Gaza: Attention, une perfidie peut en cacher une autre ! (We lied, people died: How the West helped Hamas build its war machine)

https://www.idfblog.com/wp-content/uploads/2014/07/10548757_821348067888065_8530686755196198598_o.jpg Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête. Osée 8: 7
S’ils se taisent, les pierres crieront! Jésus (Luc 19: 40)
What are Gazans supposed to do ? Jon Stewart
Il faut commencer par se souvenir que le nazisme s’est lui-même présenté comme une lutte contre la violence: c’est en se posant en victime du traité de Versailles que Hitler a gagné son pouvoir. Et le communisme lui aussi s’est présenté comme une défense des victimes. Désormais, c’est donc seulement au nom de la lutte contre la violence qu’on peut commettre la violence. Autrement dit, la problématique judaïque et chrétienne est toujours incorporée à nos déviations. René Girard
Dans le monde moderne, même les ennemis de la raison ne peuvent être ennemis de la raison. Même les plus déraisonnables doivent être, d’une façon ou d’une autre, raisonnables. (…) En cohérence avec cette idée, les socialistes regardaient ce qui se passait outre-Rhin et refusaient simplement de croire que ces millions d’Allemands avaient adhéré à un mouvement politique dont les principes conjuguaient théories paranoïaques du complot, haines à glacer le sang, superstitions moyenâgeuses et appel au meurtre. Les kamikazés étaient certes fous, mais la faute en incombait à leurs ennemis, pas à leurs dirigeants ni à leurs propres doctrines. (…) le nihilisme palestinien ne pouvait signifier qu’une chose: que leur souffrance était encore pire … Paul Berman
Rien ne s’améliorera aussi longtemps que les gens raisonnables penseront que les criminels et les fanatiques obéissent aux mêmes règles qu’eux. Et qu’ils acceptent de leur vendre, de leur confier, ou de laisser entre leurs mains de puissantes armes de mort. Cette attitude est aussi absurde et criminelle que celle qui conduisit le mahatma Gandhi, en juillet 1939 et décembre 1940, à écrire à son « cher ami » Adolf Hitler, pour lui demander d’être raisonnable. Si on se conduit avec les mafias et les mouvements terroristes comme avec des gens raisonnables, c’est le monde entier qui sera bientôt invivable. Jacques Attali
Il est de peu d’intérêt de s’indigner contre le déferlement antisémite et de le faire dans l’habituelle rhétorique sans pensée, c’est-à-dire bien-pensante, de l’«antifascisme» militant, si l’on n’est pas capable de méditer encore et à nouveau l’effet de choc produit, il y a quelques années, par les développements badiousiens sur les «portées du mot «juif». Ce texte constitue un tournant – dont on peut mesurer l’effet de brèche. Lorsqu’on écrit, en dépit de tout bon sens, que «le nom de juif» est «une création politique nazie» sans référent préexistant, qu’il constitue une invention hitlérienne au service de l’extermination, quand on affirme que «juif» est désormais le signifiant-maître des nouveaux aryens, que les Israéliens sont tout sauf juifs (à la limite le seraient seuls Spinoza, Marx, Freud et quelques autres Ehrenjuden !), quand on claironne qu’Israël est un pays antisémite, quand on pose avec une telle assurance «ontologique» tant de sottises, on donne à la logique diabolique du retournement, soit de la perversion, le statut d’une figure de pensée : non seulement les «juifs» ne sont pas juifs, mais ils sont, eux, les véritables nazis. Et, par voie de «conséquence», ceux qui les combattent, ici, là-bas, sont d’authentiques antinazis, courageux et exposés à la vindicte haineuse et meurtrière des juifs-nazis ou des nazis-juifs. Cet ectoplasme de pensée est devenu, en quelques années, un topos de l’idéologie et de l’action d’extrême gauche, décliné sous tous les registres et tous les tons. On ne le doit pas, me semble-t-il, à la seule force de conviction de Badiou (ses hypothèses, sur ce point précis, sont vraiment indigentes), mais à une conjoncture, à un climat, à un état des forces politiques, à une sinistre mutation. L’analyse politique, «l’analyse concrète d’une situation concrète», comme nous disions jadis et naguère, doit s’entendre et se pratiquer comme une pensée des circonstances de l’agir. Autrement, la politique n’est plus une politique, mais un principe d’indétermination abstrait qui distribue une même substance (le capital, par exemple) sous des accidents divers mais substantiellement identiques, la démocratie et le fascisme, les CRS et les SS, Gaza et le ghetto de Varsovie. Sous ce préalable et cette mémoire, que s’est-il passé, il y a quelques mois, politiquement, culturellement, idéologiquement autour de «l’affaire» Dieudonné ? Que recèle et que montre ce «moment» insigne ? Il a signifié, aux naïfs, dont je suis, une surprise, une prise inattendue dans le retour d’un contenu refoulé, comme si du coup l’affaire Dieudonné venait inscrire une césure, un retournement (une quenelle ?), une «libération» du discours raciste – expression dont on voit bien qu’elle indique un dé-foulement de ce qui aura été originairement réprimé, la liquidation violente d’instances de censure désuète, comme balayées par une vague immense. Pour la première fois depuis très longtemps, le pavé parisien a retenti en janvier, puis de nouveau ces jours-ci, de cris de haine et de mort, «mort aux juifs», «juifs hors de France». Rien de neuf d’une certaine façon, simplement, au contraire, un retour à la normale, la restauration publique et politiquement assumée d’une très ancienne détestation après une brève interruption d’une cinquantaine d’années – d’où l’effet de souffle d’une parole «libérée». Mais le progressisme «spontané» qui gouverne de façon pavlovienne notre saisie des événements politiques avait persuadé que le temps de ce vieil antisémitisme européen était aussi révolu que la lampe à huile ou l’aéroplane de grand-papa. Or, il ne suffit pas d’avoir établi l’inanité philosophique de ce progressisme pour en avoir fini avec les illusions et aveuglements qu’il provoque et charrie. Il convient, peut-être, de se remémorer le mot de Lénine à propos de l’antisémitisme. Ce dernier, disait-il, est «éternellement nouveau». C’est dire que sa pérennité même ne se peut qu’à la condition de son renouvellement et que ses avatars signalent moins d’authentiques différences que des modulations temporalisées d’une même continuité «éternelle». (…) C’est qu’entre-temps, et l’intervention badiousienne joue un rôle crucial à cet égard, sous le couvert d’un antisionisme parfois furieux, l’extrême gauche, ou plutôt une certaine extrême gauche, pas toute, mais presque, aura contribué à redonner à l’antisémitisme le plus plat une légitimité dont la vieille extrême droite rêvait et que le gauchisme aura donc fait ou refait. Car il est vrai aussi qu’il renoue ainsi avec les courants antisémites les plus forcenés, de Proudhon à Dühring en passant par beaucoup d’autres, qui ont toujours été implantés dans les mouvements socialistes européens. C’est là que se profile, selon moi, une menace croissante, à en juger par la nature de certains propos venus de l’«islamo-gauchisme», pour utiliser une expression sans doute trop indéterminée. Le péril, c’est que la jonction finisse par se produire entre une extrême gauche «antisioniste» et l’antisémitisme d’extrême droite (ce que plusieurs manifestations récentes ont partiellement réussi dans la rue et ce dont elles sont le prodrome voire le premier symptôme effectif). Si cette condensation devait parvenir, comme force politique, à rassembler la jeunesse déshéritée, ou une partie d’entre elle, alors les conséquences en seraient vraiment redoutables. Gérard Bensussan
 Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation. Depuis 1948, tous les jours, tous les mois et surtout pendant le mois sacré du ramadan, nous assistons à une tentative de génocide systématique. Recep Tayyip Erdogan (premier ministre turc)
The vast majority of the countries participating in [the Arab League] summit consider Hamas to be a terrorist organization. These countries pray – all those foreign ministers are praying – that Israel will manage to get rid of Hamas once and for all. They support the Israeli planes bombing the Gaza Strip under the pretext of getting rid of Hamas and stopping the missiles. (…) Is it conceivable that such an « urgent » meeting is convened only 7-8 days after the Israeli air raids on the Gaza Strip began?! Why did it take them so long? The reason was that they wanted to give the Israeli planes and tanks the opportunity to invade Gaza and destroy the resistance. There are 18 resistance movements in Gaza. It’s not only Hamas. (…) They took their time to allow Israel to destroy the resistance once and for all. This meeting was summoned by Kuwait. Why didn’t Palestinian President Mahmoud Abbas summon it, and from day one? The reason is that he does not want the Arabs to convene. He does not want them to decide that this aggression must be stopped. (…) Yizhak Rabin once said that he hoped to wake up one day and see Gaza had sunk into the sea. By God, the Arab regimes and leaders have outdone Rabin in this. They would like the West Bank, the Gaza Strip, and the entire Palestinian people to sink into the sea with no survivors. Abd Al-Bari Atwan (former Gaza-born, editor-in-chief of Al-Quds Al-Arabi, Mayadeen TV on July 14, 2014)
Toute personne tuée ou tombée en martyr doit être appelée « civil de Gaza ou de Palestine », avant de préciser son rôle dans le djihad ou son grade militaire. N’oubliez pas de toujours ajouter l’expression « civil innocent » ou « citoyen innocent » en évoquant les victimes des attaques israéliennes sur Gaza. Commencez [vos rapports sur] les actions de résistance par l’expression « en réponse à la cruelle attaque israélienne », et concluez avec la phrase : « Ces nombreuses personnes sont des martyrs depuis qu’Israël a lancé son agression contre Gaza ». Assurez-vous toujours de maintenir le principe : « Le rôle de l’occupation est d’attaquer, et nous en Palestine sommes toujours en mode réaction ». (…) Évitez de publier des photos de tirs de roquettes sur Israël depuis les centres-villes de Gaza. Cela [servirait de] prétexte pour attaquer des zones résidentielles de la bande de Gaza. Ne publiez pas ou ne partagez pas de photos ou de clips vidéo montrant des sites de lancement de roquettes ou [les forces] du mouvement de résistance à Gaza. (…) ne publiez pas de photos d’hommes masqués avec des armes lourdes en gros plan, afin que votre page ne soit pas fermée [par Facebook] sous prétexte d’incitation à la violence. Dans vos informations, assurez-vous de préciser : « Les obus fabriqués localement tirés par la résistance sont une réponse naturelle à l’occupation israélienne qui tire délibérément des roquettes contre des civils en Cisjordanie et à Gaza »… (…) • Lorsque vous vous adressez à l’Occident, vous devez utiliser un discours politique, rationnel et convaincant, et éviter les propos émotifs mendiant de l’empathie. Certains à travers le monde sont dotés d’une conscience ; vous devez maintenir le contact avec eux et les utiliser au profit de la Palestine. Leur rôle est de faire honte de l’occupation et d’exposer ses violations. • Évitez d’entrer dans une discussion politique avec un Occidental pour le convaincre que l’Holocauste est un mensonge et une tromperie ; en revanche, assimilez-le aux crimes d’Israël contre les civils palestiniens. • Le narratif de la vie comparé au narratif du sang : [en parlant] à un ami arabe, commencez par le nombre de martyrs. [Mais en parlant] à un ami occidental, commencez par le nombre de blessés et de morts. Veillez à humaniser la souffrance palestinienne. Essayez de dépeindre la souffrance des civils à Gaza et en Cisjordanie pendant les opérations de l’occupation et ses bombardements de villes et villages. Directives du ministère de l’Intérieur du Hamas aux activistes en ligne
We, the undersigned academics, lawyers, and community leaders, are profoundly perturbed by the unbalanced and partisan position adopted by the Canadian Government and federal political parties regarding the current violence in Gaza. While more than 650 Palestinians – 75% civilians, according to the United Nations – have been killed in Israel’s latest military operation, official statements have focused exclusively on denouncing Hamas’s rocket strikes (responsible for two fatalities) and uncritically proclaiming Israel’s right to self-defence. While Hamas’s indiscriminate rocket firings are illegal under international law, Israel is still bound by basic international humanitarian law principles protecting civilians during times of war and prohibiting collective punishment. Indiscriminate and disproportionate attacks on civilian life and infrastructure in Gaza violate fundamental norms of international law. As of July 22, the toll of the ongoing offensive (the third major military assault on Gaza in six years) includes: at least 147 children killed, including four by missile strike while playing soccer on a Gaza beach; 3 504 Palestinians injured (it is uncertain how many are civilians, but the number includes 1 100 children and 1 153 women); 2 655 families whose homes have been destroyed or severely damaged; 117 000 people displaced; at least 90 schools and 18 health facilities damaged (including the destruction of al-Wafa Hospital, the only rehabilitation hospital in Gaza and the West Bank) 2 million people with no or very limited access to water and sanitation services. (…) And the toll increases by the hour. (…) As a country claiming to champion universal human rights and dignity, Canada’s foreign policy must align with international law, and reflect the equal value of Palestinian and Israeli life. The callous devaluation of Palestinian life communicated by our political leaders does not represent us as Canadians. Canadians 4 Gazans
It is a just war carried out with a great deal of care. I don’t like the civilian casualties that result from bombing the homes of the Hamas leaders. And what’s happening in Shejaiya is horrible, but I think it falls within the normal rules of war. The moral bottom line seems clear.“‘We’re using missile defense to protect our civilians, and they’re using their civilians to protect their missiles.’” Ori Nir (porte-parole de Americans for peace now)
Provoke Israel. It had worked in the past. A kidnapping of Israeli soldiers on the northern border had led to Israel’s less-than-discriminate assault on Hizballah in Lebanon in 2006. Rocket attacks had provoked Israel’s two previous Gaza incursions, in 2008 and 2012. Hamas and Hizballah had “won” those wars because their fighters resisted the Israelis more effectively than conventional Arab armies had done in the past but also because the images of collapsed buildings and blood-soaked children had bolstered Israel’s growing reputation as an oppressor and a bully in the eyes of the world. This time is different, however, for several reasons. The initial provocation, the kidnapping and murder of three Israeli teenagers, was indefensible, as was a retaliatory murder of a Palestinian teen. In a moment of moral clarity, Hamas lauded its kidnappers, while a furious Netanyahu called the retaliation “reprehensible.” Indeed, Israel’s actions have been more prudent across the board. It confined its bombing at first to Hamas’ military facilities and leaders. Civilians were killed in the process–as was Hamas’ intent–but these were targeted strikes, not the free-range assault on Gaza City that had occurred in Operation Cast Lead in 2008. The ground campaign that followed was limited as well, confined to Shejaiya, a neighborhood on the eastern outskirts of Gaza City that was a warren of Palestinian fighters and the launch point for a very elaborate tunnel system from Gaza to Israel. The fighting has been brutal, to be sure. More than 500 Palestinians and 32 Israeli soldiers have been killed. But it was not an indiscriminate massacre. Israel was protecting its border, the right of any sovereign nation; its citizens were threatened by Palestinian assaults at the receiving end of the tunnels (several of which were attempted, and foiled, during the fighting). (…) There have been the predictable anti-Israel riots in Europe, mostly populated by Islamic groups; the parlor left has been appalled, on cue, by the alleged Israeli brutality–without questioning the deadly cynicism of Hamas. Meanwhile, Hamas has been outfoxed diplomatically: it opposed the cease-fire agreement proposed by Egypt, which Israel–and the Arab League–supported. If you’re really the aggrieved party, it’s not easy to explain why you won’t accept peace. By now, in a reasonable world, Hamas would have lost all remaining shreds of its tenuous moral credibility. Joe Klein
I think that there has been a failure of reporting on our side about the extent of the Israeli operation, which compared to cast lead in 2008-2009. Cast lead was really wanton destruction of Gaza city. This has been pretty well-targeted … The ground offensive is in only one neighborhood of east Gaza city. The targets: schools, mosques, that’s where they store the guns. And it’s terrible that families and children are being killed but that is precisely Hamas’s purpose in starting this mess.(…) It’s pretty well known that I’ve been very critical of Israel in the past,  especially their activities on the West bank and their expansion of settlements and I still am. But in this case … I spent the last couple of days talking to members of the Israeli peace movement, you know, people like Ori Nir, the spokesman of Americans for peace now and he called this a just war. He studies these things very, very carefully. And I think that in this case we have to present more nuanced  reporting. Joe Klein (Time)
