Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! Voltaire
Israël, vous vous croyez les rois du monde, vous n’aurez pas de chambre dans cet hôtel. Employé Novitel (Paris)
Notre fille a vécu l’antisémitisme dans sa chair. Elle est très choquée. Ses agresseurs lui ont volé son enfance. C’est un acte clairement antisémite qui est lié à l’importation en France du conflit israélo-palestinien. L’expédition punitive consistait à venir massacrer une personne parce qu’elle est juive. D’après ce que nous avons compris, F. a dit à notre fille : ‘Pourquoi tu as menti ? Je sais que tu n’es pas musulmane… Alors, tu es de quelle religion ?’ En fait, il avait appris que notre fille était juive et il en déduisait qu’elle était forcément ‘pro-Israël’ et anti-palestinienne. La réalité est bien différente puisque notre fille, comme nous-mêmes, est pour le camp de la paix. Mais visiblement, ce F. n’a pas supporté le fait qu’elle ait pu lui mentir sur sa religion. Nous ne vivons pas un antisémitisme résiduel mais un antisémitisme pesant, visible, palpable. Nous voulons surtout que les consciences se réveillent et fassent la distinction entre un conflit extrêmement brûlant qui se déroule à l’étranger et les Français juifs de l’autre. Nous espérons aussi que la société française prenne pleinement conscience du niveau de violence et de haine dont des enfants de 13 ans sont capables à l’encontre d’un autre enfant, au prétexte qu’il est juif. Muriel Ouaknine-Melki et Oudy Bloch
En France, les actes antisémites ont progressé de 300% au premier trimestre 2024, soit quatre actes antisémites par jour. Cette hausse s’est clairement matérialisée à la suite du 7 octobre, avec 1200 actes recensés, ils représentent aujourd’hui 60% des actes antireligieux alors que nos compatriotes juifs ne représentent que 0,69% de la population. Le dernier acte en date, l’effroyable viol de cette fillette de 12 ans, parce que juive, me soulève le cœur et devrait révolter la France entière. Pourtant il y a encore des voix, toujours les mêmes, pour tempérer, relativiser, invisibiliser pour continuer leur travail de sape, de l’intérieur. C’est dire si la situation est grave et notre responsabilité à se mobiliser doit être à la hauteur de la menace. Combien de temps allons-nous tolérer les abjections d’une coalition d’extrême-gauche, adoubée par des barons du système en mal de soupe. Comment comprendre la relative compréhension du système médiatique sur l’immense responsabilité de l’élite dans cette banalisation insupportable ? En ce qui nous concerne nous réfutons absolument les accusations diffamatoires ou fantaisistes à notre encontre venant de personnalités qui ont beaucoup à se faire pardonner pour leurs engagements dans des partis ou des organisations qui se sont compromis avec des régimes totalitaires et criminels, passés ou présents. La grande clarification comme le dit le président français est aussi celle-là. Et c’est pour cela que nous nous mobilisons aujourd’hui. Pour sauver notre patrie certes, mais aussi pour sauver l’honneur de la France aux yeux du monde en permettant à nos compatriotes juifs, comme à tous ceux qui aiment notre pays, de pouvoir vivre en totale sécurité ici, le pays de la Liberté. «Heureux comme un juif en France» disait-on, c’est-à-dire vivre dans la liberté, la dignité et la sécurité ! C’est vital, urgent et d’une nécessité absolue. Nos ennemis sont à l’œuvre. En s’en prenant à une partie de nous-même, c’est à nous qu’ils s’en prennent ! N’en doutons jamais. Jamais au grand jamais je n’ai toléré dans mon mouvement la moindre compromission avec les idées antisémites ou révisionnistes. (…) Concernant l’histoire tragique de la Seconde Guerre mondiale et de la France, il est bien compris qu’il ne s’agit pas de culpabiliser le peuple français, la République française dans ses compromissions ou d’accuser la France, loin de là, mais de montrer qu’une France, celle de Vichy, a collaboré dans le sort funeste des juifs de France. Mais cette part sombre ne doit pas, ne peut pas faire oublier le courage, l’abnégation et le sacrifice de tous ceux qui ont combattu dans la résistance ou à la libération de la France, des commandos Kieffer à l’Armée d’Afrique. Comme le dit avec justesse Serge Klarsfeld «c’était en quelque sorte une guerre civile entre deux France antagonistes». «Celle du général de Gaulle avec la France Libre et celle du maréchal Pétain.» L’une organisait et incarnait la résistance, l’autre était mobilisée à appliquer avec zèle la politique allemande, attitude criminelle et impardonnable. Beaucoup de crimes irréparables ont alors été commis, dont la rafle du Vel d’Hiv sous la responsabilité d’un certain René Bousquet. Ne l’oublions jamais. Mais si «l’État français» a participé à la perte d’un quart des juifs de France, les Français, le peuple français, a été le principal facteur de la survie des trois quarts des juifs de France, et «cette survie a été absolument exceptionnelle en Europe»… (…) Voilà la réalité ! Voilà ce que nous pensons, et merci à la famille Klarsfeld d’avoir, par des travaux historiques irréfutables, contribué à éclairer ce chemin jonché de fausses certitudes et de silences coupables. Qu’on se le dise une dernière fois, l’extrême-droite est aujourd’hui en France résiduelle contrairement à l’antisémitisme d’extrême-gauche qui par sa violence et ses intimidations menaçantes incitent au passage à l’acte. L’adversaire est connu. Ses complices aussi. Nous sommes le parti des braves gens de toutes conditions et de toutes origines ! Et c’est la France des braves gens qui aujourd’hui, comme hier, n’accepte pas les menaces et les actes abjects commis à l’encontre de nos compatriotes juifs. C’est la France des braves gens qui s’organise pour faire face à ces criminelles compromissions. C’est la France des braves gens qui dit «ça suffit» à cette gauche honteuse capable pour survivre de s’acoquiner avec le pire ! N’oublions pas les décrets de 1791, l’assimilation napoléonienne, le décret Crémieux qui arrime les juifs d’Algérie à la terre de France, le Zola de l’affaire Dreyfus, leur héroïque mobilisation lors de la grande guerre et les persécutions raciales dont ils ont été victimes en 40. Ils sont de notre histoire et sont aussi notre histoire. Ils sont Français et le resteront, et nous ferons tout, absolument tout, pour les protéger ! Marine Le Pen
