Un coeur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os. Proverbes 17: 22
L’opprobre me brise le coeur et je suis malade. Psaumes 69: 21
Suis-je vraiment intègre? Je ne saurais le dire (…) Que m’importe, après tout! C’est pourquoi j’ose dire: ‘Dieu détruit aussi bien l’innocent que l’impie.’ Quand survient un fléau qui tue soudainement, Dieu se rit des épreuves qui atteignent les justes. (…) Et si ce n’est pas lui, alors, qui est-ce donc? Job (Job 9: 20-24)
La médecine de la purge et de l’expulsion est aussi développée à partir de l’origine. Des clystères et saignées de l’Ancien Régime aux procédés modernes d’immunisation et de vaccination, il s’agit toujours de pharmacie au sens du pharmakos, c’est-à-dire d’expulsion du mal. René Girard
Dans les clystères et les saignées du XVIl » siècle, dans le souci constant d’évacuer les humeurs peccantes, nou n’avons aucune peine à reconnaître la présence obsessive de l’expulsion et de la purification comme thème médical essentiel. Nous avons affaire à une variante un peu raffinée de la cure chamanistique, de l’extraction du katharma matérialisé. Rire des clystères de M. Purgon est facile mais la purge a une efficacité réelle. Et que dire devant les procédés modernes d’immunisation et de vaccination? N’est-ce pas un seul et même modèle qui opère dans tous les caset qui fournit son cadre intellectuel et son instrumenttantôt à la pseudo-découverte tantôt à la découverte vraie? Il faut renforcer les défenses du malade, le rendre capable de repousser par ses propres moyens une agression microbienne. L’opération bénéfique est toujours conçue sur le mode de l’invasion repoussée, de l’intrusmaléfique chassé hors de la place. Personne ici ne peut plus rire parce que l’opération est scientifiquement efficace. L’intervention médicale consiste à inoculer « unpeu » de la maladie, exactement comme dans les rites qui injectent un peu » de violence dans le corps social pour le rendre capable de résister à la violence. Les analogies donnent le vertige par leur nombre et leur exactitude.Les « piqûres de rappel » correspondent à la répétitiondes sacrifices et on retrouve, bien entendu, comme dans tous les modes de protection « sacrificielle », les possibilités d’inversion catastrophique : une vaccine trop virulente, un pharmakon trop puissant, peut répandre la contagion qu’il s’agissait de juguler. René Girard
La même force culturelle et spirituelle qui a joué un rôle si décisif dans la disparition du sacrifice humain est aujourd’hui en train de provoquer la disparition des rituels de sacrifice humain qui l’ont jadis remplacé. Tout cela semble être une bonne nouvelle, mais à condition que ceux qui comptaient sur ces ressources rituelles soient en mesure de les remplacer par des ressources religieuses durables d’un autre genre. Priver une société des ressources sacrificielles rudimentaires dont elle dépend sans lui proposer d’alternatives, c’est la plonger dans une crise qui la conduira presque certainement à la violence. Gil Bailie
Le Dr Robert Ader, psychologue expérimental (…) a été l’un des premiers scientifiques à montrer comment les processus mentaux influencent le système immunitaire de l’organisme, une découverte qui a changé la médecine moderne (…) Le Dr Ader, qui a passé toute sa carrière comme professeur de psychiatrie et de psychologie à l’école de médecine et de dentisterie de l’université de Rochester, a mené certaines des expériences originales dans un domaine qu’il a lui-même baptisé « psychoneuroimmunologie ». Ses premières recherches, menées dans les années 1970, sont devenues la pierre de touche d’études qui ont depuis permis de cartographier le vaste réseau de communication entre les cellules immunitaires, les hormones et les neurotransmetteurs. Il a créé un champ de recherche qui a mis en évidence la science derrière des notions autrefois considérées comme de la pensée magique : la méditation aide à réduire la plaque artérielle, les liens sociaux améliorent la survie au cancer, les personnes stressées attrapent plus de rhumes et les placebos agissent non seulement sur l’esprit humain, mais aussi sur des cellules supposées insensibles. Au cœur de la recherche révolutionnaire du Dr Ader se trouve une idée déjà évidente pour toute grand-mère qui lui a déjà dit : « Arrête de t’inquiéter ou tu vas te rendre malade ». Il a démontré scientifiquement que le stress aggrave la maladie, voire la déclenche, et qu’il est essentiel de réduire le stress pour se soigner. Cette idée, aujourd’hui largement acceptée par les chercheurs en médecine, contredisait un ancien principe de biochimie, selon lequel le système immunitaire était autonome. En 1985 encore, l’idée d’un lien entre le cerveau et le système immunitaire était qualifiée de « folklore » dans un éditorial du New England Journal of Medicine. Aujourd’hui, il n’y a pas un seul médecin dans le pays qui n’accepte pas la science que Bob Ader a mise en place », a déclaré le Dr Bruce Rabin, fondateur du Brain, Behavior and Immunity Center au centre médical de l’université de Pittsburgh, qui considérait le Dr Ader comme un mentor. Il a suscité l’intérêt pour ce domaine et a permis de prouver que le corps et l’esprit sont réels. Le Dr Ader a déclaré que sa percée a commencé en 1975 grâce à ce qu’il a appelé la « sérendipité scientifique ». Avec un collègue chercheur, le Dr Nicholas Cohen, il menait une expérience sans rapport avec l’aversion pour le goût, impliquant des rats et de l’eau sucrée à la saccharine, lorsqu’ils sont tombés sur un phénomène mystérieux. Au cours de l’expérience, un groupe de rats a reçu de l’eau sucrée accompagnée d’une injection qui a provoqué des maux d’estomac. (Lorsque les injections ont cessé et que les rats qui avaient eu des maux d’estomac ont refusé de boire l’eau, les chercheurs les ont nourris de force à l’aide de compte-gouttes afin de mener à bien les protocoles de l’expérience. Les docteurs Ader et Cohen s’attendaient à ce que les rats conditionnés refusent la boisson. Ils n’avaient pas prévu que le fait de les forcer à boire finirait par les tuer, ce qui s’est produit quelque temps après. Les deux chercheurs ont revu leurs protocoles et ont supposé que les médicaments utilisés dans les injections pouvaient avoir une incidence sur les décès. Ils auraient pu utiliser n’importe quel médicament provoquant des maux d’estomac sans causer de graves dommages. Mais les chercheurs ont découvert qu’ils avaient involontairement choisi le Cytoxan, qui, en plus de provoquer des maux d’estomac, supprime le système immunitaire. Ils ont d’abord soupçonné que les rats étaient morts d’une surdose de Cytoxan. Ils ont ensuite constaté que la dose administrée aux rats était trop faible pour étayer cette explication. Ils ont donc élaboré une théorie, qui est devenue un point de repère de la science médicale lorsque d’autres expériences ont prouvé qu’elle était correcte : les rats sont morts parce que le simple goût de l’eau chargée de saccharine a suffi à déclencher des signaux neurologiques qui ont effectivement supprimé leur système immunitaire, exactement comme s’ils avaient reçu une surdose de Cytoxan. Les rats ont succombé à des infections bactériennes et virales qu’ils n’ont pas pu combattre. Il s’agit d’un exemple de ce que l’on appelle l’effet placebo, sauf que dans ce cas, il n’a pas trompé le cerveau en lui faisant croire qu’il avait reçu quelque chose de bénéfique, mais plutôt le contraire. Les résultats étaient « incontestables », a écrit Anne Harrington, professeur d’histoire des sciences à Harvard, dans son livre de 1997 intitulé « L’effet placebo ». Le fait qu’il ait obtenu ce résultat sur des rats plutôt que sur des êtres humains a été un autre événement marquant, poursuit-elle, car il a mis à mal l’hypothèse fréquente selon laquelle les effets placebo étaient le produit de processus interpersonnels propres à l’être humain. » NYT
Plus d’un siècle après que Charcot a démontré que les hystériques n’étaient pas des simulateurs et que Freud a découvert l’inconscient, il nous est difficile d’accepter que nos souffrances puissent être à la fois réelles et sans cause matérielle. Georges Saline (responsable du département santé environnement de l’INVS)
Chacun a bien compris que « syndrome du bâtiment malsain » est la traduction politiquement correcte d’ »hystérie collective ». Le Monde
Les douleurs musculo-squelettiques sont très fréquentes. Un examen des études de prévalence a montré que, dans les populations adultes, près d’un cinquième des personnes interrogées ont signalé une douleur généralisée, un tiers une douleur à l’épaule et jusqu’à la moitié une lombalgie au cours d’une période d’un mois. McBeth & Jones (2007)
Les muscles sont riches en terminaisons nerveuses, et lorsque le cerveau «en situation de stress», transmet trop d’informations aux nerfs, ils se trouvent alors saturés. Le muscle va y répondre par une crispation, une contraction musculaire, qui peut être la cause d’une douleur locale ou d’une douleur projetée. Et l’état de stress chronique favorise les poussées inflammatoires sur les articulations par la libération dans le sang de substances inflammatoires. Il suffit d’avoir un peu d’arthrose et d’être stressé pour que les articulations se mettent à exprimer une souffrance. Dr Gilles Mondoloni
Nous disposons d’incroyables mécanismes de guérison qui ont évolué pendant des millions d’années. Quelle que soit leur gravité, les blessures guérissent. Une douleur persistante est toujours le signal que le TMS (trouble musculosquelettique) a commencé. Il faut savoir qu’une fracture du plus grand os du corps, le fémur (os de la cuisse), ne prend que six semaines pour guérir et qu’il sera plus fort à l’endroit de la fracture qu’il ne l’était avant la rupture. La preuve que l’entorse cervicale fait partie du TMS a été portée à mon attention dans la section Medical Science du New York Times par un article publié dans le numéro du 7 mai 1996 et intitulé « Dans un pays, l’entorse cervicale chronique n’est pas compensée (et est inconnue) ». John E. Sarno
Une enquête réalisée en 1975 a révélé que 88 % des patients souffrant de SMT avaient des antécédents de cinq troubles communs du corps et de l’esprit, y compris une variété de symptômes gastriques, tels que les brûlures d’estomac, l’indigestion acide, la gastrite et la hernie hiatale ; des problèmes plus bas dans le tractus intestinal, tels que le côlon spasmodique, le syndrome du côlon irritable et la constipation chronique ; les affections allergiques courantes, telles que le rhume des foins et l’asthme ; diverses affections cutanées, telles que l’eczéma, l’acné, l’urticaire et le psoriasis ; les céphalées de tension ou les migraines ; les infections urinaires ou respiratoires fréquentes ; et les vertiges ou les bourdonnements d’oreille. . . . » (…) Même lorsque des anomalies structurelles sont constatées dans le dos et dans les articulations arthritiques, de nombreuses personnes atteintes de ces pathologies ne présentent aucun symptôme ; d’autres présentent des symptômes douloureux disproportionnés par rapport à la pathologie réelle du processus normal de vieillissement. Même après des interventions chirurgicales visant à corriger ces « anomalies », la douleur persiste. (…) la thérapie orientée vers la compréhension est le choix qui s’impose pour les personnes atteintes de TMS ou de ses équivalents. Les thérapeutes auxquels j’adresse mes patients sont formés pour les aider à explorer leur inconscient et à prendre conscience des sentiments qui y sont enfouis, généralement parce qu’ils sont effrayants, embarrassants ou inacceptables d’une manière ou d’une autre. Ces sentiments, et la rage qu’ils suscitent souvent, sont à l’origine des nombreux symptômes psychocorporels que j’ai décrits. Lorsque nous prenons conscience de ces sentiments, dans certains cas en devenant progressivement capables de les ressentir, les symptômes physiques deviennent inutiles et disparaissent. John Sarno
