Flottille de Gaza: Un acte inhumain de terrorisme d’Etat (Erdogan unleashes his attack dogs on Israel’s security forces)

Gaza flotilla trapCet acte, totalement contraire aux principes du droit international, est un acte inhumain de terrorisme d’Etat. Erdogan
Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats. Erdogan (1998)
Vous avez la psychologie d’un coupable (…) Vous savez très bien tuer les gens. Erdogan (à Peres, Davos, janvier 2009)
Bienvenue, conquérant de Davos! Slogan accueillant le premier ministre turc à son retour de Davos (janvier 2009)
Recep Tayyip Erdogan a dit la vérité, en faisant triompher la justice, la liberté et le peuple palestinien. Tu nous rappelles la position glorieuse de tes ancêtres ottomans. Que les dirigeants musulmans écoutent comment l’Histoire fait des héros et comment les hommes font l’Histoire. Khalil al-Hayya (chef du Hamas à Gaza, le 30 janvier 2009)
Une flottille de la paix ne vient pas équipée de pistolets, de couteaux, de barres de fer et de battes de base-ball. C’est ce qu’il y avait sur le bateaux, c’est ce qui a accueilli les soldats israéliens. Il ne s’agissait pas d’une opération humanitaire, mais d’une provocation et d’une opération de communication. Daniel Shek (ambassadeur israélien en France)
Les navires marchands battant pavillon des Etats neutres ne peuvent être attaqués que s’ils: (A) transportent de la contrebande ; violent un blocus. Ils ne peuvent être attaqués qu’après avertissement préalable, s’ils refusent clairement et intentionnellement d’obtempérer. Ou bien s’ils refusent d’être visités, s’ils résistent, ou répondent délibérément de manière négative aux offres proposées. Manuel de San Remo (sur le droit international applicable aux conflits armés en mer, paragraphe 67, 1994)
La France a parlé de réaction israélienne disproportionnée, bien sur : toute réaction israélienne, pour la France est disproportionnée. Le rôle des israéliens et des juifs, pour les autorités françaises, est de se faire tuer sans même crier, car un cri lui même serait disproportionné. Guy Mellière
Aucun gouvernement ne laisse des personnes et des marchandises non identifiées violer leurs règlements de frontière et entrer dans leurs pays librement. Si ces activistes se comportaient pareillement aux contrôles de passeport et de sécurité des côtes des États-Unis ou de n’importe quelle autre nation, ignorant leur protocole officiel et attaquant violemment le personnel de sécurité, ils auraient été également arrêtés et détenus. Nul ne devrait trouver surprenant que la marine de n’importe quel pays trouve nécessaire d’arraisonner et de fouiller un navire essayant illégalement d’entrer sur leurs côtes. Ce qui est étonnant, c’est que le personnel de sécurité israélien a été brutalement attaqué avec des couteaux, barres de fer et d’autres armes alors qu’ils suivaient des procédures de sécurité prévisibles et courantes. Standwithus
« L’erreur dans la planification de l’opération a été d’estimer que les passagers [du cargo Marmara] étaient vraiment des militants politiques et des membres de groupes humanitaires qui cherchaient une provocation politique, mais n’utiliseraient pas la violence brutale. Les militaires pensaient qu’ils auraient à faire face à une violence dans le style de Bilin [un village palestinien qui proteste pacifiquement contre la construction du mur de séparation]. A la place, ils ont eu Bangkok [référence aux récents évènements violents dans la capitale thaïlandaise]. Les forces qui ont débarquées des hélicoptères étaient peu nombreuses, à peine quelques douzaines, pas assez pour contenir un groupe important qui les attendait. » Selon le journaliste, les commandos étaient équipés d’armes non-léthales lorsqu’ils sont arrivés sur le pont du bateau, par corde lisse. Devant la dégradation de la situation (deux blessés graves dans leur rang), ils ont obtenus l’autorisation d’ouvrir le feu avec leurs armes de poing.
« La seconde erreur provient du fait que les commandeurs n’ont pas pris assez au sérieux le fait qu’un groupe d’hommes attendaient les soldats sur le pont supérieur. L’auraient-ils pris au sérieux, ils auraient tiré des grenades lacrymogènes et fumigènes depuis l’hélicoptère pour créer un écran de fumée qui leur aurait permis de remplir leur mission, sans que les combattants tombent juste entre les mains des émeutiers, qui les attaquaient sévèrement. » Jean-Dominique Merchet

Après son triomphe de Davos et sa récente mise au pas de l’Armée, le nouveau Poutine d’Ankara tente une Géorgie sur mer!