It’s the moral equivalence which is so devastating. When Egypt this week proposed its ceasefire in Gaza, a BBC presenter asked whether both sides would now conclude that there was no point carrying on with the war. From the start, restraint has been urged on both sides — as if more than 1,100 rocket attacks on Israel in three weeks had the same weight as trying to stop this onslaught once and for all. Israel has been bombing Gaza solely to stop Hamas and its associates from trying to kill Israeli citizens. But for many in the West, the driving necessity is not to stop Hamas but to stop Israel. Moral equivalence morphs instantly into moral bankruptcy. People have looked at the casualty count — around 200 Palestinians killed at the time of writing, while only a handful of Israelis have been injured or killed — and decided that this proves Israel is a monstrous aggressor. No concern at all for the Israelis who have only a few seconds to rush to a shelter when the sirens start to wail, car drivers flinging themselves to the ground at the side of the road. No concern for the elderly or disabled Israelis who can’t get to a shelter, the hospital patients left helpless while the rockets slam into the ground nearby. Just imagine if the Scots, for example, had for years been firing at England volleys of rockets that were now putting 40-50 million people within range. Unimaginable? Of course it is. No country would tolerate it. But that’s the equivalent situation in which tiny Israel has found itself. Yet it is simultaneously having to fight another war: against a West determined to demonise it with accusations of deliberate atrocities, lack of restraint or an attempt to conquer more land. To these people, whatever Israel does to defend itself is bad. Killing Gazans is bad, warning them to flee so they won’t be killed is bad, the Iron Dome missile defence system is bad because, while Palestinians are being killed, Israelis are not. Ah yes, that’s the real outrage, isn’t it? Not enough dead Jews. How dare they defend themselves so effectively! Melanie Philips
Où sont les routes et les chemins de fer, les industries et les infrastructures du nouvel Etat palestinien ? Nulle part. A la place, ils ont construit kilomètres après   kilomètres des tunnels souterrains, destinés à y cacher leurs armes, et lorsque les choses se sont corsées, ils y ont placé leur commandement militaire. Ils ont investi  des millions dans l’importation et la production de roquettes,  de lance-roquettes, de mortiers, d’armes légères et même de drones. Ils les ont délibérément placés dans des écoles, hôpitaux, mosquées et habitations privées pour exposer au mieux  leurs citoyens. Ce jeudi,  les Nations unies ont annoncé  que 20 roquettes avaient été découvertes dans l’une de leurs écoles à Gaza. Ecole depuis laquelle ils ont tiré des roquettes sur Jérusalem et Tel-Aviv. Pourquoi ? Les roquettes ne peuvent même pas infliger de lourds dégâts, étant presque, pour la plupart,  interceptées par le système anti-missiles « Dôme de fer » dont dispose Israël. Même, Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne a demandé : « Qu’essayez-vous d’obtenir en tirant des roquettes ? Cela n’a aucun sens à moins  que vous ne compreniez, comme cela a été expliqué dans l’éditorial du Tuesday Post, que le seul but est de provoquer une riposte de la part d’Israël. Cette riposte provoque la mort de nombreux Palestiniens et  la télévision internationale diffuse en boucle les images de ces victimes. Ces images étant un outil de propagande fort télégénique,  le Hamas appelle donc sa propre population, de manière persistante, à ne pas chercher d’abris lorsqu’Israël lance ses tracts avertissant d’une attaque imminente. Cette manière d’agir relève d’une totale amoralité et d’une stratégie  malsaine et pervertie.  Mais cela repose, dans leur propre logique,  sur un principe tout à fait  rationnel,  les yeux du monde étant constamment braqués sur  Israël, le mélange d’antisémitisme classique et d’ignorance historique presque totale  suscitent  un réflexe de sympathie envers  ces défavorisés du Tiers Monde. Tout ceci mène à l’affaiblissement du soutien à Israël, érodant ainsi  sa  légitimité  et  son droit à l’auto-défense. Dans un monde dans lequel on constate de telles inversions morales kafkaïennes, la perversion du Hamas  devient tangible.   C’est un monde dans lequel le massacre de Munich n’est qu’un film  et l’assassinat de Klinghoffer un opéra,  dans lesquels les tueurs sont montrés sous un jour des plus sympathiques.   C’est un monde dans lequel les Nations-Unies ne tiennent pas compte de l’inhumanité   des criminels de guerre de la pire race,  condamnant systématiquement Israël – un Etat en guerre depuis 66 ans – qui, pourtant, fait d’extraordinaires efforts afin d’épargner d’innocentes victimes que le Hamas, lui, n’hésite pas à utiliser  en tant que boucliers humains. C’est tout à l’honneur des Israéliens qui, au milieu de toute cette folie, n’ont  perdu ni leur sens moral, ni leurs nerfs.  Ceux qui sont hors de la région, devraient avoir l’obligation de faire état de cette aberration  et de dire la vérité. Ceci n’a jamais été aussi aveuglément limpide. Charles Krauthammer
Hamas doesn’t care if its population suffers under the attacks or not, because the population is suffering anyway. Hamas doesn’t really care about their own casualties either. They want to achieve something that will change the situation in Gaza. This is a really complicated situation for Israel. It would take one to two years to take over the Gaza Strip and get rid of the tunnels, the weapons depots and the ammunition stashes step-by-step. It would take time, but from the military point of view, it is possible. But then we would have 2 million people, most of them refugees, under our control and would be faced with criticism from the international community. (…) Unfortunately, we have failed in the past to deliver a debilitating blow against Hamas. During Operation Cast Led, in the winter of 2008-2009, we were close. In the last days of the operation, Hamas was very close to collapsing; many of them were shaving their faces. Now, the situation has changed to the benefit of the Islamists. They deepened the tunnels; they are more complex and tens of kilometers long. They succeeded in hiding the rockets and the people who launch the rockets. They can launch rockets almost any time that they want, as you can see. Yuval Diskin
L’armée israélienne a déjoué plusieurs attentats de grande envergure. Le Hamas avait prévu plusieurs attentats simultanés à grande échelle durant la période du Nouvel An juif qui doit débuter le 24 septembre prochain, a confié une source sécuritaire vendredi à i24news. Selon cette source se basant sur les informations recueillies par les services de Renseignements qui ont interrogé des terroristes palestiniens faits prisonniers ces derniers jours à Gaza, le Hamas avait prévu d’infiltrer en Israël environ 200 de ses combattants par chacun des tunnels menant de la bande de Gaza vers le territoire israélien durant les fêtes de Rosh Hashana, la nouvelle année du calendrier juif. I24news
Au sud, vers 8h, les Givati ont pris possession de l’agglomération de Khirbet al Adas. A l’occasion de la prise de contrôle de cette localité, 150 individus qui se trouvaient dans un bâtiment depuis lequel des tirs étaient dirigés vers les soldats se sont rendus en s’avançant au-devant d’eux avec des drapeaux blancs. Nombres de ces hommes étaient uniquement des auxiliaires secondaires des brigades Ezzedine al Kassam, la branche armée du Hamas, mais une quarantaine d’entre eux appartenaient aux commandos d’élite de la milice islamiste. Ils ont été transférés en autobus vers des centres de détention en Israël et sont actuellement interrogés. C’est la première fois dans ce conflit que l’on assiste à une reddition aussi massive que celle-ci ; reste que l’Armée israélienne détient déjà un grand nombre de prisonniers. (…) L’observation des combats laisse à penser que les capacités défensives et le moral du Mouvement de la Résistance Islamique sont ébranlés. La Ména a procédé aujourd’hui au décompte des estimations remises par les commandants de 3 des 5 brigades participant aux combats dans la Bande de Gaza. Le chiffre des miliciens islamistes tués par ces trois brigades dépasse les 500 morts. Ces appréciations sont précieuses, car le Hamas et les autres milices ne communiquent absolument pas quant au nombre de leurs combattants tombés en action. Selon les bilans qu’ils présentent, tous les morts sont des civils. Sur la base des renseignements en notre possession, en ajoutant la quarantaine de miliciens morts dans cette journée de jeudi, la Ména affirme que les milices djihadistes ont perdu jusqu’à maintenant entre 650 et 670 combattants lors de Rocher Inébranlable. Des dizaines de ces miliciens sont enterrés dans des cimetières de fortune éloignés des regards, ou abandonnés sous les décombres de leurs positions afin d’empêcher Tsahal d’établir des bilans plus précis et d’évaluer de la sorte les capacités restantes de l’ennemi. D’après les évaluations effectuées par Sami el Soudi, se basant sur les chiffres de Tsahal, des témoignages téléphoniques de Gaza et des communiqués des différents hôpitaux et morgues de la bande côtière, le chiffre total des morts gazaouis s’établirait, ce jeudi soir, entre 850 et 880, incluant les miliciens. Mena press
While salvaging Qurans from the rubble of the Al-Farouq Mosque in Gaza, junior imam Muhammad Hamad told the New York Times, ‘This is a house of God” – as though this proved the mosque is a peaceful place of worship.  He said this after Al-Farouq had been targeted by the Israeli Defense Forces (IDF) on July 12.  According to IDF spokesperson, Lt. Col. Peter Lerner, intelligence indicated the mosque was used as “a Hamas rocket cache and gathering point for militants.” (…) Further Palestinians have a documented history of using mosques as bases for terrorism.  A few examples: In 2003, Israeli police thwarted a suicide attack and located the explosives belt in a mosque in Taibeh. In 2003, Hamas terrorists in Hebron used their mosque’s football team as cover while they carried out a series of suicide attacks that killed 34 Israelis. In 2003, Ra’ed Misk, an imam of a mosque in Hebron, carried out a suicide attack that killed 23 civilians.  He was dressed in the explosives belt at a mosque in eastern Jerusalem. In 2008, the IDF bombed a mosque in Gaza City that was used to store missiles and explosives and was used as a launching ground for rocket attacks. In 2009, during Operation Cast Lead, IDF forces uncovered weapons caches in mosques throughout Gaza including ones in Jabaliya, Al-Atatra, and the Zeitun neighborhood of Gaza City. As for the Al-Farouq Mosque recently targeted in Gaza for being a “rocket cache” and meeting place for terrorists, it broadcasts publicly its affiliation with Hamas and its promotion of jihad on the mosque’s Facebook page. Danielle Avel
I recently had the opportunity to see for myself the moral chasm between how the Israeli Defense Forces and Hamas treat civilians during military operations. In May I joined a dozen other retired U.S. generals and admirals on a trip to Israel with the Jewish Institute for National Security Affairs. Just outside Hamas-ruled Gaza, we toured a tunnel discovered less than one kilometer from an Israeli kindergarten. Unlike tunnels that I had seen during the Iraq war that were designed for smuggling, this Hamas tunnel was designed for launching murder and kidnapping raids. The 3-mile-long tunnel was reinforced with concrete, lined with telephone wires, and included cabins unnecessary for infiltration operations but useful for holding hostages. Israel, fearing just such tunnel-building, has long tried to limit imports of concrete to Gaza for anything but humanitarian projects, yet somehow thousands of tons of the material have been diverted for terror use rather than building hospitals or housing for Palestinians. Since the beginning of ground operations into Gaza, the IDF has uncovered approximately 30 similar tunnels leading into Israel, in addition to the more than two dozen discovered prior to Operation Protective Edge. Hamas operatives have been intercepted emerging from such tunnels in Israel carrying tranquilizers and handcuffs, apparently hoping to replicate the successful 2006 kidnapping of IDF soldier Gilad Shalit, for whom Israel exchanged 1,000 Palestinian prisoners in 2011. Beyond targeting Israeli civilians with kidnappings and with the indiscriminate firing of rockets, Hamas shows a callous disregard for the lives of the Palestinians it ostensibly represents. Earlier this month Hamas spokesman Sami Abu Zuhri appeared on Al-Aqsa TV and encouraged Gaza residents to act as human shields. They appear to have heeded the call: Israeli Defense Forces combat video has shown Palestinians rushing to rooftops after receiving warnings from Israel—via phone calls, text messages, and unarmed « knock-knock » small projectiles striking a targeted building—that a missile attack is imminent. Nor is Hamas the only potential adversary of Israel that believes its civilians’ propaganda value is worth more than their lives. From an IDF outpost overlooking the border, I saw housing tracts in Lebanon built with Iranian money after Israel’s 2006 war with Hezbollah. The IDF has determined that the housing masks the launch sites for some of the more than 100,000 rockets that Hezbollah holds in reserve for attacking Israel and its citizens. As we have seen in images from Gaza, the occupants of these dwellings either will serve as human shields to deter Israeli pre-emptive strikes, or in the event of another war they will be valuable « collateral damage »—dying in the service of Hezbollah’s propaganda mill. This cynical inducement of civilian suffering for propaganda is in marked contrast to the IDF’s treatment of noncombatants. While Hamas is encouraging the sacrifice of its civilian population—and its cowardly leadership is ensconced in underground bomb shelters—the IDF reports that in the conflict’s first week it provided more than 4,400 tons of food to Palestinians in Gaza, about 900 tons of natural gas and about 3.2 million liters of diesel fuel. All this despite 1,700 Hamas rockets fired at Israel.  General Conway
If Israel was purposely trying to kill Gazan civilians, 18-28 year-old men would not make up so many of the deaths. The percentage of women would be way higher than 22% (since they make up almost half the population), and the percentage of children killed would be way higher than approximately 20%, given nearly 50% of Gazans are under 14. Also, compare these figures to those published by the UN: 599 Palestinians killed 443 civilians (74%) 147 children (25%) 74 women (12%). Israellycool
Those are the primary antidotes to the biased and lazy mainstream media’s false equivalencies and context-free body count obsession. If Israel were less adept at protecting its innocents, and if Hamas actually tried to spare its civilians instead of intentionally putting them in harm’s way, low-information Americans might be spared the various monuments to “moral lunacy,” erected by people like Jon Stewart: Mr. Stewart asserted that both sides–Israel and Hamas–are engaging in aerial bombardment. But because Israel is more effective at prosecuting the war, and because more Palestinians than Israelis are dying, Israel is the more guilty party. It’s framed as an example of moral equivalence, but with Israel more morally culpable because of the “asymmetric” nature of the conflict. This is moral lunacy. You would never know from watching Stewart that Hamas is dedicated to the destruction of the Jewish state (and says so in its charter); that Hamas started the war; that Hamas wants to escalate the war; that Hamas has refused repeated ceasefires; and that Hamas is using innocent Palestinians as human shields by, for example, using hospitals and schools for military purposes. You would never know, in other words, that Hamas has a vested interest in more dead Palestinians, precisely in the hopes that people like Jon Stewart will make Israel out to be the more malicious of the two combatants. And when Stewart ridicules Israel for warning Palestinians to evacuate before the IDF strikes military targets in Gaza–”Evacuate to where!?”–he is displaying (at best) an embarrassing ignorance. Israel actually drops leaflets with maps indicating where residents of Gaza can go–specific sites–where they’ll be unharmed. So Israel is instructing Gazans to leave dangerous combat zones. And what about Hamas? It’s urging Gazans to stay. Why? In order for them to be killed. Hot air
Le conflit actuel avec Gaza prouve que les diverses accusations émises par Israël à l’encontre du Hamas sont fondées, et le résultat c’est la guérilla urbaine déloyale dont le monde est témoin en ce moment. Comme l’a écrit Evelyn Gordon précédemment, les vastes réseaux de tunnels prouvent qu’Israël avait raison de prédire le double usage que ferait le Hamas d’objets et de matériaux au profit de sa guerre terroriste contre des civils israéliens. Les Occidentaux devraient être gênés d’avoir rendu possible la construction de ces tunnels : la pression exercée sur Israël pour qu’il laisse entrer ces matériaux a été le moyen utilisé par la communauté internationale pour faire des civils israéliens les cobayes d’une grande expérience. Les nations n’ont pas cru aux prédictions d’Israël, elles voulaient vérifier leurs thèses. C’est fait maintenant, et des innocents en payent le prix. Seth Mandel

