Islam: Dieu est grand et Mahomet n’est pas son prophète (How can you reproduce the image of someone who probably never existed?)

Faceless Mohammed
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. (…) C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Jésus (Mat 7: 15-20)
La condition préalable à tout dialogue est que chacun soit honnête avec sa tradition. (…) les chrétiens ont repris tel quel le corpus de la Bible hébraïque. Saint Paul parle de ” greffe” du christianisme sur le judaïsme, ce qui est une façon de ne pas nier celui-ci . (…) Dans l’islam, le corpus biblique est, au contraire, totalement remanié pour lui faire dire tout autre chose que son sens initial (…) La récupération sous forme de torsion ne respecte pas le texte originel sur lequel, malgré tout, le Coran s’appuie. René Girard
Pour accepter l’islam, l’Europe a forgé le mythe de l’Andalousie tolérante qui aurait constitué un âge d’or pour les trois religions. Tout ce qui concerne les combats, le statut humiliant du non musulman a été soigneusement gommé. Il s’agit d’une véritable falsification de l’histoire réelle. Anne-Marie Delcambre
Rien ne prouve que Mahomet ait oui ou non vraiment existé» et faute de pouvoir donner une réponse définitive à cette question, j’estime plutôt qu’il n’a jamais existé. Mohammed Sven Kalisch
Il est utile de dissiper une opinion répandue, si souvent invoquée par les musulmans réformateurs comme par bon nombre d’intellectuels occidentaux: la Bible contiendrait encore plus de violence que le Coran, dans la mesure où elle contiendrait encore plus de passages où Dieu se montre cruel que le Livre saint de l’islam. C’est l’exemple type de l’incompréhension qui règne entre l’Occident et l’Orient, idée fixe que l’on retrouve tant dans le discours interreligieux que dans la doxa nihiliste. La Bible = le Coran est un faux-semblant qui suffit à illustrer l’impasse que constitue le « dialogue des civilisations ». Christian Makarian

Ultime confirmation de l’impossibilité de représenter l’image de Mahomet

Au lendemain, sur fond de persécutions et d’assassinats de chrétiens orientaux, d’un énième échange, par nos dignitaires religieux, d’énièmes banalités sur le prétendu « dialogue des cultures et des religions »

Enfin un spécialiste de l’islam qui ose dire tout haut la vérité sur la véritable captation d’héritage que constitue l’islam!

A savoir que, comme le confirme l’islamologue allemand Sven Kalisch, Mahomet n’a probablement pas existé et que, loin d’être la « parole incréée de Dieu » lui-même, le Coran est au mieux issu d’une hérésie chrétienne.

Et que, comme le rappelle le dernier livre du journaliste de l’Express Christian Makarian (« Le Choc Jésus-Mahomet »), l’expression « gens du Livre » que tout le monde répète complaisamment désigne en fait des peuples (juifs et chrétiens) dont l’islam s’est non seulement accaparé l’héritage mais qu’il accuse en plus d’avoir falsifié leurs Ecritures » ».

De même pour la « fausse symétrie » Bible-Coran qui avalise tous les contresens.

Comme le fait que, contrairement au Coran, la Bible n’est pas écrite directement par Dieu (du moins pour le christianisme actuel) mais par des hommes inspirés, « ce qui l’autorise à contenir des erreurs et, par conséquent, fait appel à l’esprit critique du croyant » (« la Bible ne se récite pas, elle demande une « lecture’ « ).

Que les scènes de massacre évoquées dans la Bible sont en fait le reflet des pratiques de l’époque et que « jamais il n’est dit: ‘Nous avons suscité la haine entre eux » à destination des siècles à venir’, comme nous pouvons le trouver dans le Coran ».

Et enfin que, par la multiplicité des textes qu’elle réunit sur quelque mille ans, la Bible « contient en elle-même la notion d’évolution comme celle d’interprétation » …

« Mahomet n’a jamais existé », affirme Sven Kalisch

Sven Kalisch, professeur d’islamologie à l’Université de Münster, craint pour sa sécurité. Le magazine d’actualités Der Spiegel déclare qu’il serait l’objet de menaces à peine voilées. Un certain nombre de musulmans ne le considèrent plus comme l’un des leurs. Les musulmans conservateurs ont vu dans l’apostasie un délit passible de la peine de mort. Le magazine du son « Focus » souhaite que l’année prochaine, Kalisch expose sa thèse controversée dans un livre en anglais. Selon le journal, l’auteur nierait l’existence du prophète Mahomet et plaiderait pour une réinterprétation historique et critique du Coran, arguant que ce dernier ne serait pas la parole directe de Dieu. Kalisch a réservé un accueil favorable à la théorie de l’école de Sarrebruck selon laquelle le Coran reposerait sur un texte chrétien. En raison de ces divergences d’ordre théologique, le Conseil des musulmans d’Allemagne a entre-temps suspendu toute collaboration avec lui. En outre, l’Université de Münster aurait décidé de confier la chaire de M. Kalisch à un autre professeur.

