Gaza: N’oubliez pas de toujours ajouter l’expression « civil innocent » (Hamas’s Newspeak: Will our media ever understand that all the ordinary rules of warfare are upended in Gaza ?)

https://i0.wp.com/www.meforum.org/pics/large/529.jpgLaissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Jésus (Matthieu 19: 14)
Quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même. Jésus (Matthieu 18: 5)
Une civilisation est testée sur la manière dont elle traite ses membres les plus faibles. Pearl Buck
J’ai une prémonition qui ne me quittera pas: ce qui adviendra d’Israël sera notre sort à tous. Eric Hoffer
Le monde moderne n’est pas mauvais : à certains égards, il est bien trop bon. Il est rempli de vertus féroces et gâchées. Lorsqu’un dispositif religieux est brisé (comme le fut le christianisme pendant la Réforme), ce ne sont pas seulement les vices qui sont libérés. Les vices sont en effet libérés, et ils errent de par le monde en faisant des ravages ; mais les vertus le sont aussi, et elles errent plus férocement encore en faisant des ravages plus terribles. Le monde moderne est saturé des vieilles vertus chrétiennes virant à la folie. G.K. Chesterton
Les mondes anciens étaient comparables entre eux, le nôtre est vraiment unique. Sa supériorité dans tous les domaines est tellement écrasante, tellement évidente que, paradoxalement, il est interdit d’en faire état. René Girard
On admet généralement que toutes les civilisations ou cultures devraient être traitées comme si elles étaient identiques. Dans le même sens, il s’agirait de nier des choses qui paraissent pourtant évidentes dans la supériorité du judaïque et du chrétien sur le plan de la victime. Mais c’est dans la loi juive qu’il est dit: tu accueilleras l’étranger car tu as été toi-même exilé, humilié, etc. Et ça, c’est unique. Je pense qu’on n’en trouvera jamais l’équivalent mythique. On a donc le droit de dire qu’il apparaît là une attitude nouvelle qui est une réflexion sur soi. On est alors quand même très loin des peuples pour qui les limites de l’humanité s’arrêtent aux limites de la tribu. (…) Mais il faut distinguer deux choses. Il y a d’abord le texte chrétien qui pénètre lentement dans la conscience des hommes. Et puis il y a la façon dont les hommes l’interprètent. De ce point de vue, il est évident que le Moyen Age n’interprétait pas le christianisme comme nous. Mais nous ne pouvons pas leur en faire le reproche. Pas plus que nous pouvons faire le reproche aux Polynésiens d’avoir été cannibales. Parce que cela fait partie d’un développement historique. (…) Il faut commencer par se souvenir que le nazisme s’est lui-même présenté comme une lutte contre la violence: c’est en se posant en victime du traité de Versailles que Hitler a gagné son pouvoir. Et le communisme lui aussi s’est présenté comme une défense des victimes. Désormais, c’est donc seulement au nom de la lutte contre la violence qu’on peut commettre la violence. Autrement dit, la problématique judaïque et chrétienne est toujours incorporée à nos déviations. (…) Et notre souci des victimes, pris dans son ensemble comme réalité, n’a pas d’équivalent dans l’histoire des sociétés humaines. (…) Le souci des victimes a (…) unifié le monde. René Girard
Je crois que le moment décisif en Occident est l’invention de l’hôpital. Les primitifs s’occupent de leurs propres morts. Ce qu’il y a de caractéristique dans l’hôpital c’est bien le fait de s’occuper de tout le monde. C’est l’hôtel-Dieu donc c’est la charité. Et c’est visiblement une invention du Moyen-Age. René Girard
Notre monde est de plus en plus imprégné par cette vérité évangélique de l’innocence des victimes. L’attention qu’on porte aux victimes a commencé au Moyen Age, avec l’invention de l’hôpital. L’Hôtel-Dieu, comme on disait, accueillait toutes les victimes, indépendamment de leur origine. Les sociétés primitives n’étaient pas inhumaines, mais elles n’avaient d’attention que pour leurs membres. Le monde moderne a inventé la « victime inconnue », comme on dirait aujourd’hui le « soldat inconnu ». Le christianisme peut maintenant continuer à s’étendre même sans la loi, car ses grandes percées intellectuelles et morales, notre souci des victimes et notre attention à ne pas nous fabriquer de boucs émissaires, ont fait de nous des chrétiens qui s’ignorent. René Girard
Dans le monde moderne, même les ennemis de la raison ne peuvent être ennemis de la raison. Même les plus déraisonnables doivent être, d’une façon ou d’une autre, raisonnables. (…) En cohérence avec cette idée, les socialistes regardaient ce qui se passait outre-Rhin et refusaient simplement de croire que ces millions d’Allemands avaient adhéré à un mouvement politique dont les principes conjuguaient théories paranoïaques du complot, haines à glacer le sang, superstitions moyenâgeuses et appel au meurtre. Les kamikazés étaient certes fous, mais la faute en incombait à leurs ennemis, pas à leurs dirigeants ni à leurs propres doctrines. (…) le nihilisme palestinien ne pouvait signifier qu’une chose: que leur souffrance était encore pire … Paul Berman
