Centenaire du génocide arménien: A quand un Yad Vashem palestinien ? (US Nabka Memorial Museum: It’s genocide envy, stupid !)

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Vous aimerez l’étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. Deutéronome 10: 19
Et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom (…) qui ne seront pas effacés. Esaïe 56: 5
« Requiem pour six millions d’âmes Qui n’ont pas leur mausolée de marbre Et qui malgré le sable infâme Ont fait pousser six millions d’arbres … Salvatore Adamo (Inch’ Allah, version 1967)
Requiem pour LES millions d’âmes de ces enfants, ces femmes, ces hommes, tombés DES DEUX CÔTÉS du drame… Assez de sang, Salam, Shalom… Salvatore Adamo (Inch’ Allah, version 1993)
Aujourd’hui, les gens redécouvrent les chansons des années soixante où on pouvait afficher de bons sentiments, sans engendrer l’ironie. Ce qui n’empêchait pas de chanter des choses plus graves. Je pense à Inch’Allah, que j’ai écrite en octobre 1966. C’était bien la preuve qu’on pouvait être fleur bleue et s’intéresser aux malheurs du monde. Cette chanson, je n’ai pas eu l’occasion de l’enlever de mon répertoire, parce qu’elle est toujours d’actualité. À tel point que j’ai dû la nuancer au gré des quelques espoirs de paix. J’ai changé quelques strophes, mais je me suis rendu compte que je n’allais pas jusqu’au bout du message. J’ai ainsi réécrit une autre chanson dans l’album Zanzibar sur le problème du Moyen-Orient, Mon douloureux Orient, où je fais allusion à la souffrance du côté palestinien. Une chanson qui dit : quelles qu’aient été les raisons de cette haine ancestrale, il faut l’oublier pour vivre l’un à côté de l’autre. Salvatore Adamo
Au sommet de sa gloire avec huit chansons au hit-parade en un an, Salvatore Adamo ne s’arrête pas là et continu de travailler. Préoccupé par les problèmes du monde, il écrit et enregistre Inch’Allah. Elle lui a été inspirée par sa vision d’une Jérusalem meurtrie par la guerre des six jours. A sa sortie, en 1967, la plupart des pays arabes condamnent cette chanson à connotation pro-israélienne, et la censure pendant dix ans. En dépit d’un titre et d’un refrain arabo-musulman, cette chanson, à tous point exceptionnelle, racontait Israël et Jérusalem, tels qu’ils pouvaient alors apparaître à un jeune visiteur européen : un pays fragilisé par la guerre. Une ville divisée entre l’Ancien et le Nouveau Testament.  On ne saurait exagérer l’impact que cette chanson eut sur les esprits, en France, et dans le monde en général. Si les opinions publiques européennes furent massivement du côté d’Israël quelques mois plus tard, pendant la guerre de juin 1967, cela fut en partie à cause d’elle. Et les juifs de France mêlèrent spontanément, au lendemain de l’épreuve et de la victoire, les paroles si vraies d’Adamo avec un nouveau refrain qui venait cette fois d’Israël et qu’une toute petite jeune fille, Shuli Nathan, chantait en hébreu : Yerushalayyim shel Zahav, Jérusalem, la Ville d’Or…  Sixties story
Sa chanson Inch’Allah, écrite avant la Guerre des Six-Jours, est interdite dans la plupart des pays arabes, car elle associe un texte pro-israélien à une mélopée et un titre arabo-musulman. L’artiste affirme que sa chanson est une chanson de paix, et veut le prouver en en publiant, en 1993, un texte modifié, dans laquelle les références négatives, aux ennemis d’Israël sont estompées. La strophe conclusive, qui était un « requiem pour six millions d’âmes (…) qui malgré le sable infâme, ont fait pousser six millions d’arbres », devient un « requiem aux millions d’âmes (…) tombées des deux côtés du drame. Assez de sang. Salam, Shalom ». Wikipedia
Au cours de la « Grande soirée du Télévie 2015 », le chanteur-vedette Salvatore Adamo (71 ans) a interprété, en duo avec Julie Zenatti, sa célèbre chanson « Inch’Allah », dans la version revue et corrigée par ses soins en 1993 pour la rendre plus géopolitiquement correcte. Cette ré-audition m’a rappelé la mise au point sévère que j’avais publiée, en avril 2008, sur un site juif. J’y donnais suite à l’interpellation d’un internaute qui rappelait amèrement que le chanteur avait rédigé, en 1993, une deuxième version de son ‘tube’, expurgée du parti pris pro-israélien que lui reprochaient ses détracteurs (…) « Cette chanson, je n’ai pas eu l’occasion de l’enlever de mon répertoire, parce qu’elle est toujours d’actualité… j’ai dû la nuancer… ». Qu’avons-nous besoin d’un autre aveu. Le message du boycott arabe, vous l’avez reçu 5 sur 5, Monsieur Adamo. Personnellement, j’eusse préféré que vous supprimiez carrément cette chanson de votre répertoire, plutôt que de vous voir la profaner de votre propre initiative. D’autant que le résultat, permettez-moi de vous le dire, sent le labeur et non l’inspiration, et en tout cas, pas la sincérité. (…) Monsieur Salvatore Adamo s’est fait, de longue date, une réputation de « gentil garçon ». Ses manières gauches et timides (spontanées ou étudiées? nul ne le sait…), sa simplicité, sa discrétion, sa pudeur et sa modestie (même remarque), ont fait de lui une star très populaire. Et chacun sait que les stars font souvent la pluie et le beau temps en matière d’opinion. Alors, malheur à celui ou celle (personne privée, institution ou nation), que la vedette fustige, ou simplement à qui il fait les gros yeux ! Malheur, donc, à Israël, qui a eu la malchance de se voir supplanté, dans l’estime d’Adamo, par les « gentils » Palestiniens. Du coup, oubliés, les enfants d’Israël qui tremblent, disparu, le Requiem, éludés, les Six Millions de Juifs, submergés, les mausolées de marbre, passés sous silence, les Six Millions d’arbres… Menahem Macina
Mahomet s’est établi en tuant ; Jésus-Christ en faisant tuer les siens. Mahomet en défendant de lire; Jésus-Christ en ordonnant de lire. Enfin cela est si contraire, que si Mahomet a pris la voie de réussir humainement, Jésus-Christ a pris celle de périr humainement. Et au lieu de conclure, que puisque Mahomet a réussi, Jésus-Christ a bien pu réussir ; il faut dire, que puisque Mahomet a réussi, le Christianisme devait périr, s’il n’eût été soutenu par une force toute divine. Pascal
Depuis que l’ordre religieux est ébranlé – comme le christianisme le fut sous la Réforme – les vices ne sont pas seuls à se trouver libérés. Certes les vices sont libérés et ils errent à l’aventure et ils font des ravages. Mais les vertus aussi sont libérées et elles errent, plus farouches encore, et elles font des ravages plus terribles encore. Le monde moderne est envahi des veilles vertus chrétiennes devenues folles. Les vertus sont devenues folles pour avoir été isolées les unes des autres, contraintes à errer chacune en sa solitude.  G.K. Chesterton
C’était une cité fortement convoitée par les ennemis de la foi et c’est pourquoi, par une sorte de syndrome mimétique, elle devint chère également au cœur des Musulmans. Emmanuel Sivan
Le point intéressant est l’attitude des Palestiniens. Il me semble que ceux-ci sont attirés par deux attitudes extrêmes: l’une est la négation pure et simple de la Shoah, dont il y a divers exemples dans la littérature palestinienne ; l’autre est l’identification de leur propre destin à celui du peuple juif. Tout le monde a pu remarquer, par exemple, que la Déclaration d’indépendance des Palestiniens en novembre 1988 était calquée sur la Déclaration d’indépendance d’Israël en 1948. C’est dans cet esprit qu’il arrive aux dirigeants palestiniens de dire que la Shoah, ils savent ce que c’est, puisque c’est ce qu’ils subissent au quotidien. J’ai entendu M. Arafat dire cela, en 1989, à un groupe d’intellectuels, dont je faisais partie. Pierre Vidal-Naquet (Jérusalem, 1992)
Imaginons deux enfants dans une pièce pleine de jouets identiques. Le premier prend un jouet, mais il ne semble pas fort intéressé par l’objet. Le second l’observe et essaie d’arracher le jouet à son petit camarade. Celui-là n’était pas fort captivé par la babiole, mais – soudain – parce que l’autre est intéressé cela change et il ne veut plus le lâcher. Des larmes, des frustrations et de la violence s’ensuivent. Dans un laps de temps très court un objet pour lequel aucun des deux n’avait un intérêt particulier est devenu l’enjeu d’une rivalité obstinée. René Girard
On admet généralement que toutes les civilisations ou cultures devraient être traitées comme si elles étaient identiques. Dans le même sens, il s’agirait de nier des choses qui paraissent pourtant évidentes dans la supériorité du judaïque et du chrétien sur le plan de la victime. Mais c’est dans la loi juive qu’il est dit: tu accueilleras l’étranger car tu as été toi-même exilé, humilié, etc. Et ça, c’est unique. Je pense qu’on n’en trouvera jamais l’équivalent mythique. On a donc le droit de dire qu’il apparaît là une attitude nouvelle qui est une réflexion sur soi. On est alors quand même très loin des peuples pour qui les limites de l’humanité s’arrêtent aux limites de la tribu. (…)  Mais il faut distinguer deux choses. Il y a d’abord le texte chrétien qui pénètre lentement dans la conscience des hommes. Et puis il y a la façon dont les hommes l’interprètent. De ce point de vue, il est évident que le Moyen Age n’interprétait pas le christianisme comme nous. Mais nous ne pouvons pas leur en faire le reproche. Pas plus que nous pouvons faire le reproche aux Polynésiens d’avoir été cannibales. Parce que cela fait partie d’un développement historique. (…) Il faut commencer par se souvenir que le nazisme s’est lui-même présenté comme une lutte contre la violence: c’est en se posant en victime du traité de Versailles que Hitler a gagné son pouvoir. Et le communisme lui aussi s’est présenté comme une défense des victimes. Désormais, c’est donc seulement au nom de la lutte contre la violence qu’on peut commettre la violence. Autrement dit, la problématique judaïque et chrétienne est toujours incorporée à nos déviations. (…)  Et notre souci des victimes, pris dans son ensemble comme réalité, n’a pas d’équivalent dans l’histoire des sociétés humaines. (…) Le souci des victimes a (…) unifié le monde. René Girard
La condition préalable à tout dialogue est que chacun soit honnête avec sa tradition. (…) les chrétiens ont repris tel quel le corpus de la Bible hébraïque. Saint Paul parle de  » greffe » du christianisme sur le judaïsme, ce qui est une façon de ne pas nier celui-ci . (…) Dans l’islam, le corpus biblique est, au contraire, totalement remanié pour lui faire dire tout autre chose que son sens initial (…) La récupération sous forme de torsion ne respecte pas le texte originel sur lequel, malgré tout, le Coran s’appuie. René Girard
Dans la foi musulmane, il y a un aspect simple, brut, pratique qui a facilité sa diffusion et transformé la vie d’un grand nombre de peuples à l’état tribal en les ouvrant au monothéisme juif modifié par le christianisme. Mais il lui manque l’essentiel du christianisme : la croix. Comme le christianisme, l’islam réhabilite la victime innocente, mais il le fait de manière guerrière. La croix, c’est le contraire, c’est la fin des mythes violents et archaïques. René Girard
L’existence d’Israël pose le problème du droit de vivre en sujets libre et souverains des nations non musulmanes dans l’aire musulmane. L’extermination des Arméniens, d’abord par l’empire ottoman, puis par le nouvel Etat turc a représenté la première répression d’une population dhimmie en quête d’indépendance nationale. Il n’y a quasiment plus de Juifs aujourd’hui dans le monde arabo-islamique et les chrétiens y sont en voie de disparition. Shmuel Trigano
En 1453, immédiatement après la prise de Constantinople, la basilique fut convertie en mosquée, conservant le même nom, Ayasofya, comme symbole de la conquête. À cette époque, le bâtiment était très délabré : plusieurs de ses portes ne tenaient plus. (…) Le sultan Mehmed II ordonna le nettoyage immédiat de l’église et sa conversion en une mosquée. Contrairement aux autres mosaïques et peintures murales des églises de la ville, la mosaïque de Marie dans l’abside de Sainte-Sophie ne fut pas, pour des raisons obscures, recouverte de lait de chaux par ordre de Mehmed II[. Pendant cent ans, elle fut couverte d’un voile puis eut le même traitement que les autres. Wikipedia
En 2004, la Commission islamique d’Espagne, soutenue par le parti socialiste espagnol, réclame officiellement au Vatican le droit pour les musulmans de prier au sein de la mosquée-cathédrale. Le Saint-Siège oppose un refus catégorique. En 2006, l’archevêque de Cordoue ne change pas de position. Il assure que «l’utilisation partagée de la cathédrale par les catholiques et par les musulmans ne contribuerait en rien à la coexistence pacifique des différentes confessions religieuses». En octobre 2007, c’est la Ligue arabe qui revendique ce droit à la conférence de l’OSCE, avant que la Commission Islamique d’Espagne n’appelle en novembre 2008, l’UNESCO à se prononcer, toujours sans succès. Le Figaro (29.04.10)
Des responsables de l’Eglise grecque orthodoxe qui essaient de reconstruire la seule église détruite dans les attentats du 11/9 ont exprimé leur consternation cette semaine en apprenant par Fox News que des officiels du gouvernement avait enterré un projet de reconstruire l’église un peu plus loin. Fox News
Personne n’a rien contre les centres culturels japonais, mais en construire un à Pearl Harbor serait une offense. (…) Le lieu choisi a son importance. (…) Pas de passerelle pour les touristes au-dessus de Gettysburg, pas de couvent à Auschwitz – et pas de mosquée à Ground Zero. Charles Krauthammer
Il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les “Palestiniens”, les Syriens et les Libanais. Nous faisons tous partie de la même nation. C’est seulement pour des raisons politiques que nous soulignons soigneusement notre identité “palestinienne”. L’existence d’une identité “palestinienne” distincte sert seulement un objectif tactique. La création d’un état “palestinien” est un nouvel outil dans la bataille continue contre Israël et pour l’unité arabe. Zuheir Muhsin (interview au Pakistan, 2006?)
Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un État palestinien n’est qu’un moyen pour continuer la lutte contre l’Etat d’Israël afin de créer l’unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens et les Libanais. C’est uniquement pour des raisons politiques et tactiques, que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien, étant donné que les intérêts arabes demandent que nous établissions l’existence d’un peuple palestinien distinct, afin d’opposer le sionisme. Pour des raisons tactiques, la Jordanie qui est un Etat souverain avec des frontières bien définies, ne peut pas présenter de demande sur Haifa et Jaffa, tandis qu’en tant que palestinien, je peux sans aucun doute réclamer Haifa, Jaffa, Beersheba et Jérusalem. Toutefois, le moment où nous réclamerons notre droit sur l’ensemble de la Palestine, nous n’attendrons pas même une minute pour unir la Palestine à la Jordanie.  Zahir Muhsein (membre du comité exécutif de l’OLP, proche de la Syrie, « Trouw », 31.03. 77)
Il n’y a pas de preuve tangible qu’il y ait la moindre trace ou le moindre vestige juif que ce soit dans la vieille ville de Jérusalem ou dans le voisinage immédiat. Communiqué du ministère palestinien de l’Information (10 décembre 1997)
Abraham n’était pas juif, pas plus que c’était un Hébreu, mais il était tout simplement irakien. Les Juifs n’ont aucun droit de prétendre disposer d’une synagogue dans la tombe des patriarches à Hébron, lieu où est inhumé Abraham. Le bâtiment tout entier devrait être une mosquée. Yasser Arafat (Jerusalem Report, 26 décembre 1996)
[La Shoah] est un mensonge des Sionistes concernant de soi-disant massacres perpétrés contre les Juifs. Al Hayat Al Jadeeda ( journal de l’Autorité palestinienne, 3 septembre 1997)
[Notre but est] d’éliminer l’Etat d’Israël et d’établir un Etat qui soit entièrement palestinien. Yasser Arafat (session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996)
La lutte contre l’ennemi sioniste n’est pas une question de frontières, mais touche à l’existence même de l’entité sioniste. Bassam-abou-Sharif (porte-parole de l’OLP, Kuwait News Agency – Agence de presse koweïtienne, 31 mai 1996)
A document found in the Cairo Geniza describes the way in which Umar I brought a group of Jews to the site of the Temple in order to clean it. The Jewish elders were asked to identify the stone known as the Foundation Stone. When it was found and identified, Umar ordered « a sanctuary to be built and a dome to be erected over the stone and overlaid with gold. » As a reward, Umar permitted the Jews to return to Jerusalem and establish the Jewish Quarter. Reuven Hammer
Le choix du lieu lui-même est extrêmement symbolique : lieu sacré juif, où restent encore des ruines des temples hérodiens, laissé à l’abandon par les chrétiens pour marquer leur triomphe sur cette religion, il est à nouveau utilisé sous l’Islam, marquant alors la victoire sur les Chrétiens et, éventuellement, une continuité avec le judaïsme. (…) Enfin, l’historien Al-Maqdisi, au Xe siècle, écrit que le dôme a été réalisé dans la but de dépasser le Saint-Sépulcre, d’où un plan similaire, mais magnifié. De cette analyse on a pu conclure que le dôme du Rocher peut être considéré comme un message de l’Islam et des Umayyades en direction des chrétiens, des Juifs, mais également des musulmans récemment convertis (attirés par les déploiements de luxe des églises chrétiennes) pour marquer le triomphe de l’Islam. Wikipedia 
