Gaza: Dans un monde de telles inversions morales kafkaïennes, la perversion du Hamas devient parfaitement claire (To deliberately wage war so that your own people can be telegenically killed: the depravity of Hamas has rarely been so blindingly clear)

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On admet généralement que toutes les civilisations ou cultures devraient être traitées comme si elles étaient identiques. Dans le même sens, il s’agirait de nier des choses qui paraissent pourtant évidentes dans la supériorité du judaïque et du chrétien sur le plan de la victime. Mais c’est dans la loi juive qu’il est dit: tu accueilleras l’étranger car tu as été toi-même exilé, humilié, etc. Et ça, c’est unique. Je pense qu’on n’en trouvera jamais l’équivalent mythique. On a donc le droit de dire qu’il apparaît là une attitude nouvelle qui est une réflexion sur soi. On est alors quand même très loin des peuples pour qui les limites de l’humanité s’arrêtent aux limites de la tribu. (…) Il faut commencer par se souvenir que le nazisme s’est lui-même présenté comme une lutte contre la violence: c’est en se posant en victime du traité de Versailles que Hitler a gagné son pouvoir. Et le communisme lui aussi s’est présenté comme une défense des victimes. Désormais, c’est donc seulement au nom de la lutte contre la violence qu’on peut commettre la violence. Autrement dit, la problématique judaïque et chrétienne est toujours incorporée à nos déviations. René Girard
Dans le monde moderne, même les ennemis de la raison ne peuvent être ennemis de la raison. Même les plus déraisonnables doivent être, d’une façon ou d’une autre, raisonnables. (…) En cohérence avec cette idée, les socialistes regardaient ce qui se passait outre-Rhin et refusaient simplement de croire que ces millions d’Allemands avaient adhéré à un mouvement politique dont les principes conjuguaient théories paranoïaques du complot, haines à glacer le sang, superstitions moyenâgeuses et appel au meurtre. Les kamikazés étaient certes fous, mais la faute en incombait à leurs ennemis, pas à leurs dirigeants ni à leurs propres doctrines. (…) le nihilisme palestinien ne pouvait signifier qu’une chose: que leur souffrance était encore pire … Paul Berman
L’épouvantable tragédie qui vient de se dérouler dans le ciel de l’Ukraine pousse à réfléchir à de très nombreuses dimensions de l’avenir du monde. Elle confirme d’abord la probabilité du scénario du pire, celui d’un monde sans règle, sans gendarme, dominé par des bandes, politiques ou criminelles. Un monde sans Etat, dont j’ai déjà expliqué ici qu’il ressemblerait à la Somalie, pays sans Etat depuis plus de 20 ans, submergé de seigneurs de la guerre, de prêcheurs de toutes fois et de criminels en tout genre. La « somalisation » est la forme cauchemardesque de la globalisation, quand celle-ci s’installe sans règle de droit, sans police ni justice. C’est bien ce qui se passe aujourd’hui, jusque dans une région qu’on pensait préservée, parce qu’elle est au cœur de l’Europe, l’Ukraine, où des bandes rivales s’opposent, sans que ni l’Etat ukrainien, ni les institutions internationales compétentes, de l’OSCE à la BERD, du Conseil de l’Europe à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ne puissent s’y opposer. La destruction par un missile d’un avion de ligne volant en haute altitude montre que la somalisation, l’anarchie, n’est limitée par rien. Après avoir atteint la mer, au large des côtes somaliennes, elle atteint le ciel, au-dessus de l’Ukraine. On peut craindre que, désormais, aucun avion de ligne ne soit plus à l’abri nulle part au monde. Et d’abord aux abords des aéroports de l’Afrique, où prolifèrent les missiles sol-air à courte portée, depuis l’imprudente action franco-anglaise en Libye. Ces armes de mort peuvent être tirées d’une maison voisine de tout aéroport sur un avion en approche. Si cela se produit une seule fois, ce serait un formidable coup porté à l’économie mondiale. Non seulement aux fabricants d’avions, aux compagnies aériennes, mais aussi à tout le commerce de haute valeur ajoutée, à tous les échanges d’affaires et intellectuels, à tout le tourisme, qui n’existeraient pas sans le transport aérien. Rien ne s’améliorera aussi longtemps que les gens raisonnables penseront que les criminels et les fanatiques obéissent aux mêmes règles qu’eux. Et qu’ils acceptent de leur vendre, de leur confier, ou de laisser entre leurs mains de puissantes armes de mort. Cette attitude est aussi absurde et criminelle que celle qui conduisit le mahatma Gandhi, en juillet 1939 et décembre 1940, à écrire à son « cher ami » Adolf Hitler, pour lui demander d’être raisonnable. Si on se conduit avec les mafias et les mouvements terroristes comme avec des gens raisonnables, c’est le monde entier qui sera bientôt invivable. Jacques Attali
The vast majority of the countries participating in [the Arab League] summit consider Hamas to be a terrorist organization. These countries pray – all those foreign ministers are praying – that Israel will manage to get rid of Hamas once and for all. They support the Israeli planes bombing the Gaza Strip under the pretext of getting rid of Hamas and stopping the missiles. (…) Is it conceivable that such an « urgent » meeting is convened only 7-8 days after the Israeli air raids on the Gaza Strip began?! Why did it take them so long? The reason was that they wanted to give the Israeli planes and tanks the opportunity to invade Gaza and destroy the resistance. There are 18 resistance movements in Gaza. It’s not only Hamas. (…) They took their time to allow Israel to destroy the resistance once and for all. This meeting was summoned by Kuwait. Why didn’t Palestinian President Mahmoud Abbas summon it, and from day one? The reason is that he does not want the Arabs to convene. He does not want them to decide that this aggression must be stopped. (…) Yizhak Rabin once said that he hoped to wake up one day and see Gaza had sunk into the sea. By God, the Arab regimes and leaders have outdone Rabin in this. They would like the West Bank, the Gaza Strip, and the entire Palestinian people to sink into the sea with no survivors. Abd Al-Bari Atwan (former Gaza-born, editor-in-chief of Al-Quds Al-Arabi, Mayadeen TV on July 14, 2014)
Le département de l’information du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité nationale exhorte les militants sur les sites de médias sociaux, en particulier Facebook, à corriger certains des termes couramment employés en rapport avec l’agression dans la bande de Gaza. La vidéo suivante, du département de l’information, appelle tous les militants à utiliser la terminologie appropriée, pour jouer leur rôle dans le renforcement du front intérieur et transmettre correctement les informations au monde entier. (…) Toute personne tuée ou tombée en martyr doit être appelée « civil de Gaza ou de Palestine », avant de préciser son rôle dans le djihad ou son grade militaire. N’oubliez pas de toujours ajouter l’expression « civil innocent » ou « citoyen innocent » en évoquant les victimes des attaques israéliennes sur Gaza. Commencez [vos rapports sur] les actions de résistance par l’expression « en réponse à la cruelle attaque israélienne », et concluez avec la phrase : « Ces nombreuses personnes sont des martyrs depuis qu’Israël a lancé son agression contre Gaza ». Assurez-vous toujours de maintenir le principe : « Le rôle de l’occupation est d’attaquer, et nous en Palestine sommes toujours en mode réaction ».Attention à ne