Le département de l’information du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité nationale exhorte les militants sur les sites de médias sociaux, en particulier Facebook, à corriger certains des termes couramment employés en rapport avec l’agression dans la bande de Gaza. La vidéo suivante, du département de l’information, appelle tous les militants à utiliser la terminologie appropriée, pour jouer leur rôle dans le renforcement du front intérieur et transmettre correctement les informations au monde entier. (…) Toute personne tuée ou tombée en martyr doit être appelée « civil de Gaza ou de Palestine », avant de préciser son rôle dans le djihad ou son grade militaire. N’oubliez pas de toujours ajouter l’expression « civil innocent » ou « citoyen innocent » en évoquant les victimes des attaques israéliennes sur Gaza. Commencez [vos rapports sur] les actions de résistance par l’expression « en réponse à la cruelle attaque israélienne », et concluez avec la phrase : « Ces nombreuses personnes sont des martyrs depuis qu’Israël a lancé son agression contre Gaza ». Assurez-vous toujours de maintenir le principe : « Le rôle de l’occupation est d’attaquer, et nous en Palestine sommes toujours en mode réaction ». Attention à ne pas répandre les rumeurs de porte-parole israéliens, en particulier celles qui portent atteinte au front intérieur. Méfiez-vous d’adopter la version de l’occupation [des événements]. Vous devez toujours émettre des doutes [sur leur version], la réfuter et la considérer comme fausse. Évitez de publier des photos de tirs de roquettes sur Israël depuis les centres-villes de Gaza. Cela [servirait de] prétexte pour attaquer des zones résidentielles de la bande de Gaza. Ne publiez pas ou ne partagez pas de photos ou de clips vidéo montrant des sites de lancement de roquettes ou [les forces] du mouvement de résistance à Gaza. (…) ne publiez pas de photos d’hommes masqués avec des armes lourdes en gros plan, afin que votre page ne soit pas fermée [par Facebook] sous prétexte d’incitation à la violence. Dans vos informations, assurez-vous de préciser : « Les obus fabriqués localement tirés par la résistance sont une réponse naturelle à l’occupation israélienne qui tire délibérément des roquettes contre des civils en Cisjordanie et à Gaza »… (…) • Lorsque vous vous adressez à l’Occident, vous devez utiliser un discours politique, rationnel et convaincant, et éviter les propos émotifs mendiant de l’empathie. Certains à travers le monde sont dotés d’une conscience ; vous devez maintenir le contact avec eux et les utiliser au profit de la Palestine. Leur rôle est de faire honte de l’occupation et d’exposer ses violations. • Évitez d’entrer dans une discussion politique avec un Occidental pour le convaincre que l’Holocauste est un mensonge et une tromperie ; en revanche, assimilez-le aux crimes d’Israël contre les civils palestiniens. • Le narratif de la vie comparé au narratif du sang : [en parlant] à un ami arabe, commencez par le nombre de martyrs. [Mais en parlant] à un ami occidental, commencez par le nombre de blessés et de morts. Veillez à humaniser la souffrance palestinienne. Essayez de dépeindre la souffrance des civils à Gaza et en Cisjordanie pendant les opérations de l’occupation et ses bombardements de villes et villages. • Ne publiez pas de photos de commandants militaires. Ne mentionnez pas leurs noms en public, ne faites pas l’éloge de leurs succès dans des conversations avec des amis étrangers ! Directives du ministère de l’Intérieur du Hamas aux activistes en ligne
Les Israéliens ne savent pas que le peuple palestinien a progressé dans ses recherches sur la mort. Il a développé une industrie de la mort qu’affectionnent toutes nos femmes, tous nos enfants, tous nos vieillards et tous nos combattants. Ainsi, nous avons formé un bouclier humain grâce aux femmes et aux enfants pour dire à l’ennemi sioniste que nous tenons à la mort autant qu’il tient à la vie. Fathi Hammad (responsable du Hamas, mars 2008)
Cela prouve le caractère de notre noble peuple, combattant du djihad, qui défend ses droits et ses demeures le torse nu, avec son sang. La politique d’un peuple qui affronte les avions israéliens la poitrine nue, pour protéger ses habitations, s’est révélée efficace contre l’occupation. Cette politique reflète la nature de notre peuple brave et courageux. Nous, au Hamas, appelons notre peuple à adopter cette politique, pour protéger les maisons palestiniennes. Sami Abu Zuhri (porte-parole du Hamas, juillet 2014)
Depuis le début de l’opération, au moins 35 bâtiments résidentiels auraient été visés et détruits, entraînant dans la majorité des pertes civiles enregistrées jusqu’à présent, y compris une attaque le 8 Juillet à Khan Younis qui a tué sept civils, dont trois enfants, et blessé 25 autres. Dans la plupart des cas, avant les attaques, les habitants ont été avertis de quitter, que ce soit via des appels téléphoniques de l’armée d’Israël ou par des tirs de missiles d’avertissement. Rapport ONU (09.07.14)