Attention: une perfidie peut en cacher une autre !

Découverte de dizaines de kilomètres de tunnels, tunnels d’attaque compris émergeant en territoire israélien au prix de quelque 600 000 tonnes de ciment et plus d’un milliard de dollars; projets d’attentats massifs via les tunnels notamment pour le nouvel an juif fin septembre; roquettes qui apparaissent dans les école de l’ONU et qui, si l’on en croit les aviations civiles occidentales pourraient désormais se révéler dangereuses pour nos passagers; bilan, provisoire et publié uniquement par des agences proches du Hamas, de pertes « civiles » confirmant la surreprésentation des hommes en âge de combattre (80%); utilisation de photos de victimes recyclées d’autres conflits; journalistes occidentaux faisant état de pressions et de manoeuvres d’intimidation de la part du Hamas pour avoir osé évoquer l’utilisation délibérée de sa population comme boucliers humains; journalistes arabes évoquant le souhait cachés du Monde arabe – nos amis qataris et turcs exceptés – de voir le Hamas enfin désarmé …

Alors qu’en ces temps étranges où le plus fort doit s’excuser de trop bien protéger sa population pendant que le plus faible fait la une des médias pour l’avoir sacrifiée

Se confirment, une à une et jour après jour, l’ensemble des accusations que répètent depuis des années les autorités israéliennes sur les détournements et la perfidie des méthodes de combat du Hamas en particulier et des Palestiniens en général …

Et que du côté occidental, si l’on en croit un récent sondage américain et ce que l’on peut voir dans nos manifestations, les critiques seraient plutôt jeunes, sous-éduqués, sous-informés et plutôt gauchisants …

Comment ne pas voir, avec la revue américaine Commentary et comme en creux à l’instar des proverbiales pierres de l’Evangile (sauf que là, c’est des pierres de tunnel !) criant enfin leur vérité, l’incroyable mauvaise foi ou au mieux naïveté de l’ensemble ….

Tant des accusations dirigées contre l’Etat hébreu que des excuses généreusement accordées pendant toutes ces années au Hamas par nos belles âmes ?

Mais aussi, alors que le bilan humain s’alourdit chaque jour un peu plus, leur incroyable irresponsabilité  ?

Israel and the Burden of Being Right
Seth Mandel
Commentary
07.24.2014

Generally when someone says they “hate to say I told you so,” it’s fair to doubt they really hate saying it. But in Israel’s case it’s believable. The current conflict with Gaza is proving Israel correct about its various claims with regard to Hamas, and the result is the treacherous urban warfare the world is currently witnessing.

As Evelyn Gordon wrote earlier, the vast tunnel networks prove Israel was right about letting in dual-use items that Hamas would only appropriate for its terror war against Israeli civilians. The West should, in fact, be embarrassed by its enabling of those tunnels: pressuring Israel to let in those materials was the international community’s way of using Israeli civilians as guinea pigs in a grand experiment. They didn’t believe Israeli predictions, and wanted the premises tested. Now they have been, and innocents are paying the price.

While we’re on the topic of dangerously boneheaded diplomatic fumbles by the Obama administration, the FAA ban on flights to Israel’s major international airport–conspicuously imposed not when the rockets started flying but when John Kerry needed leverage to box Israel into a cease-fire–proved another point. The grotesque body-counters among the press like to treat rockets from Gaza as barely more than fireworks which do not lead (because of Israeli and American technological genius) to a comparable number of fatalities.

But the FAA ban is the Obama administration’s way of inadvertently admitting otherwise: rockets from Gaza are such a threat, according to the Obama administration’s actions, that Tel Aviv should be treated as more dangerous for commercial flight than countless other locations that would give anything for a safety record even resembling that of Ben-Gurion. Thus, the possibility that rockets will escape Iron Dome is sufficient to treat them as the act of war they are intended to be. Israel was right about the need to stop and deter the rockets, not least because of America’s reaction to them.

The tunnels and the rockets are Hamas’s primary threat to those living inside Israel, and they also shine a light on another of Israel’s verified claims: Hamas’s practice of turning civilians and their property into instruments of war. As I wrote on Tuesday, journalists have witnessed Hamas fighters using a hospital as a command center and moving rockets into mosques. And Hamas is using UN schools to store weaponry as well.

But reporters have also opened a window into why there’s not as much coverage of the use of human shields as one would think. Yesterday, a Wall Street Journal photographer tweeted an image of a Hamas official at Shifa hospital and wrote: “You have to wonder w the shelling how patients at Shifa hospital feel as Hamas uses it as a safe place to see media.” He then deleted the tweet. At the Jerusalem Post, Lahav Harkov offers a window into the threats journalists are getting on social media for recording Hamas actions:

On Wednesday, Peter Stefanovic of Australia’s Channel Nine News tweeted: “Hamas rockets just launched over our hotel from a site about two hundred metres away. So a missile launch site is basically next door.”
An account called @ThisIsGaza said this was Stefanovic’s fourth time “passing and fabricating information to Israel… from GAZA” and threatened to sue him.
Another account, @longitude0 wrote: “You are a cretin. Are you working for the IDF” and “in WWII spies got shot.”
Financial Times Jerusalem Bureau Chief John Reed reported seeing “two rockets fired toward Israel from near al-Shifa hospital, even as more bombing victims were brought in.”
Shifa, in Gaza City, is the main medical facility in the Strip.
In response, @Saritah_91 tweeted: “We’ll hold you responsible if Israel uses your tweet to bomb the hospital & then justify it.”

