Violences urbaines: Paris et les RG découvrent enfin les bandes ethniques (Paris finally discovers its ethnic gangs)

Ratonnades anti-blancs

Contrairement au grand banditisme classique […] composé d’individus de toutes origines ayant opté seuls pour la voie criminelle, ce nouveau milieu des cités est grégaire, issu de, et implanté dans des secteurs précis ; il est enfin ethnique, car composé d’éléments issus des seconde et troisième générations de flux migratoires venus d’anciennes colonies africaines et nord-africaines de la France. Xavier Raufer (Directeur des études du DRMCC et professeur à Paris-II, rapport d’avril 2007)

Dans les années 1980, la plupart des sociologues, influencés par la mythologie des Warriors, film américain racontant la conquête de New York par des bandes de déshérités, assimilaient la délinquance des banlieues à un phénomène social fédérant toutes les détresses. Or c’est tout l’inverse qui s’est produit : les bandes se sont fixées sur un territoire dont elles ne sortent que pour régler leurs querelles de bornage ; et elles sont devenues ethniquement homogènes à mesure que leur territoire perdait sa diversité culturelle. François Haut (Président du DRMCC)

Arrêtez de vendre des saucisses qui puent ou on va vous tirer dessus, PD de boucher. (graffitis sur la vitrine d’une boucherie-charcuterie d’un quartier sensible de Rennes, novembre 2006)

Il y a un vrai décalage entre le discours d’apaisement des politiques et la réalité du terrain où l’on constate des bandes de plus en plus violentes. Mohamed Douhane (commandant de police, membre du syndicat Synergie)

A Paris, on s’alarme de trois courses-poursuites dans les rues de la capitale, mais chez nous les règlements de compte entre bandes sont très, très fréquents, pour ne pas dire quotidiens. On a rarement des courses-poursuites comme il y en a eu à Paris. Les jeunes ont largement dépassé ce stade-là, puisqu’ils en sont carrément au règlement de compte avec armes de guerre. D’une certaine manière, on est content quand ils règlent leurs comptes en dehors de chez nous. Loïc Lecouplier (secrétaire du syndicat Alliance en Seine-Saint-Denis)

Dans certains pays, comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, les deux Congo, le Togo, Madagascar ou les Comores, de 30 % à 80 % des actes d’états civils sont frauduleux. Adrien Gouteyron (sénateur UMP)

Après les rackets de squats et le chantage aux enfants scolarisés …

Règlements de compte (à coups de machette) de bandes de très jeunes noirs en plein Paris, luttes de territoires pour les zones de trafic de stupéfiants, bandes ethniques ou quasi ou para-tribales, tee-shirts revendiquant des slogans ethniques, spécialisation dans le « carjacking », rondes et patrouilles sur l’économie souterraine locale, extorsion et racket des commerçants avec menaces de mort …

Communautarisation galopante avec réinvestissements et blanchiment de gains illicites dans les « taxiphones », ou les boutiques halal, investissement croissant de fondamentalistes musulmans dans la restauration rapide, arrivée de bandes tchéchènes, attaques contre chrétiens irakiens …

Au moment où, derrière les habituels cris d’orfaie et autres levées de bouclier des belles âmes des beaux quartiers suite à un projet de loi d’instauration de tests génétiques pour le regroupement familial (ce que font depuis bien longtemps les Etats-Unis ou au moins 11 pays européens), les médias se décident enfin à lever (ô combien pudiquement !) le voile sur la « fraude documentaire » ou fraude à l’état civil de ressortissants africains …

Retour, à l’occasion de la publication d’un tout récent rapport des Renseignements généraux mais surtout à la suite d’une spectaculaire série de règlements de compte à Paris même (quel meilleur moyen en effet de faire la une des journaux ?), sur le secret de polichinelle de l’ethnicisation de la délinquance en France.