Personne n’évoque les « populations civiles » israéliennes, à croire que tout Israël est un camp militaire et qu’à Gaza, il n’y a que des civils. On ne voit d’ailleurs qu’eux à la T.V. Qui tirent les roquettes et les missiles ? Qui se demande pourquoi les cameramen palestiniens et arabes qui abreuvent le monde de scènes sanguinolentes n’ont jamais montré d’hommes en armes? (…)  Et les traits qui l’ont frappée sont d’un genre unique. La morale et l’humanitarisme ont été fourbis comme des armes. Propres. Morales. Totales. Le discours de la cruauté d’Israël, mis en scène par le Hamas et les télévisions arabes, a été asséné soir et matin en crescendo de l’appel fébrile à sauver un peuple d’un génocide. A Gaza il n’y avait qu’une armée d’enfants, des hôpitaux, des réserves de vivres, des centrales électriques… Shlomo Trigano
Ambulance : camionnette revêtue des insignes du Croissant rouge. Elle a pour fonctions principales : (1) le transport de terroristes vers les lieux d’un attentat, (2) le transport d’armes, (3) l’exhibition télévisée (voir : CNN, BBC, France 2, etc.) au cas où elle a été atteinte par un projectile, et (4), le cas échéant, le transport des blessés (s’en procurer de faux si on n’en a pas de vrais sous la main et arriver à l’hôpital dans un vrai show son et lumière, après avoir prévenu les media susnommées). A ne jamais oublier, plus généralement, dans les mises en scène de douleur palestinienne.
Enfants : futurs suicidés s’ils sont « palestiniens ».
Hamas : organisation charitable ; pourvoyeur de services sociaux pour les Palestiniens ; vecteur de La Rage et de La Frustration. Partisan irréductible de l’extermination des Juifs et d’Israël. Ne traiter le fait que comme exagération rhétorique bien compréhensible de la part des Victimes.
Innocent : catégorie inexistante hors le monde musulman.
Palestinien: (1) bébé phoque de la Gauche européenne et de la Droite bien-pensante. (2) Espèce de victime largement préférée au Tibétain, au Darfourien, à l’Indio et autres. A l’avantage sur les autres d’être corrélatif de la haine du Juif. (3) D’apparition récente, inventé par le Colonel Nasser et fort prisé des régimes arabes et musulmans les jours de sommets diplomatiques. (4) N’est jamais responsable des conséquences de ses actions: c’est toujours la faute des autres.
Proportionnalité: absence de réaction israélienne à une sanglante attaque arabe
Victime : état natif, permanent et éternel du Palestinien. Laurent Murawiec
Tout comme le pacifiste découvre immédiatement l’ennemi chez celui qui n’admet pas sa conception de la paix, les idéologies de la société sans ennemi (par exemple le marxisme) maudissent la guerre, mais préconisent la révolution et exigent que les hommes s’entretuent en vue de mettre la guerre hors-la-loi. On a assez souvent signalé l’imposture que couvre cette attitude et, bien que cet argument appartienne à la polémique courante, il n’est pas inutile de l’évoquer, car il rappelle par trop le ridicule de la querelle hideuse entre Bossuet et Fénelon sur le… pur amour (que n’ont-ils commencé par s’aimer !). La chose la plus grave consiste cependant dans le ressentiment qu’engendre inévitablement la bonne conscience des partisans de ces idéologies : étant donné que leur fin est bonne et hautement humaine, les ennemis ne peuvent être que des criminels ou même l’incarnation du mal (…). C’est ainsi qu’on justifie au nom de l’humanité l’extermination inhumaine des ennemis, car tout est permis pour débarrasser le monde de ces hors-la-loi et hors-l’humanité qui, de ce fait, sont des coupables. Dans ces conditions la notion de paix perd toute signification, étant entendu que politiquement elle consiste en un contrat ou traité, ou plutôt la paix devient impossible. Comment pourrait-il en être autrement, puisque toute action de l’ennemi, fût-elle désintéressée et noble, devient automatiquement perverse, immorale et criminelle, tandis que toute action du révolutionnaire, même scélérate et atroce, devient sainte, juste et irréprochable ? Nier l’ennemi, c’est nier la paix. Il ne faudrait cependant pas jeter la pierre au seul marxisme par exemple, car, par certains côtés, il est un enfant du libéralisme dont l’un des principes essentiels est justement la négation de l’ennemi politique pour ne laisser subsister que les concurrents économiques. (…) On pourrait également montrer que la négation de l’ennemi est contenue dans le fait que la charte des Nations-Unies repose en principe sur une curieuse conception du statu quo. Elle demande aux membres de respecter l’intégrité territoriale des Etats : ce qui signifie que nul Etat ne saurait être amputé par la violence ou annexé de force par un autre. Or quel est le but de toute guerre (en dehors de la guerre civile) ? Ou bien la conquête, c’est-à-dire l’annexion territoriale, ou bien l’indépendance, c’est-à-dire la constitution d’un nouvel Etat qui se détache d’un autre. Si l’O.N.U. condamne la conquête, elle soutient par contre la guerre d’indépendance. Ce propos ne cherche pas à donner tort à l’O.N.U. sur ce point, mais à saisir sans ambages le phénomène de la guerre et à comprendre que certaines théories de la paix sont souvent un bellicisme qui s’ignore. (..) Nous touchons à la lumière de ces exemples, à l’équivoque fondamentale de l’O.N.U. : elle subit pratiquement la réalité de l’ennemi politique tout en le niant théoriquement. Autrement dit, elle reste un haut lieu de la politique, parce qu’elle n’arrive pas