pas répandre les rumeurs de porte-parole israéliens, en particulier celles qui portent atteinte au front intérieur. Méfiez-vous d’adopter la version de l’occupation [des événements]. Vous devez toujours émettre des doutes [sur leur version], la réfuter et la considérer comme fausse. Évitez de publier des photos de tirs de roquettes sur Israël depuis les centres-villes de Gaza. Cela [servirait de] prétexte pour attaquer des zones résidentielles de la bande de Gaza. Ne publiez pas ou ne partagez pas de photos ou de clips vidéo montrant des sites de lancement de roquettes ou [les forces] du mouvement de résistance à Gaza. (…) ne publiez pas de photos d’hommes masqués avec des armes lourdes en gros plan, afin que votre page ne soit pas fermée [par Facebook] sous prétexte d’incitation à la violence. Dans vos informations, assurez-vous de préciser : « Les obus fabriqués localement tirés par la résistance sont une réponse naturelle à l’occupation israélienne qui tire délibérément des roquettes contre des civils en Cisjordanie et à Gaza »… (…) • Lorsque vous vous adressez à l’Occident, vous devez utiliser un discours politique, rationnel et convaincant, et éviter les propos émotifs mendiant de l’empathie. Certains à travers le monde sont dotés d’une conscience ; vous devez maintenir le contact avec eux et les utiliser au profit de la Palestine. Leur rôle est de faire honte de l’occupation et d’exposer ses violations. • Évitez d’entrer dans une discussion politique avec un Occidental pour le convaincre que l’Holocauste est un mensonge et une tromperie ; en revanche, assimilez-le aux crimes d’Israël contre les civils palestiniens. • Le narratif de la vie comparé au narratif du sang : [en parlant] à un ami arabe, commencez par le nombre de martyrs. [Mais en parlant] à un ami occidental, commencez par le nombre de blessés et de morts. Veillez à humaniser la souffrance palestinienne. Essayez de dépeindre la souffrance des civils à Gaza et en Cisjordanie pendant les opérations de l’occupation et ses bombardements de villes et villages. • Ne publiez pas de photos de commandants militaires. Ne mentionnez pas leurs noms en public, ne faites pas l’éloge de leurs succès dans des conversations avec des amis étrangers ! Directives du ministère de l’Intérieur du Hamas aux activistes en ligne
It’s the moral equivalence which is so devastating. When Egypt this week proposed its ceasefire in Gaza, a BBC presenter asked whether both sides would now conclude that there was no point carrying on with the war. From the start, restraint has been urged on both sides — as if more than 1,100 rocket attacks on Israel in three weeks had the same weight as trying to stop this onslaught once and for all. Israel has been bombing Gaza solely to stop Hamas and its associates from trying to kill Israeli citizens. But for many in the West, the driving necessity is not to stop Hamas but to stop Israel. Moral equivalence morphs instantly into moral bankruptcy. People have looked at the casualty count — around 200 Palestinians killed at the time of writing, while only a handful of Israelis have been injured or killed — and decided that this proves Israel is a monstrous aggressor. No concern at all for the Israelis who have only a few seconds to rush to a shelter when the sirens start to wail, car drivers flinging themselves to the ground at the side of the road. No concern for the elderly or disabled Israelis who can’t get to a shelter, the hospital patients left helpless while the rockets slam into the ground nearby. Just imagine if the Scots, for example, had for years been firing at England volleys of rockets that were now putting 40-50 million people within range. Unimaginable? Of course it is. No country would tolerate it. But that’s the equivalent situation in which tiny Israel has found itself. Yet it is simultaneously having to fight another war: against a West determined to demonise it with accusations of deliberate atrocities, lack of restraint or an attempt to conquer more land. To these people, whatever Israel does to defend itself is bad. Killing Gazans is bad, warning them to flee so they won’t be killed is bad, the Iron Dome missile defence system is bad because, while Palestinians are being killed, Israelis are not. Ah yes, that’s the real outrage, isn’t it? Not enough dead Jews. How dare they defend themselves so effectively! Melanie Philips
Où sont les routes et les chemins de fer, les industries et les infrastructures du nouvel Etat palestinien ? Nulle part. A la place, ils ont construit kilomètres après   kilomètres des tunnels souterrains, destinés à y cacher leurs armes, et lorsque les choses se sont corsées, ils y ont placé leur commandement militaire. Ils ont investi  des millions dans l’importation et la production de roquettes,  de lance-roquettes, de mortiers, d’armes légères et même de drones. Ils les ont délibérément placés dans des écoles, hôpitaux, mosquées et habitations privées pour exposer au mieux  leurs citoyens. Ce jeudi,  les Nations unies ont annoncé  que 20 roquettes avaient été découvertes dans l’une de leurs écoles à Gaza. Ecole depuis laquelle ils ont tiré des roquettes sur Jérusalem et Tel-Aviv. Pourquoi ? Les roquettes ne peuvent même pas infliger de lourds dégâts, étant presque, pour la plupart,  interceptées par le système anti-missiles « Dôme de fer » dont dispose Israël. Même, Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne a demandé : « Qu’essayez-vous d’obtenir en tirant des roquettes ? Cela n’a aucun sens à moins  que vous ne compreniez, comme cela a été expliqué dans l’éditorial du Tuesday Post, que le seul but est de provoquer une riposte de la part d’Israël. Cette riposte provoque la mort de nombreux Palestiniens et  la télévision internationale diffuse en boucle les images de ces victimes. Ces images étant un outil de propagande fort télégénique,  le Hamas appelle donc sa propre population, de manière persistante, à ne pas chercher d’abris lorsqu’Israël lance ses tracts avertissant d’une attaque imminente. Cette manière d’agir relève d’une totale amoralité et d’une stratégie  malsaine et pervertie.  Mais cela repose, dans leur propre logique,  sur un principe tout à fait  rationnel,  les yeux du monde étant constamment braqués sur  Israël, le mélange d’antisémitisme classique et d’ignorance historique presque totale  suscitent  un réflexe de sympathie envers  ces défavorisés du Tiers Monde. Tout ceci mène à l’affaiblissement du soutien à Israël, érodant ainsi  sa  légitimité  et  son droit à l’auto-défense. Dans un monde dans lequel on constate de telles inversions morales kafkaïennes, la perversion du Hamas  devient tangible.   C’est un monde dans lequel le massacre de Munich n’est qu’un film  et l’assassinat de Klinghoffer un opéra,  dans lesquels les tueurs sont montrés sous un jour des plus sympathiques.   C’est un monde dans lequel les Nations-Unies ne tiennent pas compte de l’inhumanité   des criminels de guerre de la pire race,  condamnant systématiquement Israël – un Etat en guerre depuis 66 ans – qui, pourtant, fait d’extraordinaires efforts afin d’épargner d’innocentes victimes que le Hamas, lui, n’hésite pas à utiliser  comme boucliers humains. C’est tout à l’honneur des Israéliens qui, au milieu de toute cette folie, n’ont  perdu ni leur sens moral, ni leurs nerfs.  Ceux qui sont hors de la région, devraient avoir l’obligation de faire état de cette aberration  et de dire la vérité. Ceci n’a jamais été aussi aveuglément limpide. Charles Krauthammer