The Hamas supporters are making use of the term “informant,” treating the media as their allies (I can’t imagine why) who then betray the cause when they report what they see. There has also been an interesting desire on the part of journalists to obfuscate the implications of their own reporting. For example, in an article detailing Hamas’s brazen use of human shields, New York Times reporters Anne Barnard and Jodi Rudoren write:

Nothing is ever so clear in the complex and often brutal calculus of urban warfare. There is no evidence that Hamas and other militants force civilians to stay in areas that are under attack — the legal definition of a human shield under international law. But it is indisputable that Gaza militants operate in civilian areas, draw return fire to civilian structures, and on some level benefit in the diplomatic arena from the rising casualties.

Hamas is using civilians as human shields, but let’s not jump to any conclusions. Barnard and Rudoren don’t cite their source for international law, but here is the plain text of the Geneva Conventions:

The presence of a protected person may not be used to render certain points or areas immune from military operations.

But even by the Barnard/Rudoren account, it’s pretty clear that Hamas, in turning civilian areas into military targets and then prohibiting civilians from using the reinforced bunkers under those areas to which Hamasniks then retreat when the counterattack arrives, is using civilians as human shields.

Again, Israel said all this–and has said it for some time. But there’s not much consolation in being right about these claims, because it means Hamas’s sacrificial use of Palestinian civilians and the group’s genocidal war against the Jewish state continues.

Voir aussi l’excellent traduction de Menahem Macina:

Israël et la lourde charge d’avoir raison
Seth Mandel
13/08/2014
Israël et la lourde charge d’avoir raison, Seth Mandel
Texte original anglais : “Israel and the Burden of Being Right”, paru le 24 juillet 2014 dans Commentary.
[Je dois d’avoir eu connaissance de cet article à J.C. Durbant, qui en donne la référence sur son blogue.
En général, quand quelqu’un dit qu’il « déteste dire « je vous l’avais dit » », on a le droit de douter qu’il déteste réellement dire cela. Mais dans le cas d’Israël, on peut le croire. Le conflit actuel avec Gaza prouve que les diversesaccusations émises par Israël à l’encontre du Hamas sont fondées, et le résultat c’est la guérilla urbaine déloyale dont le monde est témoin en ce moment.
Comme l’a écrit Evelyn Gordon précédemment, les vastes réseaux de tunnels prouvent qu’Israël avait raison de prédire le double usage que ferait le Hamas d’objets et de matériaux au profit de sa guerre terroriste contre des civils israéliens. Les Occidentaux devraient être gênés d’avoir rendu possible la construction de ces tunnels : la pression exercée sur Israël pour qu’il laisse entrer ces matériaux a été le moyen utilisé par la communautéinternationale pour faire des civils israéliens les cobayes d’une grande expérience. Les nations n’ont pas cru aux prédictions d’Israël, elles voulaient vérifier leurs thèses. C’est fait maintenant, et des innocents en payent le prix.
Venons-en aux tâtonnements stupides de l’Administration Obama. L’interdiction par l’Agence fédérale de l’aviation, des vols à destination du principal aéroport international d’Israël – manifestement imposée non pas quand lestirs de missiles ont commencé mais lorsque John Kerry a eu besoin d’exercer une pression brutale sur Israël pour imposer un cessez-le-feu – a prouvé autre chose. Le grotesque décompte comparatif des cadavres, fait pas la presse, a permis de considérer les missiles tirés de Gaza comme à peine plus que des feux d’artifices, qui, en raison du génie technologique israélien et américain, ne se soldent pas par un nombre comparable de morts.
Mais l’interdiction de vol de l’Agence fédérale de l’aviation a été le moyen qui a permis à l’Administration Obama d’admettre, par inadvertance, que les missiles tirés par le Hamas constituaient une telle menace, à en croire les mesures prises par l’Administration Obama, que Tel Aviv devait être considérée comme plus dangereuse pour l’aviation commerciale que d’innombrables autres lieux qui donneraient n’importe quoi pour avoir un dossiersécuritaire semblable à celui de Ben Gourion. Ainsi, la possibilité que des missiles échappent au Dôme de fer est suffisante pour les considérer comme l’acte de guerre qu’ils voulaient être. Israël avait donc raison d’insister pour qu’on empêche les tirs de missiles et que soient dissuadés ceux qui les effectuent, au moins en raison de la réaction américaine à leur égard.
Les tunnels et les missiles sont les principales menaces du Hamas à l’encontre de ceux qui habitent à l’intérieur d’Israël, et ils éclairent une autre des plaintes d’Israël qui se sont vérifiées : la pratique du Hamas de transformer les civils et leurs biens en instruments de guerre. Comme je l’ai écrit mardi, des journalistes ont été témoins que des combattants du Hamas utilisent un hôpital comme centre de commandement et déplacent leurs missiles dans des mosquées. Le Hamas utilise aussi des écoles de l’ONU pour entreposer de l’armement.
Mais les reporters fournissent ainsi un bref aperçu de la raison pour laquelle l’utilisation des boucliers humains ne bénéficie pas d’une aussi grande la couverture qu’on le pense. Hier, un photographe du Wall Street Journal atweeté la photo d’un fonctionnaire du Hamas à l’hôpital de Shifa et écrit : « On doit se demander pourquoi il y a des bombardements, et ce que ressentent les patients de l’hôpital Shifa quand le Hamas l’utilise comme abri pour rencontrer les médias ». Il a ensuite détruit son tweet. Au Jerusalem Post, Lahav Harkov fournit un bref apercu des menaces que subissent des journalistes dans les médias sociaux pour avoir enregistré des faits et actes du Hamas.
Mercredi, Peter Stefanovic, de la chaîne australienne d’informations 9 (Channel Nine News), a tweeté : « Des missiles du Hamas viennent juste de passer au-dessus de notre hôtel, [ils ont été tirés] d’un emplacement situé à 200 mètres de nous. Ainsi, en somme, un pas de tir de missiles se trouve tout à côté. »
Un compte intitulé @ThisIsGaza, affirme que c’est la quatrième fois que Stefanovic « transmet et fabrique une information destinée à Israël… à partir de Gaza », et il menace de le poursuivre en justice.
Un compte intitulé @longitude0 écrit : « Vous êtes un crétin. Est-ce que vous travaillez pour Tsahal ? », et « Durant la Seconde guerre mondiale, les espions étaient fusillés ».
Le Chef du bureau du Financial Times à Jérusalem, John Reed, rapporte avoir vu « deux missiles tirés vers Israël [à partir d’un emplacement situé] tout près de l’hôpital al-Shifa, alors qu’on était en train d’y amener de nouvellesvictimes de bombardements ».
Shifa, dans la ville de Gaza, est le principal établissement médical de la Bande de Gaza.
En réponse, @Saritah_91 tweete : « Nous vous tenons pour responsable si Israël se sert de votre tweet pour bombarder l’hôpital et s’en justifier ensuite ».
Les partisans du Hamas se qualifient d’ « informateurs » et traitent les médias comme leurs alliés (je ne peux concevoir pourquoi), [quitte à ce que], ensuite, [ces journalistes] trahissent la cause en rapportant ce qu’ils voient.Intéressant aussi est le fait que certains journalistes se sont efforcés d’obscurcir les implications de leurs propres reportages. Par exemple, dans un article détaillant l’usage impudent que fait le Hamas de boucliers humains, les reporters du New York Times, Anne Barnard et Jodi Rudoren, écrivent :
« Rien n’est jamais très clair dans les calculs complexes et souvent brutaux de la guérilla urbaine. Il n’y a pas de preuve que le Hamas et d’autres militants forcent des civils à rester dans des zones soumises à des attaques, ce qui est la définition même du bouclier humain selon le droit international. Mais il est indiscutable que des militants de Gaza opèrent dans des zones civiles, attirant des tirs de riposte contre des bâtiments civils, et récoltant,d’une certaine manière, un bénéfice diplomatique de l’augmentation des pertes. »
[Il ressort de ces considérations que] le Hamas utilise des civils comme boucliers humains, mais [qu]’il ne faut pas se hâter d’en tirer des conclusions. Anne Barnard et Jodi Rudoren ne citent pas leur source en matière de droit international, mais voici le texte même des Accords de Genève :
« La présence d’une personne protégée ne doit pas être utilisée dans le but d’assurer l’immunité en matière d’opérations militaires à certains lieux ou positions. »
Mais même selon le compte rendu de Barnard/Rudoren, il est tout à fait clair qu’en transformant des zones civiles en cibles militaires et en empêchant les civils d’utiliser les bunkers fortifiés, enterrés en-dessous de ces zones,alors qu’ensuite les hommes du Hamas s’y réfugient quand se produit la contre-attaque, l’organisation terroriste se sert des civils comme de boucliers humains.
Je le répète, Israël a dit tout cela, et durant un certain temps. Et il n’y a guère de consolation pour lui à avoir eu raison dans ses accusations, parce que cela signifie que l’usage sacrificiel fait par le Hamas des civils palestiniens, ainsi que la guerre génocidaire menée par cette organisation contre l’Etat Juif, se poursuivent.

How the West Helped Hamas Build Its War Machine
Evelyn Gordon
Commentary
07.24.2014

Yesterday, I wrote about one important way in which the West helps Hamas. Clearly, there are also many others, including media coverage that encourages Hamas’s use of human shields (as Alan Dershowitz explains here) or even parrots outright Hamas lies (as Noah Pollak explains here). But Monday’s Jerusalem Post editorial highlighted one important form of assistance to Hamas that has received far too little attention despite contributing greatly to Gaza’s current misery: the West’s relentless pressure on Israel to stop restricting imports of “dual-use” items into Gaza.

For years, human-rights groups, diplomats, pundits, and other opinion leaders demanded an end to the “siege” of Gaza, and eventually, they succeeded. President Barack Obama deserves special mention here; it was he who, after Israel’s botched raid on a flotilla to Gaza in 2010, twisted Israel’s arm into drastically easing its import controls. The pressure increased again after Egypt tightened its own blockade of Gaza last year, leading Israel to remove all remaining restrictions on construction materials like cement and iron.
Most of those who pressed Israel on this issue sincerely wanted to improve Palestinian lives: Eliminating import restrictions, they argued, would let Gaza residents build homes and businesses, improve the economy, and generally contribute to Palestinian wellbeing. So they blithely dismissed Israel’s warnings that these materials would actually be used not to help ordinary Palestinians, but to build Hamas’s terror infrastructure.
We now know Israel’s warnings were 100 percent correct. As Jonathan Tobin has already noted, Hamas built a vast warren of underground bunkers to protect its rockets and its own personnel. It also built dozens of cross-border tunnels dedicated solely to launching attacks inside Israel; the IDF has so far located 28–each of which runs for miles, deep underground, requiring hundreds of tons of cement and millions of dollars to build–and doesn’t think it has found them all. Yet Hamas built no hospitals, schools, power plants, or even bomb shelters to serve the general population; where such institutions exist, they were built either by Israel (when it controlled Gaza) or the international community.
Hamas built much of its underground warren with materials smuggled in from Egypt. But Israel’s lifting of restrictions last year undoubtedly helped. And even before that, Israel allowed huge quantities of dual-use products to be imported for projects supervised by the UN, Western governments, or international aid agencies, who were supposed to ensure that Hamas didn’t use them for its terrorist infrastructure. Given the sheer size of the tunnel network, it now seems likely that Hamas siphoned off some of this material, too–just as it has repeatedly stored rockets in UNRWA schools despite that organization’s stated objections.
Had Hamas not been able to build these tunnels, Israeli ground troops wouldn’t be in Gaza trying to destroy them. And had Israeli troops not been in Gaza, the hundreds of Palestinians wounded or killed in the Hamas-Israel crossfire would be unharmed, while the hundreds of homes damaged or destroyed in the fighting, or in the demolition of tunnels that run right under them, would still be standing.
In other words, in its well-meaning effort to improve Palestinian lives by demanding that Israel end its import restrictions, the international community helped Hamas build a massive terrorist infrastructure that has now brought death and destruction down on Gaza. I wonder whether all the Palestinians who have lost their loved ones or their homes think those extra tons of imported cement were worth the price.
I also wonder whether the West will learn the lessons for next time. Hamas is demanding that any cease-fire include a complete removal of all Israeli and Egyptian import restrictions and the end of Israel’s naval blockade. Pressuring Israel to comply with this demand would be a mistake. For not only would it show Hamas that launching rockets at Israel is an effective way of securing political gains, it would also facilitate its efforts to rebuild its war machine for the next round.