La douleur ne s’arrêtera pas tant que vous ne serez pas capable de dire : « J’ai un dos normal ; je sais maintenant que la douleur est due à un état fondamentalement inoffensif, initié par mon cerveau pour servir un but psychologique. (…) Le cerveau tente désespérément de détourner notre attention de la rage de l’inconscient. . . Nous devons donc faire intervenir la raison dans le processus ! C’est le cœur de ce concept très important. . . . (…) Rappelez-vous que le but de la douleur est de détourner l’attention de ce qui se passe sur le plan émotionnel et de vous maintenir concentré sur le corps. (…) Pour certaines personnes, le simple fait de déplacer l’attention du physique vers le psychologique suffit. D’autres ont besoin de plus d’informations sur le fonctionnement de la stratégie, et d’autres encore ont besoin d’une psychothérapie. John Sarno
Le système immunitaire est une merveille de complexité et d’efficacité. Il est conçu pour nous protéger contre les envahisseurs étrangers de toutes sortes, dont les plus importants sont les agents infectieux, et contre les ennemis dangereux générés à l’intérieur, comme le cancer. Il est composé d’une variété de stratégies de défense : il peut générer des substances chimiques pour tuer les envahisseurs ; il peut mobiliser des armées de cellules pour les engloutir ; et il possède un système élaboré qui lui permet de reconnaître des milliers de substances étrangères à notre corps et de les neutraliser. Pendant des années, les immunologistes ont pensé qu’il s’agissait d’un système autonome, bien que des histoires déconcertantes concernant des patients aient suggéré que l’esprit pouvait avoir quelque chose à voir avec son fonctionnement. La plupart du temps, ces histoires ont été ignorées par les experts, mais il existe aujourd’hui des preuves concrètes que l’on ne peut ignorer et qui montrent que le cerveau est impliqué dans le système. (…) On sait depuis longtemps que les émotions ont quelque chose à voir avec notre susceptibilité ou notre capacité à combattre les infections, mais rien de tout cela n’est généralement accepté par les médecins et rarement appliqué dans la pratique quotidienne. Les rhumes fréquents et les infections génito-urinaires sont parmi les plus courants, mais il est probable que des facteurs psychologiques jouent un rôle dans tous les processus infectieux. Comme dans le cas du cancer, c’est l’efficacité du système immunitaire à faire son travail d’éradication de l’agent infectieux qui est en cause. Les émotions stressantes peuvent réduire cette efficacité et permettre à l’infection de se développer, mais il existe de nombreuses preuves anecdotiques que les gens ont la capacité d’améliorer leur efficacité immunologique en améliorant leur état émotionnel. John E. Sarno (Guérir le mal de dos, 1991)
Nos résultats suggèrent que les symptômes chroniques ne sont généralement pas causés par l’accident de voiture. L’attente d’un handicap, les antécédents familiaux et l’attribution de symptômes préexistants au traumatisme pourraient être des facteurs plus déterminants pour l’évolution du syndrome du coup de fouet tardif. Harald Schrader et al
L’étude menée en Lituanie rappelle sainement aux sociétés occidentales que le prix à payer est lourd lorsque se développe une culture de la victimisation et du contentieux égoïste. Une partie de ce prix se traduit par des chiffres impersonnels : perte d’efficacité, explosion des coûts, usurpation injuste des ressources en matière de soins de santé. Mais un coût bien plus tragique est personnel : des individus enchaînés pendant des années par leur conviction qu’une douleur inéluctable régit leur vie jour après jour. Christian Science Monitor
J’ai vu des patients qui, 25 ans plus tard, avaient encore des problèmes. La maladie peut devenir chronique, dit-il, lorsque les personnes modifient leur posture pour soulager la douleur des tendons et des muscles blessés. Ils commencent à compenser, et ces compensations causent également des problèmes. Dr Barry August (Centre médical de l’université de New York)
Et puis, en un instant, j’ai commencé à pleurer. Pas de petites larmes, pas de larmes tristes et tranquilles, mais les larmes les plus profondes et les plus dures que j’aie jamais pleurées. Des larmes hors de contrôle, de colère, de rage, de désespoir. Et je me suis entendue dire des choses comme : « S’il vous plaît, prenez soin de moi, je ne veux jamais avoir à sortir de sous les couvertures, j’ai tellement peur, s’il vous plaît, prenez soin de moi, ne me faites pas de mal, je veux me couper les veines, s’il vous plaît, laissez-moi mourir, je dois m’enfuir, je me sens malade – et ainsi de suite, je ne pouvais pas m’arrêter et R–, qu’il soit béni, m’a simplement prise dans ses bras. Et tandis que je pleurais et que j’exprimais ces sentiments, c’était littéralement comme s’il y avait un canal, une canalisation, qui partait de mon dos et sortait par mes yeux. J’ai senti la douleur se déverser au fur et à mesure que je pleurais. C’était bizarre, étrange et fascinant. Je savais – je savais vraiment – que ce que je ressentais à ce moment-là était ce que je ressentais lorsque j’étais enfant, lorsque personne ne voulait ou ne pouvait s’occuper de moi, la peur, le chagrin, la solitude, la honte, l’horreur. En pleurant, je suis redevenue cette enfant et j’ai reconnu les sentiments que j’ai éprouvés toute ma vie et que je croyais fous ou, au mieux, bizarres. Peut-être m’étais-je éloignée de mon corps et ne m’étais-je même pas autorisée à ressentir des choses lorsque j’étais jeune. Mais les sentiments étaient là et ils se sont déversés sur moi et hors de moi. Patient ayant subi une SMT
La théorie du Dr Sarno peut être énoncée simplement : La plupart des douleurs musculaires et squelettiques sont généralement le résultat d’un traumatisme de la petite enfance ou de l’enfance qui a été refoulé. L’émotion en cause est invariablement celle d’une colère et d’une rage profondes. Notre esprit nous joue des tours et nous pousse à concentrer notre attention sur la douleur physique, alors que le véritable problème réside dans le fait que nous n’affrontons pas et ne découvrons pas nos émotions refoulées, en particulier la rage profonde. La thèse de Sarno est très différente de celle de Janov en ce sens que le remède au syndrome de myosite par tension (SMT) de Sarno consiste simplement à prendre conscience que l’origine de la douleur provient de l’inconscient et non d’une quelconque anomalie corporelle. La théorie primitive de Janov, quant à elle, souligne que cette connaissance n’est pas curative ; ce qu’il faut pour guérir, c’est revivre pleinement le traumatisme originel refoulé. Les troubles qui relèvent de ce syndrome comprennent les douleurs lombaires et dans les jambes, la plupart des douleurs au cou et aux épaules, la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique. L’auteur estime que l’anxiété et la dépression sont toutes deux des équivalents de la SMT. (…) L’auteur suppose que la source de la douleur dans le TMS est une légère privation d’oxygène pour les tissus et les systèmes organiques concernés. À un niveau inconscient très profond, la rage refoulée est la cause de la douleur. Sarno s’en prend à la profession médicale, car la plupart des médecins n’acceptent pas que la cause première de nombreux syndromes de douleur chronique soit un problème psychologique. La plupart des médecins reconnaissent que les émotions jouent un rôle dans ces problèmes, mais ils sont prompts à trouver une anomalie sans importance qu’ils croient être la cause des symptômes du TMS. (…) Si le patient n’est pas convaincu que son dos ou son cou est normal, la douleur persistera. Le patient doit être rassuré, puis réellement convaincu que « … les anomalies structurelles constatées à la radiographie, au scanner ou à l’IRM sont des changements normaux associés à l’activité et au vieillissement ». Cette croyance nouvellement acquise, écrit le Dr Sarno, va contrecarrer la stratégie du cerveau qui consiste à faire une fixation sur le corps et à commencer à comprendre que le problème est un traumatisme non ressenti stocké dans l’inconscient. C’est comme si l’esprit craignait la libération de la rage refoulée. Pour faire disparaître la douleur, le patient doit reconnaître et accepter la véritable origine de la douleur. Pensez psychologiquement et parlez à votre cerveau ! Cela détournera l’attention du corps. La perspicacité, la connaissance et la compréhension sont les remèdes au symdrome du TMS. (…) Il s’agit d’une patiente qui, au début, malgré le fait qu’elle connaissait et acceptait la source de son mal de dos, ne s’est pas améliorée. Au contraire, écrit l’auteur, la douleur de cette patiente s’est aggravée. Il pense que ses symptômes ont été exacerbés dans une tentative désespérée du corps d’empêcher qu’ils soient libérés dans la conscience – qu’elle en connaisse la source réelle. « Les sentiments ne se refusaient pas à l’expression », écrit-il, « et lorsqu’ils ont explosé dans la conscience, la douleur a disparu. Elle n’avait plus de raison d’être, elle avait échoué dans sa mission ». (…) C’est la rage inconsciente refoulée qui est la source de la douleur chronique, et non la colère et la rage consciemment connues du patient. (…) L’inconscient exerce une pression inexorable pour libérer et révéler ses traumatismes passés. Lorsque le patient comprend la présence réprimée de la rage, les sentiments cessent d’essayer de devenir conscients et « l’élimination de cette menace élimine le besoin de distraction physique, et la douleur s’arrête ». John A. Speyrer
Quand un patient arrive dans une consultation d’hopital, la routine est de faire un scanner IRM. Invariablement, on observe une quelconque anormalité anatomique comme un disque déplacé, une sténose spinale, ou de l’arthrite spinale. Alors le docteur déclare quelque chose comme : « C’est à cause du disque que vous avez mal » et dirige le patient vers la thérapie physiologique destinée à traiter le disque, avec de faibles résultats à long terme. En étudiant la littérature médicale, le Dr Sarno avait remarqué que si vous prenez une centaine de patients entre 40 et 60 ans ne présentant aucune douleur du dos et que vous leur faites passer un scanner IRM, dans 65% des cas vous constatez qu’il existe un disque déplacé ou une sténose spinale SANS douleur (New England Journal of Medicine, article 1994). Alors il s’est posé la question : « Si ce n’est pas le disque qui cause la douleur, alors c’est quoi ? » Il a découvert que les gens qui souffraient avaient des tensions chroniques et des spasmes musculaires dans le cou, le dos, les épaules ou les fessiers. Il affirme que lorsqu’un muscle est tendu de façon chronique, le sang ne peut pas circuler normalement à cet endroit ; il y a un manque d’oxygène et cela cause une douleur sévère. Vous pouvez aussi imaginer un muscle tendu enserrant un nerf et provoquant les symptômes de la sciatique. L’important ici, c’est que le Dr Sarno ne dit pas à ses patients que la douleur est dans leur tête. Il leur donne une véritable explication physiologique. Et nous allons bientôt voir la connexion logique avec les émotions. Le Dr Sarno s’est demandé : « Et d’abord, pourquoi est-ce que les gens ont les muscles tendus de façon chronique ? » Il a trouvé l’explication suivante. C’est que nombre de nos concitoyens grandissent dans des familles dans lesquelles ils apprennent, à un certain niveau (inconscient), que ce n’est pas bien d’exprimer sa colère ou sa peur. C’est un problème parce qu’en grandissant nous traversons des événements spécifiques ou des traumatismes qui suscitent la colère ou la peur. Et dès que ces émotions émergent dans le corps, notre inconscient dit en substance : « Ce n’est pas bien ni sécurisant de ressentir ces choses ». Alors, selon Sarno, l’inconscient provoque la crispation et le raidissement des muscles afin que la douleur nous détourne de ce qui nous met en colère ou nous fait peur. Quelquefois, ce processus de douleur peut continuer pendant des dizaines d’années. Dr Eric Robins
Attention: un mal peut en cacher un autre !