A savoir, le phénomène (après des années et des années de gangsta rap) des bandes ethniques ultra-violentes de jeunes Africains dont nos belles âmes avaient si farouchement nié l’existence lorsqu’après l’odieux assassinat du jeune juif Ilan Halimi, un collectif autour d’Alain Finkielkraut les avait dénoncées lors des manifestations de lycéens ou du CPE, à savoir les fameuses ratonnades anti-blancs …

Extraits:

«Ces formations délinquantes constituées en majorité d’individus originaires d’Afrique noire ont la particularité d’instaurer une violence tribale ne donnant lieu à aucune concession », avec un « rejet violent et total des institutions » et un « total détachement quant à la gravité de l’acte commis »

« On ne peut faire de concessions face à des jeunes qui veulent recréer le Bronx, on ne peut pas laisser filer les choses, il faut rétablir l’ordre et donner une réponse judiciaire ferme. » Des jugements à délai rapproché pour les mineurs, des contrôles d’identité préventifs, et des consignes claires adressées à la PJ : bâtir des procédures irréprochables, en prévision du passage au tribunal. Jean-Claude Marin promet une sévérité maximale aux fauteurs de troubles.

Les renseignements généraux soulignent dans un rapport une hausse de 29 % des affrontements entre bandes par rapport à 2006. Les enquêteurs s’inquiètent en outre d’un communautarisme croissant
Les bandes sous la loupe des RG
Le Monde
Le 06.09.07

Un rapport de la direction centrale des renseignements généraux (DCRG), dont Le Monde a eu connaissance, dresse un état des lieux du phénomène des bandes en France. Selon les policiers, les cinq premiers mois de 2007 ont été marqués par 129 affrontements entre bandes, soit une progression de 29 % par rapport à 2006, où l’on recensa 287 faits similaires. Ces dernières semaines, trois affrontements opposant des bandes se sont déroulés à Paris intra-muros, poussant la ministre de l’intérieur, Michèle Alliot-Marie, à organiser une réunion, jeudi 6 septembre, avec les préfets de Paris et des départements limitrophes, afin d’assurer une meilleure cohésion des services de police.

Dans ce document daté de juillet 2007, les enquêteurs insistent notamment sur un point : le « danger de l’éventuelle fusion entre deux phénomènes a priori distincts de repli communautaire et d’activité délinquante d’une bande ». Même s’il demeure peu visible pour l’heure, les RG dénoncent aussi « le travail de sape mené par certaines associations instituant la religion en référent idéologique ». Pour la DCRG, ces derniers mois, en effet, « on assiste à un retour sensible du phénomène de bandes ethniques composées en majorité d’individus d’origine subsaharienne, arborant une appellation, des codes ou signes vestimentaires inspirés des groupes noirs américains ».

Les enquêteurs nuancent toutefois leur diagnostic : « Les affrontements entre bandes sont essentiellement liés à des rivalités territoriales », notent-ils. Ainsi, il apparaît que la gare du Nord, où des bandes rivales se sont affrontées à deux reprises le 26 août et le 2 septembre, serait devenue un lieu d’embuscade privilégié pour ces jeunes. « Il semblerait que la gare du Nord soit devenue un enjeu territorial, confirme le procureur de Paris, Jean-Claude Marin. Il y a une cristallisation sur cet endroit, avec deux bandes qui luttent : l’une est-parisienne, l’autre provient des Hauts-de-Seine. »

La DCRG décrit ainsi une « bande de la Défense, composée d’une quarantaine d’individus pour l’essentiel d’origine subsaharienne, issus des quartiers sensibles des Hauts-de-Seine, des Yvelines et du Val-d’Oise ». Une bande qui, « par volonté hégémonique », se heurte à celle de la « gare du Nord, composée d’une quarantaine d’individus de la même ethnie ».

Plusieurs combats les ont déjà opposés. Le 1er octobre 2006, porte d’Italie à Paris, deux jeunes de la bande de « gare du Nord » ont ainsi été agressés à coups de couteaux par ceux de la Défense, suite à une défaite de ces derniers, quelques jours plus tôt, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Le 13 janvier, nouvelle bagarre sur les quais du RER à la Défense. Ce jour-là, une soixantaine de jeunes se sont affrontés, faisant deux blessés, dont l’un à coups de machette. Une rivalité qui trouverait sa source, selon les RG, dans une querelle pour le contrôle d’un secteur de la gare RER Châtelet-les-Halles, dit « la Salle carrée », haut lieu de trafic de stupéfiants.