et ne peut parvenir à exorciser l’inimitié. Celle-ci demeure à l’arrière-fond de toutes les discussions et les commande, bien qu’on ne veuille pas le reconnaître explicitement. Si nous cherchions des preuves historiques de l’impossibilité d’une politique sans ennemi, nous pourrions entre autres invoquer celle-là. En vérité, une évidence n’a pas besoin de preuves. Ce qui nous paraît déterminant, c’est que la non reconnaissance de l’ennemi est un obstacle à la paix. Avec qui la faire, s’il n’y a plus d’ennemis ? Elle ne s’établit pas d’elle-même par l’adhésion des hommes à l’une ou l’autre doctrine pacifiste, surtout que leur nombre suscite une rivalité qui peut aller jusqu’à l’inimitié, sans compter que les moyens dits pacifiques ne sont pas toujours ni même nécessairement les meilleurs pour préserver une paix existante. On sait aujourd’hui que si les Français et les Anglais avaient eu une autre attitude lors de l’entrée des troupes allemandes dans la zone démilitarisée en 1935, on aurait peut-être réussi à faire tomber Hitler et ainsi empêché la guerre de 1939. Il y a également de fortes chances qu’une action offensive des Alliés les aurait fait passer pour coupables aux yeux de l’opinion mondiale. En général ; on ne connaît qu’après coup l’utilité d’une guerre préventive pour préserver la paix. Julien Freund
L’épouvantable tragédie qui vient de se dérouler dans le ciel de l’Ukraine pousse à réfléchir à de très nombreuses dimensions de l’avenir du monde. Elle confirme d’abord la probabilité du scénario du pire, celui d’un monde sans règle, sans gendarme, dominé par des bandes, politiques ou criminelles. Un monde sans Etat, dont j’ai déjà expliqué ici qu’il ressemblerait à la Somalie, pays sans Etat depuis plus de 20 ans, submergé de seigneurs de la guerre, de prêcheurs de toutes fois et de criminels en tout genre. La « somalisation » est la forme cauchemardesque de la globalisation, quand celle-ci s’installe sans règle de droit, sans police ni justice. C’est bien ce qui se passe aujourd’hui, jusque dans une région qu’on pensait préservée, parce qu’elle est au cœur de l’Europe, l’Ukraine, où des bandes rivales s’opposent, sans que ni l’Etat ukrainien, ni les institutions internationales compétentes, de l’OSCE à la BERD, du Conseil de l’Europe à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ne puissent s’y opposer. La destruction par un missile d’un avion de ligne volant en haute altitude montre que la somalisation, l’anarchie, n’est limitée par rien. Après avoir atteint la mer, au large des côtes somaliennes, elle atteint le ciel, au-dessus de l’Ukraine. On peut craindre que, désormais, aucun avion de ligne ne soit plus à l’abri nulle part au monde. Et d’abord aux abords des aéroports de l’Afrique, où prolifèrent les missiles sol-air à courte portée, depuis l’imprudente action franco-anglaise en Libye. Ces armes de mort peuvent être tirées d’une maison voisine de tout aéroport sur un avion en approche. Si cela se produit une seule fois, ce serait un formidable coup porté à l’économie mondiale. Non seulement aux fabricants d’avions, aux compagnies aériennes, mais aussi à tout le commerce de haute valeur ajoutée, à tous les échanges d’affaires et intellectuels, à tout le tourisme, qui n’existeraient pas sans le transport aérien. Rien ne s’améliorera aussi longtemps que les gens raisonnables penseront que les criminels et les fanatiques obéissent aux mêmes règles qu’eux. Et qu’ils acceptent de leur vendre, de leur confier, ou de laisser entre leurs mains de puissantes armes de mort. Cette attitude est aussi absurde et criminelle que celle qui conduisit le mahatma Gandhi, en juillet 1939 et décembre 1940, à écrire à son « cher ami » Adolf Hitler, pour lui demander d’être raisonnable. Si on se conduit avec les mafias et les mouvements terroristes comme avec des gens raisonnables, c’est le monde entier qui sera bientôt invivable. Jacques Attali
Choses entendues ce lundi 21 juillet sur 2 chaines de TV. LCI: « RAID israélien contre un hôpital palestinien »; France 2: « Un hôpital pris pour cible ». Pas la moindre allusion au fait qu’un obus de char peut frapper par erreur un bâtiment civil, ou (ce qui s’est déjà produit), qu’une rampe de lancement de missile du Hamas, ou un tireur palestinien armé d’un lance-missile palestinien aient tiré contre une force israélienne à faible distance de l’aile de l’hôpital touché, s’attirant une réplique guidée électroniquement qui repère automatiquement la source du tir et la détruit. Non, le but recherché, depuis le début de la belligérance anti-israélienne est toujours le même: présenter les soldats de Tsahal comme des monstres assoiffés de sang et tueurs d’enfants. Autre mini-reportage indigne au JT de 20h de France 2 (chaîne nationale de France 2): Le reporter photographe est complaisamment guidé par un médecin (ou un infirmier) au bord des larmes, qui lui présente deux petites filles légèrement blessées en apparence, mais dont l’une, selon le médecin, sera infirme pour la vie (aucun détail sur la nature de la blessure). Puis vient le pire: avec la même mine torturée et sur un ton pathétique, l’employé de l’hôpital raconte devant la caméra, les yeux embués