Le rapport Durham n’a pratiquement rien révélé. (…) Le procureur spécial choisi sur mesure par William Barr n’a fait que confirmer ce que l’on savait déjà d’un précédent rapport de l’inspecteur général du ministère de la Justice”. En somme, cette enquête, qui aura coûté 6,5 millions de dollars, n’aura servi que d’argument électoral à Trump et à ses alliés, qui ont promis à maintes reprises que Durham mettrait au jour le ‘crime du siècle’”. Washington Post
Après des années de battage politique, l’enquête Durham n’a pas répondu aux attentes. (…) une enquête dysfonctionnelle (…) [qui] n’a pas mis au jour de complot d’un “État profond”, comme l’espéraient des supporteurs de Donald Trump (…) Durham n’a inculpé au pénal aucun haut responsable du FBI ou des renseignements et il reconnaît dans une note que la campagne d’Hillary Clinton en 2016 n’a rien fait non plus qui justifie des poursuites. (….) Le rapport ne contient aucune révélation majeure et reproche au FBI un ‘biais de confirmation’ plutôt qu’un parti pris politique, accusation qui aurait été plus explosive. New York Times
Le rapport Durham (…) est un compte rendu accablant de la corruption du FBI et de ses complices. (…) Le prétexte à cette enquête, une conversation triviale entre le conseiller non rémunéré de Trump George Papadopoulos et un diplomate australien, était si mince que des agents du FBI s’en sont plaints et que les renseignements britanniques avaient du mal à y croire. (…) Le FBI a sauté plusieurs étapes pour lancer une enquête proprement dite. (…) Le rapport final du procureur spécial John Durham montre clairement que le FBI, organisation partisane, a refourgué la désinformation de la campagne d’Hillary Clinton à travers une enquête secrète que l’agence n’aurait jamais dû lancer. Wall Street Journal
La conduite en 2016 et 2017 que le conseiller spécial Durham a examinée est la raison pour laquelle la direction actuelle du FBI a déjà mis en œuvre des dizaines de mesures correctives, qui sont maintenant en place depuis un certain temps. Si ces réformes avaient été mises en place en 2016, les maladresses identifiées dans le rapport auraient pu être évitées. Ce rapport renforce l’importance de s’assurer que le FBI continue à faire son travail avec la rigueur, l’objectivité et le professionnalisme que le peuple américain mérite et attend à juste titre. FBI
En jetant un œil aux éditos du 17 mai dans la presse américaine, on peut avoir l’impression d’être face à deux mondes parallèles. Pour The Washington Post, le rapport Durham, sévère critique de l’enquête du FBI sur les liens entre la campagne de Donald Trump en 2016 et la Russie, “n’a pratiquement rien révélé”. De son côté, The Wall Street Journal y voit “un compte rendu accablant de la corruption du FBI et de ses complices”, lançant en titre : “Pourquoi le rapport Durham est important pour la démocratie”. Nommé en 2019 par William Barr, le ministre de la Justice de Donald Trump, le procureur spécial John Durham aura mené pendant près de quatre ans sa propre enquête sur la fameuse “enquête russe”, qui n’avait au bout du compte pas établi de collusion entre le clan Trump et Moscou. Durham avait déjà inculpé deux personnes, toutes deux acquittées, tandis qu’un ex-avocat du FBI a plaidé coupable d’avoir caviardé un e-mail en vue d’obtenir une autorisation de surveillance. Dans ce rapport de plus de 300 pages, rendu public le 15 mai, le FBI est notamment accusé d’avoir lancé ses investigations sans base solide : le Bureau fédéral d’enquête n’avait “aucune réelle preuve de collusion”. “Le prétexte à cette enquête, une conversation triviale entre le conseiller non rémunéré de Trump George Papadopoulos et un diplomate australien, était si mince que des agents du FBI s’en sont plaints et que les renseignements britanniques avaient du mal à y croire”, résume le Wall Street Journal, ajoutant que le FBI “a sauté plusieurs étapes pour lancer une enquête proprement dite”. Le procureur spécial reproche aussi à l’agence de police fédérale d’avoir fait “deux poids, deux mesures”, soulignant que le FBI s’était montré plus prudent lorsqu’il soupçonnait des gouvernements étrangers de chercher à influencer l’équipe de campagne d’Hillary Clinton. “Le rapport final du procureur spécial John Durham montre clairement que le FBI, organisation partisane, a refourgué la désinformation de la campagne d’Hillary Clinton à travers une enquête secrète que l’agence n’aurait jamais dû lancer”, assène le quotidien conservateur. Du côté de la presse centriste et de gauche, la vision est tout autre. “Après des années de battage politique, l’enquête Durham n’a pas répondu aux attentes”, titre The New York Times, qui parle même d’une “enquête dysfonctionnelle”. Le rapport n’a pas mis au jour de complot d’un “État profond”, comme l’espéraient des supporteurs de Donald Trump, souligne le journal de centre gauche. “Durham n’a inculpé au pénal aucun haut responsable du FBI ou des renseignements et il reconnaît dans une note que la campagne d’Hillary Clinton en 2016 n’a rien fait non plus qui justifie des poursuites.” (…) Pour le Washington Post, “le procureur spécial choisi sur mesure par William Barr n’a fait que confirmer ce que l’on savait déjà d’un précédent rapport de l’inspecteur général du ministère de la Justice”. En somme, d’après le journal, cette enquête, qui aura coûté 6,5 millions de dollars, n’aura servi que d’argument électoral à Trump et à ses alliés, “qui ont promis à maintes reprises que Durham mettrait au jour le ‘crime du siècle’”. Courrier international
D’après les preuves recueillies au cours des multiples enquêtes fédérales exhaustives et coûteuses sur ces questions, y compris l’enquête en cours, ni les forces de l’ordre américaines ni la communauté du renseignement ne semblent avoir disposé de preuves réelles de collusion dans leurs dossiers au début de l’enquête sur Crossfire Hurricane. (…) La rapidité et la manière dont le FBI a ouvert et enquêté sur Crossfire Hurricane pendant la saison des élections présidentielles, sur la base de renseignements bruts, non analysés et non corroborés, reflètent également une différence notable par rapport à la manière dont il a abordé des affaires antérieures concernant d’éventuelles tentatives de plans d’ingérence électorale de l’étranger visant la campagne de Clinton. (…) Ces exemples sont également très différents des actions du FBI en ce qui concerne d’autres renseignements très importants qu’il a reçus d’une source étrangère fiable indiquant un plan de campagne de Clinton pour vilipender Trump en le liant à Vladimir Poutine afin de détourner l’attention de ses propres