Si les motifs des affrontements demeurent souvent liés à la délinquance, les policiers s’inquiètent d’un communautarisme croissant. A Athis-Mons (Essonne), une bande est ainsi uniquement composée de Cap-Verdiens. Au centre commercial Grigny-2, des membres de bandes se promenent avec des tee-shirts où figure l’inscription « Noirs et fiers ». Parmi eux, on retrouve la bande des « Black guérilla armée », spécialisée dans le « carjacking » ou les « Grigny Hot Boys », des collégiens d’origine africaine, auteurs de vols avec violence.

A Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), ce sont des adolescents d’origine africaine qui se retrouvent dans des bandes appelées « les microbes » ou les « pestes ». A Torcy (Seine-et-Marne), la « bande du Mail » compte de son côté 90 jeunes, « organisés d’une manière paratribale » autour d’un leader charismatique. La structure possède une douzaine de voitures, règne sur l’économie souterraine locale. « Ces formations délinquantes constituées en majorité d’individus originaires d’Afrique noire ont la particularité d’instaurer une violence tribale ne donnant lieu à aucune concession », avec un « rejet violent et total des institutions » et un « total détachement quant à la gravité de l’acte commis », notent les enquêteurs.

Les RG décrivent aussi les problèmes rencontrés par les commerçants, illustrés récemment par les menaces de mort reçus par le gérant d’un Franprix, à la cité du Franc-Moisin, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), aujourd’hui protégé par des policiers. « Les commerces figurent parmi les cibles privilégiées » de ces bandes, racontent les policiers. Là aussi, ils notent une communautarisation galopante, avec des réinvestissements dans les « taxiphones », ou dans des boutiques vendant des produits halal.

A Argenteuil, ils décrivent par exemple « l’investissement croissant de fondamentalistes musulmans dans le secteur de la restauration rapide ». A Rennes (Ille-et-Vilaine), une boucherie-charcuterie d’un quartier sensible a aussi fait l’objet, en novembre 2006, de graffitis sur la vitrine : « Arrêtez de vendre des saucisses qui puent ou on va vous tirer dessus, PD de boucher ». Et les policiers de conclure : « Les commerçants ont le sentiment d’être abandonnés aux convoitises des casseurs qui veulent s’approprier le territoire. » Et favoriser le blanchiment de leurs gains illicites.

Outre les tensions « communautaires traditionnelles », entre juifs et Africains, ou entre Gitans et Maghrébins, la DCRG relève l’arrivée d’une nouvelle délinquance, tchétchène souvent. A Nice (Alpes-Maritimes), à la cité de l’Ariane, ou à Evreux (Eure), dans le quartier de la Madeleine, les « rivalités ethnico-affairistes » dégénèrent en affrontements. Le 6 novembre 2006, 17 douilles de 7,65 mm et 9 mm ont ainsi été retrouvées par la police, après que de jeunes Tchétchènes eurent tiré sur un groupe de Maghrébins. A Gonesse (Val-d’Oise), ce sont des chrétiens originaires d’Irak, installés dans le quartier des Marronniers, qui se heurtent à des Maghrébins de la cité de la Fauconnière. Le 31 octobre 2006, l’un d’eux a été paralysé à vie par une balle tirée dans le dos.

Ces constats ne sont pas nouveaux pour les policiers de terrain. Mohamed Douhane, commandant de police, membre du syndicat Synergie explique : « Il y a un vrai décalage entre le discours d’apaisement des politiques et la réalité du terrain où l’on constate des bandes de plus en plus violentes. » Son collègue Loïc Lecouplier, secrétaire du syndicat Alliance en Seine-Saint-Denis, surenchérit : « A Paris, on s’alarme de trois courses-poursuites dans les rues de la capitale, mais chez nous les règlements de compte entre bandes sont très, très fréquents, pour ne pas dire quotidiens. » Puis il ajoute : « On a rarement des courses-poursuites comme il y en a eu à Paris. Les jeunes ont largement dépassé ce stade-là, puisqu’ils en sont carrément au règlement de compte avec armes de guerre. D’une certaine manière, on est content quand ils règlent leurs comptes en dehors de chez nous. »

Comme à Paris, par exemple, où Jean-Claude Marin promet une sévérité maximale aux fauteurs de troubles : « On ne peut faire de concessions face à des jeunes qui veulent recréer le Bronx, dit-il, on ne peut pas laisser filer les choses, il faut rétablir l’ordre et donner une réponse judiciaire ferme. » Des jugements à délai rapproché pour les mineurs, des contrôles d’identité préventifs, et des consignes claires adressées à la PJ : bâtir des procédures irréprochables, en prévision du passage au tribunal.
Gérard Davet et Elise Vincent

A quand les tests ADN pour « les étrangers qui se disent parents d’enfants français »?

