Bilan de Chirac: Total Corruption (l’art très chirakien d’enterrer les « affaires »)

http://lardon.files.wordpress.com/2011/09/11-09-23-chirac_72.jpg?w=450Nous parlions récemment de l’art très français d’enterrer les problèmes: vite, une commission ou un rapport !

Mais il faudrait bien sûr aussi parler de l’art très chirakien d’enterrer les casseroles (30 ans de marchés truqués, voyages et frais de bouche bidouillés, faux électeurs et emplois fictifs, valises de billets et barils de pétrole irakien): vite, une promotion du juge!

Comme ce dernier exemple où tous les journaux de révérence font semblant de s’intéresser à la (2e) mise en examen du PDG de Total pour, après celle du scandale « Pétrole contre nourriture » en Irak, des affaires de corruption en Iran et au Cameroun, tout le monde sait bien que tout ça n’est que du cinéma puisque l’affaire n’aura pas de suite.

Comme le rappelle le site Iran-Resist, le délinquant multi-récidiviste et actuel squatter de l’Elysée (qui se prépare lui aussi à échapper à ses nombreuses casseroles du temps de la Mairie de Paris) venant, contre l’avis de la magistrature, de promouvoir – façon prétendument « élégante » de le dessaisir – le juge en charge de l’affaire …

Iran : Le N°1 de Total échappera aux poursuites
Iran-Resist
22.03.2007

Le directeur général du groupe pétrolier français Total Christophe de Margerie, a été convoqué mercredi à la brigade financière dans le cadre d’une affaire concernant des soupçons de corruption en Iran et au Cameroun, selon une source proche du dossier, confirmant une information de l’Est Républicain. Selon la même source, il serait entendu sous le régime de la garde-à-vue.

Selon cette source, Margerie sera interrogé par les policiers, qui agissent sur commission rogatoire du juge Philippe Courroye, dans le cadre d’une affaire de corruption visant à obtenir un marché gazier en Iran.

Cette enquête avait été ouverte en décembre et avait été confiée aux juges Courroye et Xavière Simeoni. Elle concerne un contrat signé en 1997 par Total avec la société pétrolière nationale iranienne NIOC pour l’exploitation d’un champ gazier appelé South Pars.

Dans cette affaire, des fonds retrouvés en Suisse auraient été versés par des dirigeants du pétrolier français de façon illicite entre 1996 et 2003 en vue de s’assurer l’obtention du marché gazier iranien.

Mais le patron de Total peut être sûr d’échapper à ce nouveau scandale. Un décret du président Jacques Chirac vient justement de paraître au journal officiel : Philippe Courroye est nommé procureur de Nanterre, malgré l’avis défavorable du Conseil Supérieur de la Magistrature. Courroye peut continuer à agir dans ses fonctions de juge d’instruction tant qu’il n’est pas officiellement installé : il est ainsi dessaisi du dossier d’une manière honorable.

Voir aussi:


Christophe de Margerie déféré devant la justice

LE MONDE | 22.03.07 |

Le directeur général du groupe pétrolier Total, Christophe de Margerie, était toujours, jeudi 22 mars, en garde à vue dans l’affaire des soupçons de corruption sur un contrat avec l’Iran en 1997. Convoqué, mercredi 21 mars au matin, il peut être retenu contre son gré jusqu’au vendredi 23 mars au matin.

Au regard des éléments de l’enquête, il peut être, à tout moment, présenté au juge d’instruction chargé du dossier, Philippe Courroye, aux fins de mise en examen ou remis en liberté sans poursuite.

Les quatre dirigeants de Total convoqués avec lui, le directeur financier Robert Castaigne, le directeur de la filière gaz et électricité, Philippe Boisseau, Patrick Rambaud, ex-responsable de la Direction Trading Shipping (DTS), et Michel Naylies, ex-dirigeant de la filiale iranienne du groupe, Total South Pars, ont été remis en liberté mercredi soir.

La justice est saisie, depuis le 18 décembre 2006, de faits « d’abus de biens sociaux » et de « corruption » commis entre 1998 et 2003, dans le cadre d’un contrat gazier conclu en 1997 avec la société pétrolière nationale iranienne NIOC pour exploiter une partie du champ offshore de South Pars.

La justice dispose du témoignage d’un dirigeant de la compagnie pétrolière norvégienne Statoil évoquant l’existence d’un système de corruption en Iran organisé autour d’une fondation présidée par l’un des fils de l’ancien président iranien Hachemi Rafsandjani. Une perquisition réalisée à Londres dans l’affaire Statoil instruite en Norvège avait permis de découvrir un contrat signé par Total laissant entendre que le groupe français était partie prenante du système.