préoccupations liées à son utilisation d’un serveur de messagerie privé. Contrairement à l’ouverture par le FBI d’une enquête approfondie sur des membres inconnus de la campagne Trump sur la base d’informations brutes et non corroborées, dans cette affaire distincte impliquant un prétendu plan de la campagne Clinton, le FBI n’a jamais ouvert de type d’enquête, émis de missions, employé du personnel d’analyse ou produit des analyses en rapport avec ces informations. Cette absence d’action s’est produite en dépit du fait que l’importance des informations relatives au plan Clinton était telle qu’elle a incité le directeur de la CIA à informer le président, le vice-président, le procureur général, le directeur du FBI et d’autres hauts fonctionnaires du gouvernement de leur contenu dans les jours qui ont suivi leur réception. Elle était également suffisamment importante pour que la CIA envoie au directeur Comey et au directeur adjoint de la division du contre-espionnage du FBI, Peter Strzok, une note écrite officielle de saisine, pour examen et suite à donner. Le rapport d’enquête donnait des exemples d’informations que la cellule de fusion Crossfire Hurricane avait « glanées à ce jour ». (…) Sur la base de l’examen de Crossfire Hurricane et des activités de renseignement connexes, nous concluons que le département et le FBI n’ont pas respecté leur importante mission de stricte fidélité à la loi dans le cadre de certains événements et activités décrits dans le présent rapport. Comme nous l’avons indiqué, l’ancien avocat du FBI, Kevin Clinesmith, a commis une infraction pénale en montant de toutes pièces, dans un courriel, des termes qui ont permis au FBI d’obtenir une ordonnance de surveillance en vertu de la loi FISA. Dans d’autres cas, le personnel du FBI travaillant sur cette même demande FISA a fait preuve, au mieux, d’une attitude cavalière à l’égard de l’exactitude et de l’exhaustivité. Le personnel du FBI a également fait fi à plusieurs reprises des exigences importantes lorsqu’il a continué à demander le renouvellement de cette surveillance FISA tout en reconnaissant – à l’époque et a posteriori – qu’il ne croyait pas vraiment qu’il y avait des raisons probables de penser que la cible participait sciemment à des activités de renseignement clandestines pour le compte d’une puissance étrangère ou qu’elle aidait sciemment une autre personne à participer à de telles activités. Certains membres du personnel n’ont pas tenu compte d’informations importantes à décharge qui auraient dû inciter à la retenue et au réexamen de l’enquête. Notre enquête a également révélé que des cadres supérieurs du FBI ont fait preuve d’un manque flagrant de rigueur analytique à l’égard des informations qu’ils recevaient, en particulier celles émanant de personnes et d’entités politiquement affiliées. Ces informations ont en partie déclenché et entretenu Crossfire Hurricane et ont contribué à la nécessité de l’enquête du conseiller spécial Mueller. En particulier, on s’est beaucoup appuyé sur les pistes d’enquête fournies ou financées (directement ou indirectement) par les opposants politiques de Trump. Le ministère n’a pas examiné ou remis en question de manière adéquate ces documents et les motivations de ceux qui les ont fournis, même lorsque, à peu près au même moment, le directeur du FBI et d’autres personnes ont appris l’existence de renseignements importants et potentiellement contraires. (…) Compte tenu de ce qui précède, et en considérant les faits sous l’angle le plus favorable aux enquêteurs de Crossfire Hurricane, il semble très probable qu’au minimum, le biais de confirmation ait joué un rôle important dans l’acceptation par le FBI d’allégations extraordinairement sérieuses dérivées d’informations non corroborées qui n’avaient pas été soumises à l’analyse rigoureuse habituelle employée par le FBI et d’autres membres de la communauté du renseignement. En bref, le Bureau estime que le FBI a écarté ou délibérément ignoré des informations matérielles qui n’étayaient pas la thèse d’une relation collusoire entre Trump et la Russie (…) Une évaluation objective et honnête de ces éléments d’information aurait dû amener le FBI à remettre en question non seulement la prédiction de Crossfire Hurricane, mais aussi à réfléchir à la question de savoir si le FBI était manipulé à des fins politiques ou autres. Malheureusement, cela n’a pas été le cas. Rapport Durham
Abandon des poursuites contre Hillary Clinton pour négligence et destruction de ses emails comme Secrétaire d’Etat (mai 2016); élections 2020 dévoyées par la massification et la relaxe de toutes les vérifications du vote par correspondance; discrédit, comme prétendue pure intoxication des services russes et censure sur les réseaux sociaux, des révélations contenues dans le portable de Hunter Biden (oct. 2020); envahissement du Capitole du 6 janvier 2021 faussement présenté comme tentative d’insurrection; multiplication des actions en justice, procès en destitution compris, contre Trump …
Cherchez l’erreur !
Un mois après la publication de l’enquête du procureur spécial John Durham …
Qui est déjà presque oubliée …
Car n’ayant logiquement trouvé aucune preuve irréfutable d’implication du FBI et des services de renseignement américains…
Dans les fausses accusations de collusion russe qui ont plombé l’élection et la totalité du mandat de l’ancien président Trump…
Pendant qu’en pleine campagne présidentielle, la Justice américaine multiplie les poursuites contre l’un des possibles candidats …
Et que sur fond de rumeurs persistantes de corruption de la famille Biden …
Le fils de l’actuel président s’en tire avec une simple condamnation pour non-paiement d’impôts …
Devinez qui…
Averti d’un plan de diffamation de Clinton contre Trump …
Concernant une prétendue collusion de sa part avec les services de sécurité russes …
A néanmoins poursuivi les pistes d’enquête fournies par l’équipe de celle-ci…
Et se confond à présent en excuses…
Que ses accusations se soient révélées infondées ?
Le procureur spécial John Durham, à gauche, le 17 mai, à Washington. photo SAMUEL CORUM/NYT
En jetant un œil aux éditos du 17 mai dans la presse américaine, on peut avoir l’impression d’être face à deux mondes parallèles. Pour The Washington Post, le rapport Durham, sévère critique de l’enquête du FBI sur les liens entre la campagne de Donald Trump en 2016 et la Russie, “n’a pratiquement rien révélé”. De son côté, The Wall Street Journal y voit “un compte rendu accablant de la corruption du FBI et de ses complices”, lançant en titre : “Pourquoi le rapport Durham est important pour la démocratie”.