PROJET DE LOI
Tests ADN pour certains candidats à l’immigration
Anne Chemin et Laetitia Van Eeckhout
Le Monde
13.09.07

Les députés ont franchi un pas, mercredi 12 septembre, dans la gestion de l’immigration : la commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté un amendement autorisant le recours aux tests ADN lors de la délivrance des visas de plus de trois mois. « En cas de doute sérieux sur l’authenticité de l’acte d’état civil », les agents diplomatiques ou consulaires pourront « proposer » au demandeur d’un visa « d’exercer, à ses frais, la faculté de solliciter la comparaison de ses empreintes génétiques aux fins de vérification d’une filiation biologique déclarée ». Si cet amendement était retenu, la pratique des tests ADN pourrait devenir massive : les procédures de regroupement familial impliquant des enfants concernent 23 000 demandes par an.

Au nom de l’éthique, les tests génétiques de filiation sont strictement encadrés par la loi : en vertu de l’article 16 du code civil, « l’étude génétique des caractéristiques d’une personne ne peut être entreprise qu’à des fins médicales ou de recherche scientifique ». Les procédures de regroupement familial ne répondent pas à ces critères prévus par la loi « relative au respect du corps humain ». L’auteur de l’amendement contesté, le député (UMP) du Vaucluse Thierry Mariani, a prévu que les nouvelles dispositions sur l’immigration interviendraient « par dérogation » à l’article 16 du code civil. Pour le député, ces tests « sûrs et rapides » permettront de répondre à la « fraude documentaire ». Pour s’efforcer de démontrer l’importance de cette fraude, M. Mariani s’est appuyé sur un rapport du sénateur (UMP) de la Haute-Loire, Adrien Gouteyron.

Dans une étude rendue au mois de juin, le sénateur (UMP) Adrien Gouteyron avait mis en doute l’authenticité des actes officiels d’état civil fournis par les familles sollicitant des demandes de regroupement familial. Selon M. Gouteyron, « dans certains pays, comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, les deux Congo, le Togo, Madagascar ou les Comores, de 30 % à 80 % des actes d’états civils sont frauduleux ».

Lors des débats en commission, cet amendement au projet de loi sur l’immigration introduisant des tests ADN pour authentifier les filiations a été combattu jusque dans les rangs de la majorité. « En matière de filiation, rien ne repose, en droit français, sur la biologie, souligne le député (UMP) du Morbihan, François Goulard. On peut très bien reconnaître un enfant sans en être le père biologique. L’imposer à un étranger, parce que l’on met en doute son état civil, c’est contestable et déplacé. » Les députés socialistes ont eux aussi contesté la légitimité de cette mesure. « Qui, dans les pays d’origine, va mettre en place ces tests, quels laboratoires ?, s’alarme Serge Blisko. Comment être sûrs que l’on ne se retrouvera pas avec des tests bidons ? Et que va-t-il se passer pour les enfants adoptés, voire illégitimes mais non révélés ? »

Cet amendement pose en effet beaucoup de questions. En Europe, comme dans tous les pays du monde, les filiations juridiques ne correspondent pas toujours aux filiations biologiques : depuis une vingtaine d’années, les avancées de la génétique ont permis de démontrer que les enfants illégitimes sont beaucoup plus nombreux que l’on ne l’imaginait. Selon la revue scientifique The Lancet, au moins 2,7 % des déclarations de naissance seraient « fausses » au sens où elles ne correspondent pas aux parents biologiques. Les chercheurs qui étudient la transmission des maladies génétiques sur plusieurs générations disent écarter 5 % voire 10 % de leurs échantillons en raison des discordances de filiation.