Voir également:

Recovery

Gaza’s Next Disaster: No Cement for Rebuilding

Commentary
July 23, 2014

To rebuild after its war with Israel, Gaza is going to need tons of cement. But Hamas has a history of using cement for military rather than civilian purposes, and importation of the vital building material is likely to be even more tightly controlled once hostilities end than it has been in the past. So big swaths of Gaza that have been devastated by Israeli bombardment will likely not be rebuilt for many years to come.

The bottom line: Visible scars from this war will last a long time.

Troops of the Israel Defense Forces have been surprised by the number and sophistication of tunnels discovered during their ground incursion, considering that Israel and (sometimes) Egypt have gone to great lengths to prevent Hamas engineers from getting their hands on material for building tunnels. What’s clear now is that those efforts to keep cement strictly for civilian purposes failed miserably. As of July 21, the IDF had found 23 tunnels under the Gaza-Israel border with 66 access points. The soil in the area is soft, which means tunnels are easy to dig but frequently require concrete for reinforcement. The Israeli military estimates that 600,000 tons of concrete—made by mixing cement with sand, gravel, and water—may have gone into the tunnels.

The tunnels can be surprisingly sophisticated. Last October, for instance, Israel discovered an attack tunnel under the border that was 1.6 miles long and 66 feet below ground, equipped with electricity, a communications network, and “stockpiles of cookies, yoghurt and other foods to allow for stays of several months,” the website Al-Monitor reported.

The construction of attack tunnels and underground lairs came at a time when Gaza was appealing to the world to be relieved of limitations on the importation of cement on humanitarian grounds. The Israeli human rights organization B’Tselem reported last year that “contractors and construction laborers in the Gaza Strip depicted a harsh reality in which projects are put on hold due to lack of materials. They related that contractors were forced to dismiss employees, so that thousands of people, most of whom support large families, lost their livelihood.”

A journalist for Al-Monitor, Rasha Abou Jalal, told the poignant story of a 22-year-old man who needed bags of cement last year to complete the construction of his marital home. The man had to buy them in secret, meeting his connection precisely at 10:30 p.m. at an arranged location. The article attributed the need for secrecy to the Hamas government’s “going after merchants monopolizing the cement market.” What seems clear now, however, is that the government’s real concern wasn’t fighting monopolistic merchants but keeping the cement for itself.

This history will further immiserate Gaza in coming years. International organizations willing to give Hamas the benefit of the doubt before are less likely to do so now. Hamas militants have demonstrated that when they get their hands on cement, they use it for attack tunnels. The victims, of course, will be the ordinary residents of Gaza who are caught in the middle.

Voir encore:

New Analysis Of Gazan Casualties In Operation Protective Edge: As of July 23rd (Update)

Important Update: It has been discovered that the Al Jazeera list (based on Gaza Health Ministry data) has many duplicates, and hence has inflated the number of Gazans killed. Read here for more.

Following on from the Gazan casualties analysis I published on Sunday – which has been widely disseminated – comes this latest one, based on the casualties list published on Al Jazeera as of today, which contains the names and ages of 535 palestinians.

Note: The Al Jazeera list contains some palestinians of age unknown, or who are unidentified, or whose names are gender neutral, meaning some of this data is skewed. The reader who did the analysis states that “there may be more of a bias towards women then there should be.”

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Since the last analysis (which was based on approximately 200 fewer casualties):

  • Percentage of males killed has slightly fallen from approx 82% to 78%
  • The percentage of those males killed, who were of combat age (18-28)* has fallen from approx 50% to 44%. Meaning, the total percentage of those killed who most fit the profile of a possible combatant has fallen from 41% to 34%
  • The percentage of males in the 29-48 age group (which also conceivably contains combatants) has more or less remained stable at 20%.
  • The percentage of children killed has risen from 18.6% to 19.5%

The new figures – like those of the previous analysis – bring into question how many of those killed were really innocent civilians, and still indicate that Israel has not been indiscriminately killing Gazans.

One would imagine, if Israel was purposely trying to kill Gazan civilians, 18-28 year-old men would not make up so many of the deaths. The percentage of women would be way higher than 22% (since they make up almost half the population), and the percentage of children killed would be way higher than approximately 20%, given nearly 50% of Gazans are under 14.

Also, compare these figures to those published by the UN:

  • 599 palestinians killed
  • 443 civilians (74%)
  • 147 children (25%)
  • 74 women (12%)

* Although as we have seen, young children have been used as combatants

Voir de plus:

Reporting of Casualties in Gaza

Steven Stotsky

Camera

July 14, 2014

Shown below is a chart of male fatalities in Gaza resulting from hostilities between Hamas and Israel between July 7 and July 14, derived from a list published by Al Jazeera on July 14. Information provided by Qatar-owned Al Jazeera should not be accepted at face value, as the emirate has close ties to the Hamas-led Gazan government, but nevertheless, the information provided in the list shows that as in past hostilities, the fatalities are disproportionately [compared to the overall population] among young males, which corresponds with the characteristics of combatants. Males over 40 years old are also disproportionately represented. Some of the fatalities in those over 40 years of age likely represent senior members of terrorist organization. Media coverage often parrots the line fed by Gazan authorities that « most of the casualties are civilians » despite the well-established propensity of Gazan authorities to exaggerate the proportion of civilian casualties.

CAMERA will update with information on the topic of combatant versus civilian fatalities as further investigation uncovers membership in terrorist groups of casualties labeled as civilian.

The x axis shows the age from 1 to 65 and the y axis shows the number of fatalities associated with each age. The total number of male fatalities is 150, but the ages are only available for 131, and 3 over age 65 are not shown due to space limitations. So 128 are shown on the chart. There were also 20 female fatalities over the same time frame.

Of the 150 male fatalities, 83 are between the ages of 16-39, 28 are over 40 years old and 20 are under 16 years old. For 19 not shown, the age was unspecified, although one of these was listed as a member of Islamic Jihad.

Notably, only about 12 percent of the total fatalities are female, though females make up half the population. Also, the median age of Gazans is reported to be around 15. Males under 15 make up just 13 percent of the total fatalities even though they represent half of all males in the Gaza Strip.

Voir encore:

The Moral Chasm Between Israel and Hamas
The 3-mile-long tunnel from Gaza was designed for launching murder and kidnapping raids.
James T. Conway
The Wall Street Journal
July 24, 2014

Americans are understandably concerned when they hear that the majority of Palestinian casualties in the fighting between Israel and Hamas have been civilians and when they see images of houses in Gaza reduced to rubble and women wailing. Given the lack of corresponding Israeli civilian casualties to date, this creates the impression of an unequal—and hence immoral—fight between Israel and Hamas.

Although American empathy for noncombatants is a critical component of who we are as a people, it should not blind us to reality: Israel’s military exists to protect its civilian population and seeks to avoid harming noncombatants, while its adversary cynically uses Palestinian civilians as human shields while deliberately targeting Israeli civilians.

I recently had the opportunity to see for myself the moral chasm between how the Israeli Defense Forces and Hamas treat civilians during military operations. In May I joined a dozen other retired U.S. generals and admirals on a trip to Israel with the Jewish Institute for National Security Affairs.

Just outside Hamas-ruled Gaza, we toured a tunnel discovered less than one kilometer from an Israeli kindergarten. Unlike tunnels that I had seen during the Iraq war that were designed for smuggling, this Hamas tunnel was designed for launching murder and kidnapping raids. The 3-mile-long tunnel was reinforced with concrete, lined with telephone wires, and included cabins unnecessary for infiltration operations but useful for holding hostages.

Israel, fearing just such tunnel-building, has long tried to limit imports of concrete to Gaza for anything but humanitarian projects, yet somehow thousands of tons of the material have been diverted for terror use rather than building hospitals or housing for Palestinians. Since the beginning of ground operations into Gaza, the IDF has uncovered approximately 30 similar tunnels leading into Israel, in addition to the more than two dozen discovered prior to Operation Protective Edge. Hamas operatives have been intercepted emerging from such tunnels in Israel carrying tranquilizers and handcuffs, apparently hoping to replicate the successful 2006 kidnapping of IDF soldier Gilad Shalit, for whom Israel exchanged 1,000 Palestinian prisoners in 2011.

Beyond targeting Israeli civilians with kidnappings and with the indiscriminate firing of rockets, Hamas shows a callous disregard for the lives of the Palestinians it ostensibly represents. Earlier this month Hamas spokesman Sami Abu Zuhri appeared on Al-Aqsa TV and encouraged Gaza residents to act as human shields. They appear to have heeded the call: Israeli Defense Forces combat video has shown Palestinians rushing to rooftops after receiving warnings from Israel—via phone calls, text messages, and unarmed « knock-knock » small projectiles striking a targeted building—that a missile attack is imminent.

Nor is Hamas the only potential adversary of Israel that believes its civilians’ propaganda value is worth more than their lives. From an IDF outpost overlooking the border, I saw housing tracts in Lebanon built with Iranian money after Israel’s 2006 war with Hezbollah. The IDF has determined that the housing masks the launch sites for some of the more than 100,000 rockets that Hezbollah holds in reserve for attacking Israel and its citizens. As we have seen in images from Gaza, the occupants of these dwellings either will serve as human shields to deter Israeli pre-emptive strikes, or in the event of another war they will be valuable « collateral damage »—dying in the service of Hezbollah’s propaganda mill.

This cynical inducement of civilian suffering for propaganda is in marked contrast to the IDF’s treatment of noncombatants. While Hamas is encouraging the sacrifice of its civilian population—and its cowardly leadership is ensconced in underground bomb shelters—the IDF reports that in the conflict’s first week it provided more than 4,400 tons of food to Palestinians in Gaza, about 900 tons of natural gas and about 3.2 million liters of diesel fuel. All this despite 1,700 Hamas rockets fired at Israel.

Meanwhile, the Rutenberg power plant outside Ashdod in Israel supplies Gaza with electricity, though the Palestinian Authority’s payments are badly in arrears. This supply only stopped when a Hamas rocket destroyed the power lines to Gaza on July 13, plunging 70,000 Palestinian households into darkness. Despite the rocket fire, Israel repaired the transmission lines, restoring electricity to Gaza.

I do not relate these experiences to argue for an Israeli moral perfection that does not exist, or to suggest that the IDF should be immune from criticism even if it commits genuine abuses. The tragic reality is that no matter how much the IDF tries to avoid collateral damage, its operations will kill some number of civilians. That won’t be close to the carnage of noncombatants in the Syrian civil war, but it won’t matter. As one Israeli commander told me, « The world judges Israel differently, » regardless of its efforts to minimize civilian casualties.

I suspect that he may be right. If so, it is essential for the IDF to be as vigilant in shaping the information environment as it is in intercepting rockets from Gaza.

Gen. Conway, who retired in 2010, was the 34th commandant of the U.S. Marine Corps.

Voir aussi:

Ex-Israeli Security Chief Diskin: ‘All the Conditions Are There for an Explosion’
Interview Conducted by Julia Amalia Heyer
In an interview with SPIEGEL, Yuval Diskin, former director of Israel’s internal security service Shin Bet, speaks of the current clash between Israel and the Palestinians, what must be done to achieve peace and the lack of leadership in the Middle East.
July 24, 2014

SPIEGEL: Mr. Diskin, following 10 days of airstrikes, the Israeli army launched a ground invasion in the Gaza Strip last week. Why now? And what is the goal of the operation?

Diskin: Israel didn’t have any other choice than to increase the pressure, which explains the deployment of ground troops. All attempts at negotiation have failed thus far. The army is now trying to destroy the tunnels between Israel and the Gaza Strip with a kind of mini-invasion, also so that the government can show that it is doing something. Its voters have been increasingly vehement in demanding an invasion. The army hopes the invasion will finally force Hamas into a cease-fire. It is in equal parts action for the sake of action and aggressive posturing. They are saying: We aren’t operating in residential areas; we are just destroying the tunnel entrances. But that won’t, of course, change much in the disastrous situation. Rockets are stored in residential areas and shot from there as well.SPIEGEL: You are saying that Prime Minister Benjamin Netanyahu has been pressured to act by the right?