Combattants sans uniforme, combats sans champ de bataille,  dépots d’armes et pas de tirs intallés dans des écoles, jardins d’enfants, mosquées ou hôpitaux,  transports de troupes en ambulance, ânes–suicide …

Armée ennemie qui avertit avant ses frappes avec appels téléphoniques, tracts et coups de semonce, autorités ennemies qui fournissent quotidiennement électricité, nourritures et médicaments ou s’excusent et promettent une enquête lors d’erreurs de tir …

En ces temps étranges où le plus fort doit s’excuser de trop bien protéger sa population pendant que le plus faible fait la une des médias pour l’avoir sacrifiée

Et où, malgré les vaillants efforts de nos grands reporters terrés dans l’hôpital Shifa avec les caïds du Hamas, l’on découvre l’incroyable sophistication des « tunnels de la terreur » et au passage la destination jusqu’ici mystérieuse de l’importation de centaines de milliers de tonnes de ciment pour l’un des pays les plus assistés au monde …

Pendant qu’hormis nos amis qataris et turcs, le Monde arabe souhaite secrètement la mise au pas du Hamas …

Comment, avec l’éditorialiste américain Charles Krauthammer, ne pas voir l’aveuglante limpidité de la réalité que nous vivons …

Où dans une  inversion morale proprement kafkaïenne …

La parfaite rationalité selon la perverse logique du Hamas

Consiste à « faire la guerre de façon à ce que sa propre population soit télégéniquement tuée » ?

L’AVEUGLANTE CLARTĖ MORALE DU HAMAS !
Charles Krauthammer
Washington Post
17 juillet 2014
Traduit de l’anglais : BETTY HAREL

Israël a accepté la proposition égyptienne de cessez-le-feu à Gaza ; le Hamas, lui, continue  à tirer.

Le Hamas lance délibérément ses roquettes sur des civils ; Israël tente de s’en protéger. De son côté, avant qu’Israël ne frappe la Bande de Gaza, il appelle par téléphone les civils gazaouis pour les en prévenir, mettant ainsi en œuvre le système des  « roof knocking ».

« Là, réside toute la différence entre nous », explique le Premier ministre israélien. « Nous utilisons des missiles de défense pour protéger nos civils et eux utilisent leurs civils pour protéger leurs missiles ».

Rares sont les moments où les politiciens internationaux font preuve d’une  moralité  comparable à celle d’Israël.

Posons-nous la question de savoir quel intérêt  Israël peut  avoir à se battre à sa frontière ? Tout le monde sait que c’est  le Hamas qui a initié  cette guerre. Et tout le monde connait  la raison d’être  du  Hamas ouvertement clamée : l’éradication d’Israël et de sa population juive.

Les apologistes du Hamas attribuent  l’effusion de sang à l’occupation israélienne et à son blocus. Occupation ?  Ont-ils  tous  perdu la mémoire?  Il y a moins de 10 ans,  la télévision du monde entier montrait l’armée israélienne  évacuant  les  colons  des toits de la synagogue à Gaza alors qu’Israël  démolissait ses implantations, en  expulsait ses citoyens, retirait ses troupes et restituait chaque millimètre de Gaza aux Palestiniens. Il n’y avait plus aucun soldat, aucun colon ni aucun Israélien resté à Gaza.