« Dorsalgies », « lombalgies », « lumbago », « mal de reins », « tour de rein », « sciatiques » …
Alors qu’en ce meilleur des mondes où les bébés se vendent désormais sur catalogue …
Et où même les bâtiments tombent malades …
Nos thérapeutes et nos médias multiplient, sur fond de victimisation devenue folle, les appellations et les spécialités médicales comme les thérapies et les formules pharmacologiques censées y remédier …
Comment ne pas s’étonner de l’étrange consensus autour de cette quasi-épidémie qu’il est devenu normal d’appeler mal du siècle ?
Et du tout autant singulier silence sur les travaux du Dr Sarno (seulement traduit en français l’an dernier) …
Qui remarquant le fréquent décalage entre les anormalités anatomiques et les douleurs ressenties ou la tendance desdites douleurs à se déplacer à mesure qu’elles étaient « guéries » ..
Comme, inspiré par les travaux du Dr Ader, les liens entre notre cerveau et notre système immunitaire et donc entre le stress et nos facultés d’affronter les maladies infectieuses …
A depuis longtemps montré que nombre de nos douleurs physiques chroniques …
Ne sont souvent qu’une manière pour notre cerveau de nous détourner de douleurs psychiques plus profondes ou plus anciennes ?
Book Review: The Mindbody Prescription: Healing the Body, Healing the Pain by John E. Sarno, M.D. Warner Books, 1998, pp. 210
Reviewed by John A. Speyrer
I first learned of Dr. John E. Sarno when he was a guest on Larry King’s television show a few years ago. The author is professor of Clinical Rehabilitation Medicine at the New York University School of Medicine and an attending physician at the Howard A. Rusk Institute of Rehabilitation Medicine at New York University Medical Center. His theories seemed to be related to primal therapy so I had intended to eventually read what he had to say about the cause and cure of back ailments. Then recently while surfing the internet I ran across a website with book reviews of both Sarno’s book and Janov’s The Primal Scream. I thought that perhaps Sarno’s theories were closer related to Janov’s primal theory than I had originally surmised so I decided to read his book, The Mindbody Prescription.
Dr. Sarno’s theory can be stated simply: Most muscular/ skeletel pain is usually the result of early infantile and childhood trauma which has been repressed. The emotion involved is invariably that of profound anger and rage. Our mind plays tricks and confuses us into focusing our attention on physical pain while the real problem is in our not facing and uncovering our repressed emotions, particular deep rage. Sarno’s thesis is quite different from Janov’s in that the cure to Sarno’s Tension Myositis Syndrome (TMS) is simply to come to realize that the origin of the pain is from the unconscious mind and not from any bodily abnormality. Janov’s primal theory, on the other hand, emphasizes that this insightful knowledge is not curative; that what is needed for cure is a full re-living of the original repressed trauma.
The disorders which are encompassed by this syndrome include, low back and leg pain, most neck and shoulder pain, fibromyalgia, and chronic fatigue syndrome. The author believes that anxiety and depression are both TMS equivalents.
Dr. Sarno writes:
« In a survey done in 1975 it was found that 88 per cent of patients with TMS had histories of up to five common mindbody disorders, including a variety of stomach symptoms, such as, heartburn, acid indigestion, gastritis and hiatal hernia; problems lower in the intestinal tract, such as spastic colon, irritable bowel syndrome and chronic constipation; common allergic conditions, such as hay fever and asthma; a variety of skin disorders, such as ecema, acne, hives and psoriasis; tension or migraine headache; frequent urinary tract or respiratory infections; and dizziness or ringing in the ears. . . . » p. 29
Even when there are structural abnormalities found in the back and in arthritic joints, many with such pathology have no symptoms; others have pain symptoms disproportionate to the actual pathology of the normal aging process. Even after surgeries to correct these « abnormalities » the pain continues.
The author surmises that the source of the pain in TMS is mild oxygen deprivation to the involved tissues and organ systems. At a very deep unconscious level repressed rage is the cause of the pain. Sarno takes issue with the medical profession since most physicians do not accept that the primary cause of many such chronic pain syndromes are psychological problems. Most physicians recognize that emotions play a role in such problems but are quick to find an inconsequential abnormality which they believe to be the cause of the TMS symptoms.
If the cause of the pain is oftentimes repressed rage, what is the role of psychotherapy in the elimination of the chronic pains of TMS? After giving his patient a physical exam to eliminate any gross physical abnormality from consideration, Dr. Sarno primarily uses education to explain the operation and power of repressed feelings. He believes that the pain, weakness, stiffness, burning pressure and numbness caused by a reduced a blood flow causes no permanent damage to the tissues.
Unless the patient can become convinced that his back or neck is normal, the pain will continue. They must be reassured and then really come to believe that « . . . structural abnormalities that have been found on X ray, CT scan or MRI are normal changes associated with activity and aging. »
This newly acquired belief, Dr. Sarno writes, will thwart the strategy of the brain to make one become fixated on the body and instead begin to understand that the problem is an unfelt trauma stored in one’s unconscious. It is as though the mind fears the release of the repressed rage. To make the pain go away the patient must acknowledge and accept the true basis of the pain. Think psychologically and talk to your brain! This will divert attention from the body. Insight, knowledge, and understanding are the cures for the TMS symdrome.
Psychotherapy is rarely used. Dr. Sarno explains its role:
« . . . insight oriented therapy is the choice for people with TMS or its equivalents. The therapists to whom I refer patients are trained to help them explore the unconscious and become aware of feelings that are buried there, usually because they are frightening, embarrassing or in some way unacceptable. These feelings, and the rage to which they often give rise, are responsible for the many mindbody symptoms I have described. When we become aware of these feelings, in some cases by gradually becoming able to feel them, the physical symptoms because unnecessary and go away. » p. 161
On page 13 one of his patients described what seems to have been a primal regression encouraged by her husband’s support: »And then, in an instant, I started to cry. Not little tears, not sad, quiet oh-my-back-hurts-so-much tears, but the deepest, hardest tears I’ve ever cried. Out of control tears, anger, rage, desperate tears. And I heard myself saying things like, Please take care of me, I don’t ever want to have to come out from under the covers, I’m so afraid, please take care of me, don’t hurt me, I want to cut my wrists, please let me die, I have to run away, I feel sick-and on and on, I couldn’t stop and R–, bless him, just held me. And as I cried, and as I voiced these feelings, it was, literally, as if there was a channel, a pipeline, from my back and out through my eyes. I FELT the pain almost pour out as I cried. It was weird and strange and transfixing. I knew–really knew–that what I was feeling at that moment was what I felt as a child, when no one would or could take care of me, the scaredness, the grief, the loneliness, the shame, the horror. As I cried, I was that child again and I recognized the feelings I have felt all my life which I thought were crazy or at the very best, bizarre. Maybe I removed myself from my body and never even allowed myself to feel when I was young. But the feelings were there and they poured over me and out of me. »
This was a patient, who at first despite knowing and accepting the source of her back pain, did not improve. Instead, the author writes, this patient’s pain became worse. He believes that her symptoms were exacerbated in a desperate attempt by the body to prevent their being released into consciousness — into her knowing their actual source. « The feelings would not be denied expression, » he wrote, « and when they exploded into consciousness the pain disappeared. It no longer had a purpose; it had failed in its mission. » (The author’s emphasis.) It is the unconscious repressed rage which is the source of the chronic pain, not the anger and rage which is consciously known by the patient.
There is an inexorable press by the unconscious to release and reveal its past traumas. When the patient understands the repressed presence of rage the feelings will stop trying to become conscious and « removal of that threat eliminates the need for physical distraction, and the pain stops. »
Sarno claims the rate of « cure » is between 90 and 95 per cent and yet his practice is comprised mostly of sufferers who have gone to him as a last resort — those who have been suffering for decades. He has treated over 10,000 patients and will only accept a patient who he believes can accept the psychological explanation as the cause of their distress. Being convinced and coming to believe that the pain has its origins in repressed feelings is essential for the treatment to be successful. This is a maxim of the treatment and is repeated throughout the book. It is not a form of denial of the existence of the pain but only an affirmation and acceptance of its true origin.