Nommé en 2019 par William Barr, le ministre de la Justice de Donald Trump, le procureur spécial John Durham aura mené pendant près de quatre ans sa propre enquête sur la fameuse “enquête russe”, qui n’avait au bout du compte pas établi de collusion entre le clan Trump et Moscou. Durham avait déjà inculpé deux personnes, toutes deux acquittées, tandis qu’un ex-avocat du FBI a plaidé coupable d’avoir caviardé un e-mail en vue d’obtenir une autorisation de surveillance.
“Deux poids, deux mesures”
Dans ce rapport de plus de 300 pages, rendu public le 15 mai, le FBI est notamment accusé d’avoir lancé ses investigations sans base solide : le Bureau fédéral d’enquête n’avait “aucune réelle preuve de collusion”.
“Le prétexte à cette enquête, une conversation triviale entre le conseiller non rémunéré de Trump George Papadopoulos et un diplomate australien, était si mince que des agents du FBI s’en sont plaints et que les renseignements britanniques avaient du mal à y croire”, résume le Wall Street Journal, ajoutant que le FBI “a sauté plusieurs étapes pour lancer une enquête proprement dite”.
Le procureur spécial reproche aussi à l’agence de police fédérale d’avoir fait “deux poids, deux mesures”, soulignant que le FBI s’était montré plus prudent lorsqu’il soupçonnait des gouvernements étrangers de chercher à influencer l’équipe de campagne d’Hillary Clinton.
“Le rapport final du procureur spécial John Durham montre clairement que le FBI, organisation partisane, a refourgué la désinformation de la campagne d’Hillary Clinton à travers une enquête secrète que l’agence n’aurait jamais dû lancer”, assène le quotidien conservateur.
Pas de “crime du siècle”
Du côté de la presse centriste et de gauche, la vision est tout autre. “Après des années de battage politique, l’enquête Durham n’a pas répondu aux attentes”, titre The New York Times, qui parle même d’une “enquête dysfonctionnelle”.
Le rapport n’a pas mis au jour de complot d’un “État profond”, comme l’espéraient des supporteurs de Donald Trump, souligne le journal de centre gauche.
“Durham n’a inculpé au pénal aucun haut responsable du FBI ou des renseignements et il reconnaît dans une note que la campagne d’Hillary Clinton en 2016 n’a rien fait non plus qui justifie des poursuites.”
Le rapport “ne contient aucune révélation majeure et reproche au FBI un ‘biais de confirmation’ plutôt qu’un parti pris politique, accusation qui aurait été plus explosive”, ajoute le New York Times. Ce qui n’a pas empêché Donald Trump de dénoncer “une mise en scène totalement illégale”, affirmant que “l’opinion publique américaine a été escroquée”.
Pour le Washington Post, “le procureur spécial choisi sur mesure par William Barr n’a fait que confirmer ce que l’on savait déjà d’un précédent rapport de l’inspecteur général du ministère de la Justice”. En somme, d’après le journal, cette enquête, qui aura coûté 6,5 millions de dollars, n’aura servi que d’argument électoral à Trump et à ses alliés, “qui ont promis à maintes reprises que Durham mettrait au jour le ‘crime du siècle’”.
Voir aussi:
Elections américaines : ce que montre le rapport Durham
Nommé sous Donald Trump, le procureur spécial John Durham a critiqué sévèrement l’enquête sur une possible collusion entre le clan Trump et Moscou.
Ceux qui voudront jeter un œil dans les plus de trois cents pages qui le composent pourront le consulter via ce lien. Ce rapport jette plus d’un pavé dans une mare déjà fort trouble des précédentes découvertes que les dernières années ont permises, et qui concernent la présidence Trump ainsi que les clans Obama, Biden et Clinton.
Pour rappel, pendant la campagne électorale américaine de 2016 opposant Donald Trump à Hillary Clinton, la presse avait abondamment relayé les affirmations selon lesquelles Trump aurait bénéficié d’appuis du Kremlin. La presse américaine prétendait étayer ces allégations grâce aux éléments fournis par Hillary Clinton et l’équipe de sa campagne électorale, transmis au FBI pour lui permettre de faire une enquête approfondie qui continuera d’alimenter la chronique pendant les quatre années de présidence Trump.
À l’époque, personne n’avait voulu faire le lien entre l’apparition de ces allégations de collusion et le fait qu’Hillary Clinton était elle-même empêtrée dans des affaires de divulgation d’e-mails classifiés à partir d’un serveur informatique non sécurisé. L’un et l’autre candidats semblaient mouillés dans différentes magouilles, voilà tout.
Cependant, les années qui ont suivi ont permis d’y voir un peu plus clair, nonobstant l’impressionnant travail de camouflage, de mensonge par omission voire de pure propagande de toute la presse, tant américaine que dans le reste du monde, pour tenter à la fois de discréditer Donald Trump et de blanchir Hillary Clinton : alors qu’il apparaissait de plus en plus évident que Clinton avait bel et bien fait fuiter (plutôt volontairement que le contraire) des secrets d’État sur son serveur d’e-mails personnel, les allégations concernant Trump peinaient de plus en plus à trouver de la substance.
Malgré l’absence marquée de toute preuve solide, les médias continuèrent de plus belle à donner du grain à moudre à la thèse d’une collusion entre Trump et la Russie, utilisant même cet angle pour complètement passer sous silence les révélations contenues dans le portable de Hunter Biden qu’on fit alors passer pour une pure intoxication des services russes.
En matière de propagande et de manipulation du public par les médias, les élections américaines de 2020 furent une véritable apothéose : malgré des soupçons de fraudes graves dès le lendemain de la présidentielle en Novembre et les rebondissements qui émaillèrent les mois suivants, le public fut pour ainsi dire forcé de croire à la thèse officielle selon laquelle Joe Biden aurait été élu dans une élection aussi propre et sécurisée que possible, et bien que peinant à rassembler 500 péquins dans une grande ville pour ses meetings politiques, il aurait donc gagné contre un type qui n’avait eu aucun mal à en rassembler 50.000 dans des champs au milieu de nulle part.
Les doutes persistaient cependant, tant sur ces élections que sur les allégations de collusion ou que sur les comportements de la presse, des administrations et des grandes compagnies de réseaux sociaux pendant ces périodes troublées.
Et ces doutes furent du reste largement alimentés par ce qu’on a découvert depuis : finalement, de “Twitter files” en “Twitter files”, le public a péniblement pris conscience qu’on l’avait clairement enfumé au sujet de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils de l’actuel président. Non seulement, c’était bien le sien, mais en plus contenait-il largement de quoi faire sauter la présidence ; ceux que la presse avait compulsivement appelés “complotistes” pendant toutes ces années avaient, une fois encore, raison.