Je suis né dans la bande de Gaza à la fin des années 1990, l’un de mes six enfants. À l’époque, l’Autorité palestinienne était le parti au pouvoir. Mon père, comme la plupart des habitants de Gaza, en avait assez de la corruption de l’AP et attendait une alternative. Le Hamas a promis « le changement et la réforme » et a remporté les élections du Conseil législatif palestinien en 2006. Un an plus tard, je me suis réveillé au son des coups de feu. Les hommes armés du Hamas combattaient le Fatah et ont fini par tuer plus de 600 Palestiniens. Il est très vite apparu que le Hamas n’était pas le « changement et la réforme » que nous espérions. Pour faire taire les dissidents, le Hamas a terrorisé les citoyens de Gaza. Sur le chemin de l’école Dar-Alarqam que je fréquentais dans le quartier d’al-Shujaiya, près de la frontière israélienne, un groupe d’hommes masqués portant des kalachnikovs contrôlait chaque voiture. À la fin de l’année, des hommes masqués ont ouvert des bureaux dans notre école pour promouvoir les camps militaires du Hamas et inscrire les élèves. J’ai obtenu mon diplôme et j’ai commencé mes études à l’université islamique de Gaza, avec les futurs dirigeants et membres actuels du Hamas. Tous les cours d’art ont été remplacés par des enseignements islamiques radicaux, et les élections aux conseils et clubs d’étudiants n’étaient ouvertes qu’aux membres du Hamas, qui s’accaparaient tous les privilèges et se répartissaient toutes les subventions. Le Hamas applique une politique de tolérance zéro à l’égard des critiques ou des objections à l’égard de ses politiques. Même la discussion est interdite. Personne à Gaza ne peut parler contre le Hamas sans être arrêté et torturé. C’est pourquoi les sondages réalisés à Gaza montrent que l’ensemble de la population soutient le Hamas, ce qui est totalement faux. Beaucoup de gens sont opposés au Hamas et veulent le renverser, mais ils ont peur des conséquences. Ils risquent d’être torturés, de perdre leur emploi, etc. Une partie d’entre nous croyait en la paix et la coexistence (avec Israël), mais il est bien trop dangereux d’appeler à cela. Nous avons donc choisi de réclamer de meilleures conditions de vie. Nous avons manifesté contre le Hamas en 2019 et en 2023, trois ou quatre mois avant les attentats du 7 octobre. Les deux fois, j’ai été arrêté. Vous n’avez pas d’avocat ni de date d’audience. La première fois, j’y suis resté trois semaines. Ma famille a essayé de me rendre visite plus de dix fois et, à chaque fois, on m’a dit : « Non, il n’est pas là ». Mais lorsque ma famille a accepté de payer les 3 000 dollars, ils ont dit : « Oui, il est là ». Dans les prisons du Hamas, il ne se passe pas un jour sans qu’il y ait des tortures. La première fois que j’ai été arrêté, je me souviens que j’ai été battu tous les jours. Où étaient les manifestations d’étudiants lorsque les Palestiniens de Gaza s’opposaient au Hamas et qu’ils étaient arrêtés et torturés ? Le monde extérieur ne se souciait pas de ce qui se passait à Gaza. J’avais l’impression que personne ne se souciait de nous. Personne ne se soucie de savoir si je suis resté 10 ans en prison. (…) Dès qu’ils m’attraperont, ils me tueront immédiatement. J’ai quitté Gaza avec l’intention de ne pas rester silencieux sur ce qui se passe, de parler, pour ceux qui n’ont pas pu quitter Gaza. Personne n’a parlé lorsque le Hamas nous a tous arrêtés et torturés – deux fois. Aucun d’entre eux n’a parlé lorsque le Hamas a tué 700 Palestiniens en 2006 et 2007. Je pense donc qu’ils sont motivés par leur haine des Juifs ou d’Israël en général. Cela suffit. Nous avons perdu à la fois des Palestiniens et des Israéliens. Hamza Howidy
Je ne vois pas un seul manifestant pro-palestinien demandant la reddition du Hamas. Je pense que cela fait partie de leur hypocrisie, car je crois que ce qui motive beaucoup d’entre eux, c’est leur haine profonde des Juifs et leur antisémitisme. Nous souffrons avec le Hamas. Il est responsable de nos souffrances. Et il n’y aura jamais d’avenir pour nous sous leur contrôle, même si Israël disparaissait, nous souffririons toujours du Hamas. J’étais enfant lorsque le Fatah était le gouvernement de Gaza, mais je me souviens de ce que ma famille disait du Fatah et de la corruption de ses membres, et c’est exactement la raison pour laquelle les gens ont élu le Hamas en 2006. Il y avait donc de la corruption, mais la sécurité était bien meilleure que lorsque le Hamas a pris le contrôle de Gaza. La première condition pour obtenir un emploi dans le secteur public à Gaza est d’être membre du Hamas, ou du moins d’en être partisan. Soit vous rejoignez le Hamas pour bénéficier d’un emploi et d’une aide dans votre vie, soit vous préférez être un homme indépendant qui lutte presque tous les jours. Le taux de chômage est supérieur à 60 % et les gens veulent simplement gagner de l’argent pour pouvoir quitter Gaza et s’installer dans un autre pays parce qu’ils ont complètement perdu l’espoir et tout avenir à Gaza. Des membres du Hamas infiltrés dénoncent toute personne qui critique le Hamas ou parle contre lui. Vous ne savez pas si vous parlez à un membre du Hamas ou non. Vous commencez à parler contre le Hamas et vous vous retrouvez arrêté le lendemain. Hamza Howidy
Je suis né dans la bande de Gaza à la fin des années 1990, l’un de mes six enfants. À l’époque, l’Autorité palestinienne était le parti au pouvoir. Mon père, comme la plupart des habitants de Gaza, en avait assez de la corruption de l’AP et attendait une alternative. Le Hamas a promis « le changement et la réforme » et a remporté les élections du Conseil législatif palestinien en 2006. Un an plus tard, je me suis réveillé au son des coups de feu. Les hommes armés du Hamas combattaient le Fatah et ont fini par tuer plus de 600 Palestiniens. Il est très vite apparu que le Hamas n’était pas le « changement et la réforme » que nous espérions. Pour faire taire les dissidents, le Hamas a terrorisé les citoyens de Gaza. Sur le chemin de l’école Dar-Alarqam que je fréquentais dans le quartier d’al-Shujaiya, près de la frontière israélienne, un groupe d’hommes masqués portant des kalachnikovs contrôlait chaque voiture. À la fin de l’année, des hommes masqués ont ouvert des bureaux dans notre école pour promouvoir les camps militaires du Hamas et inscrire les élèves. J’ai obtenu mon diplôme et j’ai commencé mes études à l’université islamique de Gaza, avec les futurs dirigeants et membres actuels du Hamas. Tous les cours d’art ont été remplacés par des enseignements islamiques radicaux, et les élections aux conseils et clubs d’étudiants n’étaient ouvertes qu’aux membres du Hamas, qui s’accaparaient tous les privilèges et se répartissaient toutes les subventions. Le Hamas applique une politique de tolérance zéro à l’égard des critiques ou des objections à l’égard de ses politiques. Même la discussion est interdite. Tout journaliste qui s’oppose ou critique une politique est suspendu et fait l’objet d’une enquête. Les manifestations sont strictement interdites. La liberté d’expression à Gaza est un fantasme. L’outil le plus sale utilisé par le Hamas pour réduire les citoyens au silence est la diffamation, par le biais de campagnes en ligne accusant les dissidents de travailler pour des organismes hostiles ou de commettre des actes immoraux. Le Hamas s’introduit aussi régulièrement dans les maisons des