Traduit de l’allemand par Patrick H

Source: Die Welt

Voir aussi:

La Bible est loin du Coran
L’Express
le 29/10/2008

Les textes fondateurs du judaïsme, du christianisme et de l’islam ne sont pas comparables. C’est cette « fausse symétrie » que décrypte Christian Makarian dans Le Choc Jésus-Mahomet (Lattès). Extraits.

LA PATERNITÉ D’ABRAHAM

Le Coran rediscute l’histoire d’Israël, non pas à partir de l’avènement de Mahomet, mais dès l’origine, dans la nuée des siècles écoulés. C’est pourquoi la nature du lien qu’institue Mahomet avec les chrétiens est, hélas, conflictuelle par essence. On ne discute pas le Coran; or il contient des versets parfois accablants. Nous savons que Mahomet fait du patriarche Abraham le premier « soumis » au Dieu unique. Comme « soumis » se dit en arabe muslim (musulman en français), cela fait habilement d’Abraham le premier musulman de l’Histoire.

C’est ainsi que le Prophète opère une « captation à la source » de l’épopée biblique. Sur ce point, le christianisme est en contradiction parfaite avec l’islam par l’effet d’une parole cinglante de Jésus. « Ne vous avisez pas de dire en vous-même: Nous avons pour père Abraham; car je vous le dis, des pierres que voici, Dieu peut susciter des enfants à Abraham » (Matthieu 3, 8-9). Jésus dit ici le contraire de ce que soutiendra Mahomet: cette fracture-là est irréductible. Autrement dit, la paternité abrahamique n’est pas une garantie d’élection ou de salut, ni un avantage au ciel, ni encore une faveur divine accordée à certains élus au détriment des autres….

LES « RELIGIONS DU LIVRE »

L’expression « gens du Livre » (Ahl al-Kitab), c’est-à-dire les juifs et les chrétiens, revient une trentaine de fois dans le Coran : si l’islam n’occulte pas ces derniers, s’il accepte en grande partie leur héritage, s’il se situe dans leur lignage, que leur reproche-t-il donc au final ? En vérité, le Coran accuse les « gens du Livre » d’avoir falsifié (tahrîf) leurs Ecritures, ni plus ni moins, et d’avoir perverti la vérité qu’elles contenaient. « Ô gens du Livre! Pourquoi dissimulez-vous la Vérité sous le mensonge? Pourquoi cachez-vous la Vérité alors que vous la savez ? » (3, 71).

La preuve de leur mensonge est offerte par le fait que les juifs et les chrétiens se sont divisés, opposés, au lieu d’offrir à Dieu le spectacle de la paix et de l’unité. Le Coran est très clair sur ce point: « Certains juifs altèrent le sens des paroles révélées… Ils tordent leurs langues et ils attaquent la Religion » (4, 46). La sourate 5, qui pratique un curieux amalgame entre chrétiens et juifs, étant définitive : « Ils [les juifs] altèrent le sens des paroles révélées ; ils oublient une partie de ce qui leur a été rappelé. Tu ne cesseras pas de découvrir leur trahison » (v. 13)… Parmi ceux qui disent: « Nous sommes chrétiens, nous avons accepté l’alliance », certains ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons suscité entre eux [les juifs et les chrétiens] l’hostilité et la haine jusqu’au jour de la Résurrection (v. 14)… Ceux qui disent: « Dieu est, en vérité, le Messie, fils de Marie », sont impies. Dis: « Qui donc pourrait s’opposer à Dieu s’il voulait anéantir le Messie, fils de Marie, ainsi que sa mère, et tous ceux qui sont sur terre » (v. 17)… Les juifs et les chrétiens ont dit: « Nous sommes les fils de Dieu et ses préférés. » Dis : « Pourquoi, alors, vous punit-il pour vos péchés » (v. 18). La conclusion de cette sourate terrible se passe de commentaires: « Si les incrédules possédaient tout ce qui se trouve sur la terre, et même le double, et s’ils l’offraient en rançon pour éviter le châtiment au jour de la Résurrection, on ne l’accepterait pas de leur part : un douloureux châtiment leur est réservé. Ils voudront sortir du feu, mais ils n’en sortiront pas : un châtiment leur est réservé » (5, 36-37). Le mot châtiment est prononcé trois fois, bien que Dieu soit désigné, deux versets plus loin, comme « celui qui pardonne » et qu’il soit qualifié de « miséricordieux ».