Parallèlement, les enquêtes citoyennes notamment menées sur la qualité des votes enregistrés pendant les élections de 2020 permirent de lever d’autres lièvres plus ou moins agiles. Ainsi, à moins d’être particulièrement épais, il ne fait plus de doute que les machines de vote et de tabulation de Dominion ou de Konnech sont fort mal sécurisées et ont largement pu constituer un vecteur d’attaques pour du bourrage d’urnes électroniques. Pire, le documentaire “2000 Mules” a amplement détaillé l’utilisation du vote par correspondance pour des bourrages d’urne dans les comtés les plus à même de faire basculer des États entiers en faveur de Biden.
Enfin, en 2022, le changement de majorité à la Chambre des représentants américains fut l’occasion de revenir en détail sur les événements du 6 janvier 2021 qui furent à l’époque présentés comme un envahissement violent du Congrès américain par des partisans pro-Trump, une véritable tentative de coup d’État que seules les courageuses forces de l’ordre locales purent repousser héroïquement. L’analyse des bandes vidéos des caméras de sécurité disponibles sur tout le périmètre a largement permis de remettre en cause cette thèse officielle qui ne tient que par le silence compact des médias de grand chemin, confrontés à leurs biais et leur volonté de consolider des bobards de plus en plus gros.
Quant au rapport Durham, il apporte maintenant la preuve définitive de la collusion des administrations et des agences de renseignement contre Trump. Il montre ainsi que le FBI a lancé ses enquêtes, largement médiatisées, en ne se basant sur aucun élément de preuve ou de soupçons raisonnables. Il montre aussi que les éléments fournis par Hillary Clinton étaient totalement fabriqués, que le FBI le savait et que ce sont les fonds de campagne pour l’élection de Clinton qui servirent à financer ces fabrications. Le même rapport démontre que ce FBI a commodément abandonné toutes poursuites contre Clinton en pariant sur son élection en 2016, ce qui, au passage, met sur le tapis l’indépendance de la justice et démontre une nouvelle forme de capture du Department of Justice par le gouvernement actuel.
Tout ceci constitue en fait à la fois une interférence claire dans l’administration Trump de 2016 à 2020, au frais du contribuable américain, une source d’interférence pour la campagne 2020, et une trahison de ces agences vis-à-vis des fonctions qu’elles sont censées servir. Ces interférences s’ajoutent à celles de plusieurs personnels des agences de renseignement (qui mentirent, en toute connaissance de cause, sur la provenance du portable de Biden).
De façon générale, ces différents éléments ne peuvent aboutir qu’à une perte globale de la confiance du public envers ses institutions. Sans surprise d’ailleurs, la majorité des Américains ne croit plus à la thèse officielle des élections (sûres et efficaces) les plus sécurisées et les mieux organisées de l’Histoire.
Ceci pose plusieurs problèmes de fond : comment imaginer une représentation démocratique si le processus de vote est à ce point entaché d’irrégularités ? Comment faire confiance à la Justice si cette dernière semble elle-même corrompue ? Où se situe vraiment le débat démocratique lorsque les médias sont à ce point manipulateurs et biaisés, et qu’ils exercent tout leur pouvoir pour garantir que la liberté d’expression sera aussi contrainte que possible ?
D’autre part, de l’autre côté de l’Atlantique, peut-on réellement se rassurer en feignant de croire que ce qu’on observe aux États-Unis n’est pas transposable en Europe et en France en particulier où les médias et la justice sont, eux aussi, totalement politisés, plus du tout pluralistes et équilibrés ?
Peut-on même envisager sereinement les prochaines élections dites “démocratiques” dans les pays occidentaux alors même que ces médias ont fait une impasse presque totale sur le résultat de ce rapport Durham qui démontre pourtant un dysfonctionnement grave des institutions et, par voie de conséquence, des médias eux-mêmes ?
Quelle confiance peut-on réellement accorder à ces politiciens, à ces institutions et ces journalistes alors que, sur les quatre dernières années, ils ont largement prouvé non seulement qu’ils mentaient, mais qu’ils le faisaient pour des raisons de plus en plus toxiques et nuisibles ?
Voir également:
« Get Trump »: Pourquoi les accusations contre lui sont une affaire politique
Gerald Olivier
14 juin 2023
Pour la deuxième fois en deux mois l’ancien président Donald Trump se retrouve sous le coup d’une inculpation.
La première remonte au début avril. Le procureur du conté de New York, un certain Alvin Bragg, magistrat noir de 51 ans, a accusé Donald Trump et sa campagne d’avoir falsifié ses comptes de campagne en 2020.
La seconde est tombée le 9 juin et provient du département de la justice des Etats-Unis. Donald Trump est accusé d’espionnage (rien moins) et d’entraves à la justice dans le cadre de la détention de documents classés « secrets » au-delà de son mandat de président. L’acte d’accusation détaille trente-sept chefs d’accusations.
Cette seconde inculpation est plus sérieuse que la précédente. Mais elle n’en reste pas moins politique. Strictement politique.
Donald Trump a dénoncé ces accusations comme « fausses et fabriquées ». Il a plaidé non coupable et pointé du doigt le président actuel Joe Biden comme la vraie personne derrière cette mascarade judiciaire. « Ce jour vivra dans l’infamie », a-t-il déclaré, en sortant du palais de justice après sa première comparution. « Joe Biden restera dans les mémoires comme le plus corrompu des présidents de l’histoire de notre pays et surtout comme celui qui avec une bande de voyous, de malfrats et de marxistes a voulu détruire la démocratie américaine.»
Derrière ces affaires de justice il y a bien la volonté, non revendiquée, mais parfaitement lisible, du camp Démocrate, d’empêcher Donald Trump d’être candidat à la Maison Blanche en 2024. Et s’il parvenait néanmoins à être ce candidat, l’objectif de ces poursuites est de le décrédibiliser auprès de l’électorat indépendant et d’orienter la campagne sur sa personne et son comportement non pas sur le bilan du président sortant et probable candidat démocrate, Joe Biden.
Rien n’a changé depuis la fameuse nuit du 8 novembre 2016.