personnes jugées déloyales et les humilie devant leur famille et leurs voisins. J’ai observé tout cela avec une horreur croissante lorsque j’étais étudiant. L’oppression du Hamas sur les citoyens palestiniens de Gaza s’est accrue et la qualité de vie s’est détériorée. L’agression du Hamas contre Israël s’est traduite par un nombre de plus en plus réduit de permis de travail et par une limitation de l’électricité à Gaza, que nous ne recevions que huit heures par jour. L’économie s’est effondrée. Les conditions sociales et économiques se sont effondrées. Un énorme fossé social s’est creusé entre l’élite riche appartenant au Hamas et le reste de la population, qui vit de plus en plus dans la misère. Les emplois du secteur public étaient réservés aux membres du Hamas et les taxes sur les produits de première nécessité augmentaient de jour en jour, alors même que le coût de la vie montait en flèche. Beaucoup d’entre nous n’en pouvaient plus. J’étais l’un d’entre eux. Bien que nous sachions que les dissidents étaient exposés à l’emprisonnement, à la torture et même au meurtre, en 2019, quelques-uns d’entre nous ont décidé d’unir leurs forces et de former une manifestation pour exprimer leur opposition au Hamas. Nous l’avons appelée la manifestation « Nous voulons vivre ». Notre manifestation a suscité une réaction extrême de la part du Hamas. Il a violemment réprimé les manifestations et nous avons tous été arrêtés. (…) J’ai été détenu pendant 21 jours et soumis à différents types de torture. J’ai été battu à coups de matraque et aspergé d’eau froide à la fin de la nuit d’hiver. Mes amis n’ont pas été beaucoup mieux lotis. (…) Après notre libération, la plupart de ceux qui avaient participé aux manifestations ont émigré loin de Gaza. Il n’y avait aucun espoir de changement dans la situation actuelle. Nous avons subi un harcèlement permanent de la part des membres du Hamas. Certains sont morts en essayant de partir, comme Tamer Al-Sultan, un pharmacien dont le crime était de demander une réconciliation entre le Hamas et le Fatah. Les conditions de vie des gens se sont dégradées. L’écart de richesse s’est encore creusé. Nous avons de nouveau manifesté en 2023 et avons été écrasés de la même manière qu’en 2019. J’ai de nouveau été arrêté par le Hamas l’année dernière et détenu pendant 14 jours, cette fois dans une petite cellule sans lit, sans fenêtre et avec à peine assez d’espace pour s’asseoir. J’ai été libéré sous caution à condition de ne plus participer à aucune manifestation. J’ai continué à exprimer mon opinion de temps en temps sur les médias sociaux, mais les mandats d’arrêt après chaque message, les menaces incessantes des membres du Hamas et les accusations de trahison m’ont fait perdre l’espoir de pouvoir faire changer les choses. J’ai quitté Gaza en août pour chercher un avenir meilleur pour moi et ma famille. Pendant tout ce temps, le Hamas prévoyait d’étendre son extrémisme et son intimidation. Ils savaient ce qui se passerait à la suite de leur massacre du 7 octobre, lorsqu’ils ont attaqué des civils israéliens, et Israël a répondu par une guerre massive visant à détruire le Hamas, qui a anéanti de grandes parties de la bande de Gaza. Aujourd’hui, tous les habitants de la ville sont punis pour les actions du Hamas. Je pense qu’il est difficile pour les Israéliens de comprendre qu’il y a beaucoup d’innocents à Gaza qui ont souffert autant qu’eux de la méchanceté du Hamas. Je comprends ces Israéliens. Pendant ma vie en tant que Gazaoui, la seule chose que je croyais à propos des Israéliens était qu’ils nous haïssaient tous et qu’ils voulaient nous éliminer en tant que Palestiniens. Aujourd’hui, j’en sais plus. Après avoir critiqué le Hamas pour ses actes horribles du 7 octobre, je me suis lié d’amitié avec des Israéliens pour la première fois de ma vie. Il s’avère que beaucoup d’entre eux, comme moi, souhaitent simplement la fin de ce conflit pour pouvoir vivre en paix. Ces amitiés m’ont ouvert les yeux sur leurs souffrances. Je comprends mieux ce qu’ils pensent et j’ai décidé de ne jamais porter de jugement avant d’avoir écouté l’autre partie. J’espère que mes nouveaux amis pensent la même chose des nombreux habitants de Gaza qui vivent sous la botte de l’oppression du Hamas. Hamza Howidy
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et la riposte israélienne à Gaza, les appels au cessez-le-feu se sont multipliés de la part de la gauche, qui a fait pression sur le président Biden pour qu’il oblige Israël à renoncer à son opération militaire d’éradication du Hamas. En revanche, Israël et ses partisans ont insisté sur le fait qu’ils devaient achever leur mission et mettre fin au régime terroriste. Même pour les personnes qui se soucient réellement des Palestiniens, le choix entre vivre dans un état de guerre et vivre sous un régime terroriste dictatorial et brutal est angoissant. Il n’y a pas de réponse claire ou facile pour savoir ce qui est le mieux pour les Palestiniens de Gaza. En tant que Gazaoui qui souhaite ce qu’il y a de mieux pour son peuple, il est clair que le plan qui suivra la campagne militaire d’Israël est tout aussi important. Certains ont suggéré une coordination entre le Fatah et le Hamas, tandis que d’autres ont proposé de céder entièrement Gaza à l’Autorité palestinienne. Pour moi, il est clair que ce qui est nécessaire, c’est un nouvel organe de gouvernement qui dispose d’un plan pour désarmer le Hamas et pour garantir aux habitants de Gaza les libertés fondamentales et l’accès à l’information qui n’est pas contrôlée par la propagande du Hamas. C’est la seule façon de garantir que les Gazaouis soient libérés non seulement des bombardements militaires d’Israël, mais aussi de la domination sauvage du Hamas. La vérité reconnue par ceux d’entre nous qui se soucient réellement des Palestiniens – plutôt que par ceux qui font semblant – est que depuis sa création, le Hamas a été l’une des principales causes de la souffrance des Palestiniens. Le groupe a saboté toutes les chances de parvenir à un traité de paix entre Palestiniens et Israéliens, que ce soit en s’opposant aux accords d’Oslo, en jouant un rôle dans la seconde Intifada, au cours de laquelle il a terrorisé la société civile israélienne, ou en criminalisant toute tentative de réconciliation pour mettre fin à ce conflit de longue date et en commettant des crimes contre d’autres partis politiques palestiniens et contre des Palestiniens dissidents comme moi. Après que le Hamas a lancé sa guerre civile contre le Fatah à Gaza en 2007, de nombreux pays ont tenté de servir d’intermédiaires entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, notamment l’Arabie saoudite, qui a invité les dirigeants du Hamas et de l’Autorité palestinienne à Mekkah, le lieu le plus saint pour les musulmans, et a signé un accord de réconciliation. Mais quelques semaines plus