Et là il n’y eut plus de blocus. Au contraire, Israël voulait la réussite de ce nouvel Etat palestinien. Afin d’aider l’économie de Gaza, Israël donna aux Palestiniens trois milles vergers qui produisaient fruits et fleurs, destinés à l’exportation. Il ouvrit ses passages  frontaliers  et  encouragea  le commerce.

Toute l’idée était de mettre sur pied  le  modèle de deux Etats cohabitant en paix et s’entraidant mutuellement  de manière productive. Nul ne semble se souvenir que, simultanément avec le retrait de Gaza, Israël a démantelé quatre petites implantations situées au nord de la Cisjordanie,  à titre de signal clair du désir d’Israël d’évacuer également la Cisjordanie  et d’arriver ainsi, de manière harmonieuse,  à la solution de deux Etats,

Et cela n’est pas de l’histoire ancienne. Cela s’est passé il y a  seulement neuf ans.

Et comment ont réagi les Palestiniens de la Bande de Gaza, lorsque les Israéliens leur ont donné ce qu’ils n’ont jamais eu auparavant, ni de la part des Egyptiens, ni des Britanniques, ni des Turcs, à savoir, un territoire indépendant ?  En premier lieu, ils ont démoli les vergers. Puis, ils ont élu le Hamas.  Et, au lieu de construire un Etat avec des institutions politiques et économiques, ils ont passé plus de dix ans  à  faire, de Gaza, une  base militaire massive,  croulant sous les armes, dans le but de faire,  à Israël, une guerre meurtrière  incessante.

Où sont les routes et les chemins de fer, les industries et les infrastructures du nouvel Etat palestinien ? Nulle part. A la place, ils ont construit kilomètres après   kilomètres des tunnels souterrains, destinés à y cacher leurs armes, et lorsque les choses se sont corsées, ils y ont placé leur commandement militaire. Ils ont investi  des millions dans l’importation et la production de roquettes,  de lance-roquettes, de mortiers, d’armes légères et même de drones. Ils les ont délibérément placés dans des écoles, hôpitaux, mosquées et habitations privées pour exposer au mieux  leurs citoyens. Ce jeudi,  les Nations unies ont annoncé  que 20 roquettes avaient été découvertes dans l’une de leurs écoles à Gaza. Ecole depuis laquelle ils ont tiré des roquettes sur Jérusalem et Tel-Aviv.

Pourquoi ? Les roquettes ne peuvent même pas infliger de lourds dégâts, étant presque, pour la plupart,  interceptées par le système anti-missiles « Dôme de fer » dont dispose Israël. Même, Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne a demandé : « Qu’essayez-vous d’obtenir en tirant des roquettes ? Cela n’a aucun sens à moins  que vous ne compreniez, comme cela a été expliqué dans l’éditorial du Tuesday Post, que le seul but est de provoquer une riposte de la part d’Israël. Cette riposte provoque la mort de nombreux Palestiniens et  la télévision internationale diffuse en boucle les images de ces victimes. Ces images étant un outil de propagande fort télégénique,  le Hamas appelle donc sa propre population, de manière persistante, à ne pas chercher d’abris lorsqu’Israël lance ses tracts avertissant d’une attaque imminente.

Cette manière d’agir relève d’une totale amoralité et d’une stratégie  malsaine et pervertie.  Mais cela repose, dans leur propre logique,  sur un principe tout à fait  rationnel,  les yeux du monde étant constamment braqués sur   Israël, le mélange d’antisémitisme classique et d’ignorance historique presque totale  suscitent  un réflexe de sympathie envers  ces défavorisés du Tiers Monde. Tout ceci mène à l’affaiblissement du soutien à Israël, érodant ainsi  sa  légitimité  et  son droit à l’auto-défense.

Dans un monde dans lequel on constate de telles inversions morales kafkaïennes, la perversion du Hamas  devient tangible.   C’est un monde dans lequel le massacre de Munich n’est qu’un film  et l’assassinat de Klinghoffer un opéra (1),  dans lesquels les tueurs sont montrés sous un jour des plus sympathiques.   C’est un monde dans lequel les Nations-Unies ne tiennent pas compte de l’inhumanité   des criminels de guerre de la pire race,  condamnant systématiquement Israël – un Etat en guerre depuis 66 ans – qui, pourtant, fait d’extraordinaires efforts afin d’épargner d’innocentes victimes que le Hamas, lui, n’hésite pas à utiliser  en tant que boucliers humains.

C’est tout à l’honneur des Israéliens qui, au milieu de toute cette folie, n’ont  perdu ni leur sens moral, ni leurs nerfs.  Ceux qui sont hors de la région, devraient avoir l’obligation de faire état de cette aberration  et de dire la vérité. Ceci n’a jamais été aussi aveuglément limpide.

(1) Klinghoffer Léon : Américain handicapé d’une soixante dizaine d’année, qui a été jeté  par-dessus bord, avec sa chaise roulante, par des terroristes palestiniens, lors d’un attentat  sur  le bateau  de croisière  Achille Lauro, en 1985.

Voir l’original en anglais:

Moral clarity in Gaza
Charles Krauthammer
The Washington Post
July 17

Israel accepts an Egyptian-proposed Gaza cease-fire; Hamas keeps firing. Hamas deliberately aims rockets at civilians; Israel painstakingly tries to avoid them, actually telephoning civilians in the area and dropping warning charges, so-called roof knocking.

“Here’s the difference between us,” explains the Israeli prime minister. “We’re using missile defense to protect our civilians, and they’re using their civilians to protect their missiles.”
Charles Krauthammer writes a weekly political column that runs on Fridays.