Pourquoi pas un gel des constructions arabes?  Pourquoi est-ce que les 21 pays arabes qui possèdent plus de 800 fois de terres sont-ils si obsédés par Israël?  (…) le brouhaha que suscite la construction de 1.600 nouveaux logements à Jérusalem défie toute explication rationnelle.  Parmi les enfants d’Abraham, les descendants d’Ismaël occupent actuellement au moins 800 fois plus de terres que les descendants d’Isaac. (…) Qui plus est les pays arabes ont bénéficié de manière disproportionnée de l’échange de populations entre Juifs et Arabes consécutif aux guerres arabes contre Israël. Depuis 1948, plus de 800.000 Juifs ont abandonné leurs maisons et perdirent leurs biens en Egypte, en Irak, au Maroc et au Yémen. Sans compter des actifs évalués à des centaines de milliards de dollars, les titres de propriété des Juifs des pays arabes est estimé à une superficie totale de 100.000 miles carrées, soit cinq fois la taille de l’État d’Israël, et davantage même si on ajoutait tous les territoires disputés de Cisjordanie. Ces disparités absurdes sont le résultat de cultures politiques opposées. La Ligue arabe a été créée en même temps qu’Israël dans le but explicite de mettre fin à l’existence de l’Etat juif. Bien qu’il y ait eu de profondes transformations au cours des décennies qui s’ensuivirent, l’opposition à l’Etat juif reste le meilleur outil fédérateur de la politique inter-arabe et arabo-musulmane. (…) Il est regrettable que les Arabes soient obsédés par la construction de logements en Israël plutôt que de s’attacher au développement de leurs propres terres qu’ils possèdent en surabondance. Mais pourquoi donc l’Amérique devrait-elle encourager leurs ambitions hégémoniques? En décembre de la Maison Blanche a publié une déclaration où elle s’opposait « aux nouvelles constructions à Jérusalem-Est », sans préciser où et ce qu’elle est. (…) Le point de départ de toute solution pacifique du conflit du Moyen-Orient impliquera un regard sans complaisance de la carte de la région où 21 pays qui disposent de 800 fois plus de terres sont obsédés par la croissance naturelle de leurs voisins juifs. Ruth R. Wisse
Je n’arrive pas à imaginer que les musulmans veuillent réellement une mosquée à cet endroit particulier, parce que ce deviendra une arène pour les promoteurs de la haine et un monument à ceux qui ont commis ce crime. D’ailleurs, il n’y a pas de fidèles musulmans dans le quartier qui aient besoin d’un lieu de culte parce que c’est une zone commerciale. (…) Ce que les Américains n’arrivent pas à comprendre, c’est que la bataille contre les terroristes du 11/9 n’est pas leur bataille. C’est une bataille de musulmans – une bataille dont les flammes continuent à faire rage dans plus de 20 pays musulmans… Je ne pense pas que la majorité des musulmans veuillent bâtir un monument ou un lieu de culte qui demain peut devenir source de fierté pour les terroristes et leurs disciples musulmans, ni qu’ils veulent une mosquée qui deviendra un lieu de pèlerinage pour ceux qui haïssent l’islam… Ceci a déjà commencé à se produire: ils prétendent qu’une mosquée va être construite au-dessus des cadavres des 3 000 Américains qui furent enterrés vivants par des personnes criant Allah akbar’  – le même appel qu’on entendra dans la mosquée… Abd Al-Rahman Al-Rashed (PDG d’Al-Arabiya)
Je n’aimerais pas entendre Obama dire quelque chose comme ça, et je ne m’y attends pas de toute façon. Pour la Turquie, la position américaine est très claire, elle est contre » la reconnaissance du génocide. (…) Tout au long de ces six années depuis qu’il est président, nous avons longuement parlé de cette question et convenu qu’elle devait être laissée aux historiens, pas aux dirigeants politiques (…) Ils vont parler, parler et insulter la Turquie. Nous serons à Canakkale ce jour-là, mais l’Arménie n’est pas à notre programme. Recep Tayyip Erdogan (conférence de presse avec le président irakien Fouad Massoum, 2015)
Khamenei.ir @khamenei_ir  This barbaric, wolflike & infanticidal regime of which spares no crime has no cure but to be annihilated. 7/23/14 1:15 PM – 8 Nov 2014
Nous soutenons la Turquie contre la campagne de propagande à laquelle elle fait face au sujet du prétendu génocide arménien. Ismail Haniyeh (chef du Hamas, 24.04.15)
Nobody wants to be killed, maimed or persecuted, of course. But in the Mideast there’s a perception that victims reap political rewards. (…)Jews and Arabs debate who is suffering most. Israelis talk about the « incremental massacre » of 35 Israelis in attacks since the signing of the preliminary peace accord in September. Palestinians counter that 69 of their brethren have been killed since the Hebron bloodbath. Both sides had new bodies to count last week. Israeli soldiers killed three armed Arab guerrillas in Hebron; during the siege a pregnant woman was killed by stray fire. A Jewish settler later shot dead an Arab truckdriver praying at roadside. Arab attackers struck their own blows, killing one Israeli and wounding several others in the occupied territories. Yet the bloodshed didn’t begin yesterday or even a few decades ago. Arabs date their suffering to the first influx of Zionist immigrants to Palestine around the turn of the century. Some militant Jewish settlers describe their struggle in Holocaust terms, saying the government wants to make Biblical lands Judenrein (empty of Jews). Other right-wingers invoke more ancient images, like Masada, the Dead Sea fortress where Jews committed mass suicide in A.D. 73 rather than bow to a Roman siege. Palestinians have new battles to prepare for. Moderates in Gaza, aware that they’ll soon be policing their own streets, are opening modest sports clubs to give young toughs something to do other than throw stones. « All these kids have seen blood, » says Hamed al-Kuren, 22, who spent three years in jail for throwing a Molotov cocktail at soldiers and other resistance activities. « We want to explain how they will live in peace. » Kuren tells the youths that « Jewish children were victims in the past just like you were victims. » Here, that’s still a hard sell. Newsweek
The enormity of the Holocaust ought to have eradicated anti-Semitism for all time. Shamefully, it did not. In much of the world, hatred of Jews thrives. In particular, newspapers and broadcasters across most of the Arab world deal routinely in repellent expressions of loathing of Jews and their faith. Elsewhere in the world—in Europe and, it should not be forgotten, also in the United States—anti-Semitism also survives, most visibly in a fringe of neo-Nazis and other despised outcasts, but also, and somewhat more widely, in milder forms of prejudice and suspicion. Still, impossible as it may be to measure people’s private feelings, the great majority of Europeans, it seems to us, harbour no suppressed anti-Semitic hatred. On the contrary, they sincerely deplore anti-Semitism, so much so that Mr Krauthammer’s portrait of Europe’s secret heart will strike many as a shocking insult. In most of Europe, to call somebody anti-Semitic is one of the worst accusations you can make. It is not one to be made lightly. But recent events in Europe—the attacks on synagogues, the success of Mr Le Pen—give the lie to that reply, do they not? Alarming and deplorable as they are, the answer is no. These events do not show that anti-Semitism is broadening its base (…). Anti-Semitism has lately been more apparent in France than elsewhere in Europe: even there, Mr Le Pen found it opportune this time to soft-pedal the anti-Jewish prejudice, calculating that it made better sense to denounce attacks on Jews in order to stir up hatred of Muslim immigrants. It suited Mr Le Pen in this election actually to pose as a defender of French Jews against their Muslim enemies and against immigrants in general—an odd way to call on brimming reserves of anti-Jewish hatred, waiting these past 60 years to overflow? It is important to understand that in most of Europe—as in America—anti-Semitism is a prejudice of a small minority, not the mainstream. A quite separate point is that criticism of Israel, let alone criticism of its government, need not be motivated by hatred of Jews. In their support for Ariel Sharon, Americans have often seemed more united than Israelis. Israelis who feel that Mr Sharon is wrong to resist a settlement with the Palestinians are presumably not guided in that belief by anti-Semitism, not even of the disguised or pent-up kind. This is not to deny that some outside criticism of Israel and its policies is indeed partly fuelled by anti-Semitism. (Where that is true, as in the claims of many Arab governments and commentators, and in many of Europe’s Muslim communities, it should be recognised and repudiated.) It is only to say what should be obvious but apparently isn’t: that it is not anti-Semitic per se to criticise Mr Sharon. Europeans have in fact become readier to criticise Israeli policies in recent years. The guilt that people who lived through the 1930s and 1940s felt about their failure to prevent the Holocaust is not felt to the same degree by the post-war generation. The goodwill that attended the birth and early years of Israel, which extended to admiration and active support during the 1950s, 1960s and 1970s (so much for Europe’s loathing of Jews who stick up for themselves) has since waned. Criticism of Israel that would once have been bitten back is now being freely expressed. In the same way, and this is to be regretted, the zeal of Europe’s rejection of Jewish hatred—its anti-anti-Semitism—may have faded somewhat too, especially on the left.  In both these ways, Mr Krauthammer’s point about declining Holocaust shame has a semblance of validity. These developments are new, as he says—but they are not the same thing as a resurgence of anti-Semitism. The Economist
This year we mark the centennial of the Meds Yeghern, the first mass atrocity of the 20th Century.  Beginning in 1915, the Armenian people of the Ottoman Empire were deported, massacred, and marched to their deaths.  Their culture and heritage in their ancient homeland were erased. Amid horrific violence that saw suffering on all sides, one and a half million Armenians perished.  As the horrors of 1915 unfolded, U.S. Ambassador Henry Morgenthau, Sr. sounded the alarm inside the U.S. government and confronted Ottoman leaders.  Because of efforts like his, the truth of the Meds Yeghern emerged and came to influence the later work of human rights champions like Raphael Lemkin, who helped bring about the first United Nations human rights treaty.  Against this backdrop of terrible carnage, the American and Armenian peoples came together in a bond of common humanity.   Ordinary American citizens raised millions of dollars to support suffering Armenian children, and the U.S. Congress chartered the Near East Relief organization, a pioneer in the field of international humanitarian relief. Thousands of Armenian refugees began new lives in the United States, where they formed a strong and vibrant community and became pillars of American society.  Rising to great distinction as businesspeople, doctors, scholars, artists, and athletes, they made immeasurable contributions to their new home. This centennial is a solemn moment.  It calls on us to reflect on the importance of historical remembrance, and the difficult but necessary work of reckoning with the past.  I have consistently stated my own view of what occurred in 1915, and my view has not changed.  A full, frank, and just acknowledgement of the facts is in all our interests.  Peoples and nations grow stronger, and build a foundation for a more just and tolerant future, by acknowledging and reckoning with painful elements of the past.  We welcome the expression of views by Pope Francis, Turkish and Armenian historians, and the many others who have sought to shed light on this dark chapter of history.  On this solemn centennial, we stand with the Armenian people in remembering that which was lost.  We pledge that those who suffered will not be forgotten.  And we commit ourselves to learn from this painful legacy, so that future generations may not repeat it. Statement by the President on Armenian Remembrance Day
Nassar, a former Arab American Institute intern, grew up near the outskirts of Bethlehem under the Israeli occupation with the constant threat of displacement from his family’s historic land. Despite his circumstances, he always wanted to be a peace builder and came to embrace non-violent methods to protest the Israeli occupation of Palestine. Nassar recounts the first hand impact of the Nakba (“catastrophe” in Arabic, referring to the 1948 war) in the refugee camp near his home which he frequently visited. “I saw what it was like to be a refugee and what I saw was that the Nakba did not just happen in 1948, but is happening today.” When Nassar met Sam Feigenbaum, an American Jew, at the Tent of Nations farm in Palestine his ambition to open the Nakba museum became a reality. (…) After discussing ideas and strategies they realized that they could make their idea a digital project. Nassar would help gather the stories and artwork for the museum and Feigenbaum would do the graphic design and post the content on the newly fashioned website. They hope that the museum will serve as a safe space to start deep conversations about the impact the Nakba has had on millions of people. Nassar and Feigenbaum plan to move the museum to a permanent space in the future, and they’ve set up an IndieGoGo campaign to support their vision. The opening exhibit will be hosted on June 12-27th at the Festival Center in Washington, D.C. The opening exhibit will feature photos and prints of the Nakba as well as video interviews with refugees. Arab American institute
For the sake of clarity and decency, one must delineate between (a) genocides (documented attempts to wipe off a race or a nation); (b) non-genocidal mass murders; (c) enslavement of large numbers of people; (d) planned dispossession and expulsion of large numbers of people; and (e) secondary effects of wars and other crises. In that order. The Holocaust qualifies under point (a). So does the starvation program against the Hereros (in German Southwest Africa shortly before WW1), and the further genocidal operations against the Armenians, the Iraqi Chaldeans, the black minority in the Dominican Republic, the Roma/Sinti in Europe, and the Tutsis in Rwanda. The « Nakba » does not compare to most other collective tragedies in the last century. The Soviet, Red Chinese, and Khmer Rouge domestic massacres qualify under point (b), as well as the Nazi treatment of European nations (like the Poles), the Japanese atrocities in China, and many further ethnic and religious massacres in the Balkans, South Asia, and Africa. The African slave trade and the slavery regimes in both Islamic countries and the Christian colonies in the Americas and elsewhere qualify under point (c). So do massive slave work programs in the Soviet Union, in Nazi Germany, in Maoist China, and in present-day North Korea. Qualifying under point (d): The U.S. treatment of many Native Americans in the 19th century; the French treatment of Kabyles in Algeria in 1871; the alternate expulsion of Turks, Greeks, and Turks again between 1912 and 1923; the expulsion of Poles and French from areas slated for German colonization during WW2; the expulsion of ethnic Germans from East Prussia, Transoderian Germany, and Czechoslovakia in 1945; the mass anti-Christian pogroms in Turkey in 1955; the expulsion of Christians and Jews from Arab or Islamic countries from 1956 on (Egypt, North Africa, the Middle East); and the expulsion of ethnic Greeks from Northern Cyprus. UNRWA has evolved from a temporary relief and works program into a broad social welfare organization. The Nakba should be chiefly considered under point (e): the mass flight of Arab Palestinians was a collateral outcome of the first Arab-Israeli war, which was initiated by the Arab Palestinian leadership of the day and six Arab nations. Even so, Arab Palestinian refugees, while often unwelcome in neighboring Arab countries, were given a privileged status by the United Nations and have been able to retain it on a hereditary basis to this day. As an average, UNRWA — the United Nations agency that deals exclusively with Palestinian refugees — has been getting one third of the global United Nations budget for refugees over a period of almost seventy years. It is noteworthy that most Muslim victims come also under point (e), whereas Muslim powers acted criminally in many instances under points (a), (c) and (d). Likewise, it should be stressed that throughout the 1915-2015 period, Christians have been the largest victim group in the Middle East under points (a), (d) and (e), followed by Jews under points (d) and (e). Again, comparison of the Nakba with the Holocaust or with much of the above criminality of the past 100 years is parody rooted in anti-Israeli sentiment. Michel Gurfinkiel

