherche de la vérité. Nous voyons le résultat inévitable de cette bombe à retardement avec les manifestants enragés d’aujourd’hui : ils n’ont aucun intérêt pour la recherche de la vérité et s’attendent à être protégés et à ce que leurs demandes soient satisfaites. Les étudiants ont appris, par l’intermédiaire de dirigeants universitaires incapables, que c’est dans la victimisation que réside le pouvoir. À l’exception des Juifs, qui ont généralement été placés dans le groupe privilégié des « oppresseurs », les victimes autoproclamées des groupes marginalisés savent qu’elles ont toujours raison. (…) Oui, même les terroristes. Nous avons vu cela se produire juste après le massacre du 7 octobre, lorsque, comme le dit Bruni, « beaucoup de jeunes n’ont même pas pris le temps de reconnaître ce qui s’était passé en Israël, et à quel point c’était horrible. Ils ont immédiatement appliqué ce paradigme et ont commencé à défendre non seulement les Palestiniens, mais aussi, de manière perverse, le Hamas. Les mêmes personnes obsédées par les « microagressions » contre les groupes minoritaires sont indifférentes aux macroagressions contre les étudiants juifs, tout en célébrant le terrorisme contre ceux qui sont considérés comme des « oppresseurs ». Au-delà de ce deux poids deux mesures flagrant à l’encontre des Juifs, si l’on gratte la surface de la rage sur le campus, on s’aperçoit qu’il s’agit d’une crise de colère de la part d’enfants pleurnichards qui ont l’habitude d’obtenir ce qu’ils veulent. Ces âmes en droit ont été conditionnées par des universités qui les ont constamment choyées tout en les endoctrinant avec des préjugés anti-israéliens et en sapant la recherche désordonnée de la vérité. Dans un autre essai de l’Atlantic intitulé « American Universities are Post Truth », Josh Barro affirme qu' »une grande partie de la recherche issue des [universités d’élite] ne semble pas viser la vérité, que ce soit parce qu’elle est politisée ou pour des raisons plus vénales ». Les messages de justice sociale dans lesquels elles se drapent manquent souvent de sincérité. Leurs explications publiques des raisons de leurs actions internes sont souvent invraisemblables. Elles trompent le public sur le rôle que joue la race dans leurs pratiques d’admission et d’embauche ». Alors qu’elles traitaient les étudiants avec des gants, dans un grand élan de vertu, les universités d’élite espéraient peut-être que personne ne le remarquerait. Elles devaient savoir, au fond d’elles-mêmes, qu’au lieu de nourrir la curiosité, elles nourrissaient les griefs et la colère. Alors que cette colère devient de plus en plus violente, les dirigeants des universités sont hébétés et déconcertés. Certains tentent d’apaiser les manifestants par des négociations, tandis que d’autres appellent la police. David Suissa
Depuis plusieurs années, de nombreux dirigeants d’universités n’ont pas agi alors que leurs étudiants et leurs professeurs se montraient de plus en plus disposés à bloquer un nombre croissant d’opinions qu’ils considéraient comme erronées ou inacceptables. Certains universitaires signalent que cela a eu un effet dissuasif sur leur travail, les rendant moins enclins à participer à la vie universitaire ou au monde plus large du discours public. Le prix à payer pour repousser les limites, en particulier avec des idées plus conservatrices, est de plus en plus élevé. Les écoles devraient enseigner à leurs élèves qu’il y a autant de courage à écouter qu’à s’exprimer. Il n’est pas passé inaperçu – sur les campus, mais aussi par les membres du Congrès et par le grand public – que nombre de ceux qui réclament aujourd’hui le droit de protester ont auparavant cherché à restreindre le discours de ceux qu’ils considéraient comme haineux. L’instauration d’une culture d’ouverture et de liberté d’expression est essentielle à la mission des établissements d’enseignement. Cela implique des règles de conduite claires et l’application de ces règles, quel que soit l’orateur ou le sujet. Cela permettrait non seulement de rétablir l’ordre sur les campus universitaires aujourd’hui, mais aussi de renforcer le socle culturel de l’enseignement supérieur pour les générations à venir. NYT
[Le terme « d’antisionisme » est évidemment concomitant à la naissance du sionisme : l’hostilité face à l’idée selon laquelle les juifs pourraient avoir un État a toujours existé. Mais tout comme le sionisme, ce terme est polysémique, évolutif, en fonction de celui qui l’utilise et du contexte dans lequel il est utilisé : être antisioniste ne veut pas dire la même chose en 1899, en 1910 ou aujourd’hui. Historiquement, plusieurs catégories de population déclarent leur hostilité à l’idée d’un État juif en Palestine, à commencer par les juifs eux-mêmes, notamment libéraux et démocrates. Il existe aussi, dès le début, un antisionisme de la gauche juive : dans la Russie de 1897, le Bund est fondé par le militant Vladimir Medem, qui cherche à unifier tous les travailleurs juifs dans le cadre d’un parti socialiste unifié, et qui considère qu’il n’est pas nécessaire de construire un État juif spécifique. Les ultra-religieux juifs, également, considèrent que la création d’un Etat sur un territoire qui n’est pas celui auquel correspondait le territoire d’origine dans les textes bibliques est une insulte à Dieu. Il y a un deuxième antisionisme évident, qui se déclare dès le début de l’émigration des juifs vers la Palestine au début du XXe siècle, qui est l’antisionisme arabe. Il existe alors des mouvements d’hostilité très violents à l’égard de l’arrivée des juifs, qui débouchent sur de véritables pogroms dans les années 1920 et 1930. Et le dernier antisionisme, qu’on oublie trop souvent, est à l’époque celui théorisé par l’extrême droite nationaliste européenne, à l’antisémitisme totalement décomplexé. Cette idéologie considère alors que la création d’un État juif serait un drame, puisqu’il donnerait une sorte de point de départ à ce fameux « complot juif » qui régnerait finalement sur le monde. (…) À partir de 1948, la naissance d’Israël génère immédiatement un antisionisme qui se vérifie par l’entrée en guerre de tous ses voisins. Au début des années 1950, on retrouve essentiellement l’antisionisme dans le monde arabe. Puis le terme est largement récupéré lors de la renaissance des extrême-droites européennes à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Des personnes comme Paul Rassinier, qui remettent en cause l’existence des chambres à gaz et le bilan des victimes de l’Holocauste, sont parmi les premiers à critiquer l’existence d’Israël, sur fond de relents antisémites : selon eux, le bilan des victimes de la Shoah serait faux, et Israël aurait ainsi réussi son « grand complot » et sa « grande escroquerie » en tirant parti, après la Seconde guerre mondiale, d’informations erronées pour créer son État. En parallèle, l’antisionisme du monde communiste soviétique se base également sur une certaine méfiance envers les juifs, avec toute une série de poncifs et d’illustrations clairement antisémites : le pouvoir, « le complot juif », l’argent, les doigts crochus, le nez prononcé… On voit déjà l’installation d’un réel antisémitisme, sous couvert d’une critique d’Israël. La guerre des Six Jours, en 1967, a ensuite été un événement très important dans le développement de l’antisionisme : cela a libéré la parole et durci le regard de certains partisans d’Israël sur l’État israélien. Dans les décennies qui ont suivi, avec la guerre du Kippour, Sabra et Chatila, la guerre du Golfe, puis les événements des années 2000, l’opération « Bordure protectrice » de 2014 par exemple, ont à chaque fois été accompagnées de poussées d’antisionisme partout dans le monde. Mais sous cette critique souvent légitime [?] de l’État d’Israël et de sa politique, on a également vu émerger des postures qui peuvent être, elles, clairement antisémites. C’est ainsi qu’on retrouve la liste « antisioniste » d’Alain Soral et Dieudonné – antisémites notoires – durant les élections européennes de 2009, que l’on entend des slogans antisémites dans les rues de Paris en 2014 durant le fameux « jour de colère » ou que l’on assiste à des violences antisémites à la suite d’une manifestation pro-palestinienne à Sarcelles, la même année. Toutes les positions antisionistes ne sont évidemment pas antisémites, mais il peut également être dangereux de balayer d’un revers de la main la possibilité qu’en critiquant Israël, on tente aussi d’alimenter un discours antisémite. Le vrai problème, dont on se rend compte particulièrement actuellement, est celui de l’essentialisation : en critiquant Israël, certains en viennent à critiquer les juifs en tant que tels. Ils seraient tous soutiens de la politique israélienne, tous les « mêmes », des personnes dont il faudrait « se méfier ». Et c’est là que l’on peut basculer dans l’antisémitisme. (…) L’antisionisme contemporain est toujours polysémique, et certains l’utilisent comme une simple critique de l’État d’Israël. Mais il existe aussi une tendance, depuis quelques semaines notamment, à considérer que tous les juifs sont un soutien politique à Israël, sans pouvoir considérer que la communauté juive est justement extrêmement divisée dans son rapport au monde, à la politique, à la religion. L’antisionisme peut vite basculer dans l’antisémitisme, notamment lorsque l’on demande, sous couvert de critiques de la politique israélienne, la disparition de l’État d’Israël, ou que l’on critique Israël en utilisant des poncifs du type « complot, rapport à l’argent, volonté d’installer son autorité par le pouvoir et l’entre-soi ». Certaines personnes vont tout à fait faire la différence entre une critique intelligente de la posture d’un État et du traitement des populations à Gaza, en utilisant le mot « antisioniste ». Mais d’autres savent également très bien ce qu’elles font quand elles crient « sale sioniste », comme pour remplacer « sale juif », notamment parce que la première de ces attaques n’est pas punie par la loi. Ce que l’on peut entendre derrière, serait que chaque juif est pro-israélien, et que l’on peut précisément s’en prendre aux juifs pour critiquer Israël… Ce qui est extrêmement dangereux. Alexandre Bande
Israël a le droit de se défendre. C’est lui qui a été attaqué, brutalement, le 7 octobre. Douze cents personnes ont été massacrées – pas seulement tuées dans la conduite de la guerre, elles ont été massacrées, décapitées, dépecées, violées sous les yeux de leurs maris. Ces actes ne sont pas loin de ce qu’ont fait les nazis. Si l’on fait le calcul et que l’on applique le chiffre de 1 200 aux États-Unis, on obtient 50 000 à 100 000 personnes mortes en une matinée. Vous imaginez ce que nous ferions ? La guerre est une chose horrible et une telle guerre menée dans des zones urbaines denses produira inévitablement des niveaux très élevés de dommages collatéraux. Il n’y a pratiquement aucun moyen d’y échapper, mais s’il y a une quelconque moralité, vous devez vous engager, atteindre vos objectifs politiques, faire ce qu’il y a à faire, le faire rapidement et en finir. Gen. Mark Milley (ex-chef de l’armée américaine)
Compte tenu de notre expérience en tant que chefs militaires américains à la retraite, nous sommes très préoccupés par l’impact sur la sécurité de liens de plus en plus tendus entre les États-Unis et Israël, alors qu’Israël devient une source croissante de division intérieure. Nous nous sentons obligés de déclarer qu’un Israël fort est vital pour la sécurité nationale des États-Unis et qu’il est impératif que l’Amérique soutienne sans équivoque cet allié indispensable. Face à la montée de l’antisémitisme en Amérique et dans le monde, à la suite de la plus grande perte de vies juives innocentes en un jour depuis l’Holocauste, le soutien des États-Unis au seul État juif doit être clair, inébranlable et sans condition. Les avantages de ce partenariat pour le peuple américain et cette région importante sont nombreux et trop précieux pour être abandonnés. L’Amérique doit soutenir Israël dans le rétablissement de sa sécurité, ébranlée le 7 octobre, face à l’Iran et à ses mandataires terroristes à Gaza, au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen, qui cherchent tous à détruire l’État juif. Ces forces sont également des ennemis des États-Unis et de tout ce que nous représentons. Cet axe de la terreur soutenu par l’Iran, ainsi que d’autres adversaires et alliés dans le monde entier, observent attentivement si les États-Unis soutiendront l’un de leurs plus proches alliés qui se bat en légitime défense, même dans les moments les plus difficiles. Face à ces ennemis barbares, Israël se trouve en première ligne du combat pour la civilisation, seul allié américain stable et démocratique dans une région cruciale mais tumultueuse. Même face à des adversaires qui ne respectent ni les lois de la guerre ni la vie humaine, nous pensons qu’Israël a combattu conformément aux lois des conflits armés. (…) Nous pouvons être en désaccord, comme tous les alliés, mais les signes de division publique ne font qu’enhardir les forces de la violence, de l’instabilité et de l’extrémisme qui menacent à la fois l’Amérique et Israël. En revanche, lorsque nous restons unis, la paix et la stabilité régionale deviennent possibles. En ces temps difficiles, nous réaffirmons notre amitié et nos liens avec l’État d’Israël et nous exhortons tous les Américains à soutenir notre ami et partenaire proche. Lettre ouverte de généraux américains à la retraite
Dans leurs critiques, les adversaires d’Israël font l’impasse sur une nouvelle norme remarquable et historique qu’Israël a établie. Au cours de ma longue carrière de recherche et de conseil en guerre urbaine pour l’armée américaine, je n’ai jamais vu une armée prendre de telles mesures en faveur de la population civile de l’ennemi, en particulier tout en combattant l’ennemi dans les mêmes bâtiments. En fait, selon mon analyse, Israël a pris plus de précautions pour prévenir les dommages aux civils que n’importe quelle armée dans l’histoire – au-delà de ce que le droit international exige et plus que les États-Unis n’ont fait dans leurs guerres en Irak et en Afghanistan. La communauté internationale, et de plus en plus les États-Unis, reconnaissent à peine ces mesures tout en excoriant sans cesse Tsahal pour ne pas en faire assez pour protéger les civils, alors même qu’il est confronté à une organisation terroriste impitoyable qui retient ses citoyens en otage. Les États-Unis et leurs alliés devraient plutôt étudier la manière dont ils peuvent appliquer les tactiques de Tsahal pour protéger les civils, même si ces armées seraient certainement extrêmement