Rarely does international politics present a moment of such moral clarity. Yet we routinely hear this Israel-Gaza fighting described as a morally equivalent “cycle of violence.” This is absurd. What possible interest can Israel have in cross-border fighting? Everyone knows Hamas set off this mini-war. And everyone knows the proudly self-declared raison d’etre of Hamas: the eradication of Israel and its Jews.

Apologists for Hamas attribute the blood lust to the Israeli occupation and blockade. Occupation? Does no one remember anything? It was less than 10 years ago that worldwide television showed the Israeli army pulling die-hard settlers off synagogue roofs in Gaza as Israel uprooted its settlements, expelled its citizens, withdrew its military and turned every inch of Gaza over to the Palestinians. There was not a soldier, not a settler, not a single Israeli left in Gaza.

And there was no blockade. On the contrary. Israel wanted this new Palestinian state to succeed. To help the Gaza economy, Israel gave the Palestinians its 3,000 greenhouses that had produced fruit and flowers for export. It opened border crossings and encouraged commerce.

The Israel Defense Forces released a video on Thursday that they claim shows a tunnel that Hamas militants planned to use to attack Israel. (YouTube/The Israel Defense Forces)

The whole idea was to establish the model for two states living peacefully and productively side by side. No one seems to remember that, simultaneous with the Gaza withdrawal, Israel dismantled four smaller settlements in the northern West Bank as a clear signal of Israel’s desire to leave the West Bank as well and thus achieve an amicable two-state solution.

This is not ancient history. This was nine years ago.

And how did the Gaza Palestinians react to being granted by the Israelis what no previous ruler, neither Egyptian, nor British, nor Turkish, had ever given them — an independent territory? First, they demolished the greenhouses. Then they elected Hamas. Then, instead of building a state with its attendant political and economic institutions, they spent the better part of a decade turning Gaza into a massive military base, brimming with terror weapons, to make ceaseless war on Israel.

Where are the roads and rail, the industry and infrastructure of the new Palestinian state? Nowhere. Instead, they built mile upon mile of underground tunnels to hide their weapons and, when the going gets tough, their military commanders. They spent millions importing and producing rockets, launchers, mortars, small arms, even drones. They deliberately placed them in schools, hospitals, mosques and private homes to better expose their own civilians. (Just Thursday, the U.N. announced that it found 20 rockets in a Gaza school.) And from which they fire rockets at Jerusalem and Tel Aviv.

Why? The rockets can’t even inflict serious damage, being almost uniformly intercepted by Israel’s Iron Dome anti-missile system. Even West Bank leader Mahmoud Abbas has asked: “What are you trying to achieve by sending rockets?”

It makes no sense. Unless you understand, as Tuesday’s Post editorial explained, that the whole point is to draw Israeli counterfire.

This produces dead Palestinians for international television. Which is why Hamas perversely urges its own people not to seek safety when Israel drops leaflets warning of an imminent attack.

To deliberately wage war so that your own people can be telegenically killed is indeed moral and tactical insanity. But it rests on a very rational premise: Given the Orwellian state of the world’s treatment of Israel (see: the U.N.’s grotesque Human Rights Council), fueled by a mix of classic anti-Semitism, near-total historical ignorance and reflexive sympathy for the ostensible Third World underdog, these eruptions featuring Palestinian casualties ultimately undermine support for Israel’s legitimacy and right to self-defense.

In a world of such Kafkaesque ethical inversions, the depravity of Hamas begins to make sense. This is a world in which the Munich massacre is a movie and the murder of Klinghoffer is an opera — both deeply sympathetic to the killers. This is a world in which the U.N. ignores humanity’s worst war criminals while incessantly condemning Israel, a state warred upon for 66 years that nonetheless goes to extraordinary lengths to avoid harming the very innocents its enemies use as shields.

It’s to the Israelis’ credit that amid all this madness they haven’t lost their moral scruples. Or their nerve. Those outside the region have the minimum obligation, therefore, to expose the madness and speak the truth. Rarely has it been so blindingly clear.

Voir aussi:

 Gaza reporters’ tweets: Hamas using human shields
Foreign journalists receive death threats for ‘fabricating information for Israel,’ accused of informing on terrorists
Lahav Harkov
Jerusalem Post
07/24/2014

Several journalists from around the world reported seeing rockets fired from civilian areas in Gaza in recent days, and received threatening tweets in return accusing them of “informing” the IDF.

On Wednesday, Peter Stefanovic of Australia’s Channel Nine News tweeted: “Hamas rockets just launched over our hotel from a site about two hundred metres away. So a missile launch site is basically next door.”

An account called @ThisIsGaza said this was Stefanovic’s fourth time “passing and fabricating information to Israel… from GAZA” and threatened to sue him.

Another account, @longitude0 wrote: “You are a cretin. Are you working for the IDF” and “in WWII spies got shot.”

Financial Times Jerusalem Bureau Chief John Reed reported seeing “two rockets fired toward Israel from near al-Shifa hospital, even as more bombing victims were brought in.”

Shifa, in Gaza City, is the main medical facility in the Strip.

In response, @Saritah_91 tweeted: “We’ll hold you responsible if Israel uses your tweet to bomb the hospital & then justify it.”

Another twitter user, @ Faysal_FreeGaza, said he’s “subtly justifying and encouraging IDF attacks on hospitals,” and @Maysara_ ara wrote: “Get out of Gaza u informant.”

twitter

Wall Street Journal correspondent Nick Casey tweeted on Tuesday a photo of a Hamas official using Shifa hospital for media interviews, writing: “You have to wonder w the shelling how patients at Shifa hospital feel as Hamas uses it as a safe place to see interviews.”

By Wednesday, the tweet was deleted, but pro-Palestinian Twitter accounts continued to include him on lists of “journos in Gaza [who] lie/fabricate info for Israel” and “must be sued for crimes.”