Ces incertitudes sur les filiations sont si fortes qu’en France, la pratique ouverte des tests ADN est formellement interdite : le recours aux empreintes génétiques ne peut être ordonné que par un magistrat, dans le cadre d’une procédure touchant aux liens de filiation. En cas d’infraction, la loi bioéthique de 2004 prévoit une peine d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. Les Français qui souhaitent vérifier leur paternité sont donc obligés de s’adresser clandestinement, via Internet, à des laboratoires étrangers situés dans des pays où la loi est plus clémente, comme la Suisse, la Belgique ou l’Espagne.

Si les procédures de visa comprennent des tests génétiques, certains pays du Sud auront probablement du mal à assurer la disponibilité des tests. La plupart des laboratoires sont situés en Europe, aux Etats-Unis et au Canada et ils imposent des conditions de prélèvement complexes : les fragments corporels – cheveux, frottis buccaux – doivent être prélevés avec du matériel stérile avant d’être envoyés par La Poste. Les tarifs de ces laboratoires sont en outre très élevés : actuellement, ce type d’analyse coûte de 200 à 600 euros.

Dans son amendement, le député Thierry Mariani a pris garde de ne pas faire du test ADN une obligation : les autorités consulaires ou diplomatiques pourront simplement le proposer aux candidats. Mais les demandes de regroupement familial sont déjà si difficiles que les associations craignent qu’un refus de prélèvement entraîne un rejet de la demande. « On aperçoit clairement les risques de dérives, explique la juriste Danièle Lochak, ancienne présidente du Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI). Il est évident que le demandeur qui le refusera aura toutes les chances de se voir refuser son visa. Et demain, des voix s’élèveront pour imposer ces tests aux étrangers qui se disent parents d’enfants français. »

7 Responses to Violences urbaines: Paris et les RG découvrent enfin les bandes ethniques (Paris finally discovers its ethnic gangs)

  1. […] sur un petit dossier de L’Express de février 2006 où l’on retrouve le même décalage entre ce que savent, malgré le refus national des statistiques ethniques, spécialistes comme […]

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  2. […] le Togo, Madagascar ou les Comores, de 30 % à 80 % des actes d’états civils sont frauduleux. Adrien Gouteyron (sénateur […]

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  3. […] le Togo, Madagascar ou les Comores, de 30 % à 80 % des actes d’états civils sont frauduleux. Adrien Gouteyron (sénateur […]

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  4. […] D’une certaine manière, on est content quand ils règlent leurs comptes en dehors de chez nous. Loïc Lecouplier (secrétaire du syndicat Alliance en […]

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  5. […] de flux migratoires venus d’anciennes colonies africaines et nord-africaines de la France. Xavier Raufer (avril […]

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  6. jcdurbant dit :

    ENTRE PLANCHES A CLOUS, BARRES DE FER ET ARMES DE POING

    Le phénomène des affrontements entre bandes rivales est marqué à Paris depuis plusieurs mois par une augmentation sensible des faits de violence. »

    François Molins (procureur de la République de Paris)

    « Ça fait un an qu’on a des rixes très régulières, avec des regroupements de parfois trente élèves ou plus. Ils ont des barres de fer, des bâtons de bois. »

    Travailleur social du 18e arrondissement

    « Ce sont des querelles de territoire classiques, qui s’appuient sur des identités bricolées sur l’appartenance à une classe, un collège ou un immeuble d’habitation. L’essentiel des violences se situent à l’intérieur des établissements mais la majorité des élèves n’en font pas les frais. »

    Eric Debarbieux (université Paris-Est-Créteil)

    Ce rappel intervient alors que début janvier, alerté par un signalement du collège Daniel-Mayer dans le 18e arrondissement, le parquet a ouvert une enquête après la diffusion d’un clip de rap tourné par de jeunes élèves. Ces derniers y brandissaient des couteaux et une feuille de boucher, tout en proférant des paroles violentes. Les protagonistes de ce clip, huit adolescents de 13 à 15 ans, se sont depuis vu signifier des rappels à la loi ou des mesures de réparation pénale. Ce même collège était déjà apparu dans le cadre d’affrontements avec des élèves d’un établissement du 19e arrondissement …

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/03/04/les-violences-entre-bandes-devant-les-colleges-parisiens-inquietent-la-justice_4876663_3224.html

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