Bible falsifiée, mosquées-coucou sur l’esplanade du Temple, « Palestine » terre du « peuple palestinien », « diaspora », contre-sionisme, « exode », « exil », « droit du retour »,   Jésus « premier résistant palestinien qui voulait chasser l’occupant » , « Jérusalem perle du monde arabe et « sommet de toutes ses joies », Gaza « camp de concentration à ciel ouvert », « génocide de Gaza »,  « Jour de la Nakba » avec minute de silence et sirènes …

A quand un Yad Vashem palestinien ?

En ces temps d’idées chrétiennes devenues folles

Où, lieux de culte et génocide compris, chacun revendique son droit à la victimisation …

En ce lendemain du centenaire du génocide des chrétiens turcs dit génocide arménien …

Où, fidèle à lui-même après Auschwitz et Paris, le Golfeur en chef de la Maison Blanche a à nouveau brillé par son absence et sa casuistique

Et où, sentant le vent tourner, même nos chanteurs « fleur bleue » recyclent leurs vieux tubes à la sauce géopolitiquement correcte …

Alors qu’à Gallipoli aux côtés du Négationniste en chef d’Ankara, le prince Charles et les premiers ministres australien, néo-zélandais et irlandais se prêtaient à la pire des mascarades …

Pendant que sur les lieux mêmes du génocide des chrétiens de l’Empire ottoman ou sur les plages ou au large des côtes libyennes et à coup de sacrifices humains aux couteau de boucher ou au vieux rafiot pourri abandonné en pleine mer, nos amis musulmans s’évertuent et se tuent littéralement à nous ouvrir les yeux sur la réalité de la Religion de paix …

Et qu’entre Téhéran et Washington, on prépare l’Arme de la Solution finale …

Comment ne pas voir …

Avec le projet, comme le rappelle Michel Gurfinkiel, d’un Holocaust Memorial Museum palestinien (pardon: un « Nabka Memorial Museum » !) à Washington …

Le véritable moteur de toute l’entreprise de désinformation palestinienne en particulier et de l’islam en général …

A savoir la concurrence victimaire et la bonne vieille rivalité mimétique ?

1915-2015 : A Century Of Barbarity
In the Middle East, the main victims were Christians and Jews.
Michel Gurfinkiel
PJMedia
April 24 2015

Bshara Nassar – a self-described « peacebuilder and social entrepreneur, a graduate of Bethlehem University, Palestine », with « a master’s degree in Conflict Transformation from Eastern Mennonite University » – leads a campaign for a « Nakba Museum Project of Memory and Hope » in order to « bring the Palestinian refugee story to Washington, DC ».