Barres de fer,  manches de pioche, lance-pierres, billes de verre, couteaux, tentatives d’abattre l’hélicoptère et de lynchage des soldats, usage des armes à feu arrachées aux forces de sécurité …

Alors que, derrière l’habituelle désinformation de nos médias et les non moins habituelles gesticulations de notre Sarko national …

Le monde découvre, grâce aux images diffusées par Israël , la nouvelle panoplie et les nouvelles tactiques des « militants de la paix » du nouveau « Mehmet le conquérant”?

Confirmation, et avec le récit du généralement très bien informé journaliste israélien Ron Ben Yishai du quoditien Yedioth Aharonoth (repris – en ne retenant bien sûr que les « erreurs » israéliennes – par le correspondant militaire de Libération) …

Du véritable piège, sous couvert de convoi humanitaire et du lot habituel d’idiots utiles et de boucliers humains plus ou moins volontaires, qui avait été tendu aux forces de sécurité isréliennes par l’un des bateaux de la prétendue flotille de la paixce matin au large de Gaza …

Comme, derrière l’apparent lourd bilan (9 morts et nombre de blessés), du caractère résolument non-pacifique de l’opération turque.

Mais aussi peut-être des erreurs de l’armée israélienne, ayant apparemment sous-estimé tant la volonté de violence que l’armement des prétendus pacifistes et en fait émeutiers entrainés.

D’où leur manque d’effectifs et d’équipement (pistolets à peinture au lieu de grenades lacrymogènes et fumigènes), les contraignant ainsi à tirer à balles réelles pour se dégager et éviter d’être lynché sur place …

A brutal ambush at sea
Ron Ben-Yishai
Yedioth Aharonoth
05.31.10

Ron Ben Yishai recounts bloody clash aboard Gaza-bound vessel: The lacking crowd-dispersal means, the brutal violence of ‘peace activists,’ and the attempt to bring down an IDF helicopter

Our Navy commandoes fell right into the hands of the Gaza mission members. A few minutes before the takeover attempt aboard the Marmara got underway, the operation commander was told that 20 people were waiting on the deck where a helicopter was to deploy the first team of the elite Flotilla 13 unit. The original plan was to disembark on the top deck, and from there rush to the vessel’s bridge and order the Marmara’s captain to stop.

Officials estimated that passengers will show slight resistance, and possibly minor violence; for that reason, the operation’s commander decided to bring the helicopter directly above the top deck. The first rope that soldiers used in order to descend down to the ship was wrested away by activists, most of them Turks, and tied to an antenna with the hopes of bringing the chopper down. However, Flotilla 13 fighters decided to carry on.

Navy commandoes slid down to the vessel one by one, yet then the unexpected occurred: The passengers that awaited them on the deck pulled out bats, clubs, and slingshots with glass marbles, assaulting each soldier as he disembarked. The fighters were nabbed one by one and were beaten up badly, yet they attempted to fight back.

However, to their misfortune, they were only equipped with paintball rifles used to disperse minor protests, such as the ones held in Bilin. The paintballs obviously made no impression on the activists, who kept on beating the troops up and even attempted to wrest away their weapons.

One soldier who came to the aid of a comrade was captured by the rioters and sustained severe blows. The commandoes were equipped with handguns but were told they should only use them in the face of life-threatening situations. When they came down from the chopper, they kept on shouting to each other “don’t shoot, don’t shoot,” even though they sustained numerous blows.

‘I saw the tip of a rifle’

The Navy commandoes were prepared to mostly encounter political activists seeking to hold a protest, rather than trained street fighters. The soldiers were told they were to verbally convince activists who offer resistance to give up, and only then use paintballs. They were permitted to use their handguns only under extreme circumstances.

