DOMTOM: La Guadeloupe aurait-elle trouvé son Le Pen? (France gets its tropical Le Pen)

Domota with muscle friendsPriorité d’embauche pour les Guadeloupéens; embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aides publiques. Propositions du LKP
Les hommes du LKP procèdent toujours de la même façon. Ils viennent à plusieurs et expliquent que, si on ne le boucle pas, ce sera ouvert à tout le monde ; bref, c’est rideau baissé ou pillage organisé. Commerçant guadeloupéen

Les soutiens du LKP sont, pour la plupart, des fonctionnaires, comme 40 % de la population active guadeloupéenne. Ils ne risquent rien, mais n’hésiteront pas à sacrifier courageusement les emplois des autres.
CommerçantCette conception d’une société dans laquelle les patrons, forcément blancs, seraient les esclavagistes des temps modernes n’a plus de sens. Je connais beaucoup de petits entrepreneurs qui sont noirs ou métis, comme moi, et dont les sociétés ne survivront peut-être pas à la grève générale. Alors que les descendants de colons sont à la tête d’entreprises suffisamment solides pour n’être pas affectées. Christophe Louis (président du syndicat patronal CGPME)

On sent à présent poindre et s’installer une hostilité envers les Blancs, non seulement dans les manifestations mais aussi dans la vie courante. L’Etat se doit de réagir et de maintenir l’ordre public. Note de synthèse de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur, 9 février 2009)

Imaginons un instant les réactions que n’auraient pas manqué de provoquer de tels propos et une telle illustration s’il s’était agi d’un journal d’extrême droite réagissant avec la même haine à l’encontre de la population d’origine immigrée à la suite, par exemple, des violentes émeutes de 2005. La classe politique dans son ensemble se serait immédiatement élevée contre le “racisme” de leurs auteurs. De lourdes sanctions auraient été prises. Arnaud Folch

Les DOMTOM et la Guadeloupe auraient-ils, comme la gauche, enfin trouvé leur Le Pen?

Commerçants menacés voire rossés, magasins pillés, routes barrées, policiers tirés comme des lapins, femmes reporters frappées à coups de poing, calendrier subliminalement subversif (intronisation d’Obama, anniversaires de l’abolition de l’esclavage ou de manifestations sanglantes), propositions de type préférence nationale, usage systématique et militant du créole, déclarations, chants et slogans ouvertement anti-blanc …

Après Dieudonné, la tribu Ka et Confiant

Et au lendemain d’un carnaval grand-guignolesque (qui a quand même vu mort d’homme) et d’une opération île morte qui, sans parler des mesures extorquées, auraient coûté à la Guadeloupe deux ou trois ans de croissance et, en coulant des centaines d’entreprises, aggravé son chômage de quelque 10 points (de 23,5 à 33, 5% !) …

En tous les cas, comment ne pas s’étonner, comme le rappelle un article de Valeurs actuelles et à l’heure où les propos d’un vieux béké martiniquais contre le métissage sur Canal+ pourraient lui valoir une condamnation pour incitation à la haine raciale, de l’étrange deux poids deux mesures dont bénéficient le chef du collectif LKP Elie Domota et ses gros bras?

Sans parler, même s’il n’est pas question de nier une situation insulaire effectivement bloquée depuis des décennies, des « faux pompiers et vrais pyromanes » qui ont leur manifesté leur soutien ou déferlé sur l’ile, les Royal, Besancenot, Bové, Laguiller.

Ou même le caricaturiste Siné qui, en toute impunité dans son hebdo du 18 février dernier, s’est permis un véritable appel au meurtre qui aurait valu au moindre journal d’extrême droite d’être trainé devant les tribunaux …

Petit florilège:

Si quelqu’un blesse un membre du LKP ou un manifestant guadeloupéen, il y aura des morts. Il faut qu’on se le mette dans nos têtes : nous disons aux békés que nous ne ferons pas marche arrière […]. Et que si c’est la guerre civile qu’ils veulent, ils peuvent compter sur nous ! Elie Domota (Canal 10, 10 février 2009)

La Gwadloup, sé ta nou, la Gwadloup, sé pa ta yo! Slogan chanté ou imprimé sur les tee-shirts

Autour de la table des négociations, vous avez des Guadeloupéens d’origines africaine et indienne qui revendiquent face à l’État et au patronat, qui sont à 99 % des personnes dites blanches. […] Il faudra qu’une frange de ce patronat qui a toujours pensé que la compétence était blanche finisse par admettre que nous ne sommes plus dans l’ex-Afrique du Sud. Patricia Braflan-Trobo (France-Antilles)

Il n’y a pas seulement des Français. Il y a aussi des juifs. Jean-Luc Médouze (Journaliste, France-Antilles)

Esclavagisme, ça suffit ! Redistribution immédiate des terres ! Slogans de manifestation de soutien (Paris, 16 février 2009)

Souvenons-nous de la Révolution Française! Ségolène Royal

Le peuple de Guadeloupe nous a montré la voie à ce que pourrait être une grève générale ici pour imposer la répartition des richesses dont on a besoin. Olivier Besancenot

Une grande partie de la population se tourne vers le LKP pour régler leurs problèmes quotidiens et non plus vers les élus locaux. C’est quelque chose dont devrait s’inspirer la gauche sociale et politique en France. Olivier Besancenot (porte-parole du NPA, manifestation du 28 février 2009)

Les békés sont les mêmes là-bas et ici. Jean-Luc Mélenchon

L’incendie est en train de se propager. Arlette Laguiller

On sent à présent poindre et s’installer une hostilité envers les Blancs, non seulement dans les manifestations mais aussi dans la vie courante. L’Etat se doit de réagir et de maintenir l’ordre public. Note de synthèse de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur, 9 février 2009)

La décolonisation n’a rien changé dans les Dom-Tom. Elle n’a pas perturbé les profiteurs qui continuent de s’empiffrer au détriment des pauvres descendants de leurs esclaves […]. Ces salauds ne se reconnaissent pas racistes, car ils baisent leurs employées de maison, leurs bonnes à tout faire, leurs cuisinières et même leurs doudous qui élèvent leur vilaine progéniture, tout en les sous-payant crapuleusement. (…) Une anecdote qui m’a toujours réjoui me revient en mémoire. En Afrique du Sud, au temps de l’apartheid, un esclave tente de convaincre l’un de ses potes, réticent à l’idée de couper la gorge à ses maîtres […] : “Mon patron est cool, pas raciste, ses mômes jouent avec les miens, sa femme m’a même appris à lire, je ne me sens pas la force de faire ce sale boulot ! – Je suis dans le même cas, mon frère, mais ça peut s’arranger… Tu vas aller tuer les miens et je m’occuperai des tiens !” Convaincus et rassérénés, ils conclurent leur pacte par une chaleureuse embrassade. Siné (Siné Hebdo, 18 février 2009)

3 Responses to DOMTOM: La Guadeloupe aurait-elle trouvé son Le Pen? (France gets its tropical Le Pen)

  1. Claurila dit :

    Deux poids et deux mesures, ça fait trente-cinq ans que ça dure, c’est le nazisme anti-blancs.

    J’aime

  2. kalla dit :

    admettons que la guadeloupe souhaite obtenir leur indépendance et déclenche une guerre civile qui ravagerait les états unis de france faudra t’il nommer le pen au pouvoir pour faire la guerre?

    J’aime

  3. […] Papa DOM est cuit et pour le sauver de la même condamnation qui toucha Le Pen, à qui il a emprunté d’autres slogans du genre « la Guadeloupe aux Guadeloupéens », il lui reste soit à plaider la bêtise comme […]

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.