d’émotion: « Vous voyez cette petite fille (l’une des deux blessées), elle voulait être médecin, et maintenant quand on lui demande ce qu’elle fera plus tard, elle dit ‘FABRIQUER DES BOMBES POUR LES JETER SUR LES ISRAELIENS! » Dommage pour la médecine. Dommage surtout pour les citoyens israéliens une fois de plus diabolisés et désignés à la vengeance, et aux pires traitements s’ils venaient à tomber aux mains des fanatiques qui dirigent ce peuple. Comment la chaîne nationale peut-elle se faire le relais, le porte-voix d’une pareille insanité, meurtrière de surcroît. Car ce discours de haine et d’incitation n’est pas le fruit de la douleur: il est une composante systématique du récit nationaliste palestinien, taillé sur mesure et illustré par des clichés de guerre et des exhibitions de victimes palestiniennes sanguinolentes (de préférence des enfants), dont le but est de criminaliser le peuple israélien devant l’opinion internationale, de susciter sa colère, et de la rallier à la cause palestinienne, quelles que soient l’horreur des traitements qui seront infligées aux futures victimes israéliennes, dont leurs ennemis veulent la mort. Alors, le ‘bon citoyen’ ‘politiquement correct’ et ‘défenseur des droits de l’homme’, laissera massacrer « les Juifs », en se justifiant à bon compte en ces termes (ou d’autres analogues), en guise d’épitaphe funéraire: « Y z’avaient qu’à pas prendre la Palestine qui n’est pas à eux ni profiter de leur supériorité militaire écrasante pour massacrer les femmes et les enfants palestiniens. » Ah, j’allais oublier: vous avez sans doute remarqué comme les hommes palestiniens – entendez, les combattants du Hamas, sont étrangement absents de ce discours, parce qu’il va de soi que ce n’est pas eux que Tsahal combat, mais les femmes et les enfants! Alors, vous pouvez en être sûrs, on aura depuis longtemps oublié les milliers de missiles tirés depuis des années, de Gaza, sur les villes et les citoyens juifs d’Israël, ainsi que les enlevés, les massacrés, et tout récemment les trois adolescents qui n’avaient ni envahi l’ancienne patrie de leur peuple, ni tué des femmes et des enfants. Normal: ils étaient Juifs, et un juif, même enfant, comme disaient les nazis, cela devient un adulte, un trafiquant ou un ploutocrate et, en Israël, un militaire, donc un tueur. » Je reviendrai plus tard sur la honteuse reculade du gouvernement qui autorise dorénavant les manifestations anti-israéliennes (excusez le lapsus ‘politiquement correct’, je voulais dire ANTIJUIVES !) qu’il avait interdites « fermement », il y a tout juste quelques jours… Menahem Macina
Où sont les routes et les chemins de fer, les industries et les infrastructures du nouvel Etat palestinien ? Nulle part. A la place, ils ont construit kilomètres après   kilomètres des tunnels souterrains, destinés à y cacher leurs armes, et lorsque les choses se sont corsées, ils y ont placé leur commandement militaire. Ils ont investi  des millions dans l’importation et la production de roquettes,  de lance-roquettes, de mortiers, d’armes légères et même de drones. Ils les ont délibérément placés dans des écoles, hôpitaux, mosquées et habitations privées pour exposer au mieux  leurs citoyens. Ce jeudi,  les Nations unies ont annoncé  que 20 roquettes avaient été découvertes dans l’une de leurs écoles à Gaza. Ecole depuis laquelle ils ont tiré des roquettes sur Jérusalem et Tel-Aviv. Pourquoi ? Les roquettes ne peuvent même pas infliger de lourds dégâts, étant presque, pour la plupart,  interceptées par le système anti-missiles « Dôme de fer » dont dispose Israël. Même, Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne a demandé : « Qu’essayez-vous d’obtenir en tirant des roquettes ? Cela n’a aucun sens à moins  que vous ne compreniez, comme cela a été expliqué dans l’éditorial du Tuesday Post, que le seul but est de provoquer une riposte de la part d’Israël. Cette riposte provoque la mort de nombreux Palestiniens et  la télévision internationale diffuse en boucle les images de ces victimes. Ces images étant un outil de propagande fort télégénique,  le Hamas appelle donc sa propre population, de manière persistante, à ne pas chercher d’abris lorsqu’Israël lance ses tracts avertissant d’une attaque imminente. Cette manière d’agir relève d’une totale amoralité et d’une stratégie  malsaine et pervertie.  Mais cela repose, dans leur propre logique,  sur un principe tout à fait  rationnel,  les yeux du monde étant constamment braqués sur   Israël, le mélange d’antisémitisme classique et d’ignorance historique presque totale  suscitent  un réflexe de sympathie envers  ces défavorisés du Tiers Monde. Tout ceci mène à l’affaiblissement du soutien à Israël, érodant ainsi  sa  légitimité  et  son droit à l’auto-défense. Dans un monde dans lequel on constate de telles inversions morales kafkaïennes, la perversion du Hamas  devient tangible.   C’est un monde dans lequel le massacre de Munich n’est qu’un film  et l’assassinat de Klinghoffer un opéra (1),  dans lesquels les tueurs sont montrés sous un jour des plus sympathiques.   C’est un monde dans lequel les Nations-Unies ne tiennent pas compte de l’inhumanité   des criminels de guerre de la pire race,  condamnant systématiquement Israël – un Etat en guerre depuis 66 ans – qui, pourtant, fait d’extraordinaires efforts afin d’épargner d’innocentes victimes que le Hamas, lui, n’hésite pas à utiliser  en tant que boucliers humains. C’est tout à l’honneur des Israéliens qui, au milieu de toute cette folie, n’ont  perdu ni leur sens moral, ni leurs nerfs.  Ceux qui sont hors de la région, devraient avoir l’obligation de faire état de cette aberration  et de dire la vérité. Ceci n’a jamais été aussi aveuglément limpide. Charles Krauthammer