The campaign, supported by Nonviolence International With Nakba Museum and Indiegogo, a crowd-funding organization, was launched in 2014 and seems to enjoy

Crime, including political crime and politically or militarily motivated mass murder, is usually a mean to achieve some higher purpose or to bring about some practical benefit. For instance, the Ottoman rationale in 1915 was to « remove » the Armenian minority from Turkish Anatolia, in order to prevent a pro-Russian Armenian uprising and to achieve geostrategic cohesion. They had no further « racial » or metaphysical concern : the few Armenians who converted to islam were spared ; many Armenian orphans were adopted by Turkish families and raised as Turks.

As far as the Holocaust was concerned, however, crime was an end unto itself. No Jew, under the Nazi genocidal project, was allowed to survive, neither by renouncing Judaism nor even as a pariah or a slave ; and in fact, very few Jews, in the Nazi-controled areas, managed to survive. Moreover, the annihilation of the Jews was to take precedence over Germany’s strategic considerations, and did actually divert and waste throughout WW2 crucial resources in manpower, energy and transportation needed by German forces. Finally, the Jews were not just to be murdered : they had to be murdered in the most gruesome and sadistic way, not just with physical crualty but with moral or mental cruelty as well.

This is why the memory of the Holocaust – and knowledge of the Holocaust – is so important today ; why so many nations, including present day Germany, devote so much attention to it ; and why there is an U. S. Holocaust Memorial Museum. The more one remembers such an ultimate tragedy and crime,  the more one remembers – and understands – other tragedies and other crimes.

Pope Francis rightly marked, on April 12, the one hundredth anniversary of the Armenian genocide. So did, on April 15, the European Parliament.  The Armenian tragedy was however almost forgotten or ignored for decades, even among European Christians : it took the new context shaped by the Holocaust memorial effort to bring it back to full exposure. In fact, Holocaust Memorial Museums all over the world tend by now to educate the public about all genocides. An exhibition about the Armenians was just inaugurated at the French National Shoah Museum in Paris.

Indeed, Arab Palestinians underwent tremendous ordeals in the 20th century. Still, the Nakba was not the Holocaust. It does not even compare to most other collective tragedies in the 20th and early 21st centuries.

For the sake of clarity and decency, one must delineate between : (a) genocides (documented attempts to wipe off a race or a nation) ; (b) non-genocidal mass murders ; (c) enslavement of large numbers of people ; (d) planned dispossession and expulsion of large numbers of people ; (e) secondary effects of wars and other crisis. In that order.

The Holocaust qualifies under point (a). So do the starvation program against the Hereros (in German South West Africa shortly before WW1), and the further genocidal operations against the Armenians, the Iraqi Chaldeans, the Black minority in the Dominican Republic, the Roma/Sinti in Europe, the Tutsis in Rwanda.

The Soviet, Red Chinese and Khmer Rouge domestic massacres qualify under point (b), as well as the Nazi treatment of « inferior » European nations (like the Poles), the Japanese atrocities in China, and many further ethnic and religious massacres in the Balkans, South Asia and Africa.

The African trade slave and the slavery regimes in both the Islamic countries and the Christian colonies in the Americas and elsewhere qualify under point (c). So do massive slave work programs in the Soviet Union, in Nazi Germany, in Maoist China and in present day North Korea.

The US treatment of many Native Americans in the 19th century, the French treatment of Kabyles in Algeria in 1871, the alternate expulsion of Turks, Greeks and Turks again between 1912 and 1923, the expulsion of Poles and French from areas slated for German colonization during WW2, the expulsion of ethnic Germans from East Prussia, Transoderian Germany and Czechoslovakia in 1945, the mass anti-Christian pogroms in Turkey in 1955, the expulsion of Christians and Jews from Arab or Islamic countries from 1956 on (Egypt, North Africa, the Middle East), the expulsion of ethnic Greeks from Northern Cyprus, qualify under point (d).

The Nakba should be chiefly considered under point (e) : the mass flight of Arab Palestinians was a collateral outcome of the first Arab-Israeli war, which was initiated by the Arab Palestinian leadership of the day and six Arab nations. Even so, Arab Palestinian refugees, while often unwelcome in neighboring Arab countries, were given a privileged status by the United Nations and have been able to retain it on an hereditary basis to this day. As an average, UNRWA, the United Nations agency that deals exclusively with Palestinian refugees, has been getting one third of the global United Nations budgets for refugees over a period of almost seventy years.

It is noteworthy that most Muslim victims come also under point (e), whereas Muslim powers acted criminally in many instances under points (a), (c) and (d). Likewise, it should be stressed that, throughout the 1915-2015 period, Christians have been the largest victim group in the Middle East under points (a), (d) and (e), followed by Jews under points (d) and (e).

Michel Gurfinkiel is the Founder and President of the Jean-Jacques Rousseau Institute, a conservative think-thank in France, and a Shillman/Ginsburg Fellow at Middle East Forum.

Voir aussi:

Nakba Museum: Of Memory and Hope

Shadi Matar

Arab American institute

February 20, 2015

In 2011, Bshara Nassar participated in a New Story Leadership program that brought together young Israelis and Palestinians in a powerful learning experience. The program took 10 participants to the United States Holocaust Memorial Museum which certainly seemed like an appropriate site for reflection. However, he realized that there was not a museum dedicated to showing the suffering of the Palestinian people. Although the program aspired to fairly expose participants to the historical underpinnings of the Israeli and Palestinian narratives on modern history and conflict, Nassar realized that it was missing a key element of the Palestinian experience – which inspired him to launch the Nakba Museum, which is live online and will open its first physical exhibit in Washington, D.C. this June.

Nassar, a former Arab American Institute intern, grew up near the outskirts of Bethlehem under the Israeli occupation with the constant threat of displacement from his family’s historic land. Despite his circumstances, he always wanted to be a peace builder and came to embrace non-violent methods to protest the Israeli occupation of Palestine. Nassar recounts the first hand impact of the Nakba (“catastrophe” in Arabic, referring to the 1948 war) in the refugee camp near his home which he frequently visited. “I saw what it was like to be a refugee and what I saw was that the Nakba did not just happen in 1948, but is happening today.”

When Nassar met Sam Feigenbaum, an American Jew, at the Tent of Nations farm in Palestine his ambition to open the Nakba museum became a reality. Both Nassar and Feigenbaum studied conflict resolution and whole heartedly endorse the motto made famous by Nassar’s family farm, “We refuse to be enemies,” and have made it their mission to share stories of the Nakba that have been silenced. Both Nassar and Feigenbaum are not interested in creating competing narratives, but they both hope that this museum will focus on the human suffering caused by the events of 1948. Nassar commented that “There is no political agenda here, we just want to tell the story”.

After discussing ideas and strategies they realized that they could make their idea a digital project. Nassar would help gather the stories and artwork for the museum and Feigenbaum would do the graphic design and post the content on the newly fashioned website. They hope that the museum will serve as a safe space to start deep conversations about the impact the Nakba has had on millions of people. Nassar and Feigenbaum plan to move the museum to a permanent space in the future, and they’ve set up an IndieGoGo campaign to support their vision.

The opening exhibit will be hosted on June 12-27th at the Festival Center in Washington, D.C. The opening exhibit will feature photos and prints of the Nakba as well as video interviews with refugees.

Voir par ailleurs:

Adamo recycle «Inch’Allah»
Menahem Macina

28 avril 2015

Au cours de la « Grande soirée du Télévie 2015 », Le chanteur-vedette Salvatore Adamo (71 ans) a interprété, en duo avec Julie Zenatti, sa célèbre chanson « Inch’Allah », dans la version revue et corrigée par ses soins en 1993 pour la rendre plus géopolitiquement correcte.

Cette ré-audition m’a rappelé la mise au point sévère que j’avais publiée, en avril 2008, sur un site juif. J’y donnais suite à l’interpellation d’un internaute qui rappelait amèrement que le chanteur avait rédigé, en 1993, une deuxième version de son ‘tube’, expurgée du parti pris pro-israélien que lui reprochaient ses détracteurs [1].

Deux explications principales de ce revirement ont été données par les critiques. La plus positive (c’est la version du chanteur lui-même), les accords d’Oslo avaient changé la donne ; l’espoir d’une paix prochaine et donc de la cessation du conflit palestino-israélien méritait une illustration poétique, et plutôt que d’écrire une nouvelle chanson sur ce thème, pourquoi ne pas transformer l’originale par quelques touches littéraires bien venues?

Les tenants de l’explication négative, eux, ricanaient en faisant remarquer que, sur le plan de l’image de marque du chanteur et du marketing de son ‘tube’, c’était une bonne affaire, puisque – ô miracle ! – après ce rafistolage, « Inch’Allah » devenait arabo-correcte et valait à la vedette des concerts dans tout le Proche-Orient (à l’exception du Liban).

Je donnerai mon avis sur la question dans la dernière partie du présent billet. En attendant, pour permettre à qui le souhaite de se faire une religion, voici une brève leçon de texte. Ne pouvant, en raison des contraintes éditoriales de ce Blog, disposer les deux versions en synopse pour permettre la visualisation immédiate des différences entre les deux textes, je me limiterai à quelques remarques et commentaires successifs.

Le fait le plus massif est la disparition pure et simple, dans la version recyclée, des strophes 7 à 9, dont voici le texte :

« Dieu de l’enfer ou Dieu du ciel
Toi qui te trouves où bon te semble
Sur cette terre d’Israël
Il y a des enfants qui tremblent…»

« Les femmes tombent sous l’orage
Demain le sang sera lavé
La route est faite de courage
Une femme pour un pavé… »

« Mais oui j’ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J’entends toujours ce Requiem
Lorsque sur lui je suis penché… »

Intéressant également est le remaniement de la strophe 4 :

« Le chemin mène à la fontaine
Tu voudrais bien remplir ton seau
Arrête-toi Marie-Madeleine
Pour eux ton corps ne vaut pas l’eau… »

Qui devient :

« Mais voici qu’après tant de haine
Fils d’Ismaël et fils d’Israël
Libèrent d’une main sereine
Une colombe dans le ciel… »

Mais le plus choquant, semble-t-il, ce sont les « SIX millions d’âmes » (juives) du texte original, diluées’ (à parts égales ?) dans la strophe 10 de la version amendée :

Requiem pour LES millions d’âmes
de ces enfants, ces femmes, ces hommes,
tombés DES DEUX CÔTÉS du drame…
Assez de sang, Salam, Shalom…

Des deux côtés? Attendez ! Je croyais savoir compter…

Où sont les MILLIONS de Palestiniens « tombés »?…

Cette strophe 10 est la dernière de la version rédimée et en constitue le bouquet final.

Mon avis, à présent, sur cette opération « chanson propre ».

Monsieur Salvatore Adamo s’est fait, de longue date, une réputation de «gentil garçon»

Ses manières gauches et timides (spontanées ou étudiées? nul ne le sait…), sa simplicité, sa discrétion, sa pudeur et sa modestie (même remarque), ont fait de lui une star très populaire.

Et chacun sait que les stars font souvent la pluie et le beau temps en matière d’opinion. Alors, malheur à celui ou celle (personne privée, institution ou nation), que la vedette fustige, ou simplement à qui elle fait les gros yeux!

Du coup,

oubliés, les « enfants d’Israël qui tremblent »…
disparu, le « Requiem »…
éludés, les « Six Millions d’âmes » (juives)…
submergés, les « mausolées de marbre »…
passés sous silence, les « Six Millions d’arbres »…

Après cet exercice, Adamo pourrait, sans problème, pasticher les «Trompettes de la renommée» de Brassens. Cela donnerait à peu près ceci :

« Les gens de bon conseil ont su me faire comprendre
qu’à l’homme de la rue [arabe] j’avais des comptes à rendre, et que, sous peine de choir dans un oubli complet, j’devais mettre au rancart mes sionistes couplets ! »

Pauvre Adamo! Il faut le comprendre. Il nous l’a expliqué lui-même: «On m’a reproché d’avoir choisi mon camp» – entendez : Israël. Pas très politiquement correct, il est vrai…

Alors, tant pis pour le peuple aux Six Millions de victimes : intimidé, honteux de sa partialité, Adamo le doux (non, je n’ai pas dit « le mou »!), incapable de peiner le dernier interlocuteur qui le remet en cause, s’est remis au travail… Vous avez lu, plus haut, ce que cela a donné. C’est médiocre, poussif, absolument pas convaincant.