Diskin: The good news for Israel is the fact that Netanyahu, Defense Minister Moshe Ya’alon and Army Chief of Staff Benny Gantz are not very adventurous. None of them really wanted to go in. None of them is really enthusiastic about reoccupying the Gaza Strip. Israel didn’t plan this operation at all. Israel was dragged into this crisis. We can only hope that it doesn’t go beyond this limited invasion and we won’t be forced to expand into the populated areas.

SPIEGEL: So what happens next?

Diskin: Israel is now an instrument in the hands of Hamas, not the opposite. Hamas doesn’t care if its population suffers under the attacks or not, because the population is suffering anyway. Hamas doesn’t really care about their own casualties either. They want to achieve something that will change the situation in Gaza. This is a really complicated situation for Israel. It would take one to two years to take over the Gaza Strip and get rid of the tunnels, the weapons depots and the ammunition stashes step-by-step. It would take time, but from the military point of view, it is possible. But then we would have 2 million people, most of them refugees, under our control and would be faced with criticism from the international community.

SPIEGEL: How strong is Hamas? How long can it continue to fire rockets?

Diskin: Unfortunately, we have failed in the past to deliver a debilitating blow against Hamas. During Operation Cast Led, in the winter of 2008-2009, we were close. In the last days of the operation, Hamas was very close to collapsing; many of them were shaving their faces. Now, the situation has changed to the benefit of the Islamists. They deepened the tunnels; they are more complex and tens of kilometers long. They succeeded in hiding the rockets and the people who launch the rockets. They can launch rockets almost any time that they want, as you can see.

SPIEGEL: Is Israel not essentially driving Palestinians into the arms of Hamas?

Diskin: It looks that way, yes. The people in the Gaza Strip have nothing to lose right now, just like Hamas. And this is the problem. As long as Mohammed Morsi of the Muslim Brotherhood was in power in Egypt, things were going great for Hamas. But then the Egyptian army took over and within just a few days, the new regime destroyed the tunnel economy between Gaza and the Sinai Peninsula, which was crucial for Hamas. Since then, Hamas has been under immense pressure; it can’t even pay the salaries of its public officials.

SPIEGEL: All mediation attempts have failed. Who can stop this war?

Diskin: We saw with the most recent attempt at a cease-fire that Egypt, which is the natural mediator in the Gaza Strip, is not the same Egypt as before. On the contrary, the Egyptians are using their importance as a negotiator to humiliate Hamas. You can’t tell Hamas right now: « Look, first you need to full-stop everything and then we will talk in another 48 hours. »

SPIEGEL: What about Israel talking directly with Hamas?

Diskin: That won’t be possible. Really, only the Egyptians can credibly mediate. But they have to put a more generous offer on the table: the opening of the border crossing from Rafah into Egypt, for example. Israel must also make concessions and allow more freedom of movement.

SPIEGEL: Are those the reasons why Hamas provoked the current escalation?

Diskin: Hamas didn’t want this war at first either. But as things often are in the Middle East, things happened differently. It began with the kidnapping of three Israeli teenagers in the West Bank. From what I read and from what I know about how Hamas operates, I think that the Hamas political bureau was taken by surprise. It seems as though it was not coordinated or directed by them.

SPIEGEL: Netanyahu, though, claimed that it was and used it as a justification for the harsh measures against Hamas in the West Bank, measures that also targeted the joint Hamas-Fatah government.

Diskin: Following the kidnapping of the teenagers, Hamas immediately understood that they had a problem. As the army operation in the West Bank expanded, radicals in the Gaza Strip started launching rockets into Israel and the air force flew raids into Gaza. Hamas didn’t try to stop the rockets as they had in the past. Then there was the kidnapping and murder of the Palestinian boy in Jerusalem and this gave them more legitimacy to attack Israel themselves.

SPIEGEL: How should the government have reacted instead?

Diskin: It was a mistake by Netanyahu to attack the unity government between Hamas and Fatah under the leadership of Palestinian President Mahmoud Abbas. Israel should have been more sophisticated in the way it reacted. We should have supported the Palestinians because we want to make peace with everybody, not with just two-thirds or half of the Palestinians. An agreement with the unity government would have been more sophisticated than saying Abbas is a terrorist. But this unity government must accept all the conditions of the Middle East Quartet. They have to recognize Israel, renounce terrorism and recognize all earlier agreements between Israel and the Palestinians.

SPIEGEL: The possibility of a third Intifada has been mentioned repeatedly in recent days, triggered by the ongoing violence in the Gaza Strip.

Diskin: Nobody can predict an Intifada because they aren’t something that is planned. But I would warn against believing that the Palestinians are peaceful due to exhaustion from the occupation. They will never accept the status quo of the Israeli occupation. When people lose hope for an improvement of their situation, they radicalize. That is the nature of human beings. The Gaza Strip is the best example of that. All the conditions are there for an explosion. So many times in my life I was at these junctions that I can feel it almost in my fingertips.

SPIEGEL: Three of your sons are currently serving in the Israeli army. Are you worried about them?

Diskin: And a fourth is in the reserves! I am a very worried father, but that is part of it. I defended my country and they will have to do so too. But because real security can only be achieved through peace, Israel, despite its military strength, has to do everything it can in order to reach peace with its neighbors.

SPIEGEL: Not long ago, the most recent negotiations failed — once again.

Diskin: Yes, and it’s no wonder. We have a problem today that we didn’t have back in 1993 when the first Oslo Agreement was negotiated. At that time we had real leaders, and we don’t right now. Yitzhak Rabin was one of them. He knew that he would pay a price, but he still decided to move forward with negotiations with the Palestinians. We also had a leader on the Palestinian side in Yasser Arafat. It will be very hard to make peace with Abbas, but not because he doesn’t want it.

SPIEGEL: Why?

Diskin: Abbas, who I know well, is not a real leader, and neither is Netanyahu. Abbas is a good person in many respects; he is against terror and is brave enough to say so. Still, two non-leaders cannot make peace. Plus, the two don’t like each other; there is no trust between them.

SPIEGEL: US Secretary of State John Kerry sought to mediate between the two.

Diskin: Yes, but from the beginning, the so-called Kerry initiative was a joke. The only way to solve this conflict is a regional solution with the participation of Israel, the Palestinians, Jordan and Egypt. Support from countries like Saudi Arabia, the United Arab Emirates and maybe Turkey would also be necessary. That is the only way to consider all the demands and solve all problems. And we need more time, at least five years — and more to implement it step-by-step.

SPIEGEL: Why isn’t Netanyahu working toward such a compromise, preferring instead to focus on the dangers presented by an Iranian nuclear bomb?

Diskin: I have always claimed that Iran is not Israel’s real problem. It is this conflict with the Palestinians, which has lasted way too long and which has just intensified yet again. The conflict is, in combination with the Israeli occupation of the West Bank, the biggest security risk for the state of Israel. But Netanyahu has made the invocation of an existential threat from Iran into his mantra, it is almost messianic. And of course he has derived political profit from it. It is much easier to create consensus about the Iranian existential threat than about an agreement with the Palestinians. Because there, Netanyahu has a problem with his electorate.

SPIEGEL: You have warned that the settlements in the West Bank may soon become irreversible and that it will make the two-state solution impossible.

Diskin: We are currently very near this point of no return. The number of settlers is increasing and already a solution to this problem is almost impossible, from a purely logistical standpoint, even if the political will were there. And this government is building more than any government has built in the past.

SPIEGEL: Is a solution to the conflict even possible anymore?

Diskin: We have to go step-by-step; we need many small successes. We need commitment on the Palestinian side and the acceptance of the Middle East Quartet conditions. And Israel must freeze at once any settlement activity outside the big blocks of settlements. Otherwise, the only possibility is a single, shared state. And that is a very bad alternative.

SPIEGEL: Mohammed Abu Chidair, the teenager murdered by Israeli right-wing extremists, was recognized as being a victim of terror. Why hasn’t Israel’s security service Shin Bet been as forceful in addressing Israeli terror as it has with Arab terror?

Diskin: We invested lots of capabilities and means in order to take care of this issue, but we didn’t have much success. We don’t have the same tools for fighting Jewish extremism or even terrorists as we have when we are, for example, facing Palestinian extremists. For Palestinians in the occupied territories, military rule is applied whereas civilian law applies to settlers. The biggest problem, though, is bringing these people to trial and putting them in jail. Israeli courts are very strict with Shin Bet when the defendants are Jewish. Something really dramatic has to happen before officials are going to take on Jewish terror.

SPIEGEL: A lawmaker from the pro-settler party Jewish Home wrote that Israel’s enemy is « every single Palestinian. »

Diskin: The hate and this incitement were apparent even before this terrible murder. But then, the fact that it really happened, is unbelievable. It may sound like a paradox, but even in killing there are differences. You can shoot someone and hide his body under rocks, like the murderer of the three Jewish teenagers did. Or you can pour oil into the lungs and light him on fire, alive, as happened to Mohammed Abu Chidair…. I cannot even think of what these guys did. People like Naftali Bennett have created this atmosphere together with other extremist politicians and rabbis. They are acting irresponsibly; they are thinking only about their electorate and not in terms of the long-term effects on Israeli society — on the state as a whole.

SPIEGEL: Do you believe there is a danger of Israel becoming isolated?

Diskin: I am sorry to say it, but yes. I will never support sanctions on my country, but I think the government may bring this problem onto the country. We are losing legitimacy and the room to operate is no longer great, not even when danger looms.

SPIEGEL: Do you sometimes feel isolated with your view on the situation?

Diskin: There are plenty of people within Shin Bet, Mossad and the army who think like I do. But in another five years, we will be very lonely people. Because the number of religious Zionists in positions of political power and in the military is continually growing.

About Yuval Diskin
Yuval Diskin was the director of Israel’s internal security service Shin Bet between 2005 and 2011. In recent years, he has become an outspoken critic of the policies of Prime Minister Benjamin Netanyahu.

Voir de même:

In Gaza, a Just but Bloody War
Joe Klein
Time
July 24, 2014

Ori Nir is a man of Peace. He was born and raised in Jerusalem, spent many years as a prominent journalist for Ha’aretz, Israel’s finest newspaper, and is now the spokesman for Americans for Peace Now. He is not shy about disagreeing with the Israeli government, especially when it comes to the illegal Israeli settlements in the West Bank and the general bellicosity of Benjamin Netanyahu’s regime. But he hasn’t protested the current Israeli incursion into Gaza. “It is a just war,” he told me, “carried out with a great deal of care.”

Provoke Israel. It had worked in the past. A kidnapping of Israeli soldiers on the northern border had led to Israel’s less-than-discriminate assault on Hizballah in Lebanon in 2006. Rocket attacks had provoked Israel’s two previous Gaza incursions, in 2008 and 2012. Hamas and Hizballah had “won” those wars because their fighters resisted the Israelis more effectively than conventional Arab armies had done in the past but also because the images of collapsed buildings and blood-soaked children had bolstered Israel’s growing reputation as an oppressor and a bully in the eyes of the world.

This time is different, however, for several reasons. The initial provocation, the kidnapping and murder of three Israeli teenagers, was indefensible, as was a retaliatory murder of a Palestinian teen. In a moment of moral clarity, Hamas lauded its kidnappers, while a furious Netanyahu called the retaliation “reprehensible.” Indeed, Israel’s actions have been more prudent across the board. It confined its bombing at first to Hamas’ military facilities and leaders. Civilians were killed in the process–as was Hamas’ intent–but these were targeted strikes, not the free-range assault on Gaza City that had occurred in Operation Cast Lead in 2008. The ground campaign that followed was limited as well, confined to Shejaiya, a neighborhood on the eastern outskirts of Gaza City that was a warren of Palestinian fighters and the launch point for a very elaborate tunnel system from Gaza to Israel. The fighting has been brutal, to be sure. More than 500 Palestinians and 32 Israeli soldiers have been killed. But it was not an indiscriminate massacre. Israel was protecting its border, the right of any sovereign nation; its citizens were threatened by Palestinian assaults at the receiving end of the tunnels (several of which were attempted, and foiled, during the fighting). “I don’t like the civilian casualties that result from bombing the homes of the Hamas leaders,” Nir says. “And what’s happening in Shejaiya is horrible, but I think it falls within the normal rules of war. The moral bottom line seems clear.” And then, semi-amazed to be doing so, he quoted Netanyahu: “‘We’re using missile defense to protect our civilians, and they’re using their civilians to protect their missiles.’”