Dr. Sarno writes that one must accept the emotional explanation in order to get well.
« Increasingly, we discussed the pain with the patient, where it came from and why it would go away once the psychological poison was revealed. » p. 105
« He (the patient) understood and accepted the principle of psychological causation as applicable to his symptoms — and he got better. » p. 111
« In many cases merely acknowledging that a symptom may be emotional in origin is enough to stop it. » p. 113.
« I would tell patients their backaches were induced by stress and tension, and if they were open to that idea, they got better. » p. 113
« The pain will not stop unless you are able to say, « I have a normal back; I now know that the pain is due to a basically harmless condition, initiated by my brain to serve a psychological purpose. . . . » p. 142
« The brain tries desperately to divert our attention from rage in the unconscious. . . . So we must bring reason to the process! This is the heart of the very important concept. . . . » p. 144
« I tell my patients that they must consciously think about repressed rage and the reasons for it whenever they are aware of the pain. » p. 145
« Remember, the purpose of the pain is to divert attention from what’s going on emotionally and to keep you focused on the body. » p. 148
« For some people simply shifting attention from the physical to the psychological will do the trick. Others need more information on how the strategy works, and still others require psychotherapy. » p. 149
An extensive bibliography is contained in The Mindbody Prescription. Sections of the book include discussions of the the psychosomatic theories of Walter B. Canon, Heinz Kohut, Franz Alexander, Stanley Coen, Candace Pert, Sigmund Freud, Graeme Taylor, and others. A technical appendix with more indepth studies is included.
The author has also written:
Healing Back Pain: The Mind-Body Connection
Mind over Back Pain : A Radically New Approach to the Diagnosis and Treatment of Back Pain
Voir aussi:
Health
Pain Relief
When Back Pain Starts In Your Head
Is repressed anger causing your back pain?
Mike McGrath
Prevention.com
November 3, 2011
John Sarno, MD, thinks that virtually all lower back pain is caused not by structural abnormalities but by repressed rage.
He’s written three books about it, including The Mindbody Prescription. A professor of clinical rehabilitation medicine at the New York University School of Medicine in New York City, Dr. Sarno believes that to protect you from acting on—or being destroyed by—that rage, your unconscious mind distracts you from the anger by creating a socially acceptable malaise: lower back pain.
Noted integrative medicine specialist and Prevention advisor Andrew Weil, MD, is a big fan of Dr. Sarno’s theory. So are actress Anne Bancroft and ABC-TV correspondent John Stossel—three of the thousands who report that Dr. Sarno cured their back pain.
What is the cure? In a word, awareness. Accept that your brain is trying to protect you from the rage, and the pain will go away. How’s that for « instant »?
Dr. Sarno has coined the term TMS— »Tension Myositis Syndrome »—to describe this « psychophysiological » condition. The brain, he says, mildly oxygen-deprives our back muscles and certain nerves and tendons to distract us and prevent our repressed anger from lashing out.
He readily acknowledges that this diagnosis is controversial. In fact, he tells Prevention, « Most people won’t buy it. But my TMS patients who do accept it cure themselves. » John Stossel was a hard sell. « I tried chiropractic. I tried acupuncture. I tried every back chair and special pillow I could find, » he recalls. His back still hurt so much that he spent entire meetings stretched out on the floor. This went on for 15 years, until a colleague told him about Dr. Sarno.
Stossel, the kind of reporter who would normally try to debunk such a theory, says that « it sounded ridiculous » to him. « But my back really hurt, and my medical insurance paid for 80%. So I went to see him, read one of his books, and—except for some occasional twinges—got better immediately. »
But it didn’t last. « Six months later, the pain came back, and Dr. Sarno gave me a kind of ‘I told you so’ look. I hadn’t done one thing he had strongly suggested, which was to attend one of his seminars. So I went, got better again, and I’ve been virtually pain-free for 10 years. »
Are you at risk for rage-induced back pain? Dr. Sarno has found that people with certain personality traits are at higher risk for this back pain disorder, specifically intelligent, talented, compulsive perfectionists and those who tend to put the needs of others first.
Voir également:
In One Country, Chronic Whiplash Is Uncompensated (and Unknown)
Denise Grady
The New York Times
May 7, 1996
In, Lithuania, rear-end collisions happen much as they do in the rest of the world. Cars crash, bumpers crumple and tempers flare. But drivers in cars that have been hit there do not seem to suffer the long-term complaints so common in other countries: the headaches or lingering neck pains that have come to be known as chronic whiplash, or whiplash syndrome.
Cars are no safer in Lithuania, and the average neck is not any stronger. The difference, a new study says, might be described as a matter of indemnity.
Drivers in Lithuania did not carry personal-injury insurance at the time of the study, and people there were not in the habit of suing one another. Most medical bills were paid by the government. And although some private insurance is now appearing, at the time there were no claims to be filed, no money to be won and nothing to be gained from a diagnosis of chronic whiplash. Most Lithuanians, in fact, had never heard of whiplash.
The circumstances in Lithuania are described in the current issue of The Lancet, a British medical journal, by a team of Norwegian researchers who conducted a study there. The results, they wrote, suggest that the chronic whiplash syndrome « has little validity. »
The study was prompted by « an explosion of chronic-whiplash cases in Norway, » said Dr. Harald Schrader, a neurologist at University Hospital in Trondheim. He explained: « We are topping the world list. In a country of 4.2 million, we have 70,000 people in a patients’ organization who feel they have chronic disability because of whiplash. People are claiming compensation for injuries from mechanical forces not more than you would get in daily life, from coughing, sneezing, running down the steps, plopping into a chair. And they are getting millions of kroner in compensation. It’s mass hysteria. »
Dr. Schrader said he and his colleagues had chosen Lithuania for a study of whiplash « because there is no awareness there about whiplash or potential disabling consequences, and no, or very seldom, insurance for personal injury. »
Without disclosing the purpose of the study, the researchers gave health questionnaires to 202 drivers whose cars had been struck from behind one to three years earlier. The accidents varied in severity; 11 percent of the cars had severe damage, and the rest had either mild or moderate damage.
The drivers were questioned about symptoms, and their answers were compared with the answers of a control group, made up of the same number of people, of similar ages and from the same town, who had not been in a car accident. The study found no difference between the two groups.
Thirty-five percent of the accident victims reported neck pain, but so did 33 percent of the controls. Similarly, 53 percent who had been in accidents had headaches, but so did 50 percent of the controls. The researchers concluded, « No one in the study group had disabling or persistent symptoms as a result of the car accident. »
Dr. Schrader said he and his colleagues had been astounded by the results. Even though they were skeptical about chronic whiplash, they had expected that a few genuine cases would turn up. But not one did, not even among the 16 percent of drivers who recalled having neck pain shortly after their accidents.
When the subjects were finally told the real purpose of the study, they were amazed to learn that anyone could think that an accident that had happened more than a year ago could still be causing health problems. Dr. Schrader recalled, « They said, ‘Headaches? Why don’t you ask me why after two years I still haven’t got the spare part for my bumper?’ «
When the findings were publicized in Norway, Dr. Schrader said, the leader of the whiplash patients’ organization threatened to sue him. Questions were also raised about whether the research had been financed by the insurance industry. The answer is no, he said; the money came from his university.
Dr. Schrader said he did not doubt the existence of short-term whiplash injuries but did doubt the validity of chronic cases. His conclusions agree with those of a study, published a year ago in the journal Spine, that concluded that about 90 percent of whiplash injuries healed on their own in days or a few weeks and needed very little treatment.
But other injuries may persist, physicians say. « You can’t conclude from this small study that whiplash syndrome doesn’t exist, » said Dr. Paul McCormick, an associate professor of neurosurgery at the Columbia University College of Physicians and Surgeons. « But the researchers are right on in questioning the prevalence. »
Dr. McCormick said that some patients sustained lasting, identifiable injuries from whiplash but that milder cases were hard to diagnose. « We don’t have objective criteria for those, » he said. « There’s no lab test. » Soft-tissue injuries do not show up clearly on X-rays or in M.R.I. scans. The diagnosis is based on symptoms reported by the patient, who may or may not be reliable. « We have to be careful as scientists and human beings not to see everyone as scheming and lying, » Dr. McCormick said.
Other specialists also say that some chronic whiplash cases are real. « I’ve seen patients 25 years down the road still having problems, » said Dr. Barry August, a dentist who is a director of the head and facial pain-management program at New York University Medical Center. The condition can become chronic, he said, when people alter their posture to relieve the pain of injured tendons and muscles. « They begin to compensate, » he said, « and these compensations also cause problems. »
Dr. August also questioned the methods in the Lancet study. Even though the people in the control group had not been in car accidents, they might have had other injuries, he said. « Falling down the stairs, slipping on the ice, can set off a whiplash injury, » he said, « and it can be longstanding. For controls, you’d need to look at people without any injuries, even in childhood. »
Whiplash is the bane of the insurance industry. From half to two-thirds of all the people who file injury claims from car accidents report back and neck sprains. Insurers say some of those claims are false, or exaggerated.
The National Insurance Crime Bureau estimates that $16 of every $100 paid out in auto injury claims is for fraudulent claims and that half of that amount is paid for « exaggerated soft-tissue claims, » which include whiplash. Phony medical claims cost the insurance industry billions of dollars; those expenses are passed on to the public and add from $100 to $130 to the price of each car-insurance policy, said Carolyn Gorman, a spokeswoman for the Insurance Information Institute in Washington.
« Whiplash is a claim that’s growing, » Ms. Gorman said. « But you can’t be glib and think everybody’s faking it. For someone who really has whiplash, it is painful and it can last a long time and cost a lot of money. But it’s hard to tell whether someone has it. You can’t prove it. »
Voir de plus:
Necessary Pain?
Christian Science Monitor
May 14, 1996
You might say personal-injury lawyers are feeling the lash of The Lancet.
In an era when a tiny slice of the American electorate – plaintiff’s lawyers – are vetoing legislation through massive political contributions and backstage lobbying, it’s of more than passing interest to see a rebuke from the scientific community.
This comes in the form of a study of whiplash published in the British medical journal, The Lancet.