Depuis que Trump a battu Hillary Clinton pour devenir président des Etats-Unis, en remportant le Collège Electoral malgré un déficit de trois millions de suffrages au plan national (cas de figure légitime et fréquent dans le système électoral américain), le mot d’ordre à gauche – des syndicats d’enseignants aux scénaristes d’Hollywood en passant par la presse bien-pensante, BLM et les associations LGBTQ+ – a été le même « Détruire Trump ». « Get Trump ! » en anglais. « Get Trump ! » est, au passage le titre d’un livre récemment paru aux Etats-Unis et rédigé par l’un des avocats de Trump, Alan Dershowitz, professeur à Harvard et social-démocrate convaincu, absolument outré de constater jusqu’où l’opposition Démocrate est prête à aller pour éliminer Trump de la vie politique….
En clair Trump est beaucoup trop dangereux pour les Démocrates et pour « l’Etat profond » pour qu’ils prennent le risque de lui donner une chance de revenir aux affaires.
Du temps de sa présidence le mot d’ordre « Get Trump » s’est traduit par une enquête de deux ans, de 2017 à 2019, sur « une collusion avec la Russie » qui s’est avérée être une fausse affaire montée de toutes pièces par la campagne d’Hillary Clinton; puis par un procès en destitution au sujet d’un coup de téléphone avec le président ukrainien ; puis par un confinement forcé et un blocage de la politique économique du président au nom du bien commun durant l’épidémie de Covid -19 débouchant sur une généralisation du vote par correspondance pour le scrutin présidentiel et une participation électorale d’un volume sans précédent jetant de sérieux doutes sur la fiabilité du scrutin…
Depuis qu’il a quitté la présidence le mot d’ordre « Get Trump » s’est traduit par de multiples enquêtes judiciaires dont deux ont déjà débouché sur des mises en examen et dont deux autres pourraient produire les résultats équivalents dans les mois à venir.
La première inculpation est donc venue de New York, l’ancienne résidence de Donald Trump. Trump est accusé de trente – et une violations de la règle de financement de campagne en 2020. Trump aurait falsifié ses comptes de campagne pour dissimuler un paiement de cent trente mille dollars à une star du X qui menaçait de révéler leur liaison sexuelle. Ces accusations constituent des « délits », pas des « crimes ». Elles ont été élevées au niveau de « crime » par un artifice juridique que beaucoup estime contestable. Trump a plaidé « non coupable ». La prochaine étape de la procédure est prévue en décembre et il est possible que d’ici-là, la validité des accusations portées contre lui soit contestée par ses avocats, coupant court toute procédure.
Sur la papier, les accusations contre Trump dans le dossier des documents classifiés sont plus sérieuses. L’ancien président est accusé de détention illégale de documents classés secrets ayant trait à la défense nationale, d’entrave à la justice, de falsification, de dissimulation et d’élimination de documents liés à une enquête fédérale, ainsi que de faux témoignage.
Il risque 400 ans de prison s’il était jugé coupable de tous les chefs d’accusation et condamné au maximum de la peine prévue…
La surprise de ces chefs d’accusation est qu’ils n’ont pas trait à la loi que régie la gestion de documents présidentiels, le « Presidential Records Act » de 1977, mais qu’ils rentrent dans le cadre du Espionnage Act, une loi de 1917, liée à la dissémination d’informations sensibles.
L’Espionnage Act est une loi votée lors de l’entrée des Etats-Unis dans la première guerre mondiale, à une époque de tensions et de méfiances exacerbées. C’était la première fois que les Etats-Unis entraient véritablement sur la scène internationale, hors de leur sphère…Cette loi a déjà servi à faire condamner Julian Assange dans l’affaire Wikileaks, Edward Snowden dans le dossier des écoutes téléphoniques de la NSA, et Bradley Manning (devenu Chelsea Manning après une opération de changement de sexe) le soldat qui avait diffusé les photos de prisonniers victimes de tortures durant l’occupation de l’Irak. Placer Trump aux côtés de tels félons n’est pas innocent…
Ce qui d’ailleurs pourrait s’avérer être bénéfique à l’ancien président. Dans la perspective d’un procès c’est un jury de citoyen du comté de Miami en Floride, lieu de résidence de Donald Trump, qui serait amené à se prononcer et il est loin d’être acquis qu’il suivrait les directives du Département de la justice en la matière.
Car, et c’est le plus important ici, c’est bien le gouvernement des Etats-Unis qui accuse ici Donald Trump. Il ne s’agit pas d’un petit procureur local à la poursuite de ses quinze minutes de célébrité, il s’agit du département de la justice, branche supposée indépendante et neutre du gouvernement américain.
C’est le procureur indépendant Jack Smith qui a décidé des chefs d’inculpation. Jack Smith a été nommé à cette fonction par Merrick Garland, le garde des sceaux des Etats-Unis. Et Merrick Garland a été placé à son poste par Joe Biden, le président élu en 2020. Joe Biden est candidat à sa réélection en 2024 et Donald Trump est lui-même candidat et grand favori pour emporter la nomination républicaine en 2024. En clair le président actuel utilise sa fonction et son gouvernement pour éliminer son adversaire politique le plus dangereux…
Cette seule notion devrait donner le frisson à n’importe quel citoyen américain soucieux de la protection des libertés individuelles sensées être au cœur des institutions américaines…
Le garde des Sceaux, Merrick Garland aurait pu désavouer son procureur spécial. Mais il ne l’a pas fait. Alors même que le cas de M. Trump n’est pas unique et que jamais jusqu’à présent de tels actes n’avaient eu de telles conséquences.
Avant Trump, les présidents Barack Obama et Bill Clinton ont tous les deux été pointés du doigt pour avoir conservé des documents classifiés sans y être autorisés. Ils n’ont jamais été mis en accusation et les différents se sont résolus avec les archives nationales américaines à l’amiable.
Mike Pence, le vice-président de Donald Trump, est lui-même mis en cause pour avoir conservé quelques documents classifiés sans autorisation. Il s’en est excusé, a plaidé l’erreur et l’ignorance et a tout remis aux archives.
Joe Biden lui même, président en exercice a reconnu détenir des cartons entiers de documents classés secrets, certains entreposés dans son garage, à côté de sa voiture de sport, une Corvette décapotable. D’autres cartons ont été retrouvés dans ses bureaux de l’Université de Pennsylvanie, au sein d’un centre portant son nom, « Le Penn Biden Center », financé par de généreux donateurs proches des dirigeants de la Chine …
Au contraire de Donald Trump qui était président et qui avait donc le pouvoir de déclassifier tous les documents en sa possession, rendant toute procédure juridique contre lui impossible, Joe Biden était vice-président et n’avait donc pas une telle autorité. De plus, des documents classifiés datant de ses années de sénateur ont également été retrouvés chez lui. Les sénateurs n’ont pas accès à des documents classifiés. Ils peuvent les « consulter » dans des pièces protégées mais jamais les sortir… A moins de le faire en douce. Et de commettre un délit. De telle sorte que pour que Joe Biden ait en sa possession de tels documents il a inévitablement fallu qu’il les subtilise de façon totalement illégale… Mais aucune accusation n’a été portée contre Joe Biden.