Moi, à la place des Arabes et des Palestiniens (victimes eux aussi, ne l’oubliez pas… (Quoi, Six Millions?… Lâchez-nous les baskets avec vos «Six Millions»! Vous n’avez donc que «ça» à la bouche !?)… Donc, à la place des Arabes et des Palestiniens, je serais horriblement vexé…

Alors, ma conclusion personnelle? Après les analyses qui précèdent, elles ne font certainement plus de doute pour vous :

Malgré l’affirmation contraire de Monsieur Adamo, la cure d’amaigrissement et la ’révision’ qu’il a infligées à sa chanson de 1966, n’ont rien d’un «rééquilibrage», comme on l’a écrit. C’est du pur recyclage révisionniste, après les titillements d’une conscience mal éclairée.

Résultat recherché: l’équivalence morale [2] ! La tarte à la crème des «belles âmes» qui veulent être du bon côté du manche. Selon cette morale de chapon, (ou, si vous préférez, émasculée), une partie qui a raison et l’autre qui a tort, ça n’existe pas, alors, partageons les torts.

Il faut savoir que ceux qui pratiquent ce genre de ‘philosophie’ « droit-de-l’hommiste » s’estiment moraux, parce que non-partisans. On a vu ce que cela a donné au cours des décennies écoulées :

Loi du retour pour les Juifs = Droit au retour en Israël pour les Palestiniens ;
Implantations sur le sol de l’antique patrie des Juifs = Grand Israël, colonisation, occupation ;
Barrière de sécurité = Apartheid ;
Autodéfense armée = Réaction disproportionnée ;
État Juif = Racisme et Théocratie;
Holocauste = Nakba, etc.

Il y a beau temps que j’ai ôté le « gentil» Adamo de mes podcasts préférés. Si quelqu’un cherche une chanson sioniste équivalente de l’ »Inchallah » première époque, j’ai une bonne nouvelle : il existe un « tube » bien meilleur que celui d’Adamo, et surtout plus sincère.

Il s’appelle « Terre promise ». Les paroles, simplissimes et percutantes, sont de Pierre Delanoé. La musique est une adaptation du « tube » populaire international du groupe The Mamas & Papas, intitulé « California Dreamin’ », et il est interprété par la belle voix, chaude, rythmée, et bien timbrée, du regretté Richard Anthony, récemment décédé.

Cette chanson date de 1966 (tiens, la date où Adamo créait « Inch’Allah » première mouture !). Contrairement à celle d’Adamo, elle n’a pas eu besoin de recyclage. Hélas, il n’y a pas eu non plus de vedette pour la reprendre, faisant chaud au cœur à qui veut l’entendre ou la ré-entendre.

Vous la trouverez ICI.

Enfin – pardonnez ce jeu de mots facile – :

aucun Adamo au monde ne nous séparera de notre Adamah, notre terre à nous, Eretz Israel !

———————————————————————————————-

[1] Titre de l’article, que j’ai repris sur mon site personnel debriefing : « L’ »Inch’Allah » d’Adamo (1966-1993): rééquilibrage ou recyclage islamiquement correct ? »

[2] «Concrètement, l’équivalence morale signifie une culpabilité également partagée, une mauvaise foi également répartie, une intransigeance également intraitable. Vous voyez le topo: Israéliens et Palestiniens, tous dans le même sac! Ils sont tous fautifs, pleins de haine. C’est là, reconnaissez-le, une posture facile et combien rassurante puisque ça vous dispense de prendre parti. C’est cependant une attitude parfaitement odieuse et méprisable.» (D’après Jacques Brassard, «L’équivalence morale, ou l’hypocrisie occidentale».

Voir encore:

L’ »Inch’Allah » d’Adamo (1966-1993): rééquilibrage ou recyclage islamiquement correct ?

M. Macina

6 avril 2008

upjf.org

07/04/2008

Un internaute rappelle ce que les observateurs avertis savent depuis longtemps, mais dont ils évitent de parler afin de ne pas passer pour des paranoïaques, à savoir qu’il y a deux versions de la chanson de Salvatore Adamo, « Inch’Allah ». Notre correspondant précise que, dans la version de 1993, « les strophes évoquant les enfants tremblants de Jérusalem et les six millions d’âmes sont parties en …fumée ». Il intitule amèrement la mise au point qu’il nous adresse : « La version de 1993 et le politiquement correct (un gilet pare-balles, en quelque sorte) ». Il joint ensuite les deux versions de cette célèbre chanson. Avant de les mettre, à mon tour, sous les yeux de nos internautes, j’ai tenu à vérifier soigneusement l’une et l’autre et à resituer les choses dans leur contexte. (Menahem Macina).
06/04/08

Avant d’examiner si l’accusation ou le soupçon qu’évoque mon titre, sont fondés ou non, j’ai reproduit, en synopse, les deux versions que séparent 27 années… En rouge, les différences.

On remarquera que les strophes 7 à 9 ont disparu de la version ’recyclée’. J’en ignore la cause.
Mais le plus choquant, à mes yeux, ce sont les « SIX millions d’âmes » (juives), ’diluées’ (à parts égales ?) dans LES millions « de ces enfants, ces femmes, ces hommes, tombés DES DEUX CÔTES du drame »…
Deux côtés? Attendez, je croyais savoir compter… Où sont les millions de Palestiniens « tombés »…
« On était en plein processus d’Oslo » (voir 4ème strophe), me dira-t-on sans doute, « tout le monde (ou presque), y compris en Israël, planait sur son petit nuage »… Peut-être, mais examinez bien les changements, mis en rouge (modifications effectuées pour ’coller’ au ’rêve’ d’Oslo), et en MAJUSCULES (ce qui ne pouvait pas être conservé dans la nouvelle version, parce que trop marqué Juif et Israélien, donc potentiellement blessant ou frustrant pour le « partenaire de paix »). Puis, lisez les deux extraits d’interviews d’Adamo, qui suivent. Vous serez alors en mesure de vous forger une opinion, avant de lire la mienne, à la fin du présent article

1. Aperçu synoptique des deux versions et des modifications du texte de l’original

    Version originale (1966)                                         Version recyclée (1993)

J’ai vu l’Orient dans son écrin                             J’ai vu l’Orient dans son écrin

Avec la lune pour bannière                                  Avec la lune pour bannière

Et je comptais en un quatrain                             Et je comptais en un quatrain

Chanter au monde sa lumière                             Chanter au monde sa lumière

Mais quand j’ai vu Jérusalem                              Mais quand j’ai vu Jérusalem

Coquelicot sur un rocher                                      Coquelicot sur un rocher

J’ai entendu un Requiem                                      J’ai entendu un Requiem

Quand sur lui je me suis penché                         Quand sur lui je me suis penché

Ne vois-tu pas, humble Chapelle                        Ne vois-tu pas humble Chapelle

Toi qui murmures paix sur la terre                     Toi qui murmures paix sur la terre

Que les oiseaux cachent de leurs ailes             Que les oiseaux cachent de leurs ailes

Ces lettres de feu: « Danger frontière »               Ces lettres de feu: « Danger frontière »

Le chemin mène à la fontaine                             Mais voici qu’après tant de haine

Tu voudrais bien remplir ton seau                      Fils d’Ismaël et fils d’Israël

Arrête-toi Marie-Madeleine                                 Libèrent d’une main sereine

Pour eux ton corps ne vaut pas l’eau                 Une colombe dans le ciel

Inch’Allah, Inch’Allah, Inch’Allah, Inch’Allah

Et l’olivier pleure son ombre                                Et l’olivier retrouve son ombre

Sa tendre épouse son amie                                 Sa tendre épouse son amie

Qui repose sur les décombres                             Qui reposait sur les décombres

Prisonnière en terre ennemie                              Prisonnière en terre ennemie

Sur une épine de barbelés                                    Et par dessus les barbelés

Le papillon guette la rose                                     Le papillon vole vers la rose

Les gens sont si écervelés                                   Hier on l’aurait répudié

Qu’ils me répudieront si j’ose                              Mais aujourd’hui, enfin il ose

Dieu de l’enfer ou Dieu du ciel

Toi qui te trouves où bon te semble

SUR CETTE TERRE D’ISRAËL

IL Y A DES ENFANTS QUI TREMBLENT

Inch’Allah, Inch’Allah, Inch’Allah, Inch’Allah

Les femmes tombent sous l’orage

Demain le sang sera lavé

La route est faite de courage

Une femme pour un pavé

Mais oui j’ai vu Jérusalem

Coquelicot sur un rocher

J’ENTENDS TOUJOURS CE REQUIEM

Lorsque sur lui je suis penché

Requiem pour SIX millions d’âmes                      Requiem pour LES millions d’âmes

QUI N’ONT PAS LEUR MAUSOLEE DE MARBRE     De ces enfants, ces femmes, ces hommes

Et qui malgré le sable infâme                               Tombés DES DEUX CÔTES du drame

ONT FAIT POUSSER SIX MILLIONS D’ARBRES      Assez de sang, Salam, Shalom

Inch’Allah, Inch’Allah, Inch’Allah, Inch’Allah

2. Le témoignage du recycleur/rééquilibreur lui-même

(1) « Je revendique mon côté fleur bleue », entretien avec S. Adamo, L’Humanité, 16 février 2007

Q. – Vous venez de fêter vos soixante-trois ans. Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Adamo – « …Aujourd’hui, les gens redécouvrent les chansons des années soixante où on pouvait afficher de bons sentiments, sans engendrer l’ironie. Ce qui n’empêchait pas de chanter des choses plus graves. Je pense à Inch’Allah, que j’ai écrite en octobre 1966. C’était bien la preuve qu’on pouvait être fleur bleue et s’intéresser aux malheurs du monde. Cette chanson, je n’ai pas eu l’occasion de l’enlever de mon répertoire, parce qu’elle est toujours d’actualité. À tel point que j’ai dû la nuancer au gré des quelques espoirs de paix. J’ai changé quelques strophes, mais je me suis rendu compte que je n’allais pas jusqu’au bout du message. J’ai ainsi réécrit une autre chanson dans l’album Zanzibar sur le problème du Moyen-Orient, « Mon douloureux Orient », où je fais allusion à la souffrance du côté palestinien. Une chanson qui dit : quelles qu’aient été les raisons de cette haine ancestrale, il faut l’oublier pour vivre l’un à côté de l’autre. »

Mon commentaire

« Cette chanson, je n’ai pas eu l’occasion de l’enlever de mon répertoire, parce qu’elle est toujours d’actualité… j’ai dû la nuancer… ». Qu’avons-nous besoin d’un autre aveu. Le message du boycott arabe, vous l’avez reçu 5 sur 5, Monsieur Adamo. Personnellement, j’eusse préféré que vous supprimiez carrément cette chanson de votre répertoire, plutôt que de vous voir la profaner de votre propre initiative. D’autant que le résultat, permettez-moi de vous le dire, sent le labeur et non l’inspiration, et en tout cas, pas la sincérité.