L’exaltation du discours fait ressortir la nature extrêmement ambiguë, torturée, des rapports entre l’islam et les deux autres monothéismes. Le verset essentiel – « Nous avons suscité entre eux l’hostilité et la haine » – démontre au passage une conception très offensive de la bonté et de la miséricorde divines. Louis Massignon fera remarquer que « la tendance générale de la théologie islamique va à affirmer Dieu plutôt par la destruction que par la construction des êtres » (Passion, p. 631, n° 4). Le résultat en est une série de sourates particulièrement dérangeantes qui instaurent une tension permanente dans le rapport avec les juifs et les chrétiens.

A ce stade, il est utile de dissiper une opinion répandue, si souvent invoquée par les musulmans réformateurs comme par bon nombre d’intellectuels occidentaux : la Bible contiendrait encore plus de violence que le Coran, dans la mesure où elle contiendrait encore plus de passages où Dieu se montre cruel que le Livre saint de l’islam. C’est l’exemple type de l’incompréhension qui règne entre l’Occident et l’Orient, idée fixe que l’on retrouve tant dans le discours interreligieux que dans la doxa nihiliste. La Bible = le Coran est un faux-semblant qui suffit à illustrer l’impasse que constitue le « dialogue des civilisations ».

Mettre tous les textes dos à dos, quelle harmonie parfaite! Le chrétien sécularisé tend la main en effaçant sa propre personnalité; l’athée résout toutes les différences en démontrant l’inanité universelle du fait religieux. Une telle « symétrie » a tout pour plaire. Elle est pourtant contraire à la vérité et a pour principaux effets d’éviter à la religion musulmane d’entreprendre l’effort d’interprétation moderne dont elle a tant besoin et de détruire la communauté de valeurs des sociétés postchrétiennes, actionnant du même coup des extrémismes fondés sur le rejet de l’autre. Il faut sérieusement réviser cette opinion.

La Bible présente trois différences de taille avec le Livre saint de l’islam. D’abord, elle n’est pas directement dictée par Dieu, surtout pas « incréée », mais écrite par des hommes inspirés par Dieu, ce qui l’autorise à contenir des erreurs et, par conséquent, fait appel à l’esprit critique du croyant. Il y a, par exemple, des incohérences manifestes, donc assumées en matière de chronologie dans plusieurs passages de l’Ancien comme du Nouveau Testaments. On y trouve également un grand nombre d’approximations qui montrent que l’exactitude n’est pas le but du texte, au bénéfice de la morale qu’il faut tirer de l’épisode. Au contraire du Coran, la Bible ne se récite pas, elle demande une « lecture », c’est-à-dire un processus de distanciation, un effort de déchiffrage, une capacité à dépasser la lettre.

Ensuite, la Bible relate l’histoire du peuple hébreu, narration parfois fastidieuse de mille pérégrinations effectuées sous le regard de Dieu. Que le texte comporte des scènes de massacre collectif, des meurtres, des viols, des supplices et des bains de sang est choquant à l’aune de l’universalisme contemporain tout en étant rigoureusement conforme à la tristesse du champ historique concerné. Mais jamais il n’est dit: « Nous avons suscité la haine entre eux » à destination des siècles à venir, comme nous pouvons le trouver dans le Coran.

Enfin, la Bible contient en elle-même la notion d’évolution comme celle d’interprétation. Plus qu’un livre, c’est un ensemble de livres, une véritable bibliothèque dont la définition fait justement débat depuis des lustres entre juifs et chrétiens, entre catholiques et protestants. Au cours des mille ans qu’a duré sa rédaction, cette « centrale documentaire de Dieu » n’a cessé de s’enrichir de nouveaux textes qui comportent des réflexions sur les épisodes antérieurs, les commentent, y renvoient. La Bible est ouverte à la spéculation intellectuelle, l’esprit des hommes est incité à investiguer. Même Dieu y trouve sa science: la théologie, invention chrétienne qui n’aura pas d’équivalent exact dans l’islam.

