Immigration: Quand la chance devient punition (IMF chief’s wife belatedly discovers immigration’s brave new world)

Marianne SinclairEtre français, une chance ou une punition? (…) Il fut un temps où l’on me fit l’honneur de me demander d’incarner Marianne. Aujourd’hui, la République française a besoin de s’assurer doublement que je n’usurpe pas ma nationalité. Ce ne sont pas que des tracasseries bureaucratiques. C’est un état d’esprit qui fait du mal à l’identité de la France. Anne Sinclair
Il fut un temps où l’idée même d’une carte d’identité, d’un repérage par empreintes digitales, voire la photographie d’un visage étaient considérés par certains comme attentatoires aux libertés personnelles. Qui le penserait aujourd’hui? Richard Pasquier
Ceux qui parlent de « rafles » et de « camps », quand la police arrête des clandestins, soutiennent que les immigrés seraient, avec ces tests autorisés par le droit européen, comparables aux Juifs sous l’Occupation. (…) Ces tests produiraient, dit-on, une inégalité de traitement entre l’étranger et son hôte. Mais il faut alors contester l’obligation de maîtriser la langue, de signer un contrat d’accueil, d’apporter un revenu minimum, conditions qui ne sont pas exigées non plus des Français. Ivan Rioufol
Dans certains pays, comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, les deux Congo, le Togo, Madagascar ou les Comores, de 30 % à 80 % des actes d’états civils sont frauduleux. Adrien Gouteyron (sénateur UMP)
30 % à 80 % des actes d’état civil frauduleux dans nombre de pays africains, mariages entre Français et étrangers représentant près de 30 % des mariages transcrits dans notre état-civil, 50% de ces 90 700 mariages célébrés à l’étranger en 2005, 731 % plus de mariages de Français au Maghreb et en Turquie en dix ans, 1 129 ressortissants algériens à épouser un Français en 1994, onze fois plus (12 457) en 2005 … Eric Zemmour
Depuis un décret de 2005 (signé Sarkozy) tout Français né à l’étranger, et souhaitant renouveler ses papiers, doit faire la preuve de sa nationalité française, notamment en fournissant…un extrait de naissance de ses parents. Au guichet, on a même demandé à Sinclair la nationalité…de ses quatre grand-parents. Daniel Schneidermann

Quand la chance devient punition …

Filières de plus en plus organisées, identités fictives, usurpations, substitutions, vols d’identité, fausses dates de naissance, jeu sur la translittération approximative des noms arabes ou la difficulté pour des non-initiés de reconnaître les visages noirs ou asiatiques, escroqueries aux prestations sociales, travail clandestin …

Préjudices de millions voire milliards d’euros (1% du budget pour la sécurité sociale, soit 1,4 milliard d’Euros par an), 90% d’amendes impayées par an pour la SNCF soit quelque 200 millions d’Euros de pertes, sans parler des allocations familiales, ASSEDIC, banques …

Faibles taux de découverte (1 infraction révélée pour 25 commises) et d’élucidation (1 condamnation pour 5 infractions révélées), risque pénal minimal (de 10 à 12 ans pour un vol à main armée sans violences de 150 000 Euros, contre 2 ans environ pour une escroquerie avec faux et usage de faux du même montant), sans compter la présomption d’innocence qui pousse la justice à condamner légèrement les auteurs d’infractions dont elle ne peut garantir l’identité …

Après les actes d’état civil frauduleux des pays africains, (30 % à 80 % dans nombre de pays) et l’explosion des mariages entre Français et étrangers dont nombre de mariages de convenance ou blancs …

Après la découverte il y a deux ans d’un réseau de faux papiers à la Préfecture de Paris avec l’implication d’un haut fonctionnaire ou à en juin 2003, l’interpellation de 40 personnes impliquées dans un vaste trafic en bande organisée de faux papiers pour travailleurs clandestins turcs …

Après les salariés à faux papiers (ou vrais papiers avec photo falsifiée) dits abusivement sans papiers dont sont actuellement pleins nos quotidiens …

Après les réseaux de « squats » et de faux “contrats de location” d’ appartements appartenant à l’Etat ou aux collectivités locales, voire privés, avec au besoin soutien de sous-ministres …