(2) « Adamo, un sentimental engagé », Sur le site RFI/Musique (6 novembre 2003)

Q. – On remarque aussi, sur votre nouvel album, trente-sept ans après Inch Allah, une nouvelle chanson sur les drames d’Israël, Mon douloureux Orient…

Adamo – « On peut se demander pourquoi, moi qui suis catholique d’éducation, je suis resté fidèle à une émotion de 1966, que j’ai traduite d’une façon qui a été malheureusement mal interprétée dans pas mal de pays arabes où j’ai été interdit. Cet été, le 15 août [2003], pour la première fois depuis cette époque, j’ai pu chanter dans un pays arabe, en Tunisie. J’ai chanté Mon douloureux Orient et les gens applaudissaient à certains mots pendant la chanson. J’ai voulu dire qu’il est temps que ces deux peuples vivent en paix. On ne leur demande pas de s’aimer, mais d’arrêter de s’entretuer. Avec le recul, je me suis rendu compte de quelle strophe avait valu [sic] mon interdiction: « Sur cette terre d’Israël/J’ai vu des enfants qui tremblent ». On m’a dit que c’était choisir un camp. Mais je voulais parler de la terre biblique tout entière, Israël et Palestine ensemble. Je n’ai pas fait cette nouvelle chanson pour «rattraper» quoi que ce soit, mais pour avoir la conscience en paix. »

Mon commentaire :

« Israël et Palestine ensemble ! » Monsieur Adamo, soit vous nous prenez pour des bœufs, soit vous êtes un ignare. En 1966, les Arabes d’Israël n’avaient pas conscience de former un peuple, il n’y avait pas encore d’Autorité Palestinienne, la Guerre des Six Jours n’avait pas eu lieu, le monde arabe constituait bien une menace, mais pas pour « la Palestine ». A l’époque et dans les années qui suivirent, les seuls enfants qui tremblaient étaient Israéliens. Bien avant que vous ne procédiez au recyclage de votre chanson et que vous en effaciez, purement et simplement, la phrase que l’on vous reprochait (« Sur cette terre d’Israël, il y a des enfants qui tremblent »), elle s’est malheureusement avérée prophétique. En effet, le 11 avril 1974, sept mois après la Guerre de Kippour, des terroristes s’infiltrent du Liban à Maalot, ville du nord d’Israël. Ils pénètrent dans la maison de la famille Cohen, tuent le mari, la femme et leur fils de quatre ans. Ils prennent ensuite le contrôle de l’école Nativ Méir. 105 élèves sont retenus en otage. Finalement devant l’intransigeance des terroristes et après que des rafales d’armes automatiques aient été entendues à l’intérieur de l’école, les forces de sécurité donnent l’assaut. Au total, vingt-deux adolescents et cinq adultes trouveront la mort dans cette tragédie.

Conclusion

Monsieur Salvatore Adamo s’est fait, de longue date, une réputation de « gentil garçon ». Ses manières gauches et timides (spontanées ou étudiées? nul ne le sait…), sa simplicité, sa discrétion, sa pudeur et sa modestie (même remarque), ont fait de lui une star très populaire. Et chacun sait que les stars font souvent la pluie et le beau temps en matière d’opinion. Alors, malheur à celui ou celle (personne privée, institution ou nation), que la vedette fustige, ou simplement à qui il fait les gros yeux ! Malheur, donc, à Israël, qui a eu la malchance de se voir supplanté, dans l’estime d’Adamo, par les « gentils » Palestiniens. Du coup,

oubliés, les enfants d’Israël qui tremblent,
disparu, le Requiem,
éludés, les Six Millions de Juifs,
submergés, les mausolées de marbre,
passés sous silence, les Six Millions d’arbres…
Après cet exercice, Adamo pourrait bien pasticher les « Trompettes de la renommée » de Brassens. Cela donnerait à peu près cela :

 » Les gens de bon conseil ont su me faire comprendre
qu’à l’homme de la rue [arabe] j’avais des comptes à rendre,
et que sous peine de choir dans un oubli complet,
j’devais mettre au rancart mes sionistes couplets !  »
Pauvre Adamo, il faut le comprendre. Il nous l’a expliqué lui-même : « On m’a reproché d’avoir choisi mon camp » – entendez : Israël. Pas très politiquement correct, n’est-ce pas?… Alors, tant pis pour le peuple aux Six Millions de victimes : intimidé, honteux de sa partialité, Adamo le doux (non, je n’ai pas dit « le mou »!), incapable de peiner le dernier interlocuteur qui le remet en cause, s’est mis au travail… Vous avez lu, plus haut, ce que cela a donné. C’est médiocre, poussif, absolument pas convaincant. Moi, à la place des Arabes et des Palestiniens (victimes eux aussi, ne l’oubliez pas… Quoi Six Millions? Oh! lâchez-nous les baskets avec vos « Six Millions »! Vous n’avez donc que « ça » à la bouche !?), donc, moi, à la place des Arabes et des Palestiniens, je serais horriblement vexé…

Alors, ma conclusion personnelle? Après les analyses qui précèdent, elles ne font certainement plus de doute pour vous :

Malgré l’affirmation contraire de Monsieur Adamo, la cure d’amaigrissement et la ’révision’ qu’il a infligées à sa chanson de 1966, n’a rien d’un « rééquilibrage ». C’est du pur recyclage révisionniste, après titillage d’une conscience mal éclairée. Résultat recherché: l’équivalence morale * ! La tarte à la crème des « belles âmes » qui veulent être du bon côté du manche. Selon cette morale de chapon, (ou, si vous préférez, émasculée), une partie qui a raison et l’autre qui a tort, ça n’existe pas, alors, partageons les torts. Et ceux qui pratiquent ce genre de ’philosophie’ « droit de l’hommiste » s’estiment moraux, non partisans. On a vu ce que cela a donné au cours des deux décennies écoulées :
Loi du retour pour les Juifs = Droit au retour en Israël pour les Palestiniens;
Implantations sur le sol de l’antique patrie des Juifs = Grand Israël, colonisation, occupation;
Barrière de sécurité = Apartheid;
Autodéfense armée = Réaction disproportionnée;
Etat Juif = Racisme et Théocratie;
Holocauste = Nakba, etc.

Il y a beau temps que j’ai ôté le « gentil » Adamo de mes podcasts préférés. Si vous cherchez une chanson sioniste équivalente, amis internautes, j’ai une bonne nouvelle pour ceux qui l’ignorent : il existe un « tube » bien meilleur que celui d’Adamo, et surtout plus sincère. Il s’appelle « Terre promise » : les paroles, simplissimes, sont de Pierre Delanoé. La musique est une adaptation du « tube » populaire international du groupe The Mamas & Papas, intitulé « California Dreamin’ », et il est interprété par la belle voix, chaude, rythmée, et bien timbrée, de Richard Anthony. Cette chanson date de 1966 (tiens, la date où Adamo créait « Inch’Allah », première mouture – sincère !), mais, croyez-moi, elle n’a pas pris une ride et cela fait chaud au cœur de l’entendre. Vous la trouverez ici, et ici.

Et puis – pardonnez ce jeu de mots facile -,

aucun Adamo au monde ne nous séparera de notre Adamah, notre terre à nous, Eretz Israel !

* Note sur l’équivalence morale.

Voir, entre autres, Yossi Alpher, « Gaza : le dilemme d’Israël ». Extrait :

 » La plupart des Israéliens… croient qu’il n’existe pas d’équivalence morale entre des civils israéliens délibérément visés par des terroristes palestiniens et des civils palestiniens tués par inadvertance lors d’attaques ripostant au terrorisme…. Je crois que l’argument israélien de l’équivalence morale est un argument fort : les terroristes visent délibérément des civils ; nous pas. Lorsque nous nous protégeons nous-mêmes, nous hésitons longuement avant de toucher des civils. Il y a un élément du « choc des civilisations » dans cette équation. Nous pourrions avoir à l’invoquer pour expliquer au monde les représailles massives des F.D.I. [Tsahal] contre le Hamas et les autres groupes terroristes à Gaza. « 

Voir encore:

« Je revendique mon côté fleur bleue »
L’Humanité
6 Février, 2007

Chanson . À soixante-trois ans, Salvatore Adamo sort la Part de l’ange. Un album aux arrangements élégants dans lequel il privilégie le sentiment amoureux.
D’un naturel timide, Salvatore Adamo n’a jamais aimé faire parler de lui. Cela ne l’empêche pas d’être dans le coeur de tous les Français grâce aux inoubliables chansons que sont Vous permettez monsieur,Tombe la neige ou encore Inch’Allah. On le trouve fleur bleue. Il est surtout un chanteur romantique qui ne craint pas d’afficher ses sentiments pour mieux se jouer de la laideur du monde. Après Zanzibar, il revient avec la Part de l’ange, album aux arrangements élégants signés Fabrice-Ravel-Chapuis et édith Fambuena. Un enregistrement teinté de mélancolie où l’on croise la voix acidulée de la piquante Olivia Ruiz, à l’occasion d’un duo (Ce Georges) plein d’humour, faisant allusion à Georges Clooney. Depuis plus de quarante ans, le chanteur belge va où son coeur le porte, offrant le meilleur d’un répertoire qui a bien peu d’équivalent émotionnel. En 1963, il avait vingt ans et sortait son premier disque. À soixante-trois ans, il signe son 20e album, enregistré après son accident cérébral.

On sent que vous aimez privilégier l’émotion…

Salvatore Adamo. Je voulais éviter les fioritures de style et laisser l’âme s’exprimer. C’est un disque que j’ai eu le temps de préparer, après ma convalescence. Dès que j’ai senti que l’envie d’écrire se réveillait en moi, ça a été comme une renaissance. J’avais des doutes après mon accident cérébral. J’avais le cerveau en désordre. Étant à Bruxelles, je prétendais être dans le midi de la France. J’avais oublié beaucoup de choses, les numéros de téléphone… D’ailleurs, dans la première chanson, les Anges de l’ombre, que j’ai réécrite, et que je n’ai pas voulu enregistrer pour l’album, je m’adresse au corps médical, pour le remercier de m’avoir sauvé.

Comment se sent-on après un tel accident ?

Salvatore Adamo. En phase avec la vie. J’ai vécu ces quelques mois en planant un peu. Les premiers mois après l’accident, je pensais des choses absurdes. Petit à petit les boulons se sont resserrés, j’ai repris goût à l’existence. J’étais heureux de faire ce que j’ai toujours fait parce que sans écrire de chansons, je n’existe pas tout à fait.

D’où vient ce titre la Part de l’ange?

Salvatore Adamo. À l’origine, c’est une expression viticole. C’est la part du vin qui s’évapore des fûts. Moi, je considère que c’est la part de magie qu’il ne faut pas laisser filer dans un couple. C’est la faculté de s’étonner l’un l’autre pour ne pas laisser la routine s’installer. C’est respecter les jardins secrets de l’autre, ne pas vouloir imposer ses rêves. C’est un peu ce que je dis dans le Féminin sacré où l’homme pense toujours qu’il faut qu’il épate et qu’il décroche la lune pour sa compagne, alors qu’elle ne demande pas tout cela. Elle veut, peut-être, plus simplement un peu de tendresse, un petit rêve à deux.

Toujours aussi fleur bleue ?

Salvatore Adamo. Je le revendique. J’ai d’ailleurs voulu commencer par une chanson Fleur, car c’est désuet de chanter les fleurs aujourd’hui. Pendant des années, au vu de mon image fleur bleue, j’avais presque un complexe. Dans la Part de l’ange, il y a un message ou deux pour montrer que je suis quand même concerné par ce qui se passe sur terre, mais je suis revenu à ce que j’aime, à des chansons d’amour, tout simplement. À dix-huit ans, j’ai écrit Tombe la neige, à cet âge, on a toujours tendance à faire un drame de tout, dès qu’il y en a un qui ne vient pas au rendez-vous. À mon âge, je chante un amour serein, un amour trouvé en quelque sorte.