Why do citizens of democratic societies enthusiastically embrace one of the world’s most murderous Islamist terror organizations, overtly committed not only to the destruction of a sovereign democracy but also to the subordination of Western values and ways of life to a worldwide Islamic caliphate (or umma)? Not out of a genuine concern for Palestinian wellbeing. For although the « Palestine question » has received extraordinary media coverage for decades to the exclusion of far worse humanitarian and political problems, the truth is that no one really cares about the fate of the Palestinians: not their leaders, who have immersed their hapless constituents in disastrous conflicts rather than seize the numerous opportunities for statehood since the Peel Commission report of 1937; not the Arab states, which have brazenly manipulated the Palestinian cause to their self-serving ends; and not Western politicians, the media, NGOs, human rights activists, and church leaders enticed into self-righteous indignation by any Israeli act of self-defense. Had the Palestinians’ dispute been with an Arab, Muslim, or any other non-Jewish adversary, it would have attracted a fraction of the interest that it presently does. No one in the international community pays any attention to the ongoing abuse of Palestinians across the Arab world from Saudi Arabia to Lebanon, which deprives its 500,000-strong Palestinian population of the most basic human rights from property ownership, to employment in numerous professions, to free movement. Nor has there been any international outcry when Arab countries have expelled and/or massacred their Palestinian populations on a grand scale. The fact that the thoroughly westernized King Hussein of Jordan killed more Palestinians in the course of a single month than Israel had in decades was never held against him or dented his widely held perception as a man of peace. (…) Kuwait’s 1991 slaughter of thousands of innocent Palestinians who lived and worked in the emirate (and the expulsion of most of its 400,000-strong Palestinian population) passed virtually unnoticed by the international media, as has the murder of thousands of Palestinians in the ongoing Syrian civil war and the reduction of countless others to destitution and starvation. By contrast, any Palestinian or Arab casualty inflicted by Israel comes under immediate international criticism. Take the blanket media coverage of Israel’s military response in Lebanon (2006) and Gaza (2008- 09, 2012) but not of the original Hezbollah and Hamas attacks triggering it, in stark contrast to the utter indifference to bloodier conflicts going on around the world at the same time. On July 19, 2006, for example, 5,000 Ethiopian troops invaded Somalia in what it claimed was an action to « crush » an Islamist threat to its neighbor’s government. A month later, Sri Lankan artillery has pounded territory held by the rebel Tamil Tigers resulting in mass displacement and over 500 deaths, including an estimated 50 children following the Sri Lankan air force’s bombing of an orphanage. But neither of these events gained any media coverage, let alone emergency sessions of the UN Security Council, just as the bloodbath in Iraq at the time, with its estimated 3,000 deaths a month at the hands of Islamist militants sank into oblivion while the world focused on Lebanon, just as the current slaughter in Syria and Iraq is presently ignored. And what about the-then long-running genocide in Darfur, with its estimated 300,000 dead and at least 2.5 million refugees? Or the war in the Congo, with over four million dead or driven from their homes, or in Chechnya where an estimated 150,000- 160,000 have died and up to a third of the population has been displaced, at the hands of the Russian military? None of these tragedies saw the worldwide mass demonstrations as has been the case during the Lebanon and Gaza crises. Nor should we forget that Hezbollah has been implicated in dozens of international terror attacks from Brussels to Buenos Aires. (…) The killing of Jews and the destruction or seizure of their worldly properties is hardly news. For millennia Jewish blood has been cheap, if not costless, throughout the Christian and Muslim worlds where the Jew became the epitome of powerlessness, a perpetual punching bag and a scapegoat for whatever ills befell society. There is no reason, therefore, why Israel shouldn’t follow in the footsteps of these past generations, avoid antagonizing its Arab neighbors and exercise restraint whenever attacked. But no, instead of knowing its place, the insolent Jewish state has forfeited