A team of Norwegian researchers studied the cases of 202 Lithuanian drivers involved in rear-ended car accidents of varying seriousness. Those studied reported an incidence of neck and headache problems similar to that of a control group not involved in auto accidents. But in no case did any of the collision victims report the kind of persisting pain known in lawsuits as whiplash.
Almost no private auto insurance is available in Lithuania. And people generally haven’t heard of whiplash. So the researchers drew the undeniably logical conclusion that chronic whiplash exists only where people are mentally conditioned to expect and/or benefit financially from it. And also where the insurance and legal system provides a framework to nourish its supposed existence.
Not surprisingly, when the study results were announced, Dr. Harald Schrader, a hospital neurologist on the research team, was threatened with suit by the head of a whiplash-patients organization in Norway. (There are some 70,000 people in that organization who claim chronic disability.)
No one, of course, should suggest singling out the victims for blame. A whole system is geared to reinforce their belief in their continuing infirmity. That system includes well-intentioned lawmakers, fee-seeking lawyers, and busy (and sometimes unethical) health-care providers.
But the study in Lithuania provides a healthy reminder to Western societies that a heavy price is paid when a culture of self-imposed victimhood and self-serving litigation develops.
One part of that price appears in impersonal numbers: lost efficiency, soaring costs, unfair usurpation of health-care resources. But a far more tragic cost is personal: individuals shackled for years by their belief that inescapable pain rules their lives day after day. Instead of threatening suit, those people might spare a word of gratitude to Dr. Shrader and his colleagues. His team offers them the beginning of knowledge to set them free.
Voir enfin:
EFT et le modèle de Sarno
Extrait d’un communiqué de presse présenté par le Dr Eric Robins, urologue californien.
http://www.emofree.com/Pain-management/pain-sarno-eric.htm
3 juillet 2008
Le Docteur John Sarno, professeur de médecine à l’Université de New York, voit quotidiennement des patients atteints des pires douleurs chroniques au monde. La plupart souffrent de douleurs graves (cou, dos, épaules, fessiers) depuis 10 à 30 ans, la plupart ont reçu de multiples injections épidurales, subi une ou plusieurs opérations chirurgicales et se sont soumis à des séances de kinésithérapie pendant des années. Tous ont été victimes de mécanismes d’action terribles (par exemple, passer sous un camion ou un boeing) et leurs radios ressemblent à celles d’Elephant Man : ils auraient donc de bonnes raisons de souffrir.
Avec cette cohorte de patients, Sarno obtient un pourcentage de guérison de 70% (à la fois pour la douleur et pour la fonctionnalité), ainsi qu’un taux supplémentaire de 15% de patients se sentant beaucoup mieux (avec 40 à 80% d’amélioration). Et il a eu ces résultats avec environ 12 000 patients.
Quand un patient arrive dans une consultation d’hopital, la routine est de faire un scanner IRM. Invariablement, on observe une quelconque anormalité anatomique comme un disque déplacé, une sténose spinale, ou de l’arthrite spinale. Alors le docteur déclare quelque chose comme : « C’est à cause du disque que vous avez mal » et dirige le patient vers la thérapie physiologique destinée à traiter le disque, avec de faibles résultats à long terme.
En étudiant la littérature médicale, le Dr Sarno avait remarqué que si vous prenez une centaine de patients entre 40 et 60 ans ne présentant aucune douleur du dos et que vous leur faites passer un scanner IRM, dans 65% des cas vous constatez qu’il existe un disque déplacé ou une sténose spinale SANS douleur (New England Journal of Medicine, article 1994). Alors il s’est posé la question : « Si ce n’est pas le disque qui cause la douleur, alors c’est quoi ? »
Il a découvert que les gens qui souffraient avaient des tensions chroniques et des spasmes musculaires dans le cou, le dos, les épaules ou les fessiers. Il affirme que lorsqu’un muscle est tendu de façon chronique, le sang ne peut pas circuler normalement à cet endroit ; il y a un manque d’oxygène et cela cause une douleur sévère. Vous pouvez aussi imaginer un muscle tendu enserrant un nerf et provoquant les symptômes de la sciatique.
L’important ici, c’est que le Dr Sarno ne dit pas à ses patients que la douleur est dans leur tête. Il leur donne une véritable explication physiologique. Et nous allons bientôt voir la connexion logique avec les émotions.
Le Dr Sarno s’est demandé : « Et d’abord, pourquoi est-ce que les gens ont les muscles tendus de façon chronique ? » Il a trouvé l’explication suivante. C’est que nombre de nos concitoyens grandissent dans des familles dans lesquelles ils apprennent, à un certain niveau (inconscient), que ce n’est pas bien d’exprimer sa colère ou sa peur.
C’est un problème parce qu’en grandissant nous traversons des événements spécifiques ou des traumatismes qui suscitent la colère ou la peur. Et dès que ces émotions émergent dans le corps, notre inconscient dit en substance : « Ce n’est pas bien ni sécurisant de ressentir ces choses ». Alors, selon Sarno, l’inconscient provoque la crispation et le raidissement des muscles afin que la douleur nous détourne de ce qui nous met en colère ou nous fait peur. Quelquefois, ce processus de douleur peut continuer pendant des dizaines d’années.
Alors, comment le Dr Sarno obtient-il ses merveilleux résultats ? Il amène ses patients à deux conférences. Dans la première, il dit aux gens : « Ce n’est pas le disque déplacé ni une autre anormalité anatomique qui cause votre douleur. La plupart des gens de votre âge qui vivent sans douleur ont aussi un disque déplacé ou une sténose spinale. Ce qui vous cause de la douleur, c’est l’état chronique de tension et de spasme de vos muscles. »
Dans la deuxième conférence, le Dr Sarno leur dit : « Quand vous avez mal, je veux que vous remarquiez contre quoi vous êtes en colère ou de quoi vous avez peur. » Ensuite, il leur fait tenir un journal, ou bien il les inscrit à des séances de thérapie de groupe, ou encore il leur fait suivre une psychothérapie (« behavioral therapy », psychothérapie comportementale). Il dit que 20% de ses patients n’étaient pas conscients de ce qui les mettait en colère ou les rendait anxieux ; ils avaient besoin de travailler avec un thérapeute pour entrer en contact avec leur matériel réprimé ou inconscient.
Le Dr Eric Robins commente :
« J’explique le modèle de Sarno quand je fais une conférence à cause des résultats étonnants qu’il obtient. Dans l’un de ses livres les plus récents, Sarno explique que ce modèle émotionnel ne concerne pas seulement la douleur musculo-squelettale, mais qu’il peut être utilisé pour la plupart des maladies chroniques ou fonctionnelles. Je suis certain qu’il est évident pour vous que certaines des méthodes qu’il utilisait sont archaiques comparées à la rapidité et à l’efficacité d’EFT. Nous pouvons nous attendre à des résultats meilleurs et plus rapides avec EFT puisque cette dernière technique est la meilleure et la plus rapide des techniques mental-corps utilisées cliniquement à l’heure actuelle dans le monde. »
Voir encore:
Pour en finir avec le mal de dos
Martine Betti-Cusso
Le Figaro
27/02/2015
Le médecin ostéopathe et acupuncteur, Dr Gilles Mondoloni nous parle du mal du siècle, le mal de dos. Il prône un traitement global pour prévenir et guérir de ce mal. Les habitudes de vie, le stress ou l’alimentation sont aussi responsables.
LE FIGARO MAGAZINE – Pourquoi souffre-t-on du dos?
Dr Gilles MONDOLONI – Parce que nous sommes de plus en plus sédentaires, nous faisons peu de sport et ce déconditionnement à l’effort a pour effet d’affaiblir les muscles. Il y a aussi les postures inadéquates et une alimentation favorable à la prise de poids et nuisible aux articulations. De plus, nous vivons avec un stress répété qui participe à la survenue du mal de dos et à sa chronicisation. Enfin, il y a l’usure des disques et des articulations consécutive au vieillissement… L’état de notre dos reflète notre hygiène de vie et notre santé psychique et physique.
Toutes les tranches d’âges sont affectées, des enfants aux seniors…
Les enfants et les adolescents peuvent ressentir des douleurs dans le dos dues à une croissance rapide et à la pratique de sports intenses. Il s’agit le plus souvent de spondylolisthésis, ce qui correspond à une petite fracture de la dernière vertèbre lombaire suivie de son glissement sur celle située au-dessous. Lorsque les douleurs se situent en haut du dos, derrière les omoplates, ce peut être la maladie de Scheuermann, laquelle se caractérise par une altération des disques. Elle se traite notamment par des exercices de rééducation.
Et quels sont les problèmes les plus fréquents chez l’adulte?
Eux souffrent de discopathies. Les problèmes de disques dont font partie les lumbagos (fissure du disque intervertébral), les hernies discales (déplacement d’une partie des disques intervertébraux) et les sciatiques (compression d’un nerf) apparaissent autour de la quarantaine. Le senior, lui, sera atteint plus souvent d’arthrose, ce qui entraînera des douleurs localisées dans le dos et limitera ses mouvements. Mais il faut savoir que les maux de dos les plus fréquents sont les tensions musculaires, souvent liées à des facteurs de stress et à des mauvaises positions lesquels vont provoquer des contractions musculaires qui vont bloquer des pans entiers du rachis.
Comment diagnostiquez-vous l’origine d’un mal de dos?
Je commence par questionner mon patient sur ses antécédents, sur sa manière de vivre, sur les circonstances d’apparition de ses douleurs, sur le cheminement de son mal de dos. Ce qui me permet de connaître son hygiène de vie, ses faiblesses et les causes probables de son mal de dos. Puis je l’examine. En croisant les informations obtenues par l’interrogatoire et l’examen clinique, et sans recourir systématiquement à des radios, scanners ou IRM, j’aboutis à un diagnostic précis. Ceci est fondamental: on ne doit pas traiter un mal de dos sans en connaître précisément la cause. La plupart du temps, le mal provient d’un ensemble de facteurs où se mêlent les habitudes de vie, l’émotionnel, l’alimentation. C’est une erreur que de ne s’attacher qu’aux symptômes. On doit considérer le patient comme un tout et soigner autant la cause que la conséquence du mal.
Comment les facteurs psychologiques, le stress ou l’anxiété agissent-ils sur le dos?