Voir également:

Un prof de théologie viré pour avoir douté de l’existence de Mahomet
MARC SEMO
Libération
Monde 28 oct. 2008

Publiquement, il s’est interrogé sur la réelle existence du prophète Mahomet. Pour s’être posé cette question afin d’inciter ses étudiants à développer leur esprit critique, Muhammad Kalisch, 42 ans, professeur de théologie islamique à l’université de Münster (dans le nord-ouest de l’Allemagne) a été en partie relevé de ses fonctions et craint pour sa sécurité, déménageant son bureau dans des locaux plus faciles à protéger.

«Penser par eux-même».

«Il n’y a pas de menace concrète, mais certains m’accusent d’avoir renié ma foi et dans la conception traditionnelle de l’islam, l’apostasie est punie de mort. Il faut donc être prudent», explique à l’AFP cet universitaire qui s’était converti à l’âge de 15 ans, changeant son prénom de Sven en Muhammad. Il s’occupe de former les futurs enseignants de religion islamique dans les écoles allemandes. Il prônait un islam plutôt conservateur, voire rigoriste, et d’aucuns le critiquaient pour son dogmatisme dans des conférences où il martelait que la charia était la loi de Dieu. Puis, ces deux dernières années il a changé, devenant un libéral.

En juillet, il y eut ainsi une conférence à Bielefeld (Rhénanie du Nord-Westphalie) où il commença à mettre en doute la réalité historique du Prophète. Il revint à la charge à la radio, affirmant que «rien ne prouve que Mahomet ait oui ou non vraiment existé» et que «faute de pouvoir donner une réponse définitive à cette question, il estimait plutôt qu’il n’avait jamais existé». S’il qualifie lui-même ces thèses «d’extrêmes», il explique à l’hebdomadaire Die Zeit vouloir ainsi «inciter ses étudiants à penser par eux-mêmes» tout en affirmant que «même sans un Mahomet historique ce n’est pas la fin de l’islam».

Ces propos firent naturellement scandale. «Si le Prophète n’a pas existé, alors le Coran n’existe pas non plus ; et si le Coran n’existe pas qu’est ce qui reste ?» s’indigne Ali Kizilkaya, porte-parole du Conseil de coordination des musulmans (KRM) qui regroupe quatre associations réputées conservatrices et qui est régulièrement consulté par l’université de Münster. Embarrassée par la colère du KRM, l’université de Münster, en coordination avec les autorités régionales, a demandé à Muhammad Kalisch d’abandonner ses fonctions de formateur des futurs professeurs de religion tout en gardant son poste à l’université. «Il est important que les personnes qui effectuent cette formation puissent être acceptées par la communauté», explique Andre Zimmerman, du ministère régional de la Recherche. Une centaine d’universitaires et de dignitaires religieux ont pris fait et cause pour le professeur Kalisch, signant une pétition de solidarité.

Ecoles parallèles.

Cette polémique relance aussi la question de l’enseignement de la religion islamique dans les écoles publiques par des professeurs formés en Allemagne. Ce Land de Rhénanie-Nord Westphalie doit être l’un des premiers à se lancer dans l’expérience. L’enjeu est important alors que 800 000 enfants reçoivent des cours de religion dans des écoles coraniques parallèles, à l’initiative d’iman et de religieux des diverses communautés d’une immigration musulmane comptant plus de 3 millions de personnes.

Voir enfin:

Professor Hired for Outreach to Muslims Delivers a Jolt
Islamic Theologian’s Theory: It’s Likely the Prophet Muhammad Never Existed
ANDREW HIGGINS
The WSJ
November 15, 2008

MÜNSTER, Germany — Muhammad Sven Kalisch, a Muslim convert and Germany’s first professor of Islamic theology, fasts during the Muslim holy month, doesn’t like to shake hands with Muslim women and has spent years studying Islamic scripture. Islam, he says, guides his life.

So it came as something of a surprise when Prof. Kalisch announced the fruit of his theological research. His conclusion: The Prophet Muhammad probably never existed.
Theology Without Muhammad

Muslims, not surprisingly, are outraged. Even Danish cartoonists who triggered global protests a couple of years ago didn’t portray the Prophet as fictional. German police, worried about a violent backlash, told the professor to move his religious-studies center to more-secure premises.

« We had no idea he would have ideas like this, » says Thomas Bauer, a fellow academic at Münster University who sat on a committee that appointed Prof. Kalisch. « I’m a more orthodox Muslim than he is, and I’m not a Muslim. »

When Prof. Kalisch took up his theology chair four years ago, he was seen as proof that modern Western scholarship and Islamic ways can mingle — and counter the influence of radical preachers in Germany. He was put in charge of a new program at Münster, one of Germany’s oldest and most respected universities, to train teachers in state schools to teach Muslim pupils about their faith.