réticentes à employer ces techniques en raison du désavantage qu’elles subiraient dans tout combat contre une armée terroriste urbaine telle que le Hamas. La théorie occidentale prédominante de l’exécution des guerres, appelée guerre de manœuvre, cherche à briser un ennemi moralement et physiquement avec une force et une vitesse surprenantes et écrasantes, en frappant les centres de gravité politiques et militaires de manière à ce que l’ennemi soit détruit ou se rende rapidement. Ce fut le cas lors des invasions du Panama en 1989, de l’Afghanistan en 2001, de l’Irak en 2003 et de la tentative illégale de prise de contrôle de l’Ukraine par la Russie en 2022, qui a échoué. Dans tous ces cas, aucun avertissement n’a été donné et aucun délai n’a été accordé pour l’évacuation des villes. À bien des égards, Israël a dû abandonner ce schéma établi afin d’éviter que les civils ne subissent des dommages. Les FDI ont en quelque sorte « téléphoné » presque chaque mouvement à l’avance pour que les civils puissent se déplacer, cédant presque toujours l’élément de surprise. Cela a permis au Hamas de repositionner ses hauts dirigeants (et les otages israéliens) en fonction des besoins à travers le terrain urbain dense de Gaza et les kilomètres de tunnels souterrains qu’il a construits. Les combattants du Hamas, qui contrairement aux FDI ne portent pas d’uniformes, ont également profité de l’occasion pour se fondre dans la population civile lors de leur évacuation. L’effet net est que le Hamas réussit dans sa stratégie consistant à créer des souffrances palestiniennes et des images de destruction afin d’exercer une pression internationale sur Israël pour qu’il arrête ses opérations, assurant ainsi sa propre survie. Avant de lancer sa campagne terrestre à l’automne, Israël a averti, parfois pendant des semaines, les civils d’évacuer les principales zones urbaines du nord de la bande de Gaza. Les FDI ont déclaré avoir largué plus de 7 millions de tracts, mais elles ont également déployé des technologies jamais utilisées dans le monde, comme j’ai pu le constater de visu lors d’un récent voyage à Gaza et dans le sud d’Israël. Israël a passé plus de 70 000 appels téléphoniques directs, envoyé plus de 13 millions de SMS et laissé plus de 15 millions de messages vocaux préenregistrés pour informer les civils qu’ils devaient quitter les zones de combat, où ils devaient se rendre et quel itinéraire ils devaient emprunter. Ils ont déployé des drones équipés de haut-parleurs et largué par parachute des haut-parleurs géants qui ont commencé à diffuser des messages invitant les civils à quitter les zones de combat dès qu’ils ont touché le sol. Ils ont annoncé et mené des pauses quotidiennes de toutes les opérations pour permettre à tous les civils restés dans les zones de combat d’évacuer. Ces mesures ont été efficaces. Israël a pu évacuer plus de 85 % des zones urbaines du nord de la bande de Gaza avant le début des combats les plus violents. Ce chiffre est conforme à mes recherches sur l’histoire des guerres urbaines, qui montrent que, quels que soient les efforts déployés, environ 10 % des populations restent sur place. Alors que la guerre faisait rage, Israël a commencé à distribuer ses cartes militaires aux civils afin qu’ils puissent procéder à des évacuations localisées. Cela non plus n’a jamais été fait en temps de guerre. (…) J’ai vu que les FDI suivaient même la population en temps réel jusqu’à un rayon de quelques pâtés de maisons à l’aide de drones et d’images satellite, de la présence des téléphones portables et de l’évaluation des dommages causés aux bâtiments afin d’éviter de frapper des civils. (…) Bien entendu, le nombre réel de civils tués à Gaza n’est pas connu. L’estimation actuelle de plus de 31 000 fournie par le Hamas ne reconnaît pas un seul décès de combattant (ni aucun décès dû à des tirs erronés de ses propres roquettes ou à d’autres tirs amis). Les FDI estiment avoir tué environ 13 000 agents du Hamas, un chiffre que je juge crédible en partie parce que je fais confiance aux forces armées d’un allié américain démocratique plutôt qu’à un régime terroriste, mais aussi en raison du nombre de combattants du Hamas affectés aux zones nettoyées et ayant observé les armes utilisées, l’état des tunnels du Hamas et d’autres aspects du combat. Cela signifierait que quelque 18 000 civils sont morts à Gaza, soit un ratio d’environ 1 combattant pour 1,5 civil. Compte tenu du gonflement probable du nombre de morts par le Hamas, le chiffre réel pourrait être plus proche de 1 pour 1. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un chiffre historiquement bas pour une guerre urbaine moderne. L’ONU, l’UE et d’autres sources estiment que les civils représentent généralement 80 à 90 % des victimes, soit un rapport de 1 à 9, dans les guerres modernes (bien que ces chiffres mélangent tous les types de guerres). Lors de la bataille de Mossoul en 2016-2017, une bataille supervisée par les États-Unis qui a utilisé les ressources aériennes les plus puissantes au monde, quelque 10 000 civils ont été tués contre environ 4 000 terroristes de l’ISIS. Et pourtant, des analystes qui devraient être mieux informés continuent de condamner les FDI sur la base du niveau de destruction qui s’est encore produit – destruction qui est inévitable contre un ennemi qui s’enfonce dans un vaste système de tunnels sous des sites civils dans un terrain urbain dense. (…) Ironiquement, l’approche prudente adoptée par Israël peut en fait avoir conduit à une plus grande destruction ; puisque les FDI qui donnent des avertissements et procèdent à des évacuations aident le Hamas à survivre, elles prolongent en fin de compte la guerre et, avec elle, sa dévastation. (…) Ceux qui demandent à Israël de trouver une alternative à la réduction des pertes civiles (jusqu’à zéro) devraient par honnêteté intellectuelle reconnaitre que cette alternative laisserait les otages israéliens en captivité et permettrait au Hamas de survivre à la guerre. L’alternative à la survie d’une nation ne peut être la voie de l’extinction. John Spencer (25.03.2024)
Ainsi, le 6 mai et les jours précédents, le Ministère de la santé de Gaza (est cité comme source) ; tout à coup, le 8 mai, ils ne citent plus aucune source. (…) Il est donc clair qu’on a remplacé le grand chiffre du MSG, qui n’a jamais eu de base claire élaborée ; comme s’ils n’offraient rien d’autre que leur propre affirmation. Le ministère de la santé, quant à lui, fournit davantage d’éléments pour étayer ses affirmations. David Adesnik (Fondation pour la défense des démocraties)
La méthode utilisée par l’ONU pour rendre compte des décès à Gaza est totalement opposée à ce qu’elle fait dans d’autres situations de conflit, comme en Ukraine, où elle a établi une méthodologie définie en utilisant des dossiers individuels sur les dommages subis par les civils, lorsqu’une norme de preuve a été respectée, à savoir des motifs raisonnables de croire que le dommage a eu lieu. Mais lorsqu’Israël peut être blâmé, c’est tout le contraire. Il n’y a pas de méthode ni de norme de preuve pour rapporter les décès à Gaza. Tout ce que fait l’ONU, c’est répéter les chiffres fournis par le Hamas, qui est blanchi et légitimé par l’ONU en tant que « ministère de la santé de Gaza » ou « bureau des médias du gouvernement », alors qu’ils sont tous deux dirigés par l’organisation terroriste du Hamas. Une mise à jour importante, qui n’a pas été annoncée, et l’aveu au bout du compte … d’avoir fourni aux médias et au monde des chiffres complètement faux. Hillel Neuer (UN Watch)