Il y a différentes explications. Les muscles sont riches en terminaisons nerveuses, et lorsque le cerveau «en situation de stress», transmet trop d’informations aux nerfs, ils se trouvent alors saturés. Le muscle va y répondre par une crispation, une contraction musculaire, qui peut être la cause d’une douleur locale ou d’une douleur projetée. Et l’état de stress chronique favorise les poussées inflammatoires sur les articulations par la libération dans le sang de substances inflammatoires. Il suffit d’avoir un peu d’arthrose et d’être stressé pour que les articulations se mettent à exprimer une souffrance.
Comment soignez-vous vos patients?
Je propose toujours une prise en charge globale, avec fréquemment des manipulations lorsqu’il n’y a pas de contre-indications. Elles sont très efficaces, en particulier pour soigner les cervicalgies, dorsalgies et lombalgies communes, lesquelles sont liées à l’usure d’un disque entre les vertèbres, à l’arthrose ou à des tensions musculaires ou ligamentaires. Lorsqu’il y a une inflammation dans le dos (poussée d’arthrose, crise de sciatique…) et si la situation l’exige, je vais prescrire des anti-inflammatoires. Si l’inflammation est de faible intensité, je vais recourir aux oligoéléments, à la phytothérapie, à la micronutrition, à l’acupuncture, qui agit sur la douleur, sur la contracture musculaire mais aussi sur le stress, l’anxiété, la circulation de l’énergie. Cette approche globale, sans effet indésirable, optimise l’efficacité des soins. Pour preuve, des patients en stade préopératoire qui me sont adressés par des neurochirurgiens sont une fois sur deux suffisamment améliorés pour éviter l’opération ou la reporter à plus tard.
Dans quels cas les manipulations sont-elles recommandées et contre-indiquées?
Elles sont incontournables pour traiter les douleurs mécaniques, qu’elles soient cervicales, dorsales ou lombaires. Souvent, ces douleurs apparaissent à l’effort, lorsque la personne est en mouvement, et durent moins d’une demi-heure lorsque l’on se lève le matin. Les manipulations vont permettre de détendre les muscles coincés qui bloquent les articulations. En revanche, les manipulations sont non recommandées voire contre-indiquées en cas de douleurs inflammatoires. Celles-ci surviennent ou persistent au repos et s’installent la nuit, en exigeant plus d’une demi-heure de «dérouillage» le matin. Elles sont aussi contre-indiquées en cas d’ostéoporose, de tumeurs osseuses et d’infection des vertèbres.
Comment bien manipuler?
D’abord en restant à l’écoute des sensations et des réactions du patient. Je manipule à contre-sens de la douleur, en partant des zones les moins douloureuses et les moins raides. Les pressions doivent être mesurées, douces, progressives. Et j’ajouterai qu’il faut faire preuve d’une grande prudence au niveau des cervicales. Ce sont des articulations fragiles qui, à la faveur d’une manipulation brutale, peuvent se fissurer et entraîner de rares mais graves accidents vasculaires cérébraux. Théoriquement, les manipulations au niveau des cervicales sont du seul ressort des médecins et doivent être précédées de radios du cou. Avant toute manipulation, il faut exiger un diagnostic médical précis. On ne manipule pas à tout va. Il est indispensable de se renseigner sur la formation suivie par le praticien. Le titre de docteur en médecine est une précaution supplémentaire pour profiter au mieux des bienfaits des manipulations sans s’exposer à des risques.
Quelle différence entre l’ostéopathie et la chiropractie?
Ce sont des techniques proches et complémentaires. La chiropractie est plutôt centrée sur la colonne vertébrale et utilise des techniques généralement plus appuyées. L’ostéopathie a un champ d’action plus large. Elle va traiter l’ensemble des affections neuromusculaires mais aussi des pathologies viscérales. Les deux méthodes sont efficaces. C’est le thérapeute qui fait la différence. Or beaucoup ne sont pas suffisamment formés, ce qui jette un discrédit sur ces disciplines tout à fait nobles.
Que pensez-vous des méthodes de Mézières ou de Mc Kenzie?
La méthode Mc Kenzie consiste à faire travailler la colonne vertébrale en extension et donne des résultats intéressants. La méthode Mézières est une technique de rééducation qui opère sur l’ensemble de la musculature du corps. Chaque approche est pertinente. Elles visent à corriger les déséquilibres et à tonifier les muscles.
Quels sont les gestes et postures à privilégier?
Pour commencer, il est nécessaire d’adopter des gestes souples et d’avoir le réflexe de se tenir droit le plus souvent possible. Lorsque l’on se penche au sol pour ramasser un objet lourd, il faut utiliser la position du balancier. On prend appui en mettant une main sur un point fixe et on lève la jambe opposée en arrière pour tenir l’équilibre. Les charges lourdes doivent être portées au plus près du corps, au niveau du centre de gravité. En position debout, il s’agit de répartir le poids du corps sur les deux jambes, en gardant les pieds suffisamment écartés pour maintenir une bonne stabilité. Ces simples postures suffisent à économiser les muscles et les articulations.
Vous affirmez que l’alimentation joue un rôle dans le mal de dos. Dans quelle mesure?
Déjà, être en surpoids ne peut qu’aggraver les maux de dos ou les provoquer parce que les kilos en trop entraînent une plus forte pression du corps sur les vertèbres et les disques intervertébraux. Mais il faut savoir aussi qu’une carence en oligoéléments favorise la survenue de discopathies: le disque moins bien nourri aura tendance à se fissurer plus facilement. Par ailleurs, des composés comme les oméga 3 ou des épices comme le curcuma ont des effets anti-inflammatoires naturels qui vont participer à réduire la douleur. Je conseille de limiter les viandes grasses, les fromages, les charcuteries, les viennoiseries et tout ce qui acidifie l’organisme. Evidemment, je recommande d’arrêter le tabac: les études montrent que les personnes qui fument ont plus de douleurs dorsales et lombaires que les non-fumeurs.
Quand faut-il recourir aux médicaments et aux infiltrations?
Je recours aux anti-inflammatoires en cas de sciatique, de lumbago, de névralgie cervico-brachiale… Sinon, je prescris des antalgiques – paracétamol, codéine ou tramadol – en fonction de l’intensité de la douleur, lorsque l’approche ostéopathique et acupuncture ne suffit pas à soulager le patient. Je propose les infiltrations , qui sont efficaces quand elles sont bien utilisées, en cas de fortes poussées inflammatoires d’arthrose ou de sciatiques douloureuses ou paralysantes. Je les prescris rarement pour les lumbagos, car l’ostéopathie suffit à les traiter.
Et quand faut-il recourir à la chirurgie?
Elle est nécessaire dans le cas d’importantes hernies discales qui vont entraîner des douleurs permanentes et intolérables. Mais aussi dans le cas de certaines sciatiques paralysantes, de canal lombaire rétréci ou d’arthrose très invalidante qui étrangle véritablement le nerf… Quand les traitements médicamenteux et naturels ont été bien réalisés pendant suffisamment de temps mais sont restés inefficaces, il faut s’orienter rapidement vers une chirurgie, car un nerf trop comprimé pendant trop longtemps peut parfois ne plus cicatriser et laisser des séquelles comme des paralysies.
Le Dr Gilles Mondoloni est attaché des hôpitaux de Paris (service du Dr Jean-Yves Maigne), chargé d’enseignement en ostéopathie à la faculté de médecine et l’auteur de Stop au mal de dos, à paraître le 5 avril aux éditions Solar.
La bonne position au bureau
Passer huit heures par jour mal assis derrière un bureau est destructeur pour le dos. D’où l’importance de veiller au confort de sa chaise et à sa posture. La chaise doit être réglable, disposer d’un dossier qui maintienne fermement le dos et d’un siège pivotant pour éviter les torsions.
Il faut se tenir droit, les fesses calées au fond du siège et les pieds bien à plat. Un repose-pieds permet de diminuer les tensions. Les avant-bras doivent reposer sur la table. Evitez la position penchée pour écrire. L’écran de l’ordinateur doit être face à vous et son milieu doit se situer à la hauteur des yeux de façon à permettre de garder la tête droite. Il est déconseillé de rester assis plus de deux heures d’affilée. Alors, prenez un temps d’arrêt pour faire quelques pas ou pour vous étirer afin de détendre votre dos.
Plein le dos du stress!
Le stress chronique est responsable de bien des maux, des troubles digestifs aux problèmes de peau, des troubles cardiaques aux douleurs lombaires. Le mal de dos serait en effet un signe d’alerte, signifiant que nous avons dépassé nos limites. Le stress participe à l’apparition du mal de dos et à sa chronicisation, car il augmente les contractures musculaires et la sensibilité à la douleur. Selon le rhumatologue Jean-Yves Maigne, le stress «est capable de déclencher, d’entretenir ou d’amplifier un mal de dos. Il augmente la tension musculaire et peut être responsable de cervicalgies ou de dorsalgies de tension.
Il peut aussi dérégler le système nerveux qui commande la douleur. Un grand nombre de souffrances trouvent ainsi leur origine. Cela crée un état douloureux chronique qui se manifeste particulièrement au niveau du dos.» De plus, il participe à affaiblir les défenses immunitaires de l’organisme, ce qui pourrait contribuer à la survenue de zones d’inflammation sur des disques intervertébraux. Et cela crée un cercle vicieux, car souffrir du mal de dos constitue en soi un facteur de stress. Pour préserver son dos, il faut donc savoir se détendre: par des exercices de respiration, des massages ou en recourant à des méthodes de relaxation comme la sophrologie.
Voir enfin:
Robert Ader, Who Showed Mind-Body Link, Dies at 79
Pul Vitello
NYT
December 29, 2011
Dr. Robert Ader, an experimental psychologist who was among the first scientists to show how mental processes influence the body’s immune system, a finding that changed modern medicine, died on Tuesday in Pittsford, N.Y. He was 79.
His death followed a long illness and complications of a fracture suffered in a fall, his daughter Deborah Ader said.
Dr. Ader, who spent his entire career as a professor of psychiatry and psychology at the University of Rochester School of Medicine and Dentistry, conducted some of the original experiments in a field he named himself, psychoneuroimmunology.
His initial research, in the 1970s, became a touchstone for studies that have since mapped the vast communications network among immune cells, hormones and neurotransmitters. It introduced a field of research that nailed down the science behind notions once considered magical thinking: that meditation helps reduce arterial plaque; that social bonds improve cancer survival; that people under stress catch more colds; and that placebos work not only on the human mind but also on supposedly insentient cells.