Muslim leaders cheered and joined an advisory board at his Center for Religious Studies. Politicians hailed the appointment as a sign of Germany’s readiness to absorb some three million Muslims into mainstream society. But, says Andreas Pinkwart, a minister responsible for higher education in this north German region, « the results are disappointing. »

Prof. Kalisch, who insists he’s still a Muslim, says he knew he would get in trouble but wanted to subject Islam to the same scrutiny as Christianity and Judaism. German scholars of the 19th century, he notes, were among the first to raise questions about the historical accuracy of the Bible.

Many scholars of Islam question the accuracy of ancient sources on Muhammad’s life. The earliest biography, of which no copies survive, dated from roughly a century after the generally accepted year of his death, 632, and is known only by references to it in much later texts. But only a few scholars have doubted Muhammad’s existence. Most say his life is better documented than that of Jesus.

« Of course Muhammad existed, » says Tilman Nagel, a scholar in Göttingen and author of a new book, « Muhammad: Life and Legend. » The Prophet differed from the flawless figure of Islamic tradition, Prof. Nagel says, but « it is quite astonishing to say that thousands and thousands of pages about him were all forged » and there was no such person.

All the same, Prof. Nagel has signed a petition in support of Prof. Kalisch, who has faced blistering criticism from Muslim groups and some secular German academics. « We are in Europe, » Prof. Nagel says. « Education is about thinking, not just learning by heart. »

Prof. Kalisch’s religious studies center recently removed a sign and erased its address from its Web site. The professor, a burly 42-year-old, says he has received no specific threats but has been denounced as apostate, a capital offense in some readings of Islam.

« Maybe people are speculating that some idiot will come and cut off my head, » he said during an interview in his study.

A few minutes later, an assistant arrived in a panic to say a suspicious-looking digital clock had been found lying in the hallway. Police, called to the scene, declared the clock harmless.

A convert to Islam at age 15, Prof. Kalisch says he was drawn to the faith because it seemed more rational than others. He embraced a branch of Shiite Islam noted for its skeptical bent. After working briefly as a lawyer, he began work in 2001 on a postdoctoral thesis in Islamic law in Hamburg, to go through the elaborate process required to become a professor in Germany.

The Sept. 11 attacks in the U.S. that year appalled Mr. Kalisch but didn’t dent his devotion. Indeed, after he arrived at Münster University in 2004, he struck some as too conservative. Sami Alrabaa, a scholar at a nearby college, recalls attending a lecture by Prof. Kalisch and being upset by his doctrinaire defense of Islamic law, known as Sharia.

In private, he was moving in a different direction. He devoured works questioning the existence of Abraham, Moses and Jesus. Then « I said to myself: You’ve dealt with Christianity and Judaism but what about your own religion? Can you take it for granted that Muhammad existed? »

He had no doubts at first, but slowly they emerged. He was struck, he says, by the fact that the first coins bearing Muhammad’s name did not appear until the late 7th century — six decades after the religion did.

He traded ideas with some scholars in Saarbrücken who in recent years have been pushing the idea of Muhammad’s nonexistence. They claim that « Muhammad » wasn’t the name of a person but a title, and that Islam began as a Christian heresy.

Prof. Kalisch didn’t buy all of this. Contributing last year to a book on Islam, he weighed the odds and called Muhammad’s existence « more probable than not. » By early this year, though, his thinking had shifted. « The more I read, the historical person at the root of the whole thing became more and more improbable, » he says.

He has doubts, too, about the Quran. « God doesn’t write books, » Prof. Kalisch says.

Some of his students voiced alarm at the direction of his teaching. « I began to wonder if he would one day say he doesn’t exist himself, » says one. A few boycotted his lectures. Others sang his praises.

Prof. Kalisch says he « never told students ‘just believe what Kalisch thinks’  » but seeks to teach them to think independently. Religions, he says, are « crutches » that help believers get to « the spiritual truth behind them. » To him, what matters isn’t whether Muhammad actually lived but the philosophy presented in his name.

This summer, the dispute hit the headlines. A Turkish-language German newspaper reported on it with gusto. Media in the Muslim world picked up on it.

Germany’s Muslim Coordinating Council withdrew from the advisory board of Prof. Kalisch’s center. Some Council members refused to address him by his adopted Muslim name, Muhammad, saying that he should now be known as Sven.