On Sunday, Janis Mackey Frayer, a correspondent for Canada’s CTV, tweeted that, while in Gaza City’s Shejaiya’s neighborhood, she “saw several Hamas gunmen.

One passed dressed in a woman’s headscarf… tip of a gun poked out from under cloak.”

She received threats similar to those sent to other reporters.

Harry Fear, a journalist from the UK reporting from Gaza for RT (formerly Russia Today) television, tweeted last week: “Early morning Gaza rockets were fired into Israel. A well-known site in W. Gaza City, near my hotel, was among the origins, confirm locals.”

Fear then took on the critics, tweeting soon after that he rejects “loaded complaints that I ‘informed’ Israel about the specifics of Gaza military sites… These sites are well-known among locals and internationals here.”

“Should a journalist only report the noise and ferocity of Israel’s attacks & not the sounds of Gaza’s rockets? Both terrify people,” he tweeted.

Later that day, Fear tweeted: “Al-Wafa hospital has been hit in the last while; injuries reported – this is the hospital with human shields. »

Voir par ailleurs:

Terror Group Tied to Turkish Gov’t Recruits Hamas Human Shields

The Clarion project

July 24, 2014

A terror-linked charity closely linked to the Turkish government is organizing human shields in the Gaza Strip and pledging to “erect the flag of Islam everywhere.” Prime Minister Erdogan is a top backer of Hamas and allows this charity, the Humanitarian Relief Foundation (IHH), to operate.

IHH’s website has a photo of the sign-up event in front of the Israeli embassy. The website refers to the Hamas terrorists targeted by Israel as “resistance fighters.” CNN Turkey reports that IHH has signed up at least 73 volunteers to act as human shields in Gaza, with 38 being women.

Another page on the website talks about an IHH press conference where its president, Bulent Yildirim, openly talked about its organizing of human shields. Its press release was endorsed by the Association of Muslim Scholars, a body led by the spiritual leader of Hamas and the Muslim Brotherhood.

“We, as IHH started the human shield project,” Yildirim said.

He said that it is negotiating safe passage with the Syrian government and if the Assad regime refuses, they will arrive by boat. He also called on Muslim countries to “provide weaponry support for self-protection.”

Shockingly, Yildirim said the objective of sending the human shields is to spark a war between Israel and Turkey and the broader Muslim world. He explained:

“[W]e will tell Turkey that they will have to protect us. When we are passing by sea, if Israel fires at the Turkish ships protecting us, they will come face to face with the Israel and Turkey alliance. We are looking at how this war will end up. We are ready.”

The long-term goal of IHH is to create a caliphate, as Yildirim stated matter-of-factly:

“Israel has done what we could not do. Israel has laid the foundation of an Islamic Union by attacking Gaza. I believe that soon, all Muslim countries will unite to become members of the establishment of the Islamic Union,” Yildirim said.

IHH is also organizing protests in Turkey. At one event, which registered people to be human shields, Yildirim said, “Witness the enthusiasm of people gathered here to go to Gaza. We Muslims may show up in Tel Aviv and Jerusalem one day unannounced and we will erect the flag of Islam everywhere.”

IHH is headquartered in Istanbul but operates in 135 countries, including the Hamas-controlled Gaza Strip. It is best known for its role in the 2010 Mavi Marmara incident, when IHH sent a ship to break the Israeli weapons blockade on Gaza.

According to the UN, the blockade was legal. It was set up to prevent Hamas from importing weapons through the sea. Yildirim said at the IHH press conference that the Mavi Marmara will soon sail to Gaza again.

IHH members on the Mavi Marmara were armed. When Israeli soldiers boarded the vessel, nine IHH members were killed attacking the Israelis. Turkish Prime Minister Erdogan used the opportunity to confront Israel and elevate his stature among Islamists. IHH Deputy Director Huseyin Oruc said he was warmly embraced by the Deputy Prime Minister after the incident and “we have good coordination with Mr. Erdogan.”

Up to 10 MPs from Erdogan’s AK political party planned to board the ship but were told by the government not to. At least 21 people on IHH’s board of directors at the time were involved with Erdogan’s AK party. One IHH official was the chairman of the parliament’s foreign affairs committee.

According to its website, the Turkish parliament bestowed IHH with an “Award of Honor” in 2007. In 2009, Yildirim spoke at a Hamas event and declared, “All the peoples of the Islamic world would want a leader like Recep Tayyip Erdogan.”

IHH is reacting to the latest fighting between Israel and Hamas with extremist incitement, just as Erdogan is. Erdogan says Israel has “surpassed Hitler in barbarism” and has launched a campaign of « systematic genocide. » IHH falsely claims that Israel is firing missiles randomly into Gaza “without considering women and children.”

IHH’s links to Hamas would only encourage Erdogan to embrace the group. In 2010, Erdogan declared that Hamas is not a terrorist group. His government supports Hamas politically and financially and even harbors Hamas leaders. Erdogan is also an unshakeable friend of the Muslim Brotherhood, the parent organization of Hamas.

Germany, the Netherlands and Israel have all banned IHH as a terrorist organization. The U.S. has not, even though 87 Senators have requested it, including Senate Majority Leader Harry Reid (D-NV) and prominent leaders of both political parties.

The U.S. government has indirectly admitted that IHH is linked to terrorism. In 2008, the Treasury Department sanctioned the Union of Good, a network of charities, because it was “created by Hamas leadership to transfer funds to the organization.” IHH is a member of the Union of Good.

In 2009, a senior Treasury Department official addressed IHH’s terrorist ties with Turkish officials. A leaked State Department document records that the official mentioned how IHH is “providing material assistance to Hamas.”

In 2010, the State Department said it could not prove links between IHH and Al Qaeda but is “greatly concern[ed]” about IHH’s meetings with Hamas leaders. The State Department earlier said it was considering labeling IHH as a Foreign Terrorist Organization. It never happened.