Oh, l’ONU a ENFIN modifié son bilan victimaire à Gaza… une broutille, il y a désormais – 10.000 morts de moins et – 2x moins (!) de femmes et d’enfants morts qu’avant. Il fallait être très attentif car la présentation de son bilan journalier, à première vue, n’a pas changé. L’ONU a été très discrète sur ce changement. Et c’est sans doute cette même discrétion qui ne la pousse pas à offrir ses excuses pour 6 mois de propagande bidonnée. On ne parle pourtant pas d’une petite modification qui ne mériterait qu’une footnote. On parle d’une exagération de +40% sur le bilan total. De 10.000 morts que le Hamas lui-même ne peut pas authentifier. Surtout, on parle d’une énorme calomnie sur le nombre de femmes et d’enfants morts, gonflé de 100% : oui, un doublement ! 24.000+ femmes et enfants au lieu de 12.800 15.000 enfants au lieu de 8.000 Rien que ça. A mon avis ça méritait plus qu’une minuscule référence dans un graphe perdu au milieu de la page, mais l’ONU est comme tous les humains, elle n’aime visiblement pas reconnaître ses grossières erreurs.Le Hamas avait modifié ses chiffres dès mi-avril. En plus d’être discrète, l’ONU est très prudente. 1 mois pour rectifier… Quand une organisation terroriste qui raconte n’importe quoi se soucie que ses chiffres sont un peu trop visiblement bidonnés, il faut l’écouter. (…) Hamas aurait eu tort de s’en priver : 6 mois sans que l’on remette en cause ses faux chiffres qui avaient pour but de nazifier les Israéliens pour mieux saper la légitimité d’Israël. Comme « génocide« … On n’est pas obligé de se laisser berner. (…) Alors peut-on prendre les nouveaux chiffres du Hamas pour argent comptant désormais? Non. Leur historique de mensonge ne plaide pas en leur faveur (femmes et enfants x 2 ) et surtout il reste encore de très importantes limites à leur décompte. Halte à la connerie
Pour essayer de valider les chiffres du Hamas, les propagandistes utilisent trois types d’arguments, toujours les mêmes, dans l’ordre décroissant de facilité de réfutation. Le plus simple (…) est : « ces chiffres sont validés par la monde entier » C’est faux, tout le monde les cite, oui, mais personne ne les valide. 2e argument, un peu meilleur: « dans le passé les chiffres du Hamas étaient ok » C’est plutôt vrai pour les totaux mais le décompte était alors vérifié en temps réel par des observateurs sur place et il se fondait sur les morts à l’hôpital, pas la presse ou Google Form. En revanche le Hamas a toujours menti sur la répartition civils/combattants précédemment Sans observateurs et avec des méthodes douteuses pour les 2/3, qui peut penser que le Hamas ne cède pas à son « besoin de sang de femmes, enfants, vieillards » ? Passons maintenant au plat de résistance: l’étude du Lancet de décembre (en fait une pré-étude, non revue par les pairs). Que dit-elle ? Que l’analyse des décès à l’UNRWA ne permet pas de conclure à la surestimation, au contraire. Aubaine pour les pro-Hamas ! Problème: cette pré-étude du Lancet repose sur une hypothèse cruciale non-vérifiée: l’UNRWA n’est PAS un échantillon représentatif de la population gazaouie. Les chiffres montrent qu’il y a beaucoup d’hommes combattants à l’UNRWA (ce que la presse nous avait déjà indiqué). La bonne nouvelle c’est que l’approche du Lancet peut être conservée, mais appliquée aux seules femmes de l’UNRWA dont le taux de mortalité est tout à fait en ligne avec ce qui a été observé à l’hôpital. En appliquant le taux de mortalité des femmes de l’UNRWA on peut ainsi estimer le bilan global des morts à Gaza. Il y aurait 18.000 morts à Gaza au lieu des 32.000 du Hamas La différence ? Probablement les combattants du Hamas estimés par Tsahal à 13.000 morts. Halte à la connerie
Regarde ce qu’ils ont fait à mes morts, Ma !
A l’heure où entre manifestations de rues massives, occupations d’universités ou lynchage médiatique à l’Eurovision …
La guerre de libération de Gaza des griffes des bouchers génocidaires du Hamas …
Suite il y a sept mois au plus grand pogrom antijuif de l’histoire depuis le génocide nazi …
L’équivalent pour les Etats-Unis d’une quinzaine ou trentaine de 11 septembre …
Ou pour la France de quelque 75 ou 150 Bataclan …
Est en train, sur fond de wokisme et d’antisémitisme déchainés, dans nos pays ayant accueilli massivement des ressortissants de pays musulmans …
De servir à nouveau, sous couvert d’antisionisme, de justification à la haine des juifs la plus décomplexée …
Et alors que 80 généraux américains à la retraite ou des experts militaires confirment …
Que face à des ennemis barbares qui ne respectent ni les lois de la guerre ni la vie humaine…
Et qui enhardis par les signes de division publics entre nous…
Observent attentivement si nous allons soutenir l’un de nos plus proches alliés dans sa lutte existentielle …
Israël combat non seulement conformément aux lois des conflits armés…
Mais avec près de 1 à 1, contre 1 à 9 généralement et de 1 à 2,5 pour Mossoul…
Approcherait un rapport de combattants pour civils tués jusqu’ici jamais atteint …
Devinez pourquoi …
Avec la brillante démonstration du site Halte à la connerie …
L’ONU vient si discrètement…
Passant entre les 6 et 8 mai derniers …
De 34 735 victimes dont plus de 9 500 femmes et 14 500 enfants …
A 24 686 morts « identifiées » dont 4 959 femmes et 7 797 enfants …
De diviser rien de moins que par deux son bilan de victimes civiles de la guerre de libération de Gaza des griffes du Hamas ?
‘Israel stands on the front lines of the fight for civilization,’ say 80 former US generals and admirals
The Jewish Institute for National Security of America warned that Iran and its proxies are watching closely to see if the United States will abandon its ally.
JNS
May 10, 2024
Eighty former U.S. generals and admirals called in an open letter on Friday for a reaffirmation of the U.S.-Israeli bond.
“Given our experience as retired American military leaders, we are very concerned about the security impacts of increasingly strained U.S.-Israel ties, as Israel becomes a growing source of domestic division,” the group wrote in a letter, which the Jewish Institute for National Security of America (JINSA) released.
The group stated that it feels “compelled to declare that a strong Israel is vital to the United States national security, and it is imperative that America unequivocally stand by this indispensable ally.”
The JINSA letter named Iran and its terrorist proxies as “barbaric,” declaring them “enemies of the United States and everything we stand for.”
“This Iranian-backed axis of terror, as well as other adversaries and allies around the world, are watching closely to see whether the United States will stand by one of its closest allies fighting in self-defense, even when the going gets tough,” it stated.
“Against these barbaric enemies, Israel stands on the front lines of the fight for civilization, the lone stable, democratic American ally in a critical, yet tumultuous, region,” they added. “Even in facing adversaries who respect neither the laws of war nor human life, we believe Israel has fought in accordance with the laws of armed conflict.”