German academics split. Michael Marx, a Quran scholar at the Berlin-Brandenburg Academy of Sciences, warned that Prof. Kalisch’s views would discredit German scholarship and make it difficult for German scholars to work in Muslim lands. But Ursula Spuler-Stegemann, an Islamic studies scholar at the University of Marburg, set up a Web site called solidaritymuhammadkalisch.com and started an online petition of support.

Alarmed that a pioneering effort at Muslim outreach was only stoking antagonism, Münster University decided to douse the flames. Prof. Kalisch was told he could keep his professorship but must stop teaching Islam to future school teachers.

The professor says he’s more determined than ever to keep probing his faith. He is finishing a book to explain his thoughts. It’s in English instead of German because he wants to make a bigger impact. « I’m convinced that what I’m doing is necessary. There must be a free discussion of Islam, » he says.

—Almut Schoenfeld in Berlin contributed to this article.

21 Responses to Islam: Dieu est grand et Mahomet n’est pas son prophète (How can you reproduce the image of someone who probably never existed?)

  1. SeR dit :

    maudit sois ceux qui sont contre l’islam ils ne savent pas que c’est contre dieu qu’ils sont mais dieu est patient et juste vos ames retournerons chez lui et vous verrez certe trop tard la verite ……….

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    • dina01 dit :

      Dieu ne donne pas de malédiction , mais il pardonne il n’est pas un Dieu de punition mais un dieu d’amour. Est ce la Allah?

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  2. khatib dit :

    qu’allah vous guide vers le droit chemin si vous continuez comme ca,vous allez etre navré mais ca sera trop tard.
    vous parlez de bible, combien existe de bible dans ce temps: une dizaine j peu dire une centaine meme. jesus a remporté un seul livre qui a été falssifié et dieu a envoyé le prophete mohammed (priere et salut sur lui) pour assurer ce que jesus (saluts sur lui) est venu avec tout en ajoutant beaucoup de choses.
    ceci est la pure vérité j’espere que les cerveaux vont analyser cela pour essaier de comprendre l’islam, le vrai islam pas celui dont vous voyez de haut.

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  3. abdallah-muhamed dit :

    il ne faut pas comparer ce qu’on peut pas comparer ,puisque la bible est le seul vraie parole de DIEU et que jesus-christ est le sauveur du monde,celui qui ne crois pas en son fils il n’a pas la vie ,mais celui qui croira entrera dans le royaume eternel,crois lorsque il y a encore les temps sinon ,il te sera difficile,le seul qui est mort et reussissite pour aller nous preparer des places et il viendra pour nous prendre ,celui qui croira que en jesus-christ y ra au ciel sans lui il ya pas la vie et le salut.

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  4. abdallah-muhamed dit :

    chaquejour qui passe DIEU le veritable qui a creer les cieux et la terre demandent a tout les peuples de croire en un seul nom qui peut lui sauver le nom de jesus -christ le sauveur de l’humanite et par lui il va juger les vivants et les morts ,des toutes tributs et des toutes langues,DIEU d’abraham,d’isaac et de jacob,et del’humanite qui est jesus-christ.

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  5. Sarah dit :

    je trouve inadmissible que l’on puisse dire des chose comme sa me revolte au plus profond de moi l’slam et la seul et veritable religion a suivre si nous voulons accedé au pardon de ALLAH le tout puissant. ou vous y croyai ou pas mais dire des choses comme cela me revolte une foi de plus au plus profond de moi

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  6. lolo dit :

    tout ce que j’ai à dire c’est que ce site est un peu absurde, on ne peut comparer ainsi deux religions et en plus en dénigrant l’une d’elle, c’est trop facile. Il faut juste être tolérant et se demander « pourquoi y a t il d’autre croyance alors que je suis sûr d’avoir raison ». Pour moi la religion et une tradition familial qui se transmet et la croyance est partagé par tous mais pas de la même façon on la pratique tel qu’on nous l’à aprit.

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  7. mohammed dit :

    dogme quand tu nous tiens
    islam, christianisme, judaisme que des histoires à dormir debout
    quel plaisir de se sentir libre de tout dogme!!
    foutez nous la paix avec vos contes pour débiles mentaux

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  8. Marie-eve dit :