tard, le Hamas a refusé d’appliquer sa part de l’accord et s’est emparé de la bande de Gaza, assassinant et torturant brutalement toute personne s’y opposant. Par la suite, plusieurs pays arabes, notamment l’Égypte, l’Algérie et le Qatar, ont tenté de négocier une réconciliation entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, jusqu’à ce que le Hamas attaque le convoi de l’Autorité palestinienne dirigé par le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah alors qu’il entrait à Gaza pour conclure un accord en 2018, et que le ministre de l’intérieur du Hamas, Fathi Hammad, dise clairement : « Pas de réconciliation avec les laïcs », détruisant ainsi tout espoir de changer le statu quo pour les Palestiniens. Le Hamas n’a pas changé d’avis. Les sources d’information aiment parler d’Ismael Hanniyeh en train de négocier, mais les schismes au sein du Hamas sont clairs, et la décision finale revient aux dirigeants du Hamas à Gaza et à leurs protecteurs à Téhéran, et la branche gazaouie du Hamas a clairement indiqué à plusieurs reprises qu’elle ne se retirerait pas de la direction de Gaza après la guerre. Lorsque l’Autorité palestinienne a envoyé des employés pour coordonner la distribution de l’aide, le Hamas a attaqué et tué certains d’entre eux, comme il l’a fait avec d’autres membres de tribus qui ont tenté de coordonner l’entrée et la distribution de l’aide avec les FDI. Mustafa Barghouti, secrétaire général de l’Initiative nationale palestinienne et membre du Conseil législatif palestinien, a également appelé à l’unité entre le Hamas et le Fatah comme voie vers la liberté, même si tous deux refusent séparément aux Palestiniens leur liberté. Ceux qui appellent à la réconciliation ne se rendent-ils pas compte que si le Hamas rejoignait l’Autorité palestinienne sous l’égide de l’OLP, cela lui donnerait plus d’influence en Cisjordanie, ce qui constituerait une plus grande menace pour la société palestinienne et israélienne ? Mais soutenir pleinement l’adversaire politique du Hamas, le Fatah, n’est pas non plus la solution. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est impopulaire auprès des dirigeants arabes et est considéré comme un obstacle au progrès palestinien, au même titre que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement extrémiste. L’Autorité palestinienne est gangrenée par la corruption et la tyrannie. L’Autorité palestinienne emprisonne régulièrement les dissidents politiques, y compris les personnes qui émettent simplement des critiques à l’encontre d’Abou Mazen sur les réseaux sociaux. Abou Mazen a exploité le sort de 2,4 millions de Gazaouis comme outil de négociation pour obtenir des concessions en Cisjordanie, tout en étant trop lâche pour faire des propositions sur le démantèlement de ce qui reste du Hamas ou sur la manière dont l’Autorité palestinienne éviterait un scénario à la Hezbollah à Gaza, dans lequel l’Autorité palestinienne assumerait le rôle de gouverneur de la bande tandis que le Hamas et d’autres groupes djihadistes serviraient de milice, ce qui conduirait finalement à une nouvelle guerre civile entre les Palestiniens, ou à une nouvelle guerre avec Israël. La seule véritable option consiste à confier le contrôle de Gaza, pour une période intérimaire, à une Autorité palestinienne entièrement reconstruite, avec l’assistance et la supervision de la communauté internationale. Mais avant de confier ce rôle à l’Autorité palestinienne, il faut faire pression sur elle pour qu’elle soumette une proposition visant à démanteler ce qui reste du Hamas. L’Autorité palestinienne doit également s’engager à mettre fin au programme « Payer pour for Tuer », dans le cadre duquel l’Autorité palestinienne paie pour les martyrs, les prisonniers et leurs familles. Au lieu de cela, elle doit s’engager à investir cet argent dans des programmes d’aide sociale afin de mettre fin au statut de dépendance à l’égard de l’aide qui s’est répandu dans la société palestinienne. Hamza Howidy
Hamza Howidy n’a qu’un mot à dire aux étudiants qui participent aux prétendues manifestations pro-palestiniennes qui secouent les campus d’Amérique du Nord : hypocrites. (…) Howidy, 27 ans, a accusé les manifestants d’ignorer les crimes commis par le Hamas à Gaza ainsi que les souffrances et les tortures que le gouvernement de facto inflige aux Palestiniens de la région. Les étudiants manifestent sur plusieurs campus canadiens, notamment à l’université de Toronto, à McGill et à UBC, ainsi qu’aux États-Unis, à Columbia, à UCLA, en Pennsylvanie et dans d’autres universités. Mais Howidy n’a pas de temps à perdre avec les étudiants qui participent aux soi-disant rassemblements pro-palestiniens et qui, selon lui, devraient se concentrer sur le Hamas. (…) Howidy a vécu la majeure partie de sa vie sous le régime du Hamas. Il était encore enfant lorsque le Hamas a été élu à Gaza, chassant le parti Fatah et faisant de nombreuses victimes lors d’une brève guerre civile en 2007. Howidy a poursuivi ses études à l’université islamique de Gaza et a obtenu un diplôme de la faculté de comptabilité. (…) Le Hamas dispose également d’un réseau d’espions opérant dans toute la région pour surveiller les citoyens. (…) Howidy n’appartenait à aucun parti politique à Gaza, mais il a rejoint le mouvement de protestation We Want to Live (Nous voulons vivre), une organisation de jeunes de Gaza qui réclame de meilleures conditions de vie. (…) Malgré cela, Howidy a été arrêté en 2019 et en 2023 pour avoir manifesté. (…) La première fois, Howidy a été détenu pendant environ trois semaines avant d’être libéré après que sa famille a versé 3 000 dollars américains. La première fois, Howidy a été détenu pendant environ trois semaines avant d’être libéré après que sa famille ait versé 3 000 dollars. La deuxième fois, il a été détenu pendant deux semaines avant que sa famille ne parvienne à réunir la même somme d’argent. (…) Où étaient les manifestations d’étudiants lorsque les Palestiniens de Gaza s’opposaient au Hamas et étaient arrêtés et torturés, a demandé Howidy. (…) Howidy a fui Gaza en août 2023 et demande aujourd’hui l’asile en Allemagne. Il aimerait rentrer chez lui, mais pour son action, le Hamas l’a qualifié de traître. « Dès qu’ils me trouveront, ils me tueront immédiatement », a-t-il déclaré. Howidy a déclaré que le monde et les étudiants protestataires doivent savoir que le Hamas est à l’origine des problèmes (…) Howidy est furieux que tant de manifestants n’aient pas réussi à s’exprimer par le passé. (…) Son message aux manifestants est le suivant : « Ça suffit. Nous avons perdu à la fois les Palestiniens et les Israéliens ». Howidy espère que le Hamas pourra être remplacé par un meilleur parti au pouvoir, qui pourra créer « une nouvelle page de notre histoire, une page qui n’inclura pas la terreur ». Michael Higgins
Mon Dieu, gardez-moi de mes amis !