this historic role by exacting a price for Jewish blood and beating the bullies who had hitherto been able to torment the Jews with impunity. This dramatic reversal of history cannot but be immoral and unacceptable. Hence the global community outrage and hence the world’s media provision of unlimited resources to cover every minute detail of Israel’s « disproportionate » response, but none of the suffering and devastation on the Israeli side. A profoundly depressing state of affairs indeed. But so long as the Palestinians continue to serve as the latest lightning rod against the Jews, their supposed victimization reaffirming the latter’s millenarian demonization, Israel will never be allowed to defend itself without incurring the charge of « disproportionate force » – never directed against any other besieged democracy but evocative of the classic anti-Semitic stereotype of Jews as both domineering and wretched, both helpless and bloodthirsty. In the words of the renowned American writer David Mamet, « The world was told Jews used this blood in the performance of religious ceremonies. Now, it seems, Jews do not require the blood for baking purposes, they merely delight to spill it on the ground. » Efraim Karsh
The only way to make sense of Hamas’ behavior is to recognize that its goal is not to stop the killing but to exploit it. That explains why Hamas encouraged Gazans to stand atop targeted buildings and ordered them to stay in areas where Israel had issued pre-invasion evacuation warnings. It also explains why Hamas insists that Israel grant concessions in exchange for a cease-fire. Hamas thinks a cease-fire is a favor to Israel. Given the gross imbalance in casualties, that’s a pretty clear statement that Hamas thinks Gazan deaths should bother Israel more than they bother Hamas. That is just the latest display of Hamas’ warped priorities. Another illustration is its tunnels. It has diverted hundreds of thousands of tons of building materials from civilian projects to tunnel construction. The tunnels to Egypt, which are largely for commerce, are rudimentary. The tunnels to Israel, which are for military attacks, are elaborate. Hamas cares more about hurting Israelis than about helping Gazans. William Saletan
All the ordinary rules of warfare are upended in Gaza. Everything about this conflict is asymmetrical—Hamas wears no uniforms and they don’t meet Israeli soldiers on battlefields. With the exception of kaffiyeh scarves, it isn’t possible to distinguish a Hamas militant from a noncombatant pharmacist. In Vietnam, the U.S. military learned guerrilla warfare in jungles. In Gaza, the Jewish state has had to adapt to the altogether surreal terrain of apartment complexes and schoolhouses. There are now reports that Hamas and Islamic Jihad are transporting themselves throughout Gaza in ambulances packed with children. Believe it or not, a donkey laden with explosives detonated just the other day. The asymmetry is complicated even further by the status of these civilians. Under such maddening circumstances, are the adults, in a legal and moral sense, actual civilians? To qualify as a civilian one has to do more than simply look the part. How you came to find yourself in such a vulnerable state matters. After all, when everyone is wearing casual street clothing, civilian status is shared widely. The people of Gaza overwhelmingly elected Hamas, a terrorist outfit dedicated to the destruction of Israel, as their designated representatives. Almost instantly Hamas began stockpiling weapons and using them against a more powerful foe with a solid track record of retaliation. What did Gazans think was going to happen? Surely they must have understood on election night that their lives would now be suspended in a state of utter chaos. Life expectancy would be miserably low; children would be without a future. Staying alive would be a challenge, if staying alive even mattered anymore. To make matters worse, Gazans sheltered terrorists and their weapons in their homes, right beside ottoman sofas and dirty diapers. When Israel warned them of impending attacks, the inhabitants defiantly refused to leave. On some basic level, you forfeit your right to be called civilians when you freely elect members of a terrorist organization as statesmen, invite them to dinner with blood on their hands and allow them to set up shop in your living room as their base of operations. At that point you begin to look a lot more like conscripted soldiers than innocent civilians. And you have wittingly made yourself targets. It also calls your parenting skills into serious question. In the U.S. if a parent is found to have locked his or her child in a parked car on a summer day with the windows closed, a social worker takes the children away from the demonstrably unfit parent. In Gaza, parents who place their children in the direct line of fire are rewarded with an interview on MSNBC where they can call Israel a genocidal murderer. The absurdity of Israel’s Gaza campaigns requires an entirely new terminology for the conduct of wars. « Enemy combatants, » « theater of war, » « innocent civilians, » « casualties of war » all have