De plus, les enquêteurs français tentent d’éclaircir les raisons pour lesquelles Total a versé à des personnalités iraniennes 40 millions de dollars via une société de consultant, Baston Limited, qui n’a pas pu, à ce jour, justifier les paiements.

M. de Margerie est entendu en qualité d’ancien directeur de Total pour le Moyen-Orient à l’époque des faits. Interrogé, mardi, par Le Monde, il avait indiqué que « le groupe estimait que le contrat avait été signé avec l’Iran dans le respect des lois applicables ».

Jacques Follorou

« Mr. de Margerie led the effort to water down » sanctions against Iran,
Last year the executive was kept in French police custody for 48 hours as part of the French probe into the oil-for-food scandal.

Voir enfin:

Total SA’s Next ‘King of Crude’
French Under Fire
For Iran, Iraq Deals;
Oil Spill Riles Sailors
By DAVID GAUTHIER-VILLARS
The Wall Street Journal
February 3, 2007

Paris

In 1995, the giant French oil company Total SA ignored U.S. calls to boycott Iran, and instead drilled there — planting the French flag in one of the world’s largest pools of oil and natural gas. The man in charge of the project: Christophe de Margerie.

Today, the 55-year-old executive, known as « Big Moustache » for his bushy handlebar, is set to take the helm of Total, the world’s fourth-largest oil company by market value. France’s Christophe de Margerie says he goes where the oil is.

Mr. de Margerie is scheduled to take over Total on Feb. 14 with several controversies still looming large. He expresses a continuing desire to do energy deals with Iran, even as concern about its nuclear ambitions grows. A French judge is investigating whether Total paid bribes to obtain past Iranian oil deals. And Mr. de Margerie is himself under investigation as part of a French probe into the Iraq oil-for-food scandal — the ill-starred United Nations program designed to let Iraq under Saddam Hussein raise money to feed its people.

Both investigations are under way, and no charges have been issued. Total and Mr. de Margerie have denied any wrongdoing.

In an interview, Mr. de Margerie acknowledged that the oil business carries risks beyond engineering challenges, including political ones. Rival companies « were less in a hurry to seek exotic fields — but that’s where big oil is, » he said. « We’ve been bolder. »

To drive his point home, Mr. de Margerie said he is pursuing talks with Iran for an offshore natural-gas field, a notion that past critics of his dealings with the country find troubling.

« Mr. de Margerie led the effort to water down » sanctions against Iran, says former U.S. Sen. Alfonse D’Amato, who pushed for penalties on foreign oil companies investing there. Today « Iran is moving closer to nuclear capability. »

All of this is far removed from his roots in the champagne business; his family is a part owner of Taittinger bubbly. « He could have become king of brut, » says his cousin, Pierre-Emmanuel Taittinger, chief executive officer of the champagne house. « But he’s opted to become king of crude. »

Mr. de Margerie’s task is in many ways tougher than that of his peers at other oil titans including Exxon Mobil Corp., BP PLC and Royal Dutch Shell PLC. Those three all have substantial oil in their home territories of the U.S. and Europe’s North Sea.

Little Oil in France

France has little oil of its own. So Total has placed its bets around the globe, hoping that the political, financial and technical risks associated with its hefty investments won’t materialize everywhere at the same time. As a result, Total must rely on a mix of engineering skill and diplomatic flair to drill everywhere from Northern Europe and the Middle East to Africa, Canada and Venezuela.

In hard-to-access regions of Africa and the Middle East, Total produces more oil and in more countries than its British and U.S. rivals. In 2005, Total extracted about 400,000 barrels a day of oil from Middle Eastern countries, on a par with Shell, but about twice as much as BP. About 15% of Total’s proven and probable reserves lay in the Middle East, 44% in Africa.

Its far-flung activities leave Total particularly vulnerable to a trend plaguing all the Western oil titans: « resource nationalism. » Increasingly, oil-rich countries are keeping easy-to-tap fields for themselves or charging foreigners higher fees operating on their turf.

For Total and other nonstate oil companies, there is no more easy oil. Venezuela wants a bigger slice from Total’s profit in the country. Russia, which just extracted a 50% share in a major project in Sakhalin from a Shell-led venture, has threatened to withdraw Total’s license on a small field in Siberia on the grounds that the firm overlooked environmental regulations.

Mr. de Margerie is taking the reins at Total under a plan announced last year, under which current CEO Thierry Desmarest will step down from his post and stay on as chairman. Total has repeatedly denied speculation that Mr. de Margerie’s legal troubles might prompt it to reconsider the succession plan. Last year the executive was kept in French police custody for 48 hours as part of the French probe into the oil-for-food scandal.

Mr. de Margerie joined Total’s finance department in 1974 after studying business. He worked for the oil-trading arm from 1990 to 1995. In January 2002, he became head of the group’s core exploration and production division, a position once occupied by Mr. Desmarest and regarded as a necessary step to the CEO post.