A l’heure où c’est désormais l’extrême-droite qui se pose en défenseur des juifs et d’Israël …
Et se paie en plus le luxe de faire la leçon à une gauche arrimée à des islamo-soumis à l’antisémitisme complètement décomplexé …
Pendant qu’après les occupations de nos universités et de nos rues …
Entre ratonnade à Los Angeles, viol en réunion d’une petite fille à Courbevoie ou famille arabe-israélienne interdite de chambre d’hôtel à Paris …
Nos concitoyens juifs retrouvent des situations qu’ils n’avaient pas connues depuis quasiment la Shoah …
Qui écoutera ces Palestiniens dissidents que prétendent défendre tant de nos belles âmes ?
Here’s What the Day After Israel’s War Should Look Like in Gaza—From a Gazan
Hamza Howidy
Palestinian from Gaza City
Newsweek
Jun 17, 2024
Ever since Hamas‘s October 7 attack on Israel and Israel’s response in Gaza, there have been mass calls for a ceasefire coming from the Left, who have been pressuring President Biden to force Israel to give up its military operation to eradicate Hamas. On the flip side, Israel and its supporters have insisted that they must complete the mission and put an end to the terrorist regime.
Even for people who truly care about Palestinians, it’s something of an agonizing choice between living in a state of war or living under a brutal dictatorial terrorist regime. There is no clear or easy answer as to which is best for Palestinians in Gaza.
As a Gazan who wants what’s best for my people, it’s clear that the plan following Israel’s military campaign is as important. Some have suggested coordination between Fatah and Hamas, while others have suggested ceding Gaza entirely to the Palestinian Authority.
To me, it’s clear that what’s necessary is a new governing body that has a plan for disarming Hamas and for ensuring that the people of Gaza have basic freedoms—and access to information not controlled by Hamas propaganda. This is the only way to ensure that Gazans are liberated not only from Israel’s military bombardment but from the savage rule of Hamas.
The truth acknowledged by those of us who actually care about Palestinians—rather than those only pretending to—is that since its inception, Hamas has been one of the primary causes of Palestinian suffering. The group has sabotaged every chance at a peace treaty between Palestinians and Israelis—through the role they played opposing the Oslo Accords or their role in the Second Intifada, in which they terrorized Israeli civilian society, or by criminalizing any attempt to reach reconciliation to end this longstanding conflict and committing crimes against other Palestinian political parties and dissenting Palestinians like myself.
After Hamas launched its civil war against Fatah in Gaza in 2007, many countries attempted to act as intermediaries between Hamas and the Palestinian Authority, including Saudi Arabia, which invited Hamas and P.A. leadership to Mekkah, the holiest place for Muslims, and signed a reconciliation agreement. But just a few weeks later, Hamas refused to carry out its side of the agreement, and instead hijacked the Gaza Strip, brutally murdering and torturing any opposition.
Following that, various Arab nations, notably Egypt, Algeria, and Qatar, attempted to broker a reconciliation between Hamas and the P.A., until Hamas attacked the P.A. convoy led by Palestinian Prime Minister Rami Hamdallah as it entered Gaza to reach an agreement in 2018, and Hamas’ interior minister, Fathi Hammad, made it clear: « No reconciliation with the secularists, » destroying any hope to change the status quo for the Palestinians.
Hamas has not changed its mind. News sources like to talk about Ismael Hanniyeh negotiating, but the schisms within Hamas are clear, and the final decision lies with Hamas’ leadership in Gaza and their patrons in Tehran, and the Gaza branch of Hamas has made it clear many times that they will not step down from governing Gaza after the war. When the P.A. sent employees to coordinate aid distribution, Hamas attacked and killed some of them, as they did with other tribal members who attempted to coordinate the entry and distribution of aid with the IDF.
Mustafa Barghouti, who serves as General Secretary of the Palestinian National Initiative and a member of the Palestinian Legislative Council, has also called for unity between Hamas and Fatah as the path to freedom, even though both are separately denying Palestinians our freedom. Do those calling for reconciliation not realize that if Hamas joined the P.A. under the PLO umbrella, that would give Hamas more influence in the West Bank, thus imposing a bigger threat to both Palestinian and Israeli society?
But fully supporting Hamas’s political opponent, Fatah, also isn’t the solution. P.A. President Mahmoud Abbas is unpopular with Arab leaders and is viewed as an impediment to Palestinian progress—as much as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and his extremist government.
The Palestinian Authority is riddled with corruption and tyranny. The P.A. routinely jails political dissenters, including people who simply post criticism of Abu Mazen on social media. Abu Mazen has exploited the fate of 2.4 million Gazans as a negotiating tool to secure concessions in the West Bank while being too cowardly to make any proposals about dismantling what is left of Hamas or how the P.A. would avoid a Hezbollah scenario in Gaza, in which the P.A. takes on the role of governing the strip while Hamas and other jihadist groups serve as a militia that will eventually lead to another civil war among the Palestinians, or another war with Israel.
The only real option is to hand over control of Gaza for an interim period to a completely rebuilt Palestinian Authority, with the assistance and supervision of the international community. But before assigning that role to the P.A., it must be pressured to submit a proposal to dismantle what remains of Hamas. The P.A. must also commit to putting an end to the so-called « Pay for Slay » program in which the P.A. pays for martyrs, prisoners, and their families. Instead, it must commit to investing this money in welfare programs to put an end to the aid dependency status that has spread throughout Palestinian society.
This new governing body should be controlled by its sponsors to ensure that it will begin to deradicalize Gazan society and supervise the NGOs to execute their tasks without being stopped by Hamas members. And it must ensure that Gazans have access to information that is not controlled by Hamas propaganda.
This is how you truly liberate both Israelis and Palestinians from the threat of Hamas.
What scares the Gazans the most is the thought that the day after the war is ended, the totalitarian and tyrannical regime of Hamas will still have power, and will punish all the dissenters who criticized Hamas for gambling away the lives of the Gaza—as Hamas has promised to do.
Replacing Hamas with another authoritarian regime like Fatah is no answer.
It’s crucial to provide protection for people who have publicly dissented and criticized Hamas during this war, and to protect their families and friends. International protection for free voices in Gaza is the only way to a lasting peace between Israelis and Palestinians.
Freedom of speech, inquiry, assembly, and protest are the rights that come before all other progress. It is these rights which will enable us to promote, develop, and protect peace—through local Gaza communities capable of taking the lead following the interim period of rebuilding Gaza and deciding our own fate in the near future.
The major Palestinian parties will most likely have influence in Gaza following the conflict; thus, safeguards must be put in place to prevent unscrupulous and aggressive power brokers from crushing us and impeding progress.
Hamza Howidy is a Palestinian from Gaza City. He is an accountant and a peace advocate.