Après les appels à la désobéissance civile et la dissimulation de sans papiers et de leurs enfants …

Après les malades qui se font enlever 17 appendices par le même médecin ou les femmes qui accouchent tous les deux mois sur la même carte de sécurité sociale …

Après les vols, comme en février 2004 à Boulogne-Billancourt, de 6 000 passeports, 6 500 permis de conduire, dont 1 500 permis internationaux, 10 000 cartes grises – tous vierges et comportant toutes les sécurités pour une valeur sur le marché noir de 55 millions d’euros …

Après les trafics d’esclaves modernes pour diplomates africains dont les noms et les nationalités ne sont jamais communiquées …

Après la découverte en février 2003, de la traite d’êtres humains par le musicien congolais Papa Wemba qui, une dizaine de fois par an, faisait venir une quinzaine de faux musiciens en Europe à 3 500 dollars le passage pour un chiffre d’affaires de plus de 2 millions d’euros ….

Voici…

Notre ancienne présentatrice-vedette de TF1, ex-Marianne, actuelle femme du fonctionnaire le mieux payé de Washington, habituée des palais nationaux et des salons VIP des aéroports et potentielle Première dame…

Mais aussi fille d’industriel et petite-fille, née à New York, d’un grand marchand d’art new-yorkais

Qui fait pleurer dans les chaumières médiatiques.

En découvrant sur le tard mais sans jamais se poser la question du pourqquoi ni du comment (merci une Administration française qui apparemment traite ses Madame Sinclair comme ses Madame tout le monde) …

Qu’à l’instar des voyages aériens post-Ben Laden, l’immigration, qu’elle et ses amis bien-pensants nous ont vendu pendant si longtemps comme une « chance pour la France« , peut aussi à l’occasion se transformer en punition

Etre français, une chance ou une punition?
Anne Sinclair
21 janvier 2010

Après beaucoup de Français dont j’ai lu les témoignages sur différents sites internet, j’ai fait l’expérience dite de la Carte d’Identité (nationale?…). J’avais souhaité la faire refaire pour qu’elle témoigne de mon changement d’adresse dans Paris. Stupide démarche, car elle était valable jusqu’en 2017, mais très instructive expérience. J’aimerais vous en faire le récit complet, même si j’ai déjà évoqué ici cette aventure désormais bouclée.

Il y a un mois, de passage à Paris pour 48h, je suis allée dans une des annexes de la Préfecture de Police faire les démarches nécessaires. Munie de mon actuelle CI, des photos, de mon extrait de naissance et d’une quittance de téléphone pour prouver mon domicile. Bref, des documents dont le site de référence demande de se munir.

Procédure habituelle donc à travers les dédales administratifs où l’accueil n’est pas toujours chaleureux dans ces temps où notre identité est questionnée.

 » Alors, vous êtes de la Guadeloupe ou vous n’êtes pas de la Guadeloupe? » demandait un guichetier à une vieille dame un peu paumée du ton dont il me semble qu’on n’aurait pas demandé « êtes vous de Loire Atlantique, oui ou non? ».

J’observe, j’écoute, j’attends, comme tous ceux qui avant moi ont pris leur ticket. Une heure et demie. Temps raisonnable car il paraît que la moyenne est de deux heures. Lorsque mon tour vient, le monsieur derrière le guichet remarque que je suis née à l’étranger et me demande non pas si mes parents sont Français, mais si mes quatre grands-parents le sont: je lui fais reposer la question tant elle me semble maladroite, sinon ahurissante. A l’évidence, il cherchait seulement à savoir de quel côté familial il me fallait apporter la preuve de ma nationalité. Mais peut-être les responsables de ces nouvelles directives devraient-ils prendre le temps d’expliquer à leurs agents au contact du public, qu’il est des formules malheureuses, rappel de temps troubles.

Il me précise en effet que depuis 2009, il me faut un document supplémentaire, un extrait de naissance de mon père ou de ma mère, qui puisse prouver ma francité. Je lui rétorque que, sur mon extrait de naissance, il est bien écrit que je suis née de Monsieur Robert S. né à Paris et de Madame Micheline R. née elle aussi à Paris. Et si donc, je ne suis pas française par le sol (car j’ai commis l’erreur de naître hors de France), je le suis par filiation et que cet extrait de naissance le prouve.