The links of IHH to Hamas, labeled by the U.S. as a Foreign Terrorist Organization, are irrefutable. The two lavish praise upon each other. IHH sponsored a funeral for a Hamas leader named Mohammad Said Heyam. IHH’s campaign coordinator in Europe, Muhammad Sawalha, used to be a senior Hamas leader before moving to the United Kingdom.

French counterterrorism magistrate Judge Jean-Louis Bruguiere has documented links between IHH and Al Qaeda as well. For example, he has referred to phone calls between IHH and an Al Qaeda safe house in 1996. Turkish police raids on IHH in 1997 found strong evidence of its involvement in violent jihad.

The Danish Institute for International Studies quotes  from his report:

It appears that the detained members of IHH were going to fight in Afghanistan, Bosnia, and Chechnya … The essential goal of this Association was to illegally arm its membership for overthrowing democratic, secular, and constitutional order present in Turkey and replacing it with an Islamic state founded on the Shariah.

Under the cover of this organization known under the name of IHH, [IHH leaders] acted to recruit veteran soldiers in anticipation of the coming holy war. In particular, some men were sent into war zones in Muslim countries in order to acquire combat experience. On the spot, the formation of a military unit was assured. In addition, towards the purpose of obtaining political support from these countries, financial aid was transferred [from IHH], as well as caches of firearms, knives, and pre-fabricated explosives.

In 2001, federal prosecutors called upon the magistrate as an expert witness in the trial of Al Qaeda terrorist Ahmed Ressam. He was involved in the “Millennium Bomb Plot” to attack the Los Angeles International Airport.

Bruguiere testified that IHH had an “important role” in the Al Qaeda plot. He referred to phone calls from the terror cell’s apartment to IHH in Istanbul.

In 2011, two IHH members were arrested in Somalia after meeting with Al-Shabaab, Al Qaeda’s affiliate there. They traveled to an area known to be under the control of the terrorist group; IHH says they were delivering humanitarian aid to refugees.

The Erdogan government clashed with its own law enforcement earlier this year when it took action against IHH and Al Qaeda. In early January,  Turkish police stopped an IHH truck that was suspected of transferring weapons to Syria. The officers involved were retaliated against and moved to new jobs. The public prosecutor filed a complaint against the government for obstructing justice.

About two weeks later, Turkish police raided six IHH offices as part of a terrorism investigation and arrested 23 people for allegedly having links to Al Qaeda. It was reported that two were senior Al Qaeda operatives. The lead police officer was immediately fired and the raids were condemned by the Deputy Prime Minister. The eight involved prosecutors had their bodyguards reassigned and a second police chief was fired.

IHH operates in Turkey without any interference from Erdogan as it supports Hamas and recruits human shields. Yet, the U.S. hasn’t followed Germany, the Netherlands and Israel in listing IHH as a Foreign Terrorist Organization.

Erdogan’s government would erupt in anger if the U.S. treated IHH like the terrorist entity it undoubtedly is, but that is the action required to counter the organization’s terrorist activities. At the same time, the U.S. needs to initiate a reevaluation of Ankara’s membership in NATO member since this is just the latest in a string of actions taken by the Turkish government in support of extremists and terrorism.

Ryan Mauro is the ClarionProject.org’s National Security Analyst, a fellow with the Clarion Project and is frequently interviewed on top-tier TV stations as an expert on counterterrorism and Islamic extremism.

30 Responses to Gaza: Dans un monde de telles inversions morales kafkaïennes, la perversion du Hamas devient parfaitement claire (To deliberately wage war so that your own people can be telegenically killed: the depravity of Hamas has rarely been so blindingly clear)

  1. jcdurbant dit :

    GAZA: CE QUE DISENT LES CHIFFRES

    Le site Internet en anglais de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a publié le 20 juillet une liste de 370 Palestiniens habitant la bande de Gaza qui ont été tués par les derniers bombardements israéliens, en précisant l’identité et l’âge de ceux-ci. Al-Jazeera indique que cette liste lui a été communiquée par le porte-parole du ministère de la santé [du Hamas] à Gaza:
    http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2014/07/gaza-under-seige-naming-dead-2014710105846549528.html

    Un blog israélien a publié, peu après, une analyse statistique de cette liste:
    http://www.israellycool.com/2014/07/20/analysis-of-gazans-killed-so-far-in-operation-protective-edge/

    Il en ressort que plus de 80% des victimes sont des hommes. Ce seul chiffre permet d’exclure l’hypothèse – pourtant largement répandue dans certains discours de propagande et même dans la presse – selon laquelle les bombardements israéliens viseraient de manière aveugle la population civile de la bande de Gaza.

    Si tel était le cas, en effet, la proportion des hommes parmi les victimes serait la même que dans l’ensemble de la population, soit environ 50%. Pour que ce chiffre monte à 80%, il faut que les actions militaires israéliennes aient visé spécifiquement non pas des lieux d’habitation mais des lieux – installations du Hamas et du Jihad Islamique, notamment – où ne se trouvaient que des hommes.

    Un autre résultat va dans le même sens, et de manière plus décisive encore: l’âge des victimes. Il suffit pour cela de comparer la distribution de l’âge des victimes à la distribution de la population de la bande de Gaza, qui figure dans les données démographiques officielles:
    http://www.indexmundi.com/gaza_strip/demographics_profile.html

    Les moins de 14 ans constituent, selon ces données démographiques, 43% de la population de la bande de Gaza. Si les bombardements israéliens visaient indistinctement la population de la bande de Gaza, la liste des 370 victimes publiée par le gouvernement Hamas de Gaza – par l’intermédiaire d’Al-Jazeera – contiendrait donc quelque 150 victimes âgées de moins de 14 ans (le chiffre théorique serait de 159, mais il faut tenir compte de ce que l’âge n’est pas indiqué pour 25 des 370 victimes de la liste). Or un calcul rapide, que chacun peut effectuer à partir du lien d’Al-Jazeera, indique que 50 des 370 victimes ont moins de 14 ans.