Vous venez de fêter vos soixante-trois ans. Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Salvatore Adamo. J’ai eu cet immense privilège de pouvoir vivre en faisant ce que j’aime. Cette voie, que j’ai suivie, je n’aurais pas osé la rêver. Adolescent, je jouais au football, mon rêve était de faire se lever un stade en marquant un but. La musique, c’était vraiment dans l’air que l’on respire. Mon père adorait la musique. J’ai été ballotté entre la chanson italienne, napolitaine et la chanson française que j’entendais à la radio. Aujourd’hui, les gens redécouvrent les chansons des années soixante où on pouvait afficher de bons sentiments, sans engendrer l’ironie. Ce qui n’empêchait pas de chanter des choses plus graves. Je pense à Inch’Allah, que j’ai écrite en octobre 1966. C’était bien la preuve qu’on pouvait être fleur bleue et s’intéresser aux malheurs du monde. Cette chanson, je n’ai pas eu l’occasion de l’enlever de mon répertoire, parce qu’elle est toujours d’actualité. À tel point que j’ai dû la nuancer au gré des quelques espoirs de paix. J’ai changé quelques strophes, mais je me suis rendu compte que je n’allais pas jusqu’au bout du message. J’ai ainsi réécrit une autre chanson dans l’album Zanzibar sur le problème du Moyen-Orient, Mon douloureux Orient, où je fais allusion à la souffrance du côté palestinien. Une chanson qui dit : quelles qu’aient été les raisons de cette haine ancestrale, il faut l’oublier pour vivre l’un à côté de l’autre. J’ai aussi écrit une chanson contre le franquisme qui s’appelle Manuel. Je suis toujours redescendu de mon nuage !

Album la Part de l’ange chez Polydor. Au Bataclan

du 13 au 24 mars,

boulevard Voltaire, Paris11e. Tél. : 01 43 14 35 35.

Entretien réalisé par Victor Hache

Voir enfin:

Les 21 pays arabes possèdent 800 fois plus de terres qu’Israël

« Parmi les enfants d’Abraham, les descendants d’Ismaël occupent actuellement au moins 800 fois plus de terres que les descendants d’Isaac. »

Source: traduction libre d’une tribune de Ruth Wisse, professeur de littérature yiddish et de littérature comparée à Harvard, parue le 17 mars dans le Wall Street Journal (How About an Arab ‘Settlement’ Freeze? Why are 21 countries with 800 times more land so obsessed with Israel?)

Pourquoi pas un gel des constructions arabes?  Pourquoi est-ce que les 21 pays arabes qui possèdent plus de 800 fois de terres sont-ils si obsédés par Israël?

Quand ma petite-fille de deux ans assiste à toute cette agitation qu’elle ne peut pas comprendre, elle se tourne vers moi dans l’expectative d’un éclaircissement : « De quoi parlent-ils, Bubbe? ».  À l’heure actuelle, il faudrait que je lui avoue que le brouhaha que suscite la construction de 1.600 nouveaux logements à Jérusalem défie toute explication rationnelle.

Parmi les enfants d’Abraham, les descendants d’Ismaël occupent actuellement au moins 800 fois plus de terres que les descendants d’Isaac. Les 21 Etats de la Ligue arabe annoncent régulièrement des projets de nouvelles constructions. L’Arabie saoudite estime que 555.000 logements ont été construits au cours des dernières années. Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a annoncé l’année dernière lors d’une réunion à Bagdad que « Quelque 10.000 logements d’une surface de 100 m2 seront construits dans chaque province [d’Irak] » pour accueillir les citoyens dont les besoins en logement n’ont pas été satisfaits depuis longtemps. L’Egypte a créé 10 nouvelles villes depuis 1996. Ce sont Tenth of Ramadan, Six of October, Al Sadate, Shurouq Al, Al Obour, New Damietta, New Beni Souef, New Assiout, New Luxor et New Cairo.

En 2006, le Premier ministre syrien, Mohammad Naji Atri, a annoncé un nouveau plan quinquennal de développement qui visait à construire 687.000 unités de logement. Le Koweït s’attend à une demande d’environ 100.000 unités de logements privés en 2010. L’année dernière, le roi Abdullah de Jordanie a lancé une initiative nationale en faveur de l’habitation.  Celle-ci vise à construire 120.000 logements pour les Jordaniens à faible revenu.

Les populations arabes croissent. Et les quartiers s’aggrandissent pour les accueillir. Qui plus est les pays arabes ont bénéficié de manière disproportionnée de l’échange de populations entre Juifs et Arabes consécutif aux guerres arabes contre Israël. Depuis 1948, plus de 800.000 Juifs ont abandonné leurs maisons et perdirent leurs biens en Egypte, en Irak, au Maroc et au Yémen. Sans compter des actifs évalués à des centaines de milliards de dollars, les titres de propriété des Juifs des pays arabes est estimé à une superficie totale de 100.000 miles carrées, soit cinq fois la taille de l’État d’Israël, et davantage même si on ajoutait tous les territoires disputés de Cisjordanie.

Ces disparités absurdes sont le résultat de cultures politiques opposées. La Ligue arabe a été créée en même temps qu’Israël dans le but explicite de mettre fin à l’existence de l’Etat juif. Bien qu’il y ait eu de profondes transformations au cours des décennies qui s’ensuivirent, l’opposition à l’Etat juif reste le meilleur outil fédérateur de la politique inter-arabe et arabo-musulmane. Or aucune nation n’a jamais gagné du fait d’avoir essayé d’éliminer les Juifs plutôt que de rivaliser avec eux.

Il est regrettable que les Arabes soient obsédés par la construction de logements en Israël plutôt que de s’attacher au développement de leurs propres terres qu’ils possèdent en surabondance. Mais pourquoi donc l’Amérique devrait-elle encourager leurs ambitions hégémoniques? En décembre de la Maison Blanche a publié une déclaration où elle s’opposait « aux nouvelles constructions à Jérusalem-Est », sans préciser où et ce qu’elle est.

Ramat Shlomo, le quartier au centre de la controverse actuelle, se situe en fait au nord de Jérusalem, à l’ouest des quartiers juifs de Ramot, qui abrite 40.000 résidents juifs. Pourquoi la Maison Blanche est-elle en désaccord avec la construction de logements pour des citoyens juifs dans les limites géographiques de leur propre pays? La même Maison Blanche n’a soulevé aucune objection lorsque la Jordanie a récemment commencé systématiquement à priver de leur citoyenneté des milliers de ses citoyens palestiniens, plutôt que de leur fournir de nouveaux logements dans un pays beaucoup plus vaste qu’Israël.

Il se peut qu’Israël ait commis une faute du fait de ne pas avoir insisté avec obstination que son existence souveraine soit acceptée inconditionnellement, et de ne pas avoir exigé que les dirigeants arabes se conforment à la Charte des Nations Unies qui garantit « l’égalité des droits… des nations, grandes et petites. » Même si ça sembe absurde aux Israéliens, peut-être auraient-ils dû appeler à un gel de la colonisation arabe proportionnel aux exigences déraisonnables que les Arabes exigent des Israéliens.

Le point de départ de toute solution pacifique du conflit du Moyen-Orient impliquera un regard sans complaisance de la carte de la région où 21 pays qui disposent de 800 fois plus de terres sont obsédés par la croissance naturelle de leurs voisins juifs. »

Voir par ailleurs:

Fighting To Be The Victim

Newsweek

A BEAMING YASIR ARAFAT, DRAWN IN ugly disproportion, places a flower on the grave of Baruch Goldstein, the Israeli settler who massacred 29 Palestinian Muslims at prayer last month. The Palestine Liberation Organization chief thanks Goldstein-for the U.N. resolution condemning the atrocity, for foreign troops that will be sent to help protect Palestinians « and for everything to come. » The crude cartoon, which appeared last week in The ‘Jerusalem Post, captures the frustration of many on the Israeli right: that Palestinians are profiting as victims of the Hebron massacre. It’s a role that many Jewish settlers insist on for themselves. « We must be the victims, » insists Noam Arnon, spokesman for 415 Jews living among 110,000 Arabs in Hebron. « We are the victims. »

Nobody wants to be killed, maimed or persecuted, of course. But in the Mideast there’s a perception that victims reap political rewards. in the wake of the massacre, Palestinian and Israeli negotiators last week moved toward agreement on new security arrangements for Hebron. Israel tentatively agreed to allow Palestinian police and lightly armed international observers into Hebron. Full-fledged talks on withdrawal from most of Gaza and the West Bank town of Jericho were expected to resume this week. Although dismantling Jewish settlements was not negotiated, Israeli officials hint that they may take steps to move Jews from Hebron as a « security measure. »

Meanwhile, Jews and Arabs debate who is suffering most. Israelis talk about the « incremental massacre » of 35 Israelis in attacks since the signing of the preliminary peace accord in September. Palestinians counter that 69 of their brethren have been killed since the Hebron bloodbath. Both sides had new bodies to count last week. Israeli soldiers killed three armed Arab guerrillas in Hebron; during the siege a pregnant woman was killed by stray fire. A Jewish settler later shot dead an Arab truckdriver praying at roadside. Arab attackers struck their own blows, killing one Israeli and wounding several others in the occupied territories. Yet the bloodshed didn’t begin yesterday or even a few decades ago. Arabs date their suffering to the first influx of Zionist immigrants to Palestine around the turn of the century. Some militant Jewish settlers describe their struggle in Holocaust terms, saying the government wants to make Biblical lands Judenrein (empty of Jews). Other right-wingers invoke more ancient images, like Masada, the Dead Sea fortress where Jews committed mass suicide in A.D. 73 rather than bow to a Roman siege.

Palestinians have new battles to prepare for. Moderates in Gaza, aware that they’ll soon be policing their own streets, are opening modest sports clubs to give young toughs something to do other than throw stones. « All these kids have seen blood, » says Hamed al-Kuren, 22, who spent three years in jail for throwing a Molotov cocktail at soldiers and other resistance activities. « We want to explain how they will live in peace. » Kuren tells the youths that « Jewish children were victims in the past just like you were victims. » Here, that’s still a hard sell.

Voir enfin:

Anti-Semitism

Europe and the Jews

Is anti-Semitism surging back?

IN THE months since September 11th, Europe has seen an increase in attacks on synagogues and other Jewish centres, a rise in threats and intimidation directed at individual Jews, and an increase in anti-Jewish propaganda of one sort or another. On April 21st, Jean-Marie Le Pen, the blithely anti-Semitic leader of the far-right National Front, gained second place in the first round of the French presidential election—a remarkable victory, however bad a drubbing he gets in Sunday’s second round. In Germany armed police guard Jewish schools, and Jews are advised not to wear visible signs of their faith. In Britain, often praised for its tolerance, a synagogue was attacked and desecrated this very week.

This great new surge of European anti-Semitism—if that is what these events signify—solves a puzzle that has been taxing a lot of Americans. Israel is a victim of terrorism, much as America was a victim of terrorism in September. Israel is defending itself against pitiless murderers with all available means, much as America is defending itself. Right and wrong in the matter, or so most Americans believe, could hardly be clearer. Why, then, Americans ask, is Europe taking the side of Palestine’s suicide bombers, passing lightly over their crimes, while vilifying Israel’s government for its restrained (under the circumstances) assault on the terrorist infrastructure of the West Bank? These perverted sympathies seem quite inexplicable—unless the answer, albeit painful to contemplate, is obvious. Anti-Semitism, it is argued, explains it all.

This account of European attitudes seems to be catching on in the United States. In a not unrepresentative column in the Washington Post, Charles Krauthammer, one of the Post‘s most distinguished political commentators, wrote this:

“What we are seeing [in Europe] is pent-up anti-Semitism, the release–with Israel as the trigger–of a millennium-old urge that powerfully infected and shaped European history. What is odd is not the anti-Semitism of today but its relative absence during the past half-century. That was the historical anomaly. Holocaust shame kept the demon corked for that half-century. But now the atonement is passed. The genie is out again.