J’ajoute que je demande un renouvellement de ma carte d’identité, toujours valable, et qu’il a donc sous les yeux les preuves de ma nationalité qui, depuis quelques décennies, n’a d’ailleurs jamais été contestée. Intraitable, il veut me renvoyer chercher le papier qui me manque. Exaspérée et ne disposant que de quelques heures à Paris, je reprends mon dossier, mes photos, ma naissance suspecte et je repars.

Revenant cette semaine à Paris je me retrouve hier matin Boulevard du Palais munie cette fois de l’extrait de naissance de ma mère, née à Paris de parents français. La délicieuse dame souriante qui me reçoit, me le demande dès qu’elle constate que je suis née à l’étranger. Je répète que mon extrait de naissance a toujours suffi jusqu’à ce jour, qu’il indique la nationalité de mes parents, que je ne vois pas pourquoi on me demande de faire la preuve de ma nationalité sur trois générations, que c’est discriminatoire par rapport aux Français nés sur le territoire (il y aurait donc deux sortes de Français – les uns « plus français » que les autres ?), que ma carte d’identité toujours valable n’est pas frauduleuse, que si la France la conteste, qu’elle fasse donc la preuve de ma mauvaise foi; bref, je lui ressors mon discours.

La pauvre, elle a dû déjà l’entendre des dizaines de fois cette histoire ! Venant de gens moins bien lotis que moi, ayant moins de temps, une vie plus mouvementée ou plus de difficultés à obtenir un extrait de naissance de leurs parents ! Mais sa courtoisie ne le laisse pas deviner, et c’est toujours souriante, qu’elle m’explique que c’est le règlement, la loi, une nouvelle disposition, pour avoir une « double preuve ». Mais pourquoi pas une troisième, dis-je, une quatrième? Jusqu’à combien de générations de Français faut-il remonter pour désormais apporter la preuve d’une nationalité qui n’a jusqu’ici jamais été mise en doute?

Au nom de tous ceux qui se heurtent chaque jour à ces demandes vexatoires, humiliantes, je demande s’il est possible de voir un responsable, pour comprendre… Pas de chance, ils sont en réunion. Tous. Mais peut-être la semaine prochaine quand je viendrai retirer ma carte… ???

Longue histoire pour témoigner de ce que vous savez déjà, de ce que vous avez déjà lu, de ce que vous devinez: la nationalité française n’est plus une évidence pour qui l’a toujours eue. Il faut sans cesse être capable de la prouver.

Je connais une vieille dame, née en Suisse de parents français qui pendant un an n’a pas pu obtenir ses papiers d’identité, tant ses démarches étaient infinies et finalement rejetées. J’ai vu son courrier disant sa blessure, sa douleur de se voir exclue d’un pays auquel elle n’avait jamais pensé qu’on puisse contester son appartenance.

Je connais une femme, née en Algérie, dont les parents étaient français du fait de la colonisation, mais dont les extraits de naissance semblent difficiles à établir à cause de la disparition de certains fichiers de mairies.

Le climat de suspicion, lié à ce débat sur l’identité nationale, ajoute au malaise. Il fut un temps où l’on me fit l’honneur de me demander d’incarner Marianne. Aujourd’hui, la République française a besoin de s’assurer doublement que je n’usurpe pas ma nationalité. Ce ne sont pas que des tracasseries bureaucratiques. C’est un état d’esprit qui fait du mal à l’identité de la France.

2 Responses to Immigration: Quand la chance devient punition (IMF chief’s wife belatedly discovers immigration’s brave new world)

  1. […] nous présentent régulièrement comme une chance, peut aussi à l’occasion se transformer en punition … jc durbant @ 00:53 Catégorie(s): Bobologie et dhimmitude et Dhimmi du mois et […]

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  2. […] nous présentent régulièrement comme une chance, peut aussi à l’occasion se transformer en punition … jc durbant @ 00:53 Catégorie(s): Bobologie et dhimmitude et Dhimmi du mois et […]

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