There have been the predictable anti-Israel riots in Europe, mostly populated by Islamic groups; the parlor left has been appalled, on cue, by the alleged Israeli brutality–without questioning the deadly cynicism of Hamas. Meanwhile, Hamas has been outfoxed diplomatically: it opposed the cease-fire agreement proposed by Egypt, which Israel–and the Arab League–supported. If you’re really the aggrieved party, it’s not easy to explain why you won’t accept peace. By now, in a reasonable world, Hamas would have lost all remaining shreds of its tenuous moral credibility.

A cease-fire will be negotiated sooner or later, perhaps even by U.S. Secretary of State John Kerry. It is likely that nothing good will come of it. But Hamas’ weakness, its inability to dictate terms, does leave a tiny possibility for peace. The first step is to restore legal order in Gaza by returning the Palestinian Authority–ousted by Hamas in a 2007 coup–to power and bringing in the U.S.-trained Palestinian security forces who have done such an excellent job of bringing law and order to the West Bank. The next step is free elections in Gaza, which, given Hamas’ current unpopularity, might be won by more moderate factions, perhaps even Fatah.

This is the Middle East, of course. Israel remains intransigent on a West Bank agreement. Peace is a chimera; only the dead bodies are real.

Voir enfin:

L’extrême droite en a rêvé, l’extrême gauche l’a fait
Gérard Bensussan

Philosophe, professeur à l’université de Strasbourg

Libération

22 juillet 2014

Après les violentes manifestations de la dernière semaine, où des synagogues ont été attaquées sans vergogne, je voudrais revenir sur ce qui me paraît relever d’une forclusion généralisée et retracer, très sommairement, la généalogie d’un phénomène singulier, inquiétant, attristant – auquel divers éléments (les déclarations d’un élu écolo du 93 ou encore les récents propos de Gianni Vattimo) ajoutent encore un affligeant relief. Il est clair désormais que les extrêmes droites dieudonnéisées ou soralisées sont parvenues à intégrer, à leurs discours et pratiques, des pans idéologiques entiers de provenance d’extrême gauche.

Un premier point : il est de peu d’intérêt de s’indigner contre le déferlement antisémite et de le faire dans l’habituelle rhétorique sans pensée, c’est-à-dire bien-pensante, de l’«antifascisme» militant, si l’on n’est pas capable de méditer encore et à nouveau l’effet de choc produit, il y a quelques années, par les développements badiousiens sur les «portées du mot «juif». Ce texte constitue un tournant – dont on peut mesurer l’effet de brèche. Lorsqu’on écrit, en dépit de tout bon sens, que «le nom de juif» est «une création politique nazie» sans référent préexistant, qu’il constitue une invention hitlérienne au service de l’extermination, quand on affirme que «juif» est désormais le signifiant-maître des nouveaux aryens, que les Israéliens sont tout sauf juifs (à la limite le seraient seuls Spinoza, Marx, Freud et quelques autres Ehrenjuden !), quand on claironne qu’Israël est un pays antisémite, quand on pose avec une telle assurance «ontologique» tant de sottises, on donne à la logique diabolique du retournement, soit de la perversion, le statut d’une figure de pensée : non seulement les «juifs» ne sont pas juifs, mais ils sont, eux, les véritables nazis. Et, par voie de «conséquence», ceux qui les combattent, ici, là-bas, sont d’authentiques antinazis, courageux et exposés à la vindicte haineuse et meurtrière des juifs-nazis ou des nazis-juifs.

Cet ectoplasme de pensée est devenu, en quelques années, un topos de l’idéologie et de l’action d’extrême gauche, décliné sous tous les registres et tous les tons. On ne le doit pas, me semble-t-il, à la seule force de conviction de Badiou (ses hypothèses, sur ce point précis, sont vraiment indigentes), mais à une conjoncture, à un climat, à un état des forces politiques, à une sinistre mutation. L’analyse politique, «l’analyse concrète d’une situation concrète», comme nous disions jadis et naguère, doit s’entendre et se pratiquer comme une pensée des circonstances de l’agir. Autrement, la politique n’est plus une politique, mais un principe d’indétermination abstrait qui distribue une même substance (le capital, par exemple) sous des accidents divers mais substantiellement identiques, la démocratie et le fascisme, les CRS et les SS, Gaza et le ghetto de Varsovie. Sous ce préalable et cette mémoire, que s’est-il passé, il y a quelques mois, politiquement, culturellement, idéologiquement autour de «l’affaire» Dieudonné ? Que recèle et que montre ce «moment» insigne ?

Il a signifié, aux naïfs, dont je suis, une surprise, une prise inattendue dans le retour d’un contenu refoulé, comme si du coup l’affaire Dieudonné venait inscrire une césure, un retournement (une quenelle ?), une «libération» du discours raciste – expression dont on voit bien qu’elle indique un dé-foulement de ce qui aura été originairement réprimé, la liquidation violente d’instances de censure désuète, comme balayées par une vague immense.

Pour la première fois depuis très longtemps, le pavé parisien a retenti en janvier, puis de nouveau ces jours-ci, de cris de haine et de mort, «mort aux juifs», «juifs hors de France». Rien de neuf d’une certaine façon, simplement, au contraire, un retour à la normale, la restauration publique et politiquement assumée d’une très ancienne détestation après une brève interruption d’une cinquantaine d’années – d’où l’effet de souffle d’une parole «libérée». Mais le progressisme «spontané» qui gouverne de façon pavlovienne notre saisie des événements politiques avait persuadé que le temps de ce vieil antisémitisme européen était aussi révolu que la lampe à huile ou l’aéroplane de grand-papa. Or, il ne suffit pas d’avoir établi l’inanité philosophique de ce progressisme pour en avoir fini avec les illusions et aveuglements qu’il provoque et charrie.

Il convient, peut-être, de se remémorer le mot de Lénine à propos de l’antisémitisme. Ce dernier, disait-il, est «éternellement nouveau». C’est dire que sa pérennité même ne se peut qu’à la condition de son renouvellement et que ses avatars signalent moins d’authentiques différences que des modulations temporalisées d’une même continuité «éternelle».

Le «moment» Dieudonné, sa «nouveauté», la pensée qui l’autorise, ses retombées en cascade obligent à regarder en face la nécessité, douloureuse, d’avoir à penser les extrêmes droites dans leur intime connexion avec les extrêmes gauches.

Je me souviens d’une génération, celle des grands aînés, Sartre («pas un Français ne sera en sécurité tant qu’un juif, en France et dans le monde entier, pourra craindre pour sa vie») ou Blanchot («la renaissance de l’Etat d’Israël, ainsi que la conscience plus vive que nous avons de ce qu’est une condition d’oppression peuvent nous faire avancer») – génération pour laquelle le soutien au mouvement d’émancipation nationale du peuple palestinien pouvait aller avec un attachement inconditionnel à l’existence de l’Etat d’Israël. Ceci semblera aux plus jeunes incongru ou intenable. C’est qu’entre-temps, et l’intervention badiousienne joue un rôle crucial à cet égard, sous le couvert d’un antisionisme parfois furieux, l’extrême gauche, ou plutôt une certaine extrême gauche, pas toute, mais presque, aura contribué à redonner à l’antisémitisme le plus plat une légitimité dont la vieille extrême droite rêvait et que le gauchisme aura donc fait ou refait. Car il est vrai aussi qu’il renoue ainsi avec les courants antisémites les plus forcenés, de Proudhon à Dühring en passant par beaucoup d’autres, qui ont toujours été implantés dans les mouvements socialistes européens. C’est là que se profile, selon moi, une menace croissante, à en juger par la nature de certains propos venus de l’«islamo-gauchisme», pour utiliser une expression sans doute trop indéterminée. Le péril, c’est que la jonction finisse par se produire entre une extrême gauche «antisioniste» et l’antisémitisme d’extrême droite (ce que plusieurs manifestations récentes ont partiellement réussi dans la rue et ce dont elles sont le prodrome voire le premier symptôme effectif). Si cette condensation devait parvenir, comme force politique, à rassembler la jeunesse déshéritée, ou une partie d’entre elle, alors les conséquences en seraient vraiment redoutables.

Prochain ouvrage : «Traduit de l’absolu Essai sur Schelling», chez Vrin (automne 2014).

Voir par ailleurs:

XVIIème jour : le Hamas commence sérieusement à plier (info # 012407/14)

Metula News Agency

24 juillet 2014
Situation

 

Depuis le début de l’opération Rocher Inébranlable, 2316 roquettes ont été tirées sur Israël, 46 depuis minuit, dont 14  ont été interceptées par le Dôme de Fer.

Pour la première fois depuis le début des affrontements, aucun projectile n’a été tiré par les terroristes djihadistes entre minuit et 8h ce jeudi matin.

Globalement le nombre de roquettes tirées est en baisse par rapport aux jours précédents, durant lesquels ils avaient déjà atteint le nombre de 192 lancers quotidiens, le jeudi 10 courant.

Plusieurs salves de roquettes ont toutefois été tirées sur Tel-Aviv et la région centrale au cours de la journée, sans faire de dégâts ou de victimes.

Depuis le début de l’offensive terrestre Tsahal a découvert 34 « tunnels stratégiques », et en a détruits 11.

Dans le même laps de temps, Tsahal a autorisé l’accès à Gaza de plus de 864 camions contenant de la nourriture, du matériel médical ainsi que du gaz et de l’essence. Ce, en dépit des attaques que les miliciens continuent de mener contre les points de passages de Kerem Shalom et Erez.

Les milices islamistes ont également tiré une dizaine d’obus de mortiers sur l’hôpital de campagne édifié par les Israéliens à Erez pour venir en aide aux blessés et aux malades de la bande côtière.

L’Armée égyptienne a anéanti quant à elle un véhicule qui transportait des roquettes Grad ainsi que deux de leurs lanceurs qui s’apprêtaient à les pointer en direction du territoire israélien. L’attaque s’est déroulée dans la ville de Sheikh Zouweid, dans le nord du Sinaï, à proximité du poste de passage de Rafah.

 

Levée de l’interdiction de la FAA

Ce matin, la FAA, l’Autorité Fédérale de l’aviation civile américaine, a indiqué qu’elle levait l’interdiction qu’elle avait faite aux compagnies américaines d’utiliser l’Aéroport International d’Israël, David Ben Gourion.

Les compagnies aériennes d’outre-Atlantique s’organisent pour reprendre graduellement leurs dessertes.

Certaines compagnies aériennes européennes qui ont interrompu leurs vols vers Tel-Aviv sont également en train de rétablir leurs services ; d’autres, comme Lufthansa, maintiennent leur décision de cesser les opérations vers Tel-Aviv pour le moment, bien qu’elles ne soient soumises à aucune directive de la part d’un organe européen de régulation aérienne.

 

Etat des combats

La brigade Golani a pratiquement terminé l’occupation du quartier de Shuja’iyya et procède au nettoyage des dernières poches de résistance.

Les combats ont débuté dans un autre quartier de Gaza-city, Toufakh, qui est également un bastion du Hamas commandant l’accès aux boulevards du centre de la cité, dans lequel sont probablement situés les quartiers généraux de la milice islamiste.

Au sud, vers 8h, les Givati ont pris possession de l’agglomération de Khirbet al Adas. A l’occasion de la prise de contrôle de cette localité, 150 individus qui se trouvaient dans un bâtiment depuis lequel des tirs étaient dirigés vers les soldats se sont rendus en s’avançant au-devant d’eux avec des drapeaux blancs.

 

Les 150 prisonniers de Khirbet al Adas

Nombres de ces hommes étaient uniquement des auxiliaires secondaires des brigades Ezzedine al Kassam, la branche armée du Hamas, mais une quarantaine d’entre eux appartenaient aux commandos d’élite de la milice islamiste.

Ils ont été transférés en autobus vers des centres de détention en Israël et sont actuellement interrogés.

C’est la première fois dans ce conflit que l’on assiste à une reddition aussi massive que celle-ci ; reste que l’Armée israélienne détient déjà un grand nombre de prisonniers.

Au Nord, la bataille pour le contrôle de Beit Hanoun, un gros bourg situé à quelques centaines de mètres seulement de Sdérot, d’où partent des « tunnels stratégiques » fait rage ; elle implique la participation de la brigade du Nakhal renforcée par des blindés ainsi que de l’artillerie et de l’aviation.