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Newsweek
Apr 25, 2024Protests are spreading across the United States at college campuses, where university students are gathering in the name of Palestinian rights and occupying campus spaces with tents. Sadly, not everyone who purports to support Palestinians is truly interested in safeguarding our rights.It pains me to say this as a Palestinian from Gaza. As my home is destroyed and too many killed, I never thought I would find myself criticizing those speaking up. And yet, I cannot be silent about what I am seeing. The truth is that the manner in which many gather to voice their support for Palestinians does more to hurt our cause than help it.You know what would help the Palestinians in Gaza? Condemning Hamas‘ atrocities. Instead, the protesters routinely chant their desire to « Globalize the Intifada. » Apparently they do not realize that the Intifadas were disastrous for both Palestinians and Israelis, just as October 7 has been devastating for the people of Gaza.They should be speaking up for the innocent victims of Hamas—both Palestinian and Israeli. Instead, they endorse Hamas’s ideology with posters announcing resistance « by any means necessary » and chants of « from the river to the sea, » effectively glorifying the Al-Qassam brigades, Hamas’ military wing, whose ideology is entirely based on the elimination of more than 6 million Israelis from the land.I assumed individuals who initiated these slogans were uninformed about what they were advocating for. I saw the LGBTQ flag frequently flown among people chanting lines from Hamas’s charter, and I initially wanted to educate them, to warn them that the group they are honoring would most likely toss them from the top of a building or murder them like they did to Mahmoud Ishtiwi, a Hamas commander accused of homosexuality. Hamas harasses women who don’t cover their heads. Hamas tortures those who demonstrate against their authoritarian rule, as they did me when I protested.Hate speech on college campuses starting with the one at Columbia has recently reached a frightening pitch. I’ve seen people yelling antisemitic things at Jewish students, including « Jews go back to Poland » and other horrible phrases. It has deteriorated to the point that Jews are no longer attending university classes due to the current hostile environment, and they are attending their classes online to avoid the demonstrators.It’s unconscionable. But it’s not just the antisemitism that has me despairing. It’s the hypocrisy. Where were these caring young people when Hamas took over Gaza and slaughtered hundreds of Gazans, or when Hamas held 2 million Gazans captive for more than 17 years? Why didn’t they speak out about the fact that Hamas led Gazans into this conflict, which resulted in more than 30,000 dead and 80,000 injured, according to Gazan municipal authorities? Where were they when Hamas’s failed missiles claimed the lives of hundreds of Gazans on October 17, or when Hamas murdered young people in order to steal aid and resell it to Gazans at massively inflated prices?The only conclusion that can be drawn from these demonstrators’ silence concerning Hamas’ atrocities and their antisemitic chanting is that they are not concerned with protecting Palestinians. They are out in their tents because of a hatred of Jews and Israelis.As a Gazan and as a Palestinian, I want the protesters and the organizers of these protests to know that their hateful speech harms us. The Jewish person or Israeli you are intimidating during your rally may be the granddaughter of a Holocaust survivor or a family member of an Israeli slain or abducted by Hamas on October 7. These folks would be your partners if the protests were about achieving lasting peace and justice for Palestinians and Israelis.I do not accept hateful speech or terrorist chants, and all of these foolish dreams about eradicating Israel are disgusting—and will never be achieved. Both of us—Palestinians and Israelis—are here to stay.But the protesters aren’t interested in peace. Some of the groups have been blocking Palestinian peace activists like me—and I am from Gaza, the very place they claim to care about! Instead of blocking peace activists, they should be inviting us to join these protests and guide them in the right direction—a place without hatred with a focus on calling for the release of the hostages who have been held captive by Hamas for more than 210 days.If the protesters cared about Palestinians, they would have one central demand: Hamas must surrender, because we have all suffered from Hamas and can no longer live under the rule of a terrorist group. Only then can a ceasefire be achieved.
Hamza Howidy is a Palestinian from Gaza City. He is an accountant and a peace advocate.
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Selon Hamza Howidy, ces rassemblements sont « antisémites » et « ne se soucient pas de défendre les Palestiniens » ; « Les étudiants sont dans des tentes à cause de la haine des Juifs et d’Israël »
Dans une tribune publiée dans le magazine américain Newsweek, Hamza Howidy, un Palestinien de Gaza naturalisé américain, militant pour la paix, a vivement critiqué les manifestations pro-palestiniennes organisées sur les campus universitaires américains. Selon lui, ces rassemblements sont « antisémites » et « ne se soucient pas de défendre les Palestiniens ». « Les étudiants sont dans des tentes à cause de la haine des Juifs et d’Israël », a-t-il écrit.
« En tant que Gazaoui et Palestinien, je veux que les manifestants et les organisateurs sachent que leur discours de haine nous nuit », affirme Khawidi. « Si les manifestations visaient à obtenir une paix durable et la justice, les Juifs ou les Israéliens pourraient être nos partenaires. À Gaza, nous n’acceptons pas les propos haineux ou les appels au terrorisme, et tous ces rêves stupides d’éliminer Israël sont répugnants – et ne se réaliseront jamais. Nous, Palestiniens et Israéliens, sommes là pour rester ».
Khawidi, qui s’oppose ouvertement au régime du Hamas et a déjà été arrêté pour ses critiques publiques contre le groupe, a appelé les manifestants à penser également aux victimes innocentes du Hamas, tant palestiniennes qu’israéliennes. « Au lieu de cela, les étudiants soutiennent l’idéologie d’une organisation terroriste en proclamant leur opposition ‘par tous les moyens nécessaires’. Les slogans ‘De la mer à la rivière’ glorifient en fait les brigades Al-Qassam, dont l’idéologie repose sur l’élimination de millions d’Israéliens », a-t-il accusé.
Il a ajouté que « les manifestants ne sont pas intéressés par la paix » et affirmé que « certains groupes ont bloqué des militants palestiniens pour la paix comme moi, qui suis de Gaza. Ils devraient nous inviter à nous joindre à ces manifestations et nous laisser les guider dans la bonne direction, en appelant à la libération des personnes enlevées détenues par le Hamas depuis plus de 200 jours ».
Khawidi a également dénoncé l’antisémitisme et l’hypocrisie des manifestants : « Où étaient-ils quand le Hamas a pris le contrôle de Gaza et nous a massacrés ? Ou quand il nous a tenus en otage pendant plus de 17 ans ? », s’est-il interrogé. « Ils ne parlent pas du fait que le Hamas a conduit les Gazaouis au conflit, a tué des jeunes pour voler l’aide et la revendre, et que ses roquettes ratées ont coûté la vie à des centaines de personnes ».
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Michael Higgins: This Palestinian from Gaza has no time for campus protesters
Man tortured by Hamas says university encampments motivated by ‘hatred of Jews’
Michael Higgins
National Post
May 07, 2024
Hamza Howidy has one word for the students at alleged pro-Palestinian protests rocking campuses across North America: hypocrites.“I don’t see a single pro-Palestinian protester demanding Hamas surrender,” said Howidy, a Palestinian from Gaza who was twice arrested and tortured by Hamas.“I think that’s part of their hypocrisy because I believe that what motivates many of them is their deep hatred for the Jews and their antisemitism.”
His message for protesters is: “Enough. We have lost both Palestinians and Israelis.”
Howidy hopes that Hamas can be replaced with a better governing party, one that can create “a new page in our history, one that does not include terror.”