This time, however, it is more sophisticated. It is not a blanket hatred of Jews. Jews can be tolerated, even accepted, but they must know their place. Jews are fine so long as they are powerless, passive and picturesque. What is intolerable is Jewish assertiveness, the Jewish refusal to accept victimhood. And nothing so embodies that as the Jewish state.”

Is the supposed release of Europe’s loathing of the assertive Jew a good explanation, in fact, of the gulf over Israel that divides the United States from its European allies? Sadly, recent events have lent the idea plausibility. It is nonetheless wrong—a gross distortion and a terrible slander.

Is the supposed release of Europe’s loathing of the assertive Jew a good explanation of the gulf over Israel that divides the United States from its European allies? It is not

The enormity of the Holocaust ought to have eradicated anti-Semitism for all time. Shamefully, it did not. In much of the world, hatred of Jews thrives. In particular, newspapers and broadcasters across most of the Arab world deal routinely in repellent expressions of loathing of Jews and their faith. Elsewhere in the world—in Europe and, it should not be forgotten, also in the United States—anti-Semitism also survives, most visibly in a fringe of neo-Nazis and other despised outcasts, but also, and somewhat more widely, in milder forms of prejudice and suspicion. Still, impossible as it may be to measure people’s private feelings, the great majority of Europeans, it seems to us, harbour no suppressed anti-Semitic hatred. On the contrary, they sincerely deplore anti-Semitism, so much so that Mr Krauthammer’s portrait of Europe’s secret heart will strike many as a shocking insult. In most of Europe, to call somebody anti-Semitic is one of the worst accusations you can make. It is not one to be made lightly.

But recent events in Europe—the attacks on synagogues, the success of Mr Le Pen—give the lie to that reply, do they not? Alarming and deplorable as they are, the answer is no. These events do not show that anti-Semitism is broadening its base (see article). Anti-Semitism has lately been more apparent in France than elsewhere in Europe: even there, Mr Le Pen found it opportune this time to soft-pedal the anti-Jewish prejudice, calculating that it made better sense to denounce attacks on Jews in order to stir up hatred of Muslim immigrants. It suited Mr Le Pen in this election actually to pose as a defender of French Jews against their Muslim enemies and against immigrants in general—an odd way to call on brimming reserves of anti-Jewish hatred, waiting these past 60 years to overflow.

An Israel beyond criticism?

It is important to understand that in most of Europe—as in America—anti-Semitism is a prejudice of a small minority, not the mainstream. A quite separate point is that criticism of Israel, let alone criticism of its government, need not be motivated by hatred of Jews. In their support for Ariel Sharon, Americans have often seemed more united than Israelis. Israelis who feel that Mr Sharon is wrong to resist a settlement with the Palestinians are presumably not guided in that belief by anti-Semitism, not even of the disguised or pent-up kind. This is not to deny that some outside criticism of Israel and its policies is indeed partly fuelled by anti-Semitism. (Where that is true, as in the claims of many Arab governments and commentators, and in many of Europe’s Muslim communities, it should be recognised and repudiated.) It is only to say what should be obvious but apparently isn’t: that it is not anti-Semitic per se to criticise Mr Sharon.

Europeans have in fact become readier to criticise Israeli policies in recent years. The guilt that people who lived through the 1930s and 1940s felt about their failure to prevent the Holocaust is not felt to the same degree by the post-war generation. The goodwill that attended the birth and early years of Israel, which extended to admiration and active support during the 1950s, 1960s and 1970s (so much for Europe’s loathing of Jews who stick up for themselves) has since waned. Criticism of Israel that would once have been bitten back is now being freely expressed. In the same way, and this is to be regretted, the zeal of Europe’s rejection of Jewish hatred—its anti-anti-Semitism—may have faded somewhat too, especially on the left. In both these ways, Mr Krauthammer’s point about declining Holocaust shame has a semblance of validity. These developments are new, as he says—but they are not the same thing as a resurgence of anti-Semitism.

Whether Europe’s objections to Mr Sharon’s policies are sound is another question altogether. In recent weeks we have discussed this at length, agreeing with his critics in some respects, disagreeing with them in others (notably, by affirming Israel’s right to defend itself against murderous terrorists). A more strongly critical line than the one we have taken on Mr Sharon would be mistaken, in our view; but it could very easily be wrong, or foolish, or cowardly, or immoral, without being anti-Semitic. For the sake of clearer thinking about the Middle East—and in the interests of a close Atlantic alliance, which, for all its difficulties, is worth defending (see leader)—Mr Krauthammer and those who agree with him need to understand this.

Voir par ailleurs:

HISTOIRE Arafat et les Juifs

Pierre Vidal-Naquet

Le Monde

09 mai 1989 

Le tournant opéré par l’OLP pendant l’hiver 1988-1989, accentué encore par les propos qu’a tenus M. Yasser Arafat à Paris, est décisif. De cela, nul esprit honnête ne disconviendra. A une tragédie de guerre a succédé une stratégie de paix, avec comme objectif la création d’un Etat palestinien, vivant en paix avec son puissant voisin, Israël. Ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, ont, dès le mois de juin 1967, écrit que là était le seul avenir envisageable ne peuvent que s’en réjouir à l’infini.

J’étais présent à l’Institut du monde arabe, le 2 mai, lorsque M. Arafat a exposé, devant une centaine d’intellectuels, la façon dont il concevait la Palestine future, et a répondu à quelques questions. De cette présence, je ne tire ni gloire ni honte : j’étais venu pour écouter et pour apprendre, et je ne le regrette pas. Je le répète, sur des points essentiels, M. Arafat nous a convaincus qu’il voulait la paix et qu’il n’existait pas d’autre solution sérieuse.

Il s’est déclaré prêt à rencontrer n’importe quel dirigeant israélien, y compris le général Sharon. Il a manifesté son souci de l’avenir des enfants israéliens, aussi bien que des enfants palestiniens. Ce sont là des affirmations essentielles et qu’il faut évidemment prendre au mot, avec espoir. On attend maintenant la réponse des Israéliens, auxquels M. Arafat s’est adressé explicitement et fermement, en comptant sur le mouvement de leur opinion publique. Il n’est pas interdit de penser qu’elle viendra un jour.

Cela dit, M. Arafat a tenu aussi quelques propos qui appellent, de la part d’un historien, un certain nombre de rectifications. Ce n’est pas que je me fasse des illusions sur le rapport à l’Histoire des leaders politiques quels qu’ils soient. Tout mouvement idéologique, particulièrement lorsqu’il prend la forme d’une guerre _ et M. Arafat est toujours le leader d’un peuple en guerre, _ charrie sa part de mythes, plus ou moins mobilisateurs. Les Israéliens ont les leurs, qui sont souvent gros comme des montagnes et ceux qui affirment, par exemple, que M. Arafat ne fait que continuer la politique de Hitler n’ont, certes, de leçons à donner à personne. Il en est de même, trop souvent, des dirigeants de la communauté juive française, qui continuent à asséner régulièrement des contre-vérités dont les historiens ont fait justice depuis longtemps.

Cependant, ce n’est pas d’Israël qu’il s’agit ici, mais d’un dirigeant palestinien qui, à travers lui, s’adressait, comme il l’a dit, à ceux des amis d’Israël qui se trouvaient dans la salle et qu’il s’efforçait de convaincre.

Voici trois affirmations qu’il me parait devoir relever et corriger.

M. Arafat a affirmé que pendant la seconde guerre mondiale, le peuple arabe du Moyen-Orient, qui ne portait aucune responsabilité dans la persécution hitlérienne, a porté aide et secours aux Juifs persécutés, comme l’ont fait, par exemple, les Etats-Unis. Le caractère énorme de cette affirmation ne peut qu’être souligné. Chacun sait que, de secours, il ne vint point. On peut, certes, comprendre que des dirigeants arabes aient, à l’instar du grand mufti de Jérusalem, choisi le camp de l’Axe contre les empires occidentaux. Cela fut vrai aussi en Afrique du Nord, et l’attitude de Habib Bourguiba et du sultan du Maroc fut l’exception, plutôt que la règle. Mais on ne peut nier les faits. Ceux qui sont parvenus alors à se réfugier en Palestine et qui furent peu nombreux n’ont pas trouvé le salut par la grâce de leurs voisins arabes. Le contraire aurait été surprenant.

Intifada et holocauste

M. Arafat a exprimé sa compassion pour les victimes de la persécution hitlérienne et de la seconde guerre mondiale, qu’elles soient juives, chrétiennes, musulmanes ou même bouddhistes. C’est là, une fois de plus, comparer ce qui n’est pas comparable. La destruction systématique des Juifs d’Europe peut se comparer à la destruction des Tsiganes, ou à celle des Arméniens en 1915, voire, dans certaines limites, au massacre du « nouveau peuple » par les hommes de Pol Pot, non aux autres crimes de guerre. Des femmes déportées ont été tuées dans la chambre à gaz de Ravensbrück. C’était la même mort qui était infligée à des millions d’êtres humains juifs ou tsiganes à Auschwitz ou à Treblinka, ou encore à tant de prisonniers soviétiques, mais le crime n’était pas à la même échelle.

Encore une fois, ce crime n’est pas unique : nous en avons d’autres dans le passé de notre Occident, ne serait-ce que la destruction, même si elle n’a pas été tout à fait voulue, des Indiens d’Amérique au seizième siècle. On peut tenir à des Juifs des propos durs : on peut leur rappeler, parce que c’est la vérité, que la création d’Israël n’a pas été une idylle, mais une conquête fondée sur l’expulsion d’un autre peuple. Mais on ne peut pas, on ne doit pas leur dire des contre vérités.

C’est encore une contre vérité que d’affirmer que les Palestiniens de l’Intifada sont victimes d’un « holocauste au quotidien ». Les Palestiniens sont victimes d’une authentique tragédie, et M. Arafat a su trouver des mots émouvants pour décrire ce qu’est leur exil : il leur est même difficile, nous a-t-il expliqué, de trouver un coin de terre pour enterrer leurs morts. Les Palestiniens des territoires occupés se trouvent hors la loi dans leur propre pays. C’est là une honte et un scandale, contre lequel doit lutter tout homme de coeur, et d’abord tous ceux qui ont le souvenir de la persécution. Mais il ne sert à rien d’employer des mots excessifs. Seule une vraie histoire pourra un jour fonder un vrai dialogue.

2 Responses to Centenaire du génocide arménien: A quand un Yad Vashem palestinien ? (US Nabka Memorial Museum: It’s genocide envy, stupid !)

  1. jcdurbant dit :

    WHAT IS THE UN HQ DOING IN A CAPITAL IT DOESN’T RECOGNIZE ? (Illegal settlement activities: Guess why the UN won’t move its HQ to Tel Aviv like the rest of the world ?)

    « We cannot leave the UN in Jerusalem. We are the sovereign entity here. We need to evacuate the UN from Jerusalem tomorrow morning. The UN headquarters is here for one purpose: They want Jerusalem divided, and we will not give them any power to promote this idea. We have to take them out of Jerusalem, and we have to build here thousands of new residential units for Jerusalemites.The land and the buildings do not belong to the UN. Not only that, the UN took over forty additional dunams (9.89 acres) in a criminal fashion. This has to stop. »

    Attorney Yair Gabbai

    http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/245851

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  2. jcdurbant dit :

    WHAT OCCUPATION ?

    “We’ve been sovereign in the city for 50 years, so there is no need for UN monitors. They were given use of the compound to oversee the cease-fire agreement from the Six Day War. It’s an agreement that is no longer relevant. This saga has to end because we have peace with… Jordan [which controlled the West Bank and east Jerusalem before 1967]. The State of Israel gave the building [to the UN] purely for that use. Now it is being used for activity that is anti-Israel with organizations that are pro-Palestinian. »

    Regev

    https://www.jpost.com/Israel-News/Politics-And-Diplomacy/Israel-to-debate-ousting-UN-from-Jerusalem-headquarters-489954

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