    Il est écrit dans l’apocalypse qu’après ce livre il n’y a rien a rajouter, et que tout ceux qui viendront après ne sont que des faux prophètes déguisés en anges de lumière ! parfait exemple : le coran … Tout est beau, apparament , mais les seules vérités sont déformés , et ce sont par ces seules vérités que nous pouvons avoir la vie éternelle un jour !! 1er : Jésus a bel et bien été crucifié et non un autre a sa place comme veut bien mentir le coran et 2 eme : Jésus est le fils de Dieu !! Le fils de Dieu et la Croix , ce sont que par ces 2 évenements importants que nous pouvons accéder au paradis. le diable est très puissant et par ce geste il a mit tous ces gens qui ont adhérés a cette religion prêts pour l’enfer … dommage … beaucoup encore ce feront avoir, quand l’anti-christ arrivera et qu’ils penseront que ce sera leur mahdi !! nous nous saurons domage pour les autres pourtant la Bible a été clair … Tous ceux qui viendront après seront de Faux Prophète ,, mais quand tes grands-parents , tes parents même tout ton pays comment peux-tu faire autrement que de penser que tu as raison !! Prions pour leur SALUT, non par des actes de lavages ou de prières dans une direction spécial, ou bien une part de ton agneau aux pauvres mais bien en la connaissance de la vérité JÉSUS NÉ FILS DE DIEU, CRUCIFIÉ, RÉSSUCITÉ tout ca ils disent que ces nous qui l’avons déformé !! mais NON nous ne nous sommes pas fait prendre la Bible est la seul vraie parole de Dieu , mais Satan est puissant . Que Dieu vous garde tous d’eux et de tous les autres …
    Votre soeur en Christ.

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  9. jcdurbant dit :

    Oui, pour avoir un dialogue, il faut un minimum de respect pour la tradition de l’autre, comme le rappelait l’anthropologue René Girard il y a quelques années:

    La condition préalable à tout dialogue est que chacun soit honnête avec sa tradition. (…) les chrétiens ont repris tel quel le corpus de la Bible hébraïque. Saint Paul parle de ” greffe” du christianisme sur le judaïsme, ce qui est une façon de ne pas nier celui-ci . (…) Dans l’islam, le corpus biblique est, au contraire, totalement remanié pour lui faire dire tout autre chose que son sens initial (…) La récupération sous forme de torsion ne respecte pas le texte originel sur lequel, malgré tout, le Coran s’appuie.

    René Girard (2006)

    Et si l’hérésie musulmane a pu constituter à l’époque, pour nombre de populations encore à l’état tribal, une première ouverture au monothéisme judéochrétien, il est clair, comme le rappelait aussi René Girard, que son refus de l’essence même du judéochristianisme, à savoir la croix, risque de l’enfermer encore longtemps dans la violence guerrière:

    Dans la foi musulmane, il y a un aspect simple, brut, pratique qui a facilité sa diffusion et transformé la vie d’un grand nombre de peuples à l’état tribal en les ouvrant au monothéisme juif modifié par le christianisme. Mais il lui manque l’essentiel du christianisme : la croix. Comme le christianisme, l’islam réhabilite la victime innocente, mais il le fait de manière guerrière. La croix, c’est le contraire, c’est la fin des mythes violents et archaïques.

    René Girard

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    • dina01 dit :

      C’est les Musulmans qui n’ont de respect car ils ne veulent qu’on découvre la vrai vérité sur leur foi. Vous vous critiquer d’autre religion mais personne n’a le droit de faire des critiques sur vous. C’est cela votre foi? Donc Mohamed s’il à existé, tuait ceux qui le critiquait? c’est pourquoi vous faite de même

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  10. […] A lire, sur les sites Liberty vox ou Euro-reconquista et dans une récente lettre ouverte au président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux citant un prélat catholique du XIXème siècle, la rafraichissante franchise de l’islamologue Anne-Marie Delcambre sur la réalité de l’islam et du “copieur de Dieu”. […]

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  11. lovetar dit :

    Islam Coran le faux prophète Muhammad: http://www.jariiivanainen.net/muhammad.html

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  12. […] Il est utile de dissiper une opinion répandue, si souvent invoquée par les musulmans réformateurs comme par bon nombre d’intellectuels occidentaux : la Bible contiendrait encore plus de violence que le Coran, dans la mesure où elle contiendrait encore plus de passages où Dieu se montre cruel que le Livre saint de l’islam. C’est l’exemple type de l’incompréhension qui règne entre l’Occident et l’Orient, idée fixe que l’on retrouve tant dans le discours interreligieux que dans la doxa nihiliste. (…) la Bible relate l’histoire du peuple hébreu, narration parfois fastidieuse de mille pérégrinations effectuées sous le regard de Dieu. Que le texte comporte des scènes de massacre collectif, des meurtres, des viols, des supplices et des bains de sang est choquant à l’aune de l’universalisme contemporain tout en étant rigoureusement conforme à la tristesse du champ historique concerné. Christian Makarian […]