Voir encore:
Hamas Tortured Me for Dissent. Here’s What They Really Think of Palestinians
Hamza Howidy
Palestinian from Gaza City
Newsweek
Jan 02, 2024
To silence dissent, Hamas terrorized the citizens of Gaza. On the way to the Dar-Alarqam school I attended in the al-Shujaiya neighborhood near the Israeli border, a group of masked men carrying Kalashnikovs would check each car. At the end of the year, masked men opened offices in our school to promote Hamas’s military camps and register students.
I graduated and began my studies at the Islamic University of Gaza, along with future Hamas leaders and current members. All art classes were replaced with radical Islamic teachings, and the elections of the student councils and clubs were only open to Hamas members, who hoarded all the privileges and distributed all the grants between themselves.
Voicing dissent was not an option. Hamas has a no tolerance policy for criticism or objections to any of its policies. Even discussion is forbidden Any journalist who objects or criticizes a policy is suspended and investigated. Demonstrations are strictly prohibited. Freedom of speech in Gaza is a fantasy. The dirtiest tool Hamas uses to silence citizens is character assassination through online campaigns accusing dissenters of working for hostile bodies or committing immoral acts. Hamas also routinely breaks into the homes of people deemed disloyal and humiliates them in front of their family and neighbors.
I observed all this with growing horror as a student. And as Hamas’s oppression of the Palestinian citizens of Gaza increased, the quality of life deteriorated. Hamas’s aggression toward Israel resulted in fewer and fewer job permits and limits on the electricity in Gaza, which we only got for eight hours a day. The economy cratered. Social and economic conditions collapsed.
A huge social gap opened between the wealthy elite who belong to Hamas and the rest of the population who were increasingly living in driving poverty. Public sector jobs were limited to Hamas members, and taxes were increasing on necessities day by day, even as the cost of living skyrocketed.
Many of us could no longer bear it. I was one of them.
Though we knew dissenters were subject to imprisonment, torture, and even murder, in 2019, a few of us decided to join forces and form a protest to voice our opposition to Hamas. We called it the « We Want to Live » demonstration. Our demonstration elicited an extreme reaction by Hamas. They violently cracked down on the protests and we were all arrested.
I will never forget my first day in jail—walking up the steps listening to screams of my colleagues, most of them fellow students, who had been arrested before me. I was held under arrest for 21 days and subjected to various types of torture. I was beaten with batons and sprayed with cold water in the late winter night hours. My friends didn’t fare much better. A Christian friend was in the next cell and I could hear them screaming at him, « You are a Christian and you don’t like the situation? Then go to another country! »
After we were released, most of those who participated in the demonstrations emigrated away from Gaza. There was no hope for any change in the current situation. We suffered ongoing harassment by Hamas members. Some died trying to leave, like Tamer Al-Sultan, a pharmacist whose crime was asking for a reconciliation between Hamas and Fatah.
People’s living conditions got worse. The wealth gap expanded even further. We protested again in 2023 and were crushed in the same manner as in 2019. I was arrested again by Hamas last year and held for 14 days, this time in a small cell with no bed, no window, and barely enough space to sit down. I was released on bail on the condition that I not take part in any further demonstrations.
I still expressed my opinion occasionally on social media, but the arrest warrants after each post and the continuous threats from Hamas members and accusations of treason made me lose hope that I could make any kind of change. I left Gaza in August to seek a better future for myself and my family.
All this time, Hamas was planning to expand its extremism and intimidation. They knew what would happen as a result of their massacre on October 7, when they attacked Israeli civilians, and Israel responded with a massive war aimed at destroying Hamas, which has obliterated large parts of the Gaza Strip.
Now all the inhabitants of the city are being punished for Hamas’ actions.
I think it’s hard for Israelis to understand that there are many innocent people in Gaza who have suffered as much from Hamas’s evil as they have. I understand those Israelis. During my life as a Gazan, the only thing I believed about Israelis was that they all hate us and want to eliminate us as a Palestinians.
Now I know better. After criticizing Hamas for its horrific actions on Oct. 7, I made friends with Israelis for the first time in my life. It turns out that many of them, like me, just want this conflict to end so they can live in peace. These friendships opened my eyes to their suffering. I now have a better understanding what they are thinking, and have decided never to make judgments before listening to the other side.
I hope my new friends feel the same way about the many Gazans living under the boot of Hamas’s oppression.
We Palestinians have a saying: « Hope is born from the womb of suffering. » I hope that after the war, that after Hamas been defeated, we can create a real, lasting peace for both the Palestinians and the Israelis. Many Gazans are praying for this, too.
Hamza Howidy is a Palestinian from Gaza City. He is an accountant and a peace advocate.
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Un homme a été arrêté par la police
De violentes échauffourées ont éclaté dimanche aux abords d’une synagogue dans un quartier juif de Los Angeles, après les provocations de militants propalestiniens qui s’étaient rassemblés devant le site, empêchant les fidèles d’y accéder. Un homme a été arrêté par la police.
Les images circulant sur les réseaux sociaux montrent des heurts entre des hommes portant des keffiehs et des contre-manifestants munis de drapeaux d’Israël et du mouvement juif Habad. Une vidéo particulièrement choquante montre une femme au sol se faire frapper par un activiste propalestinien.
Le maire de Los Angeles a déclaré qu’il s’agissait d’un événement inacceptable et qu’il entendait lutter contre ce type de phénomène. « Je tiens à être clair : Los Angeles ne sera pas une ville de refuge pour l’antisémitisme et la violence. Les responsables seront retrouvés et traduits en justice », a-t-il dit.
Après ces incidents, Sasha Roitman-Dratva, directrice générale du Mouvement de lutte contre l’antisémitisme, a déclaré : « La violente attaque de manifestants propalestiniens devant une synagogue à Los Angeles et la fusillade hier soir devant une synagogue en Russie, s’ajoutent aux actes choquants en France et à bien d’autres événements à travers le monde, qui expriment une augmentation du niveau d’antisémitisme et de la gravité des crimes haineux contre les Juifs dans le monde. Ces actes sont un rappel important de la raison pour laquelle nous devons tous lutter quotidiennement contre toute entité qui commet, justifie ou soutient des actes de terrorisme, de violence ou de meurtre contre des Juifs, directement ou indirectement. Nous espérons que les autorités judiciaires des différents pays sauront comment protéger les Juifs qui vivent parmi eux, et ne les laisseront pas seuls face à l’antisémitisme. »
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Los Angeles mayor failed to protect Jews amid ‘pogrom’ at shul, critics say
« Pro-Hamas and Hezbollah extremists violently attacked American Jews in Los Angeles and the politicians ordered the police to do nothing to defend them. » — Mark Dubowitz
(JNS) Early Sunday morning, The Los Angeles Times dubbed Karen Bass “mayor of the city of the eternal future” in a profile in its “L.A. Influential” section that spoke of “Los Angeles’s first female and second black mayor” as “instantly hyper-alert, composed and commanding,” and a “pragmatic leader.”
Bass made “good on a campaign pledge to push a fractious patchwork of government actors toward something resembling coordination” and “commands respect with an outstretched hand instead of a clenched fist,” the Times reported.