Voir aussi:
Open Letter from Retired U.S. Military Leaders in Support of Israel
JINSA
Given our experience as retired American military leaders, we are very concerned about the security impacts of increasingly strained U.S.-Israel ties as Israel becomes a growing source of domestic division. We therefore feel compelled to declare that a strong Israel is vital to the United States national security, and it is imperative that America unequivocally stand by this indispensable ally.
Amid surging antisemitism in America and the world, following the largest one-day loss of innocent Jewish life since the Holocaust, U.S. support for the only Jewish state should be clear, unwavering, and not conditioned. The benefits of this partnership for the American people and this important region are many, and too valuable, to forsake.
America must support Israel as it restores its security, shattered on October 7, against Iran and its terrorist proxies in Gaza, Lebanon, Syria, Iraq, and Yemen that all seek to destroy the Jewish state. These forces are also enemies of the United States and everything we stand for. This Iranian-backed axis of terror, as well as other adversaries and allies around the world, are watching closely to see whether the United States will stand by one of its closest allies fighting in self-defense, even when the going gets tough.
Against these barbaric enemies, Israel stands on the front lines of the fight for civilization, the lone stable, democratic American ally in a critical, yet tumultuous, region. Israel is a visceral part of the West with its liberal democracy, ethnically diverse population, and support for individual rights. Even in facing adversaries who respect neither the laws of war nor human life, we believe Israel has fought in accordance with the laws of armed conflict.
Outside the United States, Israel arguably has the most innovative economy in the world. It is a leader in nearly all the key technologies that will determine whether the global balance of power in the 21st-century continues to favor U.S.-led forces of freedom and democracy.
Israel also has one of the most capable militaries and intelligence services in the world, to America’s benefit. Our militaries work hand in glove, sharing intelligence and military lessons, and co-developing cutting-edge defense technologies. More than any other American ally, Israel has always sought to defend itself by itself. Still, U.S. forces recently helped defend Israel against an Iranian onslaught.
Israel’s military and intelligence services have also often protected U.S. soldiers and citizens and provided critical intelligence. Israel has traditionally been the source of overwhelming bipartisan support. So it should remain. We can disagree, as all allies do, but signs of public division only embolden the forces of violence, instability, and extremism that threaten both America and Israel. When we stand together, however, peace and regional stability become possible.
In these challenging times, we reaffirm our friendship and bond with the State of Israel—and urge all Americans to stand by our close friend and partner.
Gen Frank McKenzie, USMC (ret.), Commander, U.S. Central
Command
Gen Kevin P. Chilton, USAF (ret.), Commander, U.S. Strategic
Command
ADM Timothy J. Keating, USN (ret.), Commander, U.S. Pacific
Command
GEN David M. Rodriguez, USA (ret.), Commander, United
States Africa Command
GEN Walter L. “Skip” Sharp, USA (ret.), Commander, United
Nations Command, ROK-United States Combined Forces
Command, and United States Forces Korea
GEN James D. Thurman, USA (ret.), Commander, United
Nations Command, ROK-United States Combined Forces
Command, and United States Forces Korea
Gen James Conway, USMC (ret.), 34th Commandant of the
United States Marine Corps
ADM Edmund P. Giambastiani, Jr., USN (ret.), Vice
Chairman, Joint Chiefs of Staff
GEN Frank J. Grass, USA (ret.), 27th Chief of the National
Guard Bureau
ADM Jonathan W. Greenert, USN (ret.), 30th Chief of Naval
Operations
Gen Robert Neller, USMC (ret.), 37th Commandant of the
United States Marine Corps
ADM Paul Zukunft, USCG (ret.), 25th Commandant of the
United States Coast Guard
Gen William Begert, USAF (ret.), Commander, Pacific Air
Forces, and Air Component Commander for the Commander,
U.S. Pacific Command
ADM Bruce Clingan, USN (ret.), Commander, U.S. Naval
Forces, Europe/Commander, U.S. Naval Forces, Africa/
Commander, Allied Joint Forces Command, Naples
Gen Donald G. Cook, USAF (ret.), Commander, Air Education
and Training Command
ADM Mark Fitzgerald, USN (ret.), Commander, U.S. Naval
Forces, Europe/Commander, U.S. Naval Forces, Africa/
Commander, Allied Joint Forces Command, Naples
Gen Gilmary Michael Hostage III, USAF (ret.), Commander,
Air Combat Command
ADM Jerome L. Johnson, USN (ret.), Vice Chief of Naval
Operations
Gen Duncan J. McNabb, USAF (ret.), Commander, U.S.
Transportation Command
Gen W.L. Nyland, USMC (ret.), Assistant Commandant of the
Marine Corps
Gen Charles Wald, USAF (ret.), Deputy Commander of United
States European Command (EUCOM)
Lt Gen Marcus Anderson, USAF (ret.), Air Force Inspector
General
VADM John Bird, USN (ret.), Commander, U.S. 7th Fleet
LtGen Arthur Blades, USMC (ret.), Deputy Chief of Staff for
Plans, Policies and Operations
LTG H. Steven Blum, USA (ret.), Deputy Commander, U.S.
Northern Command
Lt Gen Richard “Tex” Brown, USAF (ret.), Assistant Vice Chief
of Staff, USAF
Lt Gen Walter E. Buchanan, USAF (ret.), Commander, 9th Air
Force and U.S. Central Command Air Forces
Lt
Voir également:
Antisémitisme : « Le sionisme est devenu la justification d’une haine des juifs »
Alexandre Bande, intervenant au Mémorial de la Shoah et docteur en histoire, revient sur l’usage du mot « sioniste » et rappelle les dangers d’une « essentialisation des Juifs de France » comme « soutiens de la politique israélienne ».
Propos recueillis par Céline Delbecque
L’Express
08/05/2024
« Personne ne peut nier cette déferlante antisémite » : invité au 38ème dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), lundi 6 mai, le Premier ministre Gabriel Attal s’est voulu ferme, affirmant qu’aucun « acte antisémite ne doit rester impuni ». Le chef du gouvernement a rappelé qu’au premier trimestre 2024, 366 faits antisémites avaient été enregistrés en France, soit « une hausse de 300 % » par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023. Face à cette explosion, et alors que le gouvernement a lancé lundi des Assises de lutte contre l’antisémitisme, Gabriel Attal a promis de « faire preuve d’une fermeté exemplaire » à chaque acte antisémite recensé.
Un message nécessaire, alors que 25 % des Français de confession juive interrogés par l’Ifop pour l’antenne française de l’American Jewish Committee (AJC) indiquent avoir été victimes d’un acte antisémite depuis le 7 octobre. Selon cette enquête, publiée le 5 mai, 92 % des Français juifs estiment que l’antisémitisme est présent en France (+7 points par rapport à 2022), et 73 % d’entre eux identifient le rejet et la haine d’Israël comme étant la principale cause de cette haine. Lors du lancement des Assises de lutte contre l’antisémitisme, la question de l’antisionisme a ainsi été évoquée dans certains témoignages de Français de confession juive agressés, comme cette jeune femme insultée de « sale juive » et de « sale sioniste » dans les transports en commun. « Le fait de dire notre attachement à l’existence de l’État d’Israël ne doit pas être un sujet d’insulte ou d’agression, comme c’est si souvent le cas depuis le 7 octobre », a notamment plaidé le président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), Samuel Lejoyeux.