Pourtant lui aussi fait l’objet d’une enquête par un procureur spécial. Le nom de ce dernier est Robert Hur ! Il a été mis à sa fonction en novembre 2022, à peu près à la même époque que Jack Smith, mais on attend toujours le moindre rapport de sa part…
Enfin il y a le cas Hillary Clinton. Durant ses années en tant que secrétaire d’Etat (2009 à 2013) Hillary avait utilisé un serveur privé non sécurisé pour nombre de ses communications digitales. Des informations top-secrètes avaient ainsi été disséminées dans la nature. Une fois découverte Hillary avait effacé des milliers d’emails et détruit des téléphones portables à coups de marteau et d’eau de javel, pour masquer l’ampleur des fuites et la quantité des informations sensibles qu’elle avait pu ainsi mettre à la portée des ennemis de l’Amérique. Mais elle n’avait jamais été poursuivie. En juillet 2016 au plus fort du scandale des emails d’Hillary, le directeur du FBI d’alors James Comey avait jugé qu’elle avait fait preuve d’une « extrême négligence » mais que son comportement n’était pas « criminel » et qu’aucun « procureur raisonnable » ne pouvait en toute conscience engager des poursuites contre elle.
Les faits reprochés à Donald Trump sont beaucoup moins graves que ceux reprochés à Hillary Clinton en 2016 mais il est de plus en plus évident aux Etats-Unis qu’il existe une justice pour les Démocrates et une autre pour les Républicains, en particulier Donald Trump.
L’objectif est de le mettre en prison si possible (très, très peu probable à ce stade) mais surtout de l’empêcher de se présenter à la Maison Blanche. Ses accusations pourraient profiter à certains de ses adversaires dans la course à la nomination. Chris Christie, gouverneur du New Jersey s’est déjà désolidarisé de l’ancien président. De même que William Barr, son ancien garde des sceaux qui a décrit comme « accablant » le dossier réuni contre lui par le département de la justice.
Par sûr que les électeurs se laissent aussi facilement convaincre. Selon un sondage CBS 75% des électeurs républicains ont affirmé que pour eux les accusations étaient motivées par des considérations « politiques ». Six sur dix ont dit que ces accusations ne changeraient pas leur vote en faveur de Trump. Et près de deux sur dix ont affirmé que ces accusations affectaient « favorablement » leur opinion de Trump. Seulement 7% des personnes interrogées ont dit que cela avait impacté défavorablement leur vision de l’ancien président.
Début avril, la cote de Trump avait même progressé après sa mise en accusation par le procureur Bragg.
Quoi qu’il arrive, les institutions américaines autorisent une personne mise en accusation (et donc présumée innocente) à faire campagne. Un repris de justice peut se présenter à la Maison Blanche et même un détenu peut le faire. Cela s’est déjà produit dans l’histoire. C’était en 1920 et le candidat était Eugene V Debbs, un socialiste. Il avait rassemblé six millions de votes. Son meilleur score en trois tentatives…
Trump peut en sourire. L’acharnement judiciaire dont il fait l’objet en dit néanmoins très long sur l’état de délabrement de l’Amérique et sa transformation en une république bananière sous le contrôle du parti Démocrate.
EXTRAITS (traduits et soulignés par nos soins):
Le dossier Steele
Au printemps 2016, Perkins Coie, un cabinet d’avocats international basé aux États-Unis, agissant en tant que conseiller de la campagne Clinton, a retenu les services de Fusion GPS, un cabinet d’enquête basé aux États-Unis, pour mener des recherches d’opposition sur Trump et ses associés. À la mi-mai 2016, Glenn Simpson de Fusion GPS a rencontré Steele au Royaume-Uni et a ensuite retenu les services de Steele et de son entreprise, Orbis Business Intelligence ( » Orbis « ), pour enquêter sur les liens de Trump avec la Russie.Steele s’est décrit comme un ancien responsable du renseignement pour le gouvernement britannique et était également à l’époque une SHC [Source Humaine Confidentielle] du FBI. À partir de juillet 2016 et jusqu’en décembre 2016, le FBI a reçu une série de rapports de Steele et d’Orbis contenant des informations désobligeantes sur Trump concernant les liens supposés de ce dernier avec la Russie. Comme indiqué à la section IV.D.l.b.ii, Steele a remis le premier de ses rapports à son responsable au FBI le 5 juillet. Ces rapports ont été familièrement appelés le « Dossier Steele » ou les « Rapports Steele ». Comme indiqué, ce n’est qu’à la mi-septembre que les enquêteurs de Crossfire Hurricane ont reçu plusieurs des rapports Steele. Dans les jours qui ont suivi leur réception, les rapports Steele non vérifiés et non contrôlés ont été utilisés pour étayer la cause probable dans les demandes FISA [Foreign Intelligence Act] du FBI visant Page, un citoyen américain qui, pendant un certain temps, a été un conseiller de Trump. En particulier, une allégation contenue dans un rapport Steele non daté, identifié comme 2016/095, décrivait une « conspiration bien développée de coopération » entre Trump, sa campagne et de hauts responsables russes. Cette allégation sous-tendrait en fin de compte les quatre demandes FISA visant Page. Plus précisément, l’allégation stipulait ce qui suit
/…/
Tout d’abord, il ne fait aucun doute que le FBI avait l’obligation affirmative d’examiner de près les informations du paragraphe cinq. Cependant, ces informations ont été la seule base invoquée par le FBI pour ouvrir une enquête approfondie sur des individus associés à la campagne Trump en cours. Il est significatif que le FBI ait ouvert une enquête complète avant que des discussions préliminaires ou des entretiens n’aient été entrepris avec les diplomates australiens ou Papadopoulos. En outre, la CE [Communication Electronique] d’ouverture ne décrit aucune collaboration ou évaluation conjointe des informations avec des services de renseignement étrangers amis ou d’autres agences de renseignement américaines.