The planned rush towards the vessel’s bridge became impossible, even when a second chopper was brought in with another crew of soldiers. “Throw stun grenades,” shouted Flotilla 13’s commander who monitored the operation. The Navy chief was not too far, on board a speedboat belonging to Flotilla 13, along with forces who attempted to climb into the back of the ship.

The forces hurled stun grenades, yet the rioters on the top deck, whose number swelled up to 30 by that time, kept on beating up about 30 commandoes who kept gliding their way one by one from the helicopter. At one point, the attackers nabbed one commando, wrested away his handgun, and threw him down from the top deck to the lower deck, 30 feet below. The soldier sustained a serious head wound and lost his consciousness.

Only after this injury did Flotilla 13 troops ask for permission to use live fire. The commander approved it: You can go ahead and fire. The soldiers pulled out their handguns and started shooting at the rioters’ legs, a move that ultimately neutralized them. Meanwhile, the rioters started to fire back at the commandoes.

“I saw the tip of a rifle sticking out of the stairwell,” one commando said. “He fired at us and we fired back. We didn’t see if we hit him. We looked for him later but couldn’t find him.” Two soldiers sustained gunshot wounds to their knee and stomach after rioters apparently fired at them using guns wrested away from troops.

2 errors

During the commotion, another commando was stabbed with a knife. In a later search aboard the Marmara, soldiers found caches of bats, clubs, knives, and slingshots used by the rioters ahead of the IDF takeover. It appeared the activists were well prepared for a fight.

Some passengers on the ship stood at the back and pounded the soldiers’ hands as they attempted to climb on board. Only after a 30-minute shootout and brutal assaults using clubs and knifes did commandoes manage to reach the bridge and take over the Marmara.

It appears that the error in planning the operation was the estimate that passengers were indeed political activists and members of humanitarian groups who seek a political provocation, but would not resort to brutal violence. The soldiers thought they will encounter Bilin-style violence; instead, they got Bangkok. The forces that disembarked from the helicopters were few; just dozens of troops – not enough to contend with the large group awaiting them.

The second error was that commanders did not address seriously enough the fact that a group of men were expecting the soldiers on the top deck. Had they addressed this more seriously, they may have hurled tear-gas grenades and smoke grenades from the helicopter to create a screen that would have enabled them to carry out their mission, without the fighters falling right into the hands of the rioters, who severely assaulted them.

Voir aussi:

Manuel de San Remo (sur le droit international applicable aux conflits armés en mer, 1994)

67. Les navires marchands battant pavillon des Etats neutres ne peuvent être attaqués que s’ils: (A) transportent de la contrebande ; violent un blocus. Ils ne peuvent être attaqués qu’après avertissement préalable, s’ils refusent clairement et intentionnellement d’obtempérer. Ou bien s’ils refusent d’être visités, s’ils résistent, ou répondent délibérément de manière négative aux offres proposées.

111. La perfidie est interdite. Les actes perfides sont ceux faisant appel, avec l’intention de la tromper, à la bonne foi d’un adversaire pour lui faire croire qu’il a le droit de recevoir ou l’obligation d’accorder la protection prévue par les règles du droit international applicable dans les conflits armés. Les actes perfides comprennent le fait de lancer une attaque tout en feignant:

a) d’avoir un statut civil, neutre ou d’être exempté d’attaque ou de capture, ou d’être placé sous la protection des Nations Unies;

114. Si le commandant d’un navire de guerre soupçonne qu’un navire de commerce arborant un pavillon neutre présente en fait un caractère ennemi, il est habilité à exercer son droit de visite et de perquisition, y compris le droit de déroulement pour perquisition conformément au paragraphe 121.

115. Si le commandant d’un aéronef militaire soupçonne qu’un aéronef civil portant les marques d’un Etat neutre présente en réalité un caractère ennemi, il est habilité à exercer son droit d’interception et, lorsque les circonstances l’exigent, à dérouter l’aéronef pour une visite et une perquisition.