    Les enfants ont donc été proportionnellement beaucoup moins touchés que les adultes – et, là encore, cela ne s’explique que si les actions militaires israéliennes visaient, non pas des lieux d’habitation, mais des lieux où ne se trouvaient que des adultes.

    A l’inverse, les données publiées par Al-Jazeera font apparaître une très forte proportion, parmi les victimes, des hommes dont l’âge est compris entre 18 et 28 ans. Ceux-ci constituent à eux seuls 50% du total des victimes, soit bien plus que leur part dans l’ensemble de la population. Un chiffre qui concorde avec un ciblage de milieux combattants, et non avec une attaque indiscriminée contre une population civile.

    Il va sans dire que ces statistiques macabres ne sauraient masquer les souffrances de la population prise au piège d’une guerre. Elles ne sauraient pas davantage faire oublier l’urgence d’une solution politique au conflit israélo-palestinien, seul moyen d’assurer dans le long terme, aux Israéliens comme aux Palestiniens, la paix et la prospérité.

    Cependant, en un temps où les fièvres propagandistes conduisent à des excès inadmissibles, et où la mise en exergue des enfants palestiniens victimes de la guerre évoque la représentation des Juifs en tueurs d’enfants, il est nécessaire de ramener militants et commentateurs à un peu de raison. Ne serait-ce que par l’examen de quelques statistiques.

    Meïr Waintrater

    https://www.facebook.com/meir.waintrater?fref=nf

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  2. […] que répètent depuis des années les autorités israéliennes sur les détournements et la perfidie des méthodes de combat du Hamas en particulier et des Palestiniens en général […]

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  3. […] qu’en dépit des preuves de plus en plus flagrantes d’une perfidie et du détournement systématique (jusqu’au recours quasi-archaïque au sacrifice d’enfants !) des valeurs […]

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  4. […] que ce qui devrait être la révélation ultime d’une perfidie et du détournement systématique (jusqu’au recours quasi-archaïque au sacrifice d’enfants !) des valeurs […]

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  5. […] que ce qui devrait être la révélation ultime d’une perfidie et d’un détournement systématique (jusqu’au recours quasi-archaïque au sacrifice d’enfants !) des valeurs […]

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  6. […] aussi, peut-être pour la première fois d’une manière aussi éclatante,  la révélation de l’incroyable arsenal de roquettes et de tunnels offensifs dont disposaient les dirigeants […]

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  7. […] qu’après les abjections que l’on sait et à travers une timide et tardive déclaration, commencent à émerger les […]

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  8. Où sont les routes et les chemins de fer, les industries et les infrastructures du nouvel Etat palestinien ? Nulle part. A la place, ils ont construit kilomètres après   kilomètres des tunnels souterrains, destinés à y cacher leurs armes, et lorsque les choses se sont corsées, ils y ont placé leur commandement militaire. Ils ont investi  des millions dans l’importation et la production de roquettes,  de lance-roquettes, de mortiers, d’armes légères et même de drones. Ils les ont délibérément placés dans des écoles, hôpitaux, mosquées et habitations privées pour exposer au mieux  leurs citoyens. Ce jeudi,  les Nations unies ont annoncé  que 20 roquettes avaient été découvertes dans l’une de leurs écoles à Gaza. Ecole depuis laquelle ils ont tiré des roquettes sur Jérusalem et Tel-Aviv. Pourquoi ? Les roquettes ne peuvent même pas infliger de lourds dégâts, étant presque, pour la plupart,  interceptées par le système anti-missiles « Dôme de fer » dont dispose Israël. Même, Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne a demandé : « Qu’essayez-vous d’obtenir en tirant des roquettes ? Cela n’a aucun sens à moins  que vous ne compreniez, comme cela a été expliqué dans l’éditorial du Tuesday Post, que le seul but est de provoquer une riposte de la part d’Israël. Cette riposte provoque la mort de nombreux Palestiniens et  la télévision internationale diffuse en boucle les images de ces victimes. Ces images étant un outil de propagande fort télégénique,  le Hamas appelle donc sa propre population, de manière persistante, à ne pas chercher d’abris lorsqu’Israël lance ses tracts avertissant d’une attaque imminente. Cette manière d’agir relève d’une totale amoralité et d’une stratégie  malsaine et pervertie.  Mais cela repose, dans leur propre logique,  sur un principe tout à fait  rationnel,  les yeux du monde étant constamment braqués sur  Israël, le mélange d’antisémitisme classique et d’ignorance historique presque totale  suscitent  un réflexe de sympathie envers  ces défavorisés du Tiers Monde. Tout ceci mène à l’affaiblissement du soutien à Israël, érodant ainsi  sa  légitimité  et  son droit à l’auto-défense. Dans un monde dans lequel on constate de telles inversions morales kafkaïennes, la perversion du Hamas  devient tangible.   C’est un monde dans lequel le massacre de Munich n’est qu’un film  et l’assassinat de Klinghoffer un opéra,  dans lesquels les tueurs sont montrés sous un jour des plus sympathiques.  C’est un monde dans lequel les Nations-Unies ne tiennent pas compte de l’inhumanité   des criminels de guerre de la pire race,  condamnant systématiquement Israël – un Etat en guerre depuis 66 ans – qui, pourtant, fait d’extraordinaires efforts afin d’épargner d’innocentes victimes que le Hamas, lui, n’hésite pas à utiliser  en tant que boucliers humains. C’est tout à l’honneur des Israéliens qui, au milieu de toute cette folie, n’ont  perdu ni leur sens moral, ni leurs nerfs.  Ceux qui sont hors de la région, devraient avoir l’obligation de faire état de cette aberration  et de dire la vérité. Ceci n’a jamais été aussi aveuglément limpide.

    Charles Krauthammer […]

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