La ministre chargée de la Lutte contre les discriminations Aurore Bergé a de son côté rappelé que « chacun est libre de critiquer le gouvernement israélien et la politique qu’il mène », mais que cela « n’a rien à voir avec la haine d’Israël et l’appel à sa destruction ». « Certains ont remplacé ‘sale juif’, cette insulte, qui est un délit, par ‘sale sioniste’ », a-t-elle ajouté. Alexandre Bande, docteur en histoire, intervenant au mémorial de la Shoah et co-auteur de l’ouvrage Histoire politique de l’antisémitisme en France. De 1967 à nos jours (Robert Laffont, 2024) analyse pour L’Express l’usage du mot « sioniste » à travers les décennies, et la manière dont il est devenu, pour certains, « la justification d’une certaine haine à l’égard des juifs de France ».
L’Express : Ces dernières semaines ont été marquées par des mobilisations pro-palestiniennes controversées dans certaines universités, à la suite desquelles des étudiants ont rapporté avoir été insultés de ‘sales sionistes’ ou lors desquelles sont apparus des slogans tels que ‘sionistes, hors de nos facs’. Pouvez-vous redéfinir le mot sionisme, et la manière dont son utilisation a évolué au cours des dernières décennies ?
Alexandre Bande : Le terme « sionisme » a été inventé par l’écrivain autrichien Nathan Birnbaum en 1890, puis a été repris et popularisé par un journaliste autrichien, Theodor Herzl, à partir de 1897. Au moment de l’affaire Dreyfus, ce dernier prend notamment conscience de la montée de l’antisémitisme en France et en Europe. Il renvoie à l’idée que, pour les juifs persécutés et dispersés un peu partout en Europe, la solution serait de créer un État nation, territoire commun dans lequel les juifs pourraient s’ancrer. Quand la question du « où » se pose, apparaît alors l’idée de retourner vers la Terre Sainte, le territoire de Jérusalem et la région de Palestine. Étymologiquement, le mouvement s’est appelé ainsi en référence au mont Sion, l’une des collines de Jérusalem.
Le terme est évolutif. Jusqu’en 1948, date de la création de l’État d’Israël, le sionisme n’est pas vraiment considéré comme une idéologie : c’est plutôt un courant de pensée favorable à la naissance d’un État juif, hébreu, qui cible en particulier la Palestine. Après le 14 mai 1948, le sionisme reste un courant de pensée, avec l’idée selon laquelle ce territoire doit exister, d’une part, mais également être peuplé, mis en valeur. Puis, après les différentes victoires israéliennes, notamment en 1967, puis en 1970, et le basculement des frontières, le sionisme est devenu pour certains un mouvement politique qui prône le maintien de l’influence israélienne sur ces nouveaux territoires. Quand on parle de sionisme, il y a donc différents curseurs : certains vont défendre l’existence même de l’État d’Israël, d’autres vont se référer au sionisme des années 1950-1960 et lier cette notion à la défense d’Israël face aux agressions subies, d’autres à l’existence des frontières actuelles d’Israël, jusqu’à des visions plus radicales, comme la vision messianique portée par une partie des sionistes les plus religieux et les plus radicaux pour la fondation du « Grand Israël », qui correspondrait aux frontières bibliques et qui inclurait l’ensemble des territoires palestiniens, voire au-delà.
Quand apparaît la notion « d’antisionisme » ?
Ce terme est évidemment concomitant à la naissance du sionisme : l’hostilité face à l’idée selon laquelle les juifs pourraient avoir un État a toujours existé. Mais tout comme le sionisme, ce terme est polysémique, évolutif, en fonction de celui qui l’utilise et du contexte dans lequel il est utilisé : être antisioniste ne veut pas dire la même chose en 1899, en 1910 ou aujourd’hui. Historiquement, plusieurs catégories de population déclarent leur hostilité à l’idée d’un État juif en Palestine, à commencer par les juifs eux-mêmes, notamment libéraux et démocrates. Il existe aussi, dès le début, un antisionisme de la gauche juive : dans la Russie de 1897, le Bund est fondé par le militant Vladimir Medem, qui cherche à unifier tous les travailleurs juifs dans le cadre d’un parti socialiste unifié, et qui considère qu’il n’est pas nécessaire de construire un État juif spécifique. Les ultra-religieux juifs, également, considèrent que la création d’un Etat sur un territoire qui n’est pas celui auquel correspondait le territoire d’origine dans les textes bibliques est une insulte à Dieu.
Il y a un deuxième antisionisme évident, qui se déclare dès le début de l’émigration des juifs vers la Palestine au début du XXe siècle, qui est l’antisionisme arabe. Il existe alors des mouvements d’hostilité très violents à l’égard de l’arrivée des juifs, qui débouchent sur de véritables pogroms dans les années 1920 et 1930. Et le dernier antisionisme, qu’on oublie trop souvent, est à l’époque celui théorisé par l’extrême droite nationaliste européenne, à l’antisémitisme totalement décomplexé. Cette idéologie considère alors que la création d’un État juif serait un drame, puisqu’il donnerait une sorte de point de départ à ce fameux « complot juif » qui régnerait finalement sur le monde.
Quelle évolution de ce courant antisioniste depuis la création d’Israël en 1948 ?
À partir de 1948, la naissance d’Israël génère immédiatement un antisionisme qui se vérifie par l’entrée en guerre de tous ses voisins. Au début des années 1950, on retrouve essentiellement l’antisionisme dans le monde arabe. Puis le terme est largement récupéré lors de la renaissance des extrême-droites européennes à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Des personnes comme Paul Rassinier, qui remettent en cause l’existence des chambres à gaz et le bilan des victimes de l’Holocauste, sont parmi les premiers à critiquer l’existence d’Israël, sur fond de relents antisémites : selon eux, le bilan des victimes de la Shoah serait faux, et Israël aurait ainsi réussi son « grand complot » et sa « grande escroquerie » en tirant parti, après la Seconde guerre mondiale, d’informations erronées pour créer son État. En parallèle, l’antisionisme du monde communiste soviétique se base également sur une certaine méfiance envers les juifs, avec toute une série de poncifs et d’illustrations clairement antisémites : le pouvoir, « le complot juif », l’argent, les doigts crochus, le nez prononcé… On voit déjà l’installation d’un réel antisémitisme, sous couvert d’une critique d’Israël.
La guerre des Six Jours, en 1967, a ensuite été un événement très important dans le développement de l’antisionisme : cela a libéré la parole et durci le regard de certains partisans d’Israël sur l’État israélien. Dans les décennies qui ont suivi, avec la guerre du Kippour, Sabra et Chatila, la guerre du Golfe, puis les événements des années 2000, l’opération « Bordure protectrice » de 2014 par exemple, ont à chaque fois été accompagnées de poussées d’antisionisme partout dans le monde.