Sur tous les fronts, Tsahal semble avoir percé, ce jeudi, l’écorce dure du Hamas, et s’enfonce avec beaucoup plus de facilité que précédemment dans les espaces tenus par l’ennemi.

L’observation des combats laisse à penser que les capacités défensives et le moral du Mouvement de la Résistance Islamique sont ébranlés.

 

Pertes chez les miliciens

La Ména a procédé aujourd’hui au décompte des estimations remises par les commandants de 3 des 5 brigades participant aux combats dans la Bande de Gaza.

Le chiffre des miliciens islamistes tués par ces trois brigades dépasse les 500 morts.

Ces appréciations sont précieuses, car le Hamas et les autres milices ne communiquent absolument pas quant au nombre de leurs combattants tombés en action. Selon les bilans qu’ils présentent, tous les morts sont des civils.

Sur la base des renseignements en notre possession, en ajoutant la quarantaine de miliciens morts dans cette journée de jeudi, la Ména affirme que les milices djihadistes ont perdu jusqu’à maintenant entre 650 et 670 combattants lors de Rocher Inébranlable.

Des dizaines de ces miliciens sont enterrés dans des cimetières de fortune éloignés des regards, ou abandonnés sous les décombres de leurs positions afin d’empêcher Tsahal d’établir des bilans plus précis et d’évaluer de la sorte les capacités restantes de l’ennemi.

D’après les évaluations effectuées par Sami el Soudi, se basant sur les chiffres de Tsahal, des témoignages téléphoniques de Gaza et des communiqués des différents hôpitaux et morgues de la bande côtière, le chiffre total des morts gazaouis s’établirait, ce jeudi soir, entre 850 et 880, incluant les miliciens.

 

Une école de l’UNRWA touchée à Beit Hanoun

15 civils sont morts dans une école tenue par l’ONU de cette agglomération et des dizaines d’autres ont été blessés, lorsqu’un projectile s’est abattu dans la cour de l’établissement.

L’incident s’est produit alors que se déroulaient de violents affrontements au sol entre la milice et la brigade du Nakhal.

Les responsables de cette dernière reconnaissent avoir tiré 12 obus de mortiers dans la région, mais affirment qu’Ezzedine al Kassam a lancé de nombreuses roquettes sur la même zone ; des dires qui sont confirmés par Chris Gunness, le porte-parole de l’UNRWA à Gaza, l’un des plus déterminés d’entre les détracteurs d’Israël dans la région.

On ignore donc, pour le moment, qui des Israéliens ou des islamistes sont responsables de cet incident dramatique ; ce que l’on peut toutefois affirmer avec certitude est que Tsahal a informé à de multiples reprises les représentants des diverses organisations présentes à Beit Hanoun, dont la Croix Rouge et l’UNWRA, de l’imminence des combats, leur demandant instamment de quitter le secteur avec tous les civils.

A ce jour, environ 170 000 gazaouis ont évacué leurs domiciles vers des zones sécurisées après avoir reçu des avertissements de la part de l’Armée israélienne.

 

Cessez-le-feu

On observe ce soir de profondes divergences entre la direction du Hamas à Gaza, notamment Ismail Hanya, le chef du califat, et Mohammad Deif celui de la branche armée, d’une part, et le Hamas de l’extérieur, représenté par son dirigeant Khaled Mashal.

Le Hamas de Gaza, comme on a pu s’en persuader lors de communications interceptées, se trouve dans une situation militairement intenable, soumise à la volonté de l’exécutif israélien. Ce dernier va décider, avant la fin de la semaine, s’il se contente des victoires qu’il a accumulées sur le champ de bataille ou s’il va éliminer le Mouvement de la Résistance Islamique de Gaza.

Le Hamas de l’intérieur, dans ces conditions, est disposé à accepter immédiatement la proposition de cessez-le-feu égyptienne, qui se résume à un arrêt mutuel et simultané des hostilités, suivi de l’allégement des restrictions du trafic aux frontières de la Bande, dans un souci humanitaire.

Hier (mercredi), à l’occasion d’une intervention à Doha, Khaled Mashal a, pour sa part, rejeté catégoriquement l’option d’un cessez-le-feu qui ne prendrait pas ses exigences en compte, dont l’ouverture d’un port et d’un aéroport international dans la bande côtière, pour ne citer que ces conditions.

Mashal a laissé un très étroit entrebâillement en vue d’une éventuelle trêve humanitaire, qui précéderait un cessez-le-feu. Mais cette éventualité a été évoquée parmi un verbiage exalté, qui a ôté tout sens pratique à l’éventualité d’une telle trêve.

Alors que le chef du département d’Etat US, John Kerry, a tenté aujourd’hui, avec l’aide des Jordaniens et des Qataris, de parvenir à une formulation compréhensible de l’idée brièvement exposée hier par Mashal, les Egyptiens ont pris du recul avec les négociations, affirmant qu’ils n’avaient aucune intention de dialoguer avec le Hamas mais uniquement avec l’Autorité Palestinienne

Détection des tunnels

Ce soir, la Ména a appris qu’une équipe de savants israéliens travaillant dans le cadre de l’industrie militaire et du ministère de la Défense, a réalisé de très sérieuses avancées dans le domaine de la détection des tunnels souterrains.

A l’occasion d’expérimentations, la nouvelle technologie, dont il est absolument interdit de dévoiler le moindre détail, a réussi à détecter des galeries situées à des dizaines de mètres sous terre et également à déterminer leur itinéraire.

Le développement de cette technique, auquel sont allouées des sommes pratiquement illimitées, pourrait, si ces succès se confirment, aboutir dans un laps de temps d’une année à la mise au point d’instruments fonctionnels.

Voir enfin:

Le « Souterrain de Gaza », la menace qu’Israël a choisi d’ignorer

Les attaques par les tunnels du Hamas sont un réel danger, Israël devra reconquérir Gaza pour éviter leur reconstruction

Avi Issacharoff
Avi Issacharoff est notre spécialiste du Moyen-Orient. Il remplit le même rôle pour Walla, le portail leader d’infos en Israël. …

The Times of Israel

25 juillet 2014

La construction des tunnels à l’intérieur de Gaza et sous les frontières israéliennes n’est plus un projet mené au nez et la barbe d’Israël et du peuple palestinien.

Tous les enfants à Gaza, comme tous les sous-officiers de l’intelligence militaire, savaient que, sous la ville de Gaza, et au-delà, un réseau de tunnels était creusé pendant ces cinq dernières années. Il y a eu un investissement d’un million de dollars. En d’autres termes, on peut appeler ce réseau : le Souterrain de Gaza.
Pourtant le public israélien a été surpris par l’envergure des tunnels quand le danger s’est fait ressentir ces deux dernières semaines.

La presse israélienne avait fait écho de ce phénomène, mais il semblerait que les dirigeants politiques – et dans une certaine mesure, les dirigeants sécuritaires – ont préféré minimiser la menace. Aujourd’hui, au 18ème jour de l’opération Bordure protectrice, le public a conscience du danger stratégique.

La stratégie souterraine du Hamas n’a pas éclos en une nuit. Afin de construire 40 « tunnels d’attaque » qui serpentent le sous-sol de la bande de Gaza jusqu’à la frontière (et le nombre pourrait être légèrement plus élevé), le Hamas avait besoin d’une aide importante, soit d’une grande organisation ou d’une entité étatique.

Et on ne parle pas uniquement de l’aide financière, mais aussi de conseils professionnels. Le Hamas aurait pu utiliser les experts qui les avaient aidé pour les tunnels creusés à Rafah, sous la frontière entre Gaza et l’Egypte. Mais ces tunnels étaient plus simples à creuser et ne demandaient aucun investissement ou un effort extraordinaire.

Les tunnels en Israël étaient (et sont encore, car l’armée israélienne ne les a pas tous détruits) une autre histoire. La plupart sont bétonnés et assez grands pour permettre à des essaims de terroristes de passer par là pour attaquer ses cibles en Israël. Une aide importante au niveau gouvernemental a dû être nécessaire pour aider à les construire et, ce n’est pas une mince affaire, guider le forage.

Quel gouvernement ou entité quasi-étatique cela pourrait-il être ? La liste des suspects est assez courte. Le Hezbollah et l’Iran sont les seuls acteurs de la région qui souhaiteraient blesser Israël et qui ont également la capacité pour construire des tunnels sophistiqués et solides qui ne s’effondreraient pas.

Pourtant, les tunnels qui servent à l’attaque ne sont qu’une partie du Souterrain de Gaza. Le Hamas a également préparé des tunnels pour permettre à ses agents de se déplacer d’un endroit à un autre sans se faire détecter.

Il y a aussi tout un système de bunkers où il y a ses centres de commandement et de contrôle, qui sont indemnes. Les dirigeants du Hamas de l’aile politique et militaire se sont réfugiés dans d’autres bunkers, et eux aussi, sont sains et saufs.

A la veille de l’opération, l’armée israélienne avait calculé que le Hamas avait environ 15 tunnels d’attaque – une sous-estimation importante. Est-ce un échec majeur des renseignements ? Je ne le vois pas de cette façon. Il n’existe aucun moyen fiable pour que les renseignements puissent prendre connaissance de chaque tunnel qui existe.

L’échec vient plutôt du niveau politique qui a préféré ignorer la menace croissante sous la frontière au sud d’Israël pendant cinq ans. Les responsables avaient connaissance des tunnels, et savaient aussi pour les 9 000 – 10 000 roquettes du Hamas.

Il était plus facile pour eux de fermer les yeux sur ce sujet par commodité et par amour du calme. Il était plus facile pour eux de se chamailler avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas sur sa demande épouvantable d’adhérer à des organisations de l’UNESCO. (Ce qui pose clairement une menace existentielle pour l’Etat d’Israël, si vous me pardonnez mon sarcasme).

Il était plus facile pour eux de développer les implantations en Cisjordanie, que de faire face à une guérilla armée et dangereuse qui est restée calme tant que cela était commode pour elle.

Maintenant, bien sûr, les tunnels sont décrits comme la principale source de menace, alors qu’ils l’ont toujours été, et qui nécessitent une incursion terrestre des soldats israéliens dans la bande de Gaza. Maintenant, en effet, à la demande de certains bureaux gouvernementaux, on est passé à l’autre extrême. On demande à l’armée israélienne de rester à l’intérieur de Gaza aussi longtemps qu’il le faut pour « finir le travail ».

Si, toutefois, Israël annonce dans quelques jours qu’il a détruit les tunnels d’attaque et si l’armée israélienne se retire ses forces de Gaza, que se passera-t-il ?

Il est évident que le Hamas va reconstruire ces tunnels à un rythme accéléré. Au prochain conflit, disons dans deux ans, les forces militaires n’auront pas affaire à 40 tunnels, mais au double ou au triple. Ils seront tellement grands qu’un policier du Hamas devra se tenir aux principales intersections souterraines [pour réguler la circulation]… ou peut-être qu’ils vont installer des feux de circulation pour tous les terroristes.

Deux choses peuvent empêcher que le conflit se répète avec un Hamas plus fort à l’avenir : premièrement, une opération « à la racine » qui incluraient, en effet, la reprise en charge de la bande de Gaza et l’éradication de la direction du Hamas. Une telle opération coûterait la vie de centaines de soldats israéliens, et aucun homme politique ne voudra être tenu responsable de ces pertes.

La deuxième solution serait de graver la notion de dissuasion dans la conscience du Hamas. Comme Israël l’a fait pendant la Seconde Guerre du Liban en 2006 dans le quartier de Dahiyeh à Beyrouth. Ce quartier était un bastion du Hezbollah qui s’est transformé en piqure de rappel pour les dirigeants [du Hezbollah] sur les dangers de s’en prendre à Israël.

A ce stade, nous n’en sommes pas là. Israël n’a pas l’intention d’envoyer ses troupes pour déraciner complètement le Hamas. Il est peu probable aussi que le Hamas ait été suffisamment dissuadé de planifier de futures attaques militaires contre Israël.

Les Palestiniens, cependant, sont fatigués des combats, et leur conscience a été brûlée à profusion. La question est de savoir si les dirigeants de l’aile militaire du Hamas, qui tirent ses missiles sur Israël depuis le cœur des quartiers peuplés de Gaza, se préoccupent de tout ça. Son comportement à Chajaya, où la guerre a été dévastatrice pour les habitants locaux de Gaza, suggère que ce n’est pas le cas.

 

28 Responses to Gaza: Attention, une perfidie peut en cacher une autre ! (We lied, people died: How the West helped Hamas build its war machine)

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