116. Si, après une visite et une perquisition, il y a raisonnablement lieu de supposer que le navire de commerce arborant un pavillon neutre ou que l’aéronef civil portant les marques d’un Etat neutre présente un caractère ennemi, le navire ou l’aéronef peut être capturé comme prise mais doit ultérieurement faire l’objet d’un jugement.

146. Les navires de commerce neutres peuvent être capturés hors des eaux neutres s’ils se livrent à l’une des activités mentionnées au paragraphe 67 ou s’il est établi par une visite et une perquisition ou par tout autre moyen qu’ils:

a) transportent de la contrebande;

b) font route à seule fin de transporter des passagers individuels appartenant aux forces armées ennemies;

c) agissent directement sous contrôle, ordres, affrètement, emploi ou direction ennemie;

d) présentent des documents irréguliers ou frauduleux, ne disposent pas des pièces requises, ou détruisent, rendent illisibles ou dissimulent des documents;

e) violent les règles établies par un belligérant dans la zone immédiate des opérations navales; ou

f) violent ou tentent de violer un blocus.

Voir enfin:

MFA Legal expert Sarah Weiss Maudi on the legal aspect of Gaza aid

Israel ministry of Foreign Affairs

26 May 2010

Transcript:

Interviewer: Today we are with Sarah Weiss Maudi, the Israel Foreign Ministry’s expert on m May aritime and humanitarian law. Sarah, can you explain to us please why Israel may stop ships from entering Gaza?

Ms. Weiss Maudi: Sure. The reason why ships cannot enter Gaza currently is because a maritime blockade is in effect off the coast of Gaza. When a maritime blockade is in effect no ships can enter the blockaded area. This includes both enemy vessels and civilian vessels. The reason why there is a naval blockade in effect off the coast of Gaza is because Israel is currently in a state of armed conflict with the Hamas regime that controls Gaza. The Hamas regime has bombarded Israeli communities in Israel, Israeli civilians in Israel, with weapons that are smuggled to Gaza by various routes, and one of these routes is the sea. Under international law a maritime blockade is a recognized and legitimate tool that can be used during an armed conflict. Various naval handbooks of western states, including the naval handbook of the United States and of the UK, recognize the blockade as a legitimate tool during maritime armed conflict.

Interviewer: So this is a regular maritime procedure?

Ms. Weiss Maudi: This is a regular, recognized maritime procedure. Under international law there are various criteria that need to be in place in order for the blockade to be valid. One of these, for example, is the grant of due notice. Israel has granted due notice and has publicized via the international professional maritime channels the exact coordinates of the maritime blockade.

Interviewer: So this blockade shouldn’t surprise anyone.

Ms. Weiss Maudi: Exactly. Due notice has already been granted.

Interviewer: Okay. Now what about Israel controlling overland supplies in and out of Gaza?

Ms. Weiss Maudi: I think to answer that question we have to look back at the recent history in the Gaza Strip.

In 2005, Israel implemented what is called its disengagement plan and under this disengagement plan Israel withdrew completely from the Gaza Strip – meaning that there is no longer any Israeli military or civilian presence in the Gaza Strip. This ended Israel’s effective control of the area after about 40 years of effective control.

Interviewer: Does this mean that Israel no longer occupies Gaza?

Ms. Weiss Maudi: Correct. Gaza is no longer under Israel’s effective control. What exists today is a state of armed conflict, as I said. Basically, what happened was that Israel had hoped that the disengagement plan would serve as a springboard towards more positive relations with its neighbors in Gaza. Unfortunately, the opposite happened and the Hamas regime, a terrorist regime, seized control of Gaza and stepped up its attacks on civilian targets in Israel proper, in communities and towns adjacent to the Gaza Strip.

So Israel, in response to these attacks on its civilians, undertook a number of measures. And one of these measures was the imposition of economic sanctions against the Hamas regime in Gaza.

Interviewer: Is this a common practice, economic sanctions?

Ms. Weiss Maudi: The imposition of economic sanctions on a terrorist or other regime is a very common practice that has been used many times in modern history. Some examples are the US implementation of economic sanctions on Syria or on Libya. Basically this is a tool to exert economic pressure on a problematic regime. This is not an act of collective punishment. Rather, again, this is a legitimate tool that is used under international law to exert pressure on a regime such as the Hamas regime, which is a terrorist regime.