Mais sous cette critique souvent légitime de l’État d’Israël et de sa politique, on a également vu émerger des postures qui peuvent être, elles, clairement antisémites. C’est ainsi qu’on retrouve la liste « antisioniste » d’Alain Soral et Dieudonné – antisémites notoires – durant les élections européennes de 2009, que l’on entend des slogans antisémites dans les rues de Paris en 2014 durant le fameux « jour de colère » ou que l’on assiste à des violences antisémites à la suite d’une manifestation pro-palestinienne à Sarcelles, la même année. Toutes les positions antisionistes ne sont évidemment pas antisémites, mais il peut également être dangereux de balayer d’un revers de la main la possibilité qu’en critiquant Israël, on tente aussi d’alimenter un discours antisémite. Le vrai problème, dont on se rend compte particulièrement actuellement, est celui de l’essentialisation : en critiquant Israël, certains en viennent à critiquer les juifs en tant que tels. Ils seraient tous soutiens de la politique israélienne, tous les « mêmes », des personnes dont il faudrait « se méfier ». Et c’est là que l’on peut basculer dans l’antisémitisme.
L’enquête de l’Ifop révèle justement que 51 % des Français de confession juive âgés de 18 à 24 ans ont le sentiment d’être « souvent, en tant que juifs, accusés ou rendus responsables des actions du gouvernement israélien ». Pas moins de 35 % des Français de 18 à 24 ans interrogés estiment, eux, qu’il est « justifié de s’en prendre à un Juif pour son soutien à Israël ». Qu’en pensez-vous ?
C’est gravissime. Quand je vous parle des dangers de l’essentialisation, c’est exactement ce à quoi je pense. L’antisionisme contemporain est toujours polysémique, et certains l’utilisent comme une simple critique de l’État d’Israël. Mais il existe aussi une tendance, depuis quelques semaines notamment, à considérer que tous les juifs sont un soutien politique à Israël, sans pouvoir considérer que la communauté juive est justement extrêmement divisée dans son rapport au monde, à la politique, à la religion. L’antisionisme peut vite basculer dans l’antisémitisme, notamment lorsque l’on demande, sous couvert de critiques de la politique israélienne, la disparition de l’État d’Israël, ou que l’on critique Israël en utilisant des poncifs du type « complot, rapport à l’argent, volonté d’installer son autorité par le pouvoir et l’entre-soi ». Certaines personnes vont tout à fait faire la différence entre une critique intelligente de la posture d’un État et du traitement des populations à Gaza, en utilisant le mot « antisioniste ». Mais d’autres savent également très bien ce qu’elles font quand elles crient « sale sioniste », comme pour remplacer « sale juif », notamment parce que la première de ces attaques n’est pas punie par la loi. Ce que l’on peut entendre derrière, serait que chaque juif est pro-israélien, et que l’on peut précisément s’en prendre aux juifs pour critiquer Israël… Ce qui est extrêmement dangereux.
Voir de plus:
Newsweek
Mar 25, 2024The Israel Defense Forces conducted an operation at al-Shifa hospital in the Gaza Strip to root out Hamas terrorists recently, once again taking unique precautions as it entered the facility to protect the innocent; Israeli media reported that doctors accompanied the forces to help Palestinian patients if needed. They were also reported to be carrying food, water and medical supplies for the civilians inside.None of this meant anything to Israel’s critics, of course, who immediately pounced. The critics, as usual, didn’t call out Hamas for using protected facilities like hospitals for its military activity. Nor did they mention the efforts of the IDF to minimize civilian casualties.In their criticism, Israel’s opponents are erasing a remarkable, historic new standard Israel has set. In my long career studying and advising on urban warfare for the U.S. military, I’ve never known an army to take such measures to attend to the enemy’s civilian population, especially while simultaneously combating the enemy in the very same buildings. In fact, by my analysis, Israel has implemented more precautions to prevent civilian harm than any military in history—above and beyond what international law requires and more than the U.S. did in its wars in Iraq and Afghanistan.The international community, and increasingly the United States, barely acknowledges these measures while repeatedly excoriating the IDF for not doing enough to protect civilians—even as it confronts a ruthless terror organization holding its citizens hostage. Instead, the U.S. and its allies should be studying how they can apply the IDF’s tactics for protecting civilians, despite the fact that these militaries would almost certainly be extremely reluctant to employ these techniques because of how it would disadvantage them in any fight with an urban terrorist army like Hamas.
The predominant Western theory of executing wars, called maneuver warfare, seeks to shatter an enemy morally and physically with surprising, overwhelming force and speed, striking at the political and military centers of gravity so that the enemy is destroyed or surrenders quickly. This was the case in the invasions of Panama in 1989, Afghanistan in 2001, Iraq in 2003 and the failed illegal attempt by Russia to take Ukraine in 2022. In all these cases, no warning or time was given to evacuate cities.
In many ways, Israel has had to abandon this established playbook in order to prevent civilian harm. The IDF has telegraphed almost every move ahead of time so civilians can relocate, nearly always ceding the element of surprise. This has allowed Hamas to reposition its senior leaders (and the Israel hostages) as needed through the dense urban terrain of Gaza and the miles of underground tunnels it’s built.
Hamas fighters, who unlike the IDF don’t wear uniforms, have also taken the opportunity to blend into civilian populations as they evacuate. The net effect is that Hamas succeeds in its strategy of creating Palestinian suffering and images of destruction to build international pressure on Israel to stop its operations, therefore ensuring Hamas’ survival.
Israel gave warning, in some cases for weeks, for civilians to evacuate the major urban areas of northern Gaza before it launched its ground campaign in the fall. The IDF reported dropping over 7 million flyers, but it also deployed technologies never used anywhere in the world, as I witness firsthand on a recent trip to Gaza and southern Israel.
Israel has made over 70,000 direct phone calls, sent over 13 million text messages and left over 15 million pre-recorded voicemails to notify civilians that they should leave combat areas, where they should go, and what route they should take. They deployed drones with speakers and dropped giant speakers by parachute that began broadcasting for civilians to leave combat areas once they hit the ground. They announced and conducted daily pauses of all operations to allow any civilians left in combat areas to evacuate.
These measures were effective. Israel was able to evacuate upwards of 85 percent of the urban areas in northern Gaza before the heaviest fighting began. This is actually consistent with my research on urban warfare history that shows that no matter the effort, about 10 percent of populations stay.
As the war raged on, Israel began giving out its military maps to civilians so they could conduct localized evacuations. This, too, has never been done in war. During my recent visit to Khan Yunis, Gaza, and the IDF civilian harm mitigation unit in southern Israel, I observed as the army began using these maps to communicate each day where the IDF would be operating so civilians in other areas would stay out of harm’s way.
I saw that the IDF even tracked the population in real time down to a few-block radius using drone and satellite imagery and cell phone presence and building damage assessments to avoid hitting civilians. The New York Times reported in January that the daily civilian death toll had more than halved in the previous month and was down almost two-thirds from its peak.
Of course, the true number of Gaza civilian deaths is unknown. The current Hamas-supplied estimate of over 31,000 does not acknowledge a single combatant death (nor any deaths due to the misfiring of its own rockets or other friendly fire). The IDF estimates it has killed about 13,000 Hamas operatives, a number I believe credible partly because I believe the armed forces of a democratic American ally over a terrorist regime, but also because of the size of Hamas fighters assigned to areas that were cleared and having observed the weapons used, the state of Hamas’ tunnels and other aspects of the combat.