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  13. […] Il est utile de dissiper une opinion répandue, si souvent invoquée par les musulmans réformateurs comme par bon nombre d’intellectuels occidentaux : la Bible contiendrait encore plus de violence que le Coran, dans la mesure où elle contiendrait encore plus de passages où Dieu se montre cruel que le Livre saint de l’islam. C’est l’exemple type de l’incompréhension qui règne entre l’Occident et l’Orient, idée fixe que l’on retrouve tant dans le discours interreligieux que dans la doxa nihiliste. (…) la Bible relate l’histoire du peuple hébreu, narration parfois fastidieuse de mille pérégrinations effectuées sous le regard de Dieu. Que le texte comporte des scènes de massacre collectif, des meurtres, des viols, des supplices et des bains de sang est choquant à l’aune de l’universalisme contemporain tout en étant rigoureusement conforme à la tristesse du champ historique concerné. Christian Makarian […]

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  14. […] Il est utile de dissiper une opinion répandue, si souvent invoquée par les musulmans réformateurs comme par bon nombre d’intellectuels occidentaux : la Bible contiendrait encore plus de violence que le Coran, dans la mesure où elle contiendrait encore plus de passages où Dieu se montre cruel que le Livre saint de l’islam. C’est l’exemple type de l’incompréhension qui règne entre l’Occident et l’Orient, idée fixe que l’on retrouve tant dans le discours interreligieux que dans la doxa nihiliste. (…) la Bible relate l’histoire du peuple hébreu, narration parfois fastidieuse de mille pérégrinations effectuées sous le regard de Dieu. Que le texte comporte des scènes de massacre collectif, des meurtres, des viols, des supplices et des bains de sang est choquant à l’aune de l’universalisme contemporain tout en étant rigoureusement conforme à la tristesse du champ historique concerné. Christian Makarian […]

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  15. […] Il est utile de dissiper une opinion répandue, si souvent invoquée par les musulmans réformateurs comme par bon nombre d’intellectuels occidentaux : la Bible contiendrait encore plus de violence que le Coran, dans la mesure où elle contiendrait encore plus de passages où Dieu se montre cruel que le Livre saint de l’islam. C’est l’exemple type de l’incompréhension qui règne entre l’Occident et l’Orient, idée fixe que l’on retrouve tant dans le discours interreligieux que dans la doxa nihiliste. (…) la Bible relate l’histoire du peuple hébreu, narration parfois fastidieuse de mille pérégrinations effectuées sous le regard de Dieu. Que le texte comporte des scènes de massacre collectif, des meurtres, des viols, des supplices et des bains de sang est choquant à l’aune de l’universalisme contemporain tout en étant rigoureusement conforme à la tristesse du champ historique concerné. Christian Makarian […]

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  16. dina01 dit :

    J’ai toujours su que l’islam à été une invention pour trompé les hommes, pourquoi, parce que Mohamed n’existe pas et qu’il n’y à pas de photo de lui. Quelqu’un qui à existé on peut le dessiné, il suive la loi quant cela leurs arrangent. Tu ne feras pas d’image. Franchement. Alors ou est son image s’il à existé. Mohamed à bien fait les choses en défendant de le dessiné, car il n’a jamais existé. Car ceux qui n’existe pas , comme Shiva, Bouddha on à pu le dessiné. Alors posez vous les vrais questions les Musulmans. Pourquoi?

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  17. dina01 dit :

    Et savez vous que maintenant on veut changer sa personnalité à ce Mohamed , en lui acceptant des circonstances atténuantes. Qu’il n’avait pas de Mère morte à sa naissance, ni son Père, et qu’il s’est fabriqué un Allah.

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  18. […] Il est utile de dissiper une opinion répandue, si souvent invoquée par les musulmans réformateurs comme par bon nombre d’intellectuels occidentaux : la Bible contiendrait encore plus de violence que le Coran, dans la mesure où elle contiendrait encore plus de passages où Dieu se montre cruel que le Livre saint de l’islam. C’est l’exemple type de l’incompréhension qui règne entre l’Occident et l’Orient, idée fixe que l’on retrouve tant dans le discours interreligieux que dans la doxa nihiliste. (…) la Bible relate l’histoire du peuple hébreu, narration parfois fastidieuse de mille pérégrinations effectuées sous le regard de Dieu. Que le texte comporte des scènes de massacre collectif, des meurtres, des viols, des supplices et des bains de sang est choquant à l’aune de l’universalisme contemporain tout en étant rigoureusement conforme à la tristesse du champ historique concerné. Christian Makarian […]

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