« Based on the evidence gathered in the multiple exhaustive and costly federal investigations of these matters, including the instant investigation, neither U.S. law enforcement nor the Intelligence Community appears to have possessed any actual evidence of collusion in their holdings at the commencement of the Crossfire Hurricane investigation. (…) The speed and manner in which the FBI opened and investigated Crossfire Hurricane during the presidential election season based on raw, unanalyzed, and uncorroborated intelligence also reflected a noticeable departure from how it approached prior matters involving possible attempted foreign election inference plans aimed at the Clinton campaign. As described in Section IV.B, in the eighteen months leading up to the 2016 election, the FBI was
required to deal with a number of proposed investigations that had the potential of affecting the election. In each of those instances, the FBI moved with considerable caution. In one such matter discussed in Section IV.B.l, FBI Headquarters and Department officials required defensive briefings to be provided to Clinton and other officials or candidates who appeared to be the targets of foreign interference. In another, the FBI elected to end an investigation after one of its longtime and valuable CHSs went beyond what was authorized and made an improper and possibly illegal financial contribution to the Clinton campaign on behalf of a foreign entity as a precursor to a much larger donation being contemplated. And in a third, the Clinton Foundation matter, both senior FBI and Department officials placed restrictions on how those matters were to be handled such that essentially no investigative activities occurred for months leading up to the election. These examples are also markedly different from the FBI’ s actions with respect to other highly significant intelligence it received from a trusted foreign source pointing to a Clinton campaign plan to vilify Trump by tying him to Vladimir Putin so as to divert attention from her own concerns relating to her use of a private email server. Unlike the FBI’s opening of a full investigation of unknown members of the Trump campaign based on raw, uncorroborated information, in this separate matter involving a purported Clinton campaign plan, the FBI never opened any type of inquiry, issued any taskings, employed any analytical personnel, or produced any analytical products in connection with the information. This lack of action was despite the fact that the significance of the Clinton plan intelligence was such as to have prompted the Director of the CIA to brief the President, Vice President, Attorney General, Director of the FBI, and other senior government officials about its content within days of its receipt. It was also of enough importance for the CIA to send a formal written referral memorandum to Director Corney and the Deputy Assistant Director of the FBI’s Counterintelligence Division, Peter Strzok, for their consideration and action. The investigative referral provided examples of information the Crossfire Hurricane fusion cell had « gleaned to date. »
The Crossfire Hurricane Investigation
Within days after opening Crossfire Hurricane, the FBI opened full investigations on four members of the Trump campaign team: George Papadopoulos, Carter Page, Paul Manafort, and Michael Flynn. No defensive briefing was provided to Trump or anyone in the campaign concerning the information received from Australia that suggested there might be some type of collusion between the Trump campaign and the Russians, either prior to or after these investigations were opened. Instead, the FBI began working on requests for the use of FISA authorities against Page and Papadopoulos. The effort as related to Papadopoulos proved unsuccessful. Similarly, the initial effort directed at Page was unsuccessful until the Crossfire Hurricane investigators first obtained what were designated as « Company Intelligence Reports » generated by Christopher Steele. As set forth in Sections IV.D. l .b.ii and iii and in brief below, the Steele Reports were first provided to the FBI in early July 2016 but, for unexplained reasons, only made their way to the Crossfire Hurricane investigators in mid-September. The reports were ostensibly assembled based on information provided to Steele and his company by a « primary sub source, » who the FBI eventually determined in December 2016 was Igor Danchenko.
Our investigation determined that the Crossfire Hurricane investigators did not and could not corroborate any of the substantive allegations contained in the Steele reporting. Nor was Steele able to produce corroboration for any of the reported allegations, even after being offered $1 million or more by the FBI for such corroboration. Further, when interviewed by the FBI in January 2017, Danchenko also was unable to corroborate any of the substantive allegations in the Reports. Rather, Danchenko characterized the information he provided to Steele as « rumor and speculation » and the product of casual conversation.
/…/
The Steele Dossier
In the spring of 2016, Perkins Coie, a U.S.-based international law firm, acting as counsel to the Clinton campaign, retained Fusion GPS, a U.S.-based investigative firm, to conduct opposition research on Trump and his associates. In mid-May 2016, Glenn Simpson of Fusion GPS met with Steele in the United Kingdom and subsequently retained Steele and his firm, Orbis Business Intelligence (« Orbis »), to investigate Trump’s ties to Russia. 33 Steele described himself as a former intelligence official for the British government, and was also at the time an FBI CHS. Beginning in July 2016 and continuing through December 2016, the FBI received a series of reports from Steele and Orbis that contained derogatory information about Trump concerning Trump’s purported ties to Russia. As discussed in Section IV.D.l.b.ii, Steele provided the first of his reports to his FBI handler on July 5th. These reports were colloquially referred to as the « Steele Dossier ». or « Steele Reports. » As noted, it was not until mid-September that the Crossfire Hurricane investigators received several of the Steele Reports. Within days of their receipt, the unvetted and unverified Steele Reports were used to support probable cause in the FBI’s FISA applications targeting Page, a U.S. citizen who, for a period of time, had been an advisor to Trump. As discussed later in the report, this was done at a time when the FBI knew that the same
information Steele had provided to the FBI had also been fed to the media and others in Washington, D.C. In particular, one allegation contained in an undated Steele Report, identified as 2016/095, described a « well-developed conspiracy of co-operation » between Trump, his campaign, and senior Russian officials. This allegation would ultimately underpin the four FISA applications targeting Page. Specifically, the allegation stated:
Speaking in confidence to a compatriot in late July 2016, Source E, an ethnic Russian close associate of Republican US presidential candidate Donald TRUMP, admitted that there was a well-developed conspiracy of co-operation between them and the Russian leadership. This was managed on the TRUMP side by the Republican candidate’s campaign manager, Paul MANAFORT, who was using foreign policy advisor, Carter PAGE, and others as intermediaries. The two sides had a mutual interest in defeating Democratic presidential candidate Hillary CLINTON, whom President PUTIN apparently both hated and feared.
/…/
Based on the review of Crossfire Hurricane and related intelligence activities, we conclude that the Department and the FBI failed to uphold their important mission of strict fidelity to the law in connection with certain events and activities described in this report. As noted, former FBI attorney Kevin Clinesmith committed a criminal offense by fabricating language in an email that was material to the FBI obtaining a FISA surveillance order. In other instances, FBI personnel working on that same FISA application displayed, at best, a cavalier attitude towards accuracy and completeness. FBI personnel also repeatedly disregarded important requirements when they continued to seek renewals of that FISA surveillance while acknowledging – both then and in hindsight – that they did not genuinely believe there was probable cause to believe that the target was knowingly engaged in clandestine intelligence activities on behalf of a foreign power, or knowingly helping another person in such activities. And certain personnel disregarded significant exculpatory information that should have prompted investigative restraint and re-examination. Our investigation also revealed that senior FBI personnel displayed a serious lack of analytical rigor towards the information that they received, especially information received from politically affiliated persons and entities. This information in part triggered and sustained Crossfire Hurricane and contributed to the subsequent need for Special Counsel Mueller’s investigation. In particular, there was significant reliance on investigative leads provided or funded (directly or indirectly) by Trump’s political opponents. The Department did not adequately examine or question these materials and the motivations of those providing them, even when at about the same time the Director of the FBI and others learned of significant and potentially contrary intelligence.