That would mean some 18,000 civilians have died in Gaza, a ratio of roughly 1 combatant to 1.5 civilians. Given Hamas’ likely inflation of the death count, the real figure could be closer to 1 to 1. Either way, the number would be historically low for modern urban warfare.
The UN, EU and other sources estimate that civilians usually account for 80 percent to 90 percent of casualties, or a 1:9 ratio, in modern war (though this does mix all types of wars). In the 2016-2017 Battle of Mosul, a battle supervised by the U.S. that used the world’s most powerful airpower resources, some 10,000 civilians were killed compared to roughly 4,000 ISIS terrorists.
And yet, analysts who should know better are still engaging in condemnation of the IDF based on the level of destruction that’s still occurred—destruction that is unavoidable against an enemy that embeds in a vast tunnel system under civilian sites in dense urban terrain. This effects-based condemnation or criticism is not how the laws of war work, or violations determined. These and other analysts say the destruction and civilian causalities must either stop or be avoided in an alternative form of warfare.
Ironically, the careful approach Israel has taken may have actually led to more destruction; since the IDF giving warnings and conducting evacuations help Hamas survive, it ultimately prolongs the war and, with it, its devastation.
Israel has not created a gold standard in civilian harm mitigation in war. That implies there is a standard in civilian casualties in war that is acceptable or not acceptable; that zero civilian deaths in war is remotely possible and should be the goal; that there is a set civilian-to-combatant ratio in war no matter the context or tactics of the enemy. But all available evidence shows that Israel has followed the laws of war, legal obligations, best practices in civilian harm mitigation and still found a way to reduce civilian casualties to historically low levels.
Those calling for Israel to find an alternative to inflicting civilian casualties to lower amounts (like zero) should be honest that this alternative would leave the Israeli hostages in captivity and allow Hamas to survive the war. The alternative to a nation’s survival cannot be a path to extinction.
John Spencer is chair of urban warfare studies at the Modern War Institute (MWI) at West Point, codirector of MWI’s Urban Warfare Project and host of the « Urban Warfare Project Podcast. » He served for 25 years as an infantry soldier, which included two combat tours in Iraq. He is the author of the book « Connected Soldiers: Life, Leadership, and Social Connection in Modern War » and co-author of « Understanding Urban Warfare. »
Voir encore:
United Nations halves estimate of women and children killed in Gaza
Without any announcement, the United Nations (UN) significantly lowers its previously stated casualty list in the Gaza Strip
Ari Blaff
National Post
May 12, 2024
Neuer called the significant update, which was not announced, as an admission “essentially … to have been feeding the media and the world completely false numbers.” The UN Watch leader encouraged the body to take a page out of its own playbook used during the Syrian Civil War, “when the UN Human Rights Office announced it had stopped updating the death toll … because it could no longer verify the sources of information, acknowledging its inability to verify ‘source material’ from others.”
The news comes a month after the Hamas-run Ministry of Health publicly disclosed that more than 10,000 previously reported fatalities had “incomplete data,” lacking basic biographical information such as their names. Such recent developments have cast serious doubts on earlier Hamas claims that 70 per cent of Palestinian casualties in the Israel-Hamas War were either women or children. According to the Times of Israel, the latest revision would bring the ratio of combatants to civilians killed in the conflict to nearly 1:1.
Beyond the blatant double standard against Jews, scratch the surface of the campus rage and you’ll see a temper tantrum from whiny kids who are used to getting their way.
David Suissa
Jewish Journal
May 6, 2024There was a stunning video clip last week of a UCLA provost who came to meet with protesters at their encampment. He had come in good faith, wanting to discuss their grievances. What he got instead was sheer animosity, as students chased him away with insults.We’ve been seeing this kind of chutzpah spread through college campuses in recent weeks, with demonstrators ransacking buildings and destroying university property. There seems to be no fear whatsoever of consequences.How did college students get so brazen?A good place to start is with a movement that started about ten years ago and revolved around protecting college students from “microaggressions.” Suddenly, any student with the smallest grievance became empowered– as long as they were part of an identity group considered “oppressed.”“Something strange is happening at America’s colleges and universities,” Greg Lukianoff and Jonathan Haidt wrote in “The Coddling of the American Mind,” a seminal 2015 essay in The Atlantic. “A movement is arising, undirected and driven largely by students, to scrub campuses clean of words, ideas, and subjects that might cause discomfort or give offense.”This emotional scrubbing has come at a price, as the movement to erase discomfort, culminating in the pervasive, victim-driven DEI bureaucracy, came to dominate the primary mission of a university—the pursuit of truth.We’re seeing the inevitable result of this ticking time bomb with today’s rabid protesters– there is zero interest in pursuing truth and every expectation that they will be protected and their demands will be met.Students have been taught by feckless college leaders that victimhood is where the power lies. Except for Jews, who have typically been put in the privileged “oppressor” group, self-proclaimed victims from marginalized groups know they’re always right.“A lot of college students in this generation… there’s a lens they use to kind of evaluate the world,” New York Times columnist Frank Bruni said in a recent interview. “And it’s one in which people who have less money, people who have less power, sometimes people who have darker skin must inherently be wronged and are therefore most likely to be in the right.”Yes, even terrorists.We saw that play out right after the massacre of October 7, when, as Bruni says, “you saw a lot of young people not even take a moment to really acknowledge what had happened in Israel, and how horrific that was. They just kind of immediately applied this paradigm and began advocating not just for Palestinians, but in a perverse way, at times for Hamas.”
The same people obsessed with “microaggressions” against minority groups were indifferent to macroaggressions against Jewish students, while celebrating terrorism against those deemed “oppressors.”
Beyond this blatant double standard against Jews, scratch the surface of the campus rage and you’ll see a temper tantrum from whiny kids who are used to getting their way. Those entitled souls have been conditioned by universities who have consistently coddled them while indoctrinating them in anti-Israel bias and undermining the messy search for truth.
In another Atlantic essay titled, “American Universities are Post Truth,” Josh Barro argued that “A lot of the research coming out of [elite universities] does not seem to aim at truth, whether because it is politicized or for more venal reasons. The social-justice messaging they wrap themselves in is often insincere. Their public accountings of the reasons for their internal actions are often implausible. They deceive the public about the role that race plays in their admissions and hiring practices.”
As they were treating students with kid gloves in a grand show of virtue signaling, elite universities might have been hoping no one would notice. They must have known, deep down, that instead of nurturing curiosity, they were nurturing grievance and anger.
As that anger is turning more and more violent, college leaders are dazed and befuddled. Some are trying to appease the protesters with negotiations, while others are calling the police. But as commencement ceremonies are being cancelled left and right, hysterical protesters continue to make absurd and unrealistic demands.
The coddled generation has exploded in fury, and they have turned on the very institutions that coddled them and kept uncomfortable truths at bay.
On the surface, these protests are anti-Israel and anti-America and anti-Western, which is dangerous enough. But let’s not forget that at their root, the protests are also anti-truth.
On the surface, these protests are anti-Israel and anti-America and anti-Western, which is dangerous enough. But let’s not forget that at their root, the protests are also anti-truth.
This is what happens when you teach kids that they are the most important people in the world– as long as they represent a favored victim group— and that you will do everything you can to address their tiniest complaints to make sure they never get hurt.
Who’s getting hurt now?