Interviewer: So how does Israel make sure that while it is pressuring the regime, the citizens don’t get hurt?

Ms. Weiss Maudi: There are certain obligations under international humanitarian law that apply to armed conflict. Basically, Israel must ensure that vital humanitarian goods are supplied to the citizens of the Gaza Strip. Israel supplies vital humanitarian goods on a daily basis – these include baby formula, meat, dairy products etc. and in the last year and a half for example, over a million tons of goods have been transferred to the Gaza Strip.

Interviewer: So everything is transferred?

Ms. Weiss Maudi: No, not everything is transferred. Under international law, a state that is imposing economic sanctions does not need to transfer non-vital goods. This means that goods that would give Hamas a military or economic advantage are not transferred. This is why, for example, Israel limits the transfer of concrete to Hamas. Concrete could be used to cast rockets or it can be used to build reinforced bunkers, and certainly those things would give Hamas a military advantage.

Interviewer: So how are we sure that Israel is implementing these economic sanctions in a way that doesn’t hurt the civilians.

Mr. Weiss Maudi: The Israel Supreme Court constantly reviews the transfer of humanitarian goods to Gaza and makes sure that Israel is meeting its obligations under international law. There have been several Supreme Court cases where they have checked and made sure that Israel meets its obligations both under Israeli domestic law and under international law.Interviewer: Okay. Thank you very much.

Ms. Weiss Maudi: You’re welcome.

7 Responses to Flottille de Gaza: Un acte inhumain de terrorisme d’Etat (Erdogan unleashes his attack dogs on Israel’s security forces)

  1. […] Imaginons ce que ferait le Canada, ce pays deuxième au monde par sa surface mais n’abritant que 3… […]

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  2. jcdurbant dit :

    Merci pour toutes ces videos.

    Voir aussi l’intéressant commentaire d’un Palestinien de Cisjordanie sur l’objectif réel des perceurs de blocus:

    L’Egypte et Israël, et non pas Israël uniquement, ont décidé d’un blocus sur l’approvisionnement des marchandises permettant de confectionner des armes ou des constructions fortifiées à usage militaire.

    Les matériaux nécessaires à la construction ne sont pas sujets à l’embargo, mais ils sont livrés par projet, selon une quantification préalablement établie.

    L’Egypte a interdit tout transit de militants pro-islamistes par son territoire, après que les membres d’une caravane maritime précédente, autorisés à débarquer à El-Arish dans le Sinaï, y ont déclenché des émeutes, coûtant la vie à un policier.

    Pour sa part, l’Etat hébreu permet et encourage la fourniture d’aide à Gaza, à la condition que le matériel soit débarqué et contrôlé dans le port d’Ashdod, avant d’être acheminé par routage vers la Bande.

    Certains observateurs se demandent aujourd’hui quelle est la raison qui a poussé les Israéliens à empêcher les six embarcations arraisonnées de se rendre à Gaza, avançant que l’enjeu ne valait pas l’écho médiatique très négatif suscité par leur appontage, ni les blessures et les morts infligées lors de l’opération.

    A question claire réponse claire : le projet affiché par les perceurs de blocus, avec la bénédiction de la Turquie, de l’Iran, d’Al-Qaeda, du Hamas et des Frères musulmans, consistait, suite à cette mission, à établir un pont maritime continu avec Gaza. D’autres navires sont déjà en cours d’affrètement.

    D’ailleurs, le « mouvement de la résistance islamique » n’a pas abandonné cette idée : en réponse aux événements de la nuit, le Hamas s’est adressé à tous les Etats qui participeront au Conseil extraordinaire des ambassadeurs de la Ligue Arabe.

    Il les prie de fournir chacun deux paquebots, qui, ensemble, tenteraient prochainement, à nouveau, de forcer la claustration de Gaza.

    Cette initiative n’a aucune chance d’aboutir, de nombreux pays arabes, comme l’Egypte, n’étant absolument pas prêts à participer à la propagande des islamistes.