At the core of Dr. Ader’s breakthrough research was an insight already obvious to any grandmother who ever said, »Stop worrying or you’ll make yourself sick. » He demonstrated scientifically that stress worsens illness — sometimes even triggering it — and that reducing stress is essential to health care.
That idea, now widely accepted among medical researchers, contradicted a previous principle of biochemistry, which said that the immune system was autonomous. As late as 1985, the idea of a connection between the brain and the immune system was dismissed in an editorial in The New England Journal of Medicine as »folklore. »
»Today there is not a physician in the country who does not accept the science Bob Ader set in motion, » said Dr. Bruce Rabin, founder of the Brain, Behavior and Immunity Center at the University of Pittsburgh Medical Center, who considered Dr. Ader a mentor. »He attracted interest in the field and made it possible to prove that ‘mind-body’ is real. »
Dr. Ader said his breakthrough began in 1975 with what he called »scientific serendipity. »
He and a fellow researcher, Dr. Nicholas Cohen, were conducting an unrelated experiment about taste aversion involving rats and saccharine-sweetened water when they stumbled on a mysterious phenomenon.
In the experiment, one group of rats was given sweetened water accompanied by an injection that caused stomach aches. (A control group got only the sweetened water.) When the injections stopped, and the rats that had experienced stomach aches refused to drink the water, researchers force-fed them with eye-droppers in order to complete the experiment’s protocols.
Dr. Ader and Dr. Cohen had expected the conditioned rats to refuse the drink. They had not anticipated that forcing them to drink would eventually kill them, however, which it did, some time afterward.
The two reviewed their protocols and guessed that the drugs used in the injections might have had some bearing on the deaths. They could have used any drug that caused stomach pain without doing serious harm. But the researchers discovered that they had unwittingly picked Cytoxan, which besides causing stomach aches suppresses the immune system. At first they suspected that the rats had died from an overdose of Cytoxan. Then they determined that the dosage the rats received had been too low to support that explanation.
So they developed a theory, which became a landmark of medical science as further experiments proved it correct: The rats died because the mere taste of saccharine-laced water was enough to trigger neurological signals that did indeed suppress their immune systems — exactly as if they had been overdosed with Cytoxan. The rats succumbed to bacterial and viral infections they were unable to fight off. It was an example of the so-called placebo effect, only in this case it did not fool the brain into thinking it had been given something beneficial but rather the opposite.
The findings were »incontrovertible, » Anne Harrington, a Harvard professor of the history of science, wrote in the 1997 book »The Placebo Effect. »
»The fact that he had achieved this in rats rather than humans was a further blockbuster, » she continued, »because it undermined the frequent assumption that placebo effects were a product of peculiarly human interpersonal processes. »
Robert Ader was born on Feb. 20, 1932, in the Bronx, the older of two sons of Mae and Nathan Ader. His father, who owned a liquor wholesale company, died in a car accident in 1945 when Robert was a teenager. After graduating from the private Horace Mann School in the Riverdale section of the Bronx, he received his bachelor’s degree from Tulane University and, in 1957, his Ph.D. in psychology from Cornell.
Soon after, he became an assistant professor in the department of psychology at the University of Rochester, where he went on to hold many teaching and research posts. He retired in July as a professor emeritus of psychosocial medicine.
Besides his daughter Deborah, he is survived by his wife, Gayle; three other daughters, Janet, Rini and Leslie Ader; and a grandson.
Since he inaugurated the study of psychoneuroimmunology (usually referred to as PNI), Dr. Ader had to defend its premise against doubters in the medical establishment and later to disassociate it from New Age therapies that he called »flaky » because they had not been grounded in solid scientific experimentation.
Deborah Ader, a psychology researcher, said a sense of modesty had been at the core of her father’s curiosity as a scientist.
»My father used to say, ‘I just didn’t know any better,’ » she said, recounting how he had described his pioneering research.
He told her, she recalled, »I didn’t know the immune system wasn’t supposed to be connected to the brain. »
Voir par ailleurs:
Designer babies? It looks like racism and eugenics to me
Julie Bindel
The case of a lesbian couple suing a sperm bank over their black donor has laid bare the ethical minefield of the ‘gayby’ boom
Jennifer Cramblett is taking legal action against a Chicago-area sperm bank after she became pregnant with sperm donated by a black man instead of a white man as she had intended. Photograph: Mark Duncan/AP
3 October 2014
The designer baby trend has been laid bare with the case of a lesbian couple who are suing a sperm bank after one of them became pregnant with sperm donated by an African American instead of the white donor they had chosen. The birth mother, Jennifer Cramblett, was five months pregnant in 2012 when she and her partner learned that the Midwest Sperm Bank near Chicago had selected the wrong donor. Cramblett said she decided to sue to prevent the sperm bank from making the same mistake again, and is apparently seeking a minimum of $50,000 (£30,000) in damages.
I understand concerns about mixed-race babies being raised by white parents in white neighbourhoods. Suffering racism at school or in the streets and having to go home to a white family that cannot properly understand or offer informed support can make it significantly worse. But those that make use of commercial services in order to reproduce should be prepared to move house if something unexpected arises. After all, a child can be born with a disability that requires care that is unavailable locally.
I know white people who have adopted black children. They tend to ensure that the children have black peers and elders to contribute to their upbringing. At least one of these couples, when told a black child would be placed with them, quite seriously considered whether they would be doing right by the child. This is a million miles away in terms of attitude and actions from the Cramblett case.
I can only wonder what the damages, if the case is successful, will be used for. Relocation to an area more ethnically diverse, perhaps? The reality is that house prices in white areas in the US are generally more expensive than those in mixed areas, so I am unsure what the money is needed for. Hurt feelings? Whichever way this issue is approached, it smacks of racism.
With the designer “gayby” boom looking set to expand even further, there are some important questions to ask about the ethics of commercialised reproduction. In London alone there are a number of clinics offering sperm for sale; brokers that arrange wombs-to-rent, often in countries where women are desperately poor and sometimes coerced into being surrogates; and egg donation that can cause significant pain and health risks to the donors. There is also the “mix and match” temptation that comes with choosing eggs and sperm from a catalogue. There is even an introduction agency for those who wish to meet the sperm while it is encased in a body.
In the 1970s and 80s, before commercialisation, lesbians who wanted a baby of their own would often ask male friends to donate sperm, but – like anything where money can be made – the product began to be sold. I recall more than one white lesbian couple opting for sperm from a black or Asian donor because they thought mixed-race babies more attractive than white ones. I have interviewed gay men, who opted for IVF with an egg donor, who flicked through catalogues of Ivy league, blonde, posh young women trying to decide what type of nose they would prefer their baby to have. This smacks of eugenics to me.
And if something unexpectedly happens in such circumstances, just remember: if the child you end up with does not exactly fit your ideal requirements, you can’t give it back – and nor should you even suggest that something bad has happened to you.
Voir enfin:
Une femme lesbienne porte plainte pour avoir accouché d’une enfant métis
Valeurs actuelles
07 Septembre 2015
Faits divers. Une lesbienne de l’Ohio aux Etats-Unis a porté plainte après avoir accouché d’une petite-fille métis, qui ne correspondait pas au sperme commandé.
Un enfant à la carte ? C’est que réclamait Jennifer Cramblett déçue par le « service après-vente » de la clinique dans laquelle elle s’est rendue pour une GPA dans l’Ohio.
Une erreur dans le numéro du donneur
La femme de 37 ans, homosexuelle et en couple avec Amanda Zinkon, voulait un enfant et A eu recours à une banque de sperme de l’Illinois en 2011. Auprès de celle-ci, Jennifer avait « commandé » le numéro 380, c’est-à-dire le sperme d’un donneur de race blanche, blond aux yeux bleus. Mais le numéro, écrit à la main par l’employé, a été mal écrit et pris pour le numéro 330, celui d’un donneur afro-américain. La blonde Jennifer a alors accouché d’une petite-fille métis, Payton.
« Tout le soin qu’elles avaient mis à sélectionner la bonne parenté du donneur était réduit à néant »
Apprendre que l’enfant commandé n’allait pas être le bon a dévasté la jeune femme lors de sa grossesse. Selon son avocat, « Tout le soin qu’elles avaient mis à sélectionner la bonne parenté du donneur était réduit à néant. En un instant. L’excitation qu’elle avait ressentie pendant sa grossesse, ses projections, s’étaient muées en colère, en déception et en peur. »
Une peur de l’exclusion
Parmi ses motifs de craintes, emmener sa fille… chez le coiffeur : « pour Jennifer, ce n’est pas quelque chose d’anodin, parce que Payton a les cheveux crépus d’une petite Africaine », « pour que sa fille ait une coupe de cheveu décente, Jennifer doit se rendre dans un quartier noir où son apparence diffère des autres et où elle n’est pas la bienvenue » explique son avocat.
En outre, les deux femmes habitent dans une communauté très peu mélangée et craignent que leur fille soit l’une des seuls enfants métis et soit exclue en raison de sa couleur de peau, notamment au sein de sa famille.
Des dommages et intérêts exigés pour avoir accouché du mauvais donneur
La banque de sperme avait envoyé un mot d’excuses et remboursé tous les frais. Mais ce n’est pas suffisant pour Jennifer qui a décidé de poursuivre en justice la banque de sperme pour obtenir des dommages et intérêts supplémentaires. Si sa demande a été rejetée par un juge la semaine dernière, les jeunes femmes sont décidées à resoumettre l’affaire à la cour pour négligences au mois de décembre.