ambiguous meaning in Gaza. There is nothing casual about why so many Gazans die; these deaths are tragically predictable and predetermined. Hamas builds tunnels for terrorists and their rockets; bomb shelters for the people of Gaza never entered the Hamas leaders’ minds. So much innocence is lost in this citizen army, which serves as the armor for demented leaders and their dwindling arsenal of rockets and martyrs. In Gaza the death toll of civilians is an endgame disguised as a tragedy. It is a sideshow—without death, Hamas has nothing to show for its efforts. Surely there are civilians who have been killed in this conflict who have taken every step to distance themselves from this fast-moving war zone, and children whose parents are not card-carrying Hamas loyalists. These are the true innocents of Gaza. It is they for whom our sympathy should be reserved. The impossibility of identifying them, and saving them, is Israel’s deepest moral dilemma. Thane Rosenbaum
For the moment Israeli ingenuity has shifted the advantage in rocketry to the defense. That may not be the case for very long. Iron Dome has been extremely effective in containing the damage from a barrage of about 2,000 unguided rockets launched from Gaza. Most of these explode harmlessly in empty areas; the few that fly towards targets of value have been taken down with a 90% successs rate. But the advantage may shift back to the offense some time in the next few years. Dr. Uzi Rubin, the architect of Israel’s missile defense, warned last January that Iran and Syria already have GPS-guided ballistic missiles. The Jerusalem Post reported: “This is a strategic threat. Even worse news is coming; ballistic missiles are becoming smart,” he said. In the next five to 10 years, Israel’s enemies will inevitably arm themselves with GPS-guided ballistic missiles such as Scuds, [Rubin] said. “Perhaps Syria already has this capability,” Rubin said. “This can significantly disrupt Israel’s air power. Israel will of course recover. We are talking about escalating a war to quicken it, and end it within three days. They are talking about doing the same. This threat can degrade the IDF’s ground capabilities” via accurate missile strikes on army mobilization and staging grounds, Rubin warned. “It can paralyze Israel’s war economy. And of course, it can inflict massive casualties. I’m not talking about Dresden, but Coventry, perhaps,” he said, referring to cities bombed in World War II. Iron Dome can defend successfully against a handful of rockets fired simultaneously in the general direction of Israeli cities. At some point Israel’s enemies will acquire the capability to fire large salvos of precision-guided weapons at key military or civilian targets and overwhelm the existing defenses. GPS-guided rockets are not that difficult to make. Iron Dome gives Israel a respite, not relief in the long term. Israel has an extraordinary opportunity that may not last. It can protect its citizens from retaliation for the time being. Its right to self-defense is so obvious that Western governments usually hostile to Israeli interests must affirm its right to self-defense. Even the German Left Party (“die Linke”) is split, with some of its leaders attending pro-Israel rallies while others join the largely Muslim demonstrators chanting “Jude, Jude, feiges Schwein, Komm heraus und kaempf allein” (“Jew, Jew, cowardly pig, come out and fight alone”). It has the tacit (and sometimes not entirely tacit) support of Egypt, not to mention the Gulf states, in its war against Hamas. But it cannot afford a repeat of 2012, after which Hamas rebuilt its weapons capability. Where Hezbollah is concerned, the Chinese proverb applies: Kill the chicken while the monkey watches. The reduction of Hamas has to serve as a deterrent for Hezbollah and Syria, not to mention Iran. Israel’s leaders know this well, and outsiders should be cautious about offering tactical advice. But Israel’s friends must be clear that a “pinpoint operation,” as Secretary of State Kerry demanded inadvertently before an open microphone last weekend, does not serve Israel’s urgent interests. Hamas must be rooted out in depth. David P. Goldman
Pourquoi les guerres d’aujourd’hui semblent-elle plus meurtrières que jamais pour les enfants? Pour un journaliste du New Yorker, c’est parce que «les conflits actuels se déroulent de plus en plus souvent à l’intérieur des frontières qu’entre les Etats; les combats sont désormais dans les rues des villes, envahissant les salles de jeux des maisons et les jardins d’enfants.» Cela fait écho à un autre rapport récent de l’ONU, centré sur l’Afghanistan, qui montre que le nombre de victimes parmi les femmes et les enfants a augmenté l’an dernier plus vite que chez les hommes adultes. La cause? La guérilla faite de bombes artisanales contre les véhicules militaires a fait place à des combats armés dans des zones urbaines densément peuplées. Et pourtant, les guerres sont aujourd’hui moins meurtrières pour les civils qu’elles ont pu l’être par le passé. Mais les violences contre les enfants ne sont plus de simples dégâts collatéraux. Des rapports sur les organisations criminelles d