    Et sur, comme d’habitude, la parfaite hypocrisie de l’AP d’Abbas, pleurant, pour la galerie occidentale, ses prétendus « frères d’armes » du Hamas tombés au combat (deuil national et tout le tsointsoin) et de l’autre se réjouissant comme pas possible de l’échec de ses pires ennemis:

    Officieusement, et j’étais à la Moukata de Ramallah (siège du gouvernement de l’Autonomie Palestinienne) tôt ce matin pour le constater, comme dans beaucoup de capitales sunnites, on a vigoureusement applaudi à l’annonce de l’arraisonnement du convoi.

    Officiellement, la démarche est fort différente : on s’efforce d’afficher la solidarité panarabe et d’utiliser l’isolement des Hébreux pour marquer des points sur le tableau des négociations. C’est ainsi, comble d’hypocrisie, que le Président Mahmoud Abbas a déclaré un deuil de trois jours sur les territoires qu’il dirige.

    (…)

    Dans les couloirs de la Moukata, c’est le vrai délire : d’une part, c’est l’euphorie face à l’impossibilité du Hamas et de ses amis de briser le siège de Gaza.

    Est-il encore besoin de rappeler que l’AP a été boutée hors de la Bande par un putsch sanglant réalisé par la « la résistance islamique » ?

    Que tant que Gaza ne sera pas libérée de l’emprise islamiste, quel que soit l’état d’avancement des pourparlers avec Israël et l’Amérique, il sera matériellement impossible de déclarer l’indépendance d’un Etat palestinien. Ou alors, il faudrait déclarer deux Etats palestiniens, pour trois millions et demi de citoyens ?

    Que, pas plus tard que la semaine dernière, le Hamas a encore passé par les armes des malheureux, jugés coupables, après des simulacres de procès, de collaboration avec Israël. En vérité, il s’agit d’une méthode propre à Hanya pour se débarrasser de sympathisants du Fatah et pour en terroriser d’autres.

    Tant que le blocus se maintient, le Hamas n’est pas en situation de reconstruire la Bande et se trouve incapable d’asseoir définitivement son régime. Que le pont maritime s’instaure, et Hanya et Mashal n’auraient plus rien à faire d’Abbas et Fayyad, et pourraient repartir à la conquête de la Cisjordanie.

    Pour ces raisons stratégiques vitales, l’intervention israélienne de cette nuit était absolument indispensable à l’AP, plus même qu’à Israël.

    Sami El Soudi (Metula News Agency)

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  3. Thot Har Megiddo dit :

    la Turquie occupe et colonise 25 % du territoire chypriote dont ils ont expulsés tous les habitants chypriotes grecs avec la bénédiction des États-Unis et de l’Europe, et ils nous donnent des leçons?

    Tous les plan de paix de l’ONU et de l’Europe prévoient que la république turque de Chypre, en réalité la Turquie, gardera cette conquête territoriale contre dédommagements. La Turquie a donc un droit de colonisation

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  4. Thot dit :

    Très intéressante analyse dans votre réponse, qui malheureusement ne sera jamais diffusée dans les grands médias français.
    Une autre information :
    Certains des Turcs de la flottille qui ont été tués voulaient mourir en martyrs :

    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/turkey/7798493/Gaza-flotilla-attack-Turkish-activists-killed-in-raid-wanted-to-be-martyrs.html

    Des images de la préparation des activistes pour le combat :
    http://www.drzz.info/article-scoop-nouvelle-video-de-la-flotille-de-la-paix-preparation-au-combat-51553543-comments.html#anchorComment

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  5. jcdurbant dit :

    Merci pour ces liens.

    Il faut rappeler aussi la phrase d’Hanyeh à la veille de l’arrivée des bateaux à Gaza:

    Si les bateaux atteignent Gaza, ce sera une victoire pour Gaza. S’ils sont interceptés et terrorisés par les sionistes, ce sera aussi une victoire pour Gaza et ils reviendront avec de nouveaux bateaux pour briser le siège de Gaza.

    Ismaïl Haniyeh (leader du Hamas à Gaza, 29.05.10)

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