/…/
There is no question that the FBI had an affirmative obligation to closely examine » intelligence provided by the Australian government, which said its diplomats had heard George Papadopoulos, a Trump adviser, make alarming statements related to Russia.
The FBI opened Crossfire Hurricane as a full counterintelligence investigation « to determine whether individual(s) associated with the Trump campaign [were] witting of and/or coordinating activities with the Government of Russia. » The starting point for the Office’s inquiry was to examine what information was known or available to the FBI about any such ties as of July 31, 2016, prior to opening Crossfire Hurricane. That question then divided itself into two related questions: (i) what was the information that predicated the opening of the investigation and (ii) did that information support such an investigation being opened not as an « assessment » or « preliminary » investigation, but from the start as a « full » investigation. In exploring these questions, we determined the following:
a. The information used to predicate Crossfire Hurricane
In March 2016, the Trump campaign identified George Papadopoulos as a foreign policy advisor. Papadopoulos had previously worked as an energy consultant, with a particular focus on projects in the Eastern Mediterranean. At the time of his appointment, Papadopoulos was employed in the United Kingdom at the London Center oflntemational Law Practice. Among Papadopoulos’s acquaintances in London was a diplomat from another country (« Foreign Government-I Diplomat-I »). Foreign Government-I Diplomat-I was familiar with an Australian diplomat (« Australian Diplomat-l »). On May 6, 2016, by prearrangement, Foreign Government-I Diplomat-I introduced Papadopoulos to Australian Diplomat-I. On May I 0, 2016, Papadopoulos and Australian Diplomat- I met again, and this time they were joined by Australian High Commissioner Alexander Downer. Both meetings were over drinks in public settings. The Australian diplomats were interested in meeting with Papadopoulos because of his role in the Trump campaign, and much of the conversation centered on the upcoming U.S. election. Over two months later, on July 26, 2016, Australia provided the U.S. Embassy in London certain information its diplomats had memorialized at or around the
time of the meetings with Papadopoulos. The next day, the State Department passed this information on to the FBI’s Legal Attache assigned to the Embassy in London (« UK Legat l « )_2 « Paragraph Five » was the name given to the raw information provided by the Australian government and included in a May 16, 2016 cable that documented the diplomats’ encounters with Papadopoulos. 213 Paragraph Five is an abstract from the cable and was quoted verbatim in the Crossfire Hurricane Opening EC (…) The Australian account reflects that two meetings of a casual nature took place with Papadopoulos. These meetings were documented by Downer on May 11, 2016 and by Australian Diplomat- I later in the month. Both diplomats advised that prior to the Spring of 2016, Papadopoulos was unknown to them. Notably, the information in Paragraph Five does not include any mention of the hacking of the DNC, the Russians being in possession of emails, or the public release of any emails. In addition, when interviewed by the Office, Downer stated that he would have characterized the statements made by Papadopoulos differently than Australian Diplomat- I did in Paragraph 5. According to Downer, Papadopoulos made no mention of Clinton emails, dirt or any specific approach by the Russian government to the Trump campaign team with an offer or suggestion of providing assistance. Rather, Downer’s recollection was that Papadopoulos simply stated « the Russians have information » and that was all. As recounted to the FBI on August 2, 2016, by Australian Diplomat-I, the substance of Paragraph Five was written in a « purposely vague » way. This was done because Papadopoulos left a number of things unexplained and « did not say he had direct contac with the Russians. » The impression Papadopoulos made on the Australian diplomats was wide ranging. On the one hand, he « had an inflated sense of self, » was « insecure, » and was « trying to impress. » On the other hand, he was « a nice guy, » was « not negative, » and « did not name drop. » (…) Downer also said that he « did not get the sense Papadopoulos was the middle-man to coordinate with the Russians. » The Australian diplomats would later inform the FBI, and subsequently the Office, that the impetus for passing the Paragraph Five information in late-July was the public release by WikiLeaks (on July 22, 2016) of email communications that had been hacked from the DNC servers. As far as the Office’s investigation was able to determine, Papadopoulos’s comments <li<l not undergo any additional analysis or scrutiny by Australian intelligence officials.
b. The lack of intelligence information supporting the premise of Crossfire Hurricane
As an initial matter, there is no question that the FBI had an affirmative obligation to closely examine the Paragraph Five information. The Paragraph Five information, however, was the sole basis cited by the FBI for opening a full investigation into individuals associated with the ongoing Trump campaign. 226 Significantly, the FBI opened a full investigation before any preliminary discussions or interviews ,vere undertaken with either
the Australian diplomats or Papadopoulos. Further, the Opening EC does not describe any collaboration or joint assessments of the information with either friendly foreign intelligence services or other U.S. intelligence agencies. In effect, within three days of its receipt of the Paragraph Five reporting, the FBI determined, without further analysis, that the Australian information was an adequate basis for the opening of a full investigation into whether individuals associated with an ongoing presidential campaign were « witting of and/or coordinating activities with the Government of Russia. »
/…/
Given the foregoing, and viewing the facts in a light most favorable to the Crossfire
Hurricane investigators, it seems highly likely that, at a minimum, confirmation bias played a significant role in the FBI’s acceptance of extraordinarily serious allegations derived from uncorroborated information that had not been subjected to the typical exacting analysis employed by the FBI and other members of the Intelligence Community. In short, it is the Office’s assessment that the FBI discounted or willfully ignored material information that did not support
the narrative of a collusive relationship between Trump and Russia. Similarly, the FBI Inspection Division Report says that the investigators « repeatedly ignore[ d] or explain[ed] away evidence contrary to the theory the Trump campaign … had conspired with Russia …. It appeared that … there was a pattern of assuming nefarious intent. » 1749 An objective and honest assessment of these strands of information should have caused the FBI to question not only the predication for Crossfire Hurricane, but also to reflect on whether the FBI was being manipulated for political or other purposes. Unfortunately, it did not.