Hours later, as clenched fists had targeted Jews in what many called a “pogrom” outside Adas Torah, an Orthodox synagogue in the Pico-Robertson neighborhood, many were asking where Bass was and why police weren’t protecting Jews.
“Pro-Hamas and Hezbollah extremists violently attacked American Jews in Los Angeles and the politicians ordered the police to do nothing to defend them,” wrote Mark Dubowitz, CEO of the Foundation for Defense of Democracies. “Radical leftists and Islamists are ruining our country.”‘
Noah Pollak, a political consultant and writer, wrote that he was at the synagogue for an event on Sunday.
“The Los Angeles Police Department let the Hamas supporters take over the sidewalk in front of the shul and block its entrance. In fact, LAPD had formed a cordon around the front of the shul to keep Jews out and Hamas supporters in,” Pollak wrote.
He added that he and his children tried to enter via the front door but were “turned away not by Hamas supporters but by the LAPD. Anyone who wanted to attend had to use a secret back entrance.”
Pollak called the mayor and the LAPD “an absolute disgrace—it’s clear the police have been instructed to help the Democratic Party street animals do their thuggery. They were definitely not there to protect the right of Jews to enter their shul.”
Hours after the violence outside the synagogue, Bass stated that “today’s violence in the Pico-Robertson neighborhood today was abhorrent, and blocking access to a place of worship is unacceptable.”
“I’ve called on LAPD to provide additional patrols in the Pico-Robertson community as well as outside of houses of worship throughout the city,” the mayor wrote. “I want to be clear that Los Angeles will not be a harbor for antisemitism and violence. Those responsible for either will be found and held accountable.”
Although critics noted that the mayor referred to “houses of worship” rather than to Jews being targeted at a synagogue, a senior vice president at the Jewish Federation of Los Angeles thanked Bass for her “unequivocal denunciation of the antisemitism we witnessed in our city today.”
JNS sought comment from the mayor.
“On June 23, 2024, at 10:52 a.m., officers responded to a large protest in West L.A. Division. A dispersal order was issued,” Drake Madison, an officer in the LAPD media relations division told JNS.
“One suspect was arrested for 55.07 LAMC-possession of a prohibited item at a protest (spiked flag),” the officer said. “The suspect was issued a RFC (citation) at West L.A. Station and subsequently released. There is no further information.”
‘This discrimination demands a response’
Israeli special envoy for combating antisemitism Michal Cotler-Wunsh, Disturbed frontman David Draiman and Independent Women’s Forum senior fellow Ellie Cohanim were among those who called the violence a pogrom.
“Local Jewish leaders report that the LAPD was told to ‘stand down,’” Cohanim wrote. “This discrimination by authorities demands a response.”
“Our streets are already unsafe thanks to Mayor Karen Bass,” wrote the Republican Party of Los Angeles County. “Let the police combat and quash this pro-Hamas violence before we drown in another ‘Summer of Love.’”
“If going to a predominantly Jewish neighborhood to harass and intimidate Jewish people at a synagogue is not antisemitism, what is?” wrote Rick Chavez Zbur, a California state representative and a Democrat. “This is hate unleashed and every community leader should be forcefully speaking out. Enough is enough.” PJC
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Un couple et son enfant de 3 ans n’ont pas été autorisés à séjourner dans l’hôtel par l’employé qui se trouvait derrière le comptoir, en raison de leurs passeports israéliens. Le groupe Accor a ouvert une enquête, mais indique que l’établissement était complet le soir des faits.
Leur séjour dans la capitale aurait commencé de la pire des manières. Une famille d’Arabes israéliens s’est vu refuser ce mercredi 19 juin l’accès au Novotel de la Porte de Versailles par un de ses employés, dans le XVe arrondissement de Paris. Le père de famille a déposé plainte ce vendredi et une enquête interne a été ouverte par le groupe Accor, a appris Le Parisien de sources concordantes.
Les faits se seraient déroulés dans la nuit de mercredi à jeudi. Venus à Paris pour quelques jours de vacances, un couple israélien et leur enfant de 3 ans se rendent au Novotel. Une femme lui aurait d’abord annoncé un prix de 935 euros pour trois nuits et aurait pris la réservation de la famille assistée d’un collègue, sans difficulté. Puis, en fin de service, les deux employés ont été relevés par un homme.
« Il a complètement changé de visage »
Selon Mahmud, c’est avec lui que l’échange s’est tendu. Le prix de la chambre aurait augmenté en conséquence : « Quand il a vu que j’avais un passeport israélien, il m’a annoncé que la chambre allait coûter 1 219 euros au final, il a augmenté le prix volontairement », déclare-t-il dans sa plainte, que Le Parisien a pu consulter.
« Il a complètement changé de visage quand il a vu nos passeports », nous affirme le touriste. Face à l’augmentation du prix, Mahmud décide alors de réserver une chambre directement depuis son téléphone, via le site Booking. Le prix était bien de 935 euros et il a confirmé la réservation. Pendant ce temps, le veilleur de nuit a pris en charge d’autres clients. « L’homme que j’avais en face de moi m’a affirmé que ma réservation n’était pas confirmée, malgré le fait que je lui montre que sur le site elle l’était », détaille encore Mahmud.
Selon le touriste, plusieurs clients ont défilé devant le comptoir et ont obtenu une chambre pour la nuit pendant qu’il attendait, alors que l’homme lui maintenait qu’il n’y avait plus de chambres disponibles, malgré la réservation qu’il venait d’effectuer. Mahmud a contacté la police qui a demandé à parler au veilleur de nuit, ce dernier a refusé.
« Vous vous croyez les rois du monde »
« Il nous a traités avec mépris et racisme. Il nous a dit : Israël, vous vous croyez les rois du monde, vous n’aurez pas de chambre dans cet hôtel », nous a précisé Mahmud. Une phrase qu’il a également rapportée à la police dans sa plainte. Il a ensuite demandé à l’homme son prénom, celui-ci a refusé de répondre en criant « Israël ! Israël ! »
« J’ai demandé de l’aide à l’agent de sécurité mais il était du côté de la personne à la réception. À 1h30 du matin, ils nous ont mis dehors avec nos valises et notre enfant de trois ans », poursuit-il. Sans toit pour la nuit, la famille s’est redirigée vers un hôtel Ibis proche de l’aéroport de Roissy, où elle avait déjà logé lors d’un précédent séjour.
Selon nos informations, une enquête interne a été lancée par le groupe Accor, propriétaire de Novotel, pour faire la lumière sur les faits. L’homme qui était en charge de l’accueil des clients cette nuit-là a été convoqué par sa direction afin de fournir sa version des faits, a appris Le Parisien. Un dédommagement a été proposé à la famille en compensation.
Le propriétaire de l’établissement de la Porte de Versailles a affirmé auprès de France 2 qu’il n’y avait plus de chambre disponible, et que le client aurait demandé à bénéficier d’une suite au prix d’une chambre classique. Le ton serait ensuite monté avec le salarié de Novotel et l’hôtel aurait appelé la police. Une version qui diverge de celle donnée par Mahmud Omari.