EXTRAIT (Healing back pain, John E. Sarno, MD., 1991, pp. 185-189):
THE MIND AND THE IMMUNE SYSTEM
Contemplation of the complexity of animal biology is awe inspiring and overwhelming. It is impossible to imagine how something as complicated as we are came to be. Little wonder that it took millions of years to evolve. The immune system is a marvel of complexity and efficiency. It is designed to protect us from foreign invaders of all kinds, the most important of which are infectious agents, and from dangerous enemies that are generated within, like cancer. It is composed of a variety of defense strategies: it can generate chemicals to kill invaders; it can mobilize armies of cells to swallow them up; and it has an elaborate system whereby it can recognize thousands of substances that are foreign to our bodies and then neutralize them. For years it was thought by immunologists to be an autonomous system, though there were disconcerting stories about patients along the way that suggested that the mind might have something to do with the way it worked. For the most part these stories were discounted by the experts, but now there is concrete evidence that cannot be ignored that the brain is involved in the system. Robert Ader, a research psychologist at the University of Rochester, was engaged in an experiment in which he was trying to condition rats to dislike saccharin-sweetened water. This was similar to the classic experiment of Pavlov in which he conditioned dogs to salivate at the sound of a bell. In order to develop an aversion to the saccharin, Dr. Ader injected the rats with a chemical that made them nauseated so that they associated the sweet water with nausea. What he didn’t realize until later was that the chemical he injected, cyclophosphamide, also suppressed the rats’ immune systems, so that they were dying mysteriously. But the striking thing was that now all he had to do was feed the rats saccharinsweetened water and their immune systems would be suppressed, even though they had not been injected with the chemical, because they had learned (been conditioned) to associate the sweet water with the nausea-producing chemical. Now, simply feeding saccharin could produce suppression of the immune system. This was a landmark discovery, for it demonstrated that a brain phenomenon, in this case aversion to a taste, could control the immune system. It is no wonder, then, that people with TMS can experience pain under the weirdest of circumstances, like when they are lying quietly on their stomachs. They have been told that lying on the stomach is bad for the back so they become conditioned to have an aversion to that posture and, naturally, will then experience pain. As stated earlier, the brain can influence any organ or system in the body. In the case of Dr. Ader’s rats it was the immune system; with TMS it is the autonomic system. Something else observed by Dr. Ader and his co-workers was that rats who had autoimmune diseases improved during such experiments. This is because this group of disorders results when the immune system turns on the body and produces substances that are harmful to some of the body’s own tissues (rheumatoid arthritis, diabetes, lupus erythematosus and multiple sclerosis are examples of such diseases). That means that anything which suppresses the immune system will allow those disorders to improve, which is what happened when autoimmune-diseased rats were fed saccharin water.
The implications of this for human health and illness are enormous, since autoimmune disorders are among the most problematic and poorly understood of all categories of disease. These experiments suggest that the brain might play a role in the treatment of these conditions. It further suggests to me that emotions may play a role in their cause. In his well-known book, The Anatomy of an Illness, Norman Cousins described how he overcame one of these autoimmune disorders, ankylosing spondylitis (a form of rheumatoid arthritis) by recognizing that it was emotionally induced and introducing a kind of humor therapy plus vitamin C. Based on my experience with TMS I am inclined to think that it was his recognition of the role of the emotions in causing the illness that produced the cure. It is possible that, just as in TMS, the illness serves to draw attention away from the realm of the emotions and that when the person recognizes that this is what is going on, and attention is focused on the emotions, the illness loses its purpose and ceases. Those of us who believe that the immune system is heavily influenced by the emotions are in debt to Dr. Ader for having shown in the laboratory that this is a reality. He is not alone; other laboratory scientists have demonstrated equally dramatic connections between mind and body. One report that particularly impressed me appeared in the prestigious journal Science in April 1982 by authors Visintainer, Volpicelli and Seligman. They described a group of rats, all suffering from the same cancer, that were exposed to annoying electric shock under two different experimental conditions; one group could escape from it and the other had to take it until it stopped. Both groups got exactly the same dose of shock; the ability to escape from it was the only difference between the two groups. According to the authors, “Rats receiving inescapable shock were only half as likely to reject the tumor and twice as likely to die as rats receiving escapable shock or no shock. Only 27 percent of the rats given inescapable shock rejected the tumor, compared to 63 percent of the rats given escapable shock and 54 percent of the rats given no shock.” The clear implication of the study was that the immune systems of the rats that were more emotionally stressed were less efficient since it is the effectiveness of the immune system that determines whether a cancer will be thrown off or not. If this is the case with rats imagine how much more important the emotions must be in humans.
CANCER AND THE IMMUNE SYSTEM
Since the subject of the emotions and cancer has been introduced, let’s pursue it further. Though it is not yet under intensive research by mainstream medicine, there have been many observations through the years that psychological and social factors may play a role in the cause and cure of cancer. One of these was reported by Kenneth Pelletier, a member of the faculty of the School of Medicine, University of California, at the time. He was interested in “miracle cancer cures” that had occurred in seven people in the San Francisco area and wondered if they had anything in common. He found, in fact, that all seven people became more outgoing, more community oriented, interested in things outside of themselves; they all tried to change their lives so that there was more time for pleasurable activities; all seven became religious, in different ways, but all looked to something bigger than themselves; each spent a period of time each day meditating, sitting quietly and contemplating or praying; they all started a physical exercise program and they all changed their diets to include less red meat and more vegetables. It certainly looks as though social and emotional factors played a role in these “miracle cures.” Pelletier is the author of a well-known book about the mind-body connection, Mind as Healer, Mind as Slayer (New York: Delacorte, 1977). For those interested, there is a book by O. Carl Simonton, Stephanie Matthews-Simonton and James Creighton titled Getting Well Again (New York: J. P. Tarcher, 1978) that describes the Simontons’ therapeutic technique for treating cancer. Theirs is a psychological approach to the problem in which they seek to understand their patients and find ways of changing attitudes and concepts since they believe these are important to the eventual outcome. A very popular recent book on the subject is Love, Medicine, and Miracles by the Yale surgeon Bernie Siegel (New York: Harper & Row, 1986). Dr. Siegel began his career as a surgeon, became aware of the social and psychological dimensions of cancer and began to work with patients accordingly. His book is highly inspirational and, because of its popularity, has introduced many people to the idea that the mind can be mobilized to combat cancer. There may be some cause for concern about the nature of Dr. Siegel’s work, however, because of its lack of psychologic and physiologic specificity. He does not present a theoretical model of how emotions play a role in the cause and cure of cancer and where his work fits into that model. Lacking that it is unlikely that his work will have much impact on the traditional medical research community. This is a pity for there is a great need for more precise definition of what social and psychological factors are contributing to what illnesses and how. Acknowledging the important role of the emotions in health and illness, medicine must reexamine its concepts of disease causation. The attempt to bridge that mysterious gap between emotion and physiology will require the best minds in experimental medicine and the kind of interest and commitment that medicine now accords to such things as genetic research or the chemotherapy of cancer. But we won’t get those people and that kind of commitment if we put “the power of love” into a medical context without carefully studying its specific psychological and physiologic effects. If that isn’t done, how do we distinguish between Bernie Siegel, Norman Vincent Peale and Mary Baker Eddy? These considerations aside, doctors like Siegel, Simonton, Pelletier and Locke (and a number of others I have not mentioned) are pioneers, and what they have to teach is of enormous importance to the future of medicine.
THE IMMUNE SYSTEM AND INFECTIOUS DISEASES
Here again, there is a long history of awareness that the emotions have something to do with our susceptibility to or ability to fight off infection, but none of it is generally accepted by medical doctors and rarely applied in everyday practice. Frequent colds and genitourinary infections are among the most common but it is likely that psychological factors play a role in all infectious processes. As with cancer, it is the efficiency of the immune system to do its job of eradicating the infectious agent that is at issue. Stressful emotions can reduce that effectiveness and allow the infection to flourish but there is ample anecdotal evidence that people have the capacity to enhance immunologic efficiency by improving their emotional states or employing other techniques, as the following story illustrates. The cover article of the Washington Post Health Journal for January 1985 was a piece written by Sally Squires titled “The Mind Fights Back.” In it she described a study carried out by a team of immunologists and psychiatrists at the University of Arkansas Medical Sciences in which a woman described as a “dedicated meditator” who was particularly attuned to her body’s responses was chosen to participate in this interesting experiment.
Chicken pox virus was injected into her forearm. Having been previously exposed to the virus, she developed the usual positive immune reaction, a bump about one-half inch in diameter, which then disappeared in a few days. To confirm that an immune reaction was going on a blood test was done that demonstrated that her white blood cells were actively fighting the infection. After repeating the procedure twice with the same reaction she was instructed to try to stop the body’s normal reaction, which she did in her daily meditation, and for three weeks in a row the bump got smaller and smaller. Then she was asked to stop interfering with the normal immune reaction and with the last three injections of the virus she got the usual bump again. Here was a clear demonstration of how the mind can alter a bodily reaction if it is taught how to do it. The doctors involved in the study were so impressed with the results that they repeated the entire experiment nine months later and got the same results. Conventional medical research can hardly find fault with this experiment. It was a striking demonstration of the so-called power of the mind, in this case over the working of the immune system. The treatment of TMS describes a similar phenomenon, in which acquired knowledge has the ability to interfere with an undesirable physical reaction, the pain of TMS.
THE OVERACTIVE IMMUNE SYSTEM— ALLERGY
Though the idea is controversial, it is my view, based on experience with patients who have had both TMS and allergic rhinitis (hay fever), that some of the common allergies of adult life are equivalents of TMS, that is, they are brought on by emotional factors. People invariably say when this is discussed, “Oh, but hay fever is caused by things like pollens, dust and molds; how can you say it’s due to tension?” If ten people are standing in a field of grass pollen, not all of them will begin to sneeze, only the allergic ones. What is the difference between the nonallergic and the allergic people? The immune systems of the latter have become overactive under the influence of tension, the repressed feelings we have been talking about. This has been demonstrated, not occasionally, but repeatedly in TMS patients who have been told in the course of their learning experience that hay fever is a TMS equivalent and can be eliminated in the same way that TMS can. And they do it. Mr. G. reported at one of the small group meetings that he has suffered from fall hay fever for seventeen years—but not this year! He took to heart what he had heard and, miracle, experienced no hay fever that season. For years I have been allergic to whatever it is that cats exude (we used to call it dander but now we’re told it may be something in their saliva which dries on their meticulously licked fur and then floats into the air). If I walk into a house and don’t know that a cat lives there, my eyes begin to itch. I usually start rubbing them without thinking. Then kitty walks into the room and I say, “Ah— now I know the reason for the itchy eyes,” and they stop itching. That happens because I know that allergic rhinitis and conjunctivitis are two of my mind’s tension repertoire, and as stated in chapter 4 on treatment, to recognize these conditions for what they are is to invalidate them—and symptoms then cease. Most of the medical community rejects the idea that emotions have anything to do with allergy. These two examples can’t be explained in any other way. They show that something is at work besides an autonomous immune system reacting to inhaled substances; how could one get the symptoms to stop simply by thinking? Clearly, the same mental-emotional dynamics are at work here as those described in the treatment chapter. I do not have evidence that this “knowledge therapy” will work with any of the other common allergies and so I will say nothing about them, except if I had one of them I would certainly zero in on emotional factors in my life. Incidentally, acknowledging the role of emotions does not preclude the use of conventional medical treatment.