Despite coming from a prominent family and having strong business and political ties, the blue-blooded executive isn’t a widely known figure in France. « He doesn’t have an aristocratic life style, » said Jean-Pierre Jouyet, France’s financial-inspection chief who is married to one of Mr. de Margerie’s relatives. « He likes to play parlor games with his children and enjoys watching ‘Star Academy,’  » a televised competition for young singers.

Likes Gossip, to a Point

Mr. de Margerie says he enjoys reading gossip magazines, but « wouldn’t want to see my face in them. »

When Mr. de Margerie headed Total’s Middle Eastern operations in the mid-1990s, he sparred with Mr. D’Amato. « Total’s continuation of the Sirri [oil project in Iran] is very distressing and is an insult to the memory of those killed in the recent terrorist attacks in Israel, » Mr. D’Amato said in a letter to Mr. de Margerie published by the Middle East Economic Survey in April 1996.

« We cannot accept the connection you made between recent terrorist attacks in Israel and the Sirri service contract, » he responded in a letter to Mr. D’Amato, asserting that Total abided by French, European and international laws and indicating that it didn’t feel bound by the U.S.’s sanctions against Iran. « We have never condoned terrorism and never will. »

Avoiding Politics?

More than a decade later, Mr. de Margerie describes Total’s strategy as going where the oil is, steering clear of political affairs. « We invest in projects that last 30 to 40 years, and can’t pack our suitcases each time there is a change in government and leave, » he says.

But the executive insists that Total knows how to draw the line. In the 1990s, for example, Mr. de Margerie often traveled to Baghdad as Total was negotiating rights to develop a giant oil field in Iraq. Contract terms were agreed, but Mr. de Margerie ended up not sealing the deal because of United Nations sanctions against Iraq.

Still, Mr. de Margerie made friends in the region. « If I were part of decision-making powers in Baghdad, I would strongly recommend that Iraq work with Total, » said Fadhil Chalabi, a former deputy oil minister in Iraq who manages the London-based Centre for Global Energy Studies.

At home, Mr. de Margerie faces big legal battles. Total is a defendant in a pollution trial involving a tanker oil spill off the Brittany coast in 1999. Although Total has paid for a large part of the damages, the company’s initial attempt to deny responsibility pushed it in a prolonged public-relations quagmire. In 2003, Total was forced to ditch a sponsorship plan: France’s sailing league didn’t want to stick what it regarded as an unpopular logo on its boats.
Meantime a French investigative judge, Philippe Courroye, is examining whether Total paid commissions to intermediaries to get preferred access to Iraqi oil-export quotas. A review in 2005 of the U.N.’s oil-for-food program in Iraq, conducted by a panel headed by former Federal Reserve Chairman Paul Volcker, found that mismanagement and criminality allowed the Saddam Hussein regime to wring $10.2 billion out of the system through a combination of smuggling and illicit kickbacks.

Mr. de Margerie was questioned by the French judge late last year. In the recent interview, Mr. de Margerie said that he paid no intermediaries and broke no laws. He said, rather, that he had simply hired a Lebanese lawyer as an independent adviser on the workings of Iraq’s legal system.

That is « standard practice, » he said. « You don’t go alone in countries you don’t know well. »

COMPLEMENT:

Où l’on découvre la guerre de succession chez Total et les pressions américaines sur les mollahs …

Iran – Total : Rafsandjani éclaboussé dans la guerre de succession de la direction du principal groupe pétrolier français
Iran-Resist

24.03.2007

Dans un précédent article, nous avions évoqué la possibilité selon laquelle l’actuel n°1 de Total aurait pu échapper aux poursuites. Cette affaire recèle des finesses qui nous avaient échappés. L’implication de l’Iran où la France a de nombreux intérêts et l’implication de Rafsandjani qui est le véritable dirigeant du régime des mollahs et le garant de ses intérêts en Iran nous ont perturbés au point de ne pas voir de quoi il s’agissait : la guerre de succession de la direction de Total.

Récit officiel | Christophe de Margerie, le patron du groupe pétrolier français Total, a été mis en examen jeudi soir pour « corruption d’agents publics étrangers et abus de biens sociaux » dans l’affaire concernant le contrat signé en 1997 avec la société pétrolière nationale iranienne NIOC pour l’exploitation d’un champ gazier offshore appelé South Pars : une information confirmée par le groupe Total qui semble satisfait de l’énoncé officiel des faits. Or, à l’époque des faits, Christophe de Margerie était directeur Moyen-Orient et numéro 2 derrière Thierry Desmarest.

A aucun moment la justice ou la presse ne s’intéressent dans cette affaire à Thierry Desmarest. Par ailleurs quatre autres cadres et anciens cadres dirigeants de Total, également placés en garde à vue mercredi – le directeur financier Robert Castaigne, le patron de la filière gaz Philippe Boisseau, l’ancien responsable pour Total de South Pars Michel Naylies et l’ancien cadre du groupe Patrick Rambaud – ont été remis en liberté mercredi soir, sans poursuites.

L’enquête reste donc concentrée sur Christophe de Margerie. Et comme le confirment les différentes dépêches, le groupe Total confirme cette version où n’apparaît que la responsabilité de Margerie et pas celle de Thierry Desmarest. Il semble que Christophe de Margerie est désigné pour porter le chapeau dans cette scandaleuse affaire de corruption.

Christophe de Margerie a versé un pourboire de 60 millions d’euros à Rafsandjani. Un point c’est tout… Cette somme a transité sur deux comptes en Suisse. Le juge Courroye s’interroge en particulier sur 38 millions de dollars (28 millions d’euros) versés par une entité liée à Total entre 1996 et 2003 au secrétaire de Mehdi Rafsandjani. L’argent versé en Suisse a abouti en partie à Doubaï, sur des comptes bancaires d’entités considérées comme proches de l’Iran.

Des documents d’une procédure judiciaire norvégienne similaire ont aussi fait apparaître comme possible acteur de la corruption Mehdi Rafsandjani. Mais, l’avenir de la procédure judiciaire du juge Courroye est incertain. Ce magistrat a été nommé mardi dernier procureur de Nanterre. Il cessera d’instruire une fois installé officiellement, à une date qui n’est pas connue. L’avenir de l’enquête est d’autant plus plombé que le dossier sera alors transmis à la juge Xavière Simeoni, co-saisie de l’affaire, qui n’a même pas participé à l’interrogatoire de Christophe de Margerie et ses complices !

En d’autres termes, l’enquête a été très ciblée et formatée pour avoir une durée précise afin qu’elle ne puisse aller plus loin.

Entre temps, Christophe de Margerie a été transféré au pôle financier du TGI, placé sous contrôle judiciaire, et remis en liberté. Il ne compte pas démissionner et entend continuer à exercer ses fonctions. Il a néanmoins l’interdiction de rencontrer l’ex-président Akbar Hachémi Rafsandjani (1989-1997), son fils Mehdi Hachémi Rafsandjani, ainsi que plusieurs autres dirigeants du régime des mollahs. On frise le ridicule. Il y a presque dix ans, cet homme avec le consentement de sa direction, et la complicité des comptables du groupe pétrolier et le consentement du pouvoir politique a versé l’équivalent 60 millions d’euros au fils attardé de Rafsandjani et c’est aujourd’hui qu’on lui défend de prendre contact avec ses ex-interlocuteurs iraniens !

Le fraîchement nommé patron de Total, de Margerie, semble avoir été désigné pour servir de bouc émissaire par le biais une enquête très ciblée, calibrée pour accuser un seul homme, afin de trouver un coupable dans un ensemble d’affaires de corruption qui entachent le nom du groupe pétrolier français. Par ailleurs et principalement, le but de cette opération judiciaire a été de démontrer que le « le pouvoir » ne protège pas Total au moment où l’Affaire Erika pourrait le laisser supposer.

Christophe de Margerie a été sacrifié au nom de l’entreprise et sera remplacé probablement par un homme politique sûr pour clore ce dossier.

Malencontreusement, l’affaire éclabousse ce fripon de Rafsandjani… à moins que ce ne soit délibérément que la France l’ait impliqué comme ripou afin de le mettre sous pression pour le pousser à composer avec l’Europe dans le règlement de la crise nucléaire… (c’est-à-dire qu’il renonce à une entente avec les Etats-Unis)… Reste à savoir comment réagiront les membres du Lobby Rafsandjani en France. C’est la loi des séries qui se déchaîne contre ce criminel que les Américains ne veulent plus avoir comme interlocuteur, espérant pour leur part une normalisation du régime des mollahs selon leurs attentes spécifiques.

6 Responses to Bilan de Chirac: Total Corruption (l’art très chirakien d’enterrer les « affaires »)

  1. […] une semaine où, à la veille d’une énième convocation devant ses juges, le délinquant multirécidiviste et maitre es trahisons qui, après un score africain, a squatté pendant 12 ans […]

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  2. Kathy dit :

    Your way of telling the whole thing in this paragraph
    is actually good, every one be able to simply understand it, Thanks
    a lot.

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  3. […] au-delà du cas particulier d’un ancien président et ancien bras droit du président français le plus corrompu de l’histoire de France […]

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  4. […] au-delà du cas particulier d’un ancien président et ancien bras droit du président le plus corrompu de l’histoire de France […]

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  5. […] et 20 ans après les faits, d’un président français qui avait multiplié les casseroles et trahi son premier allié comme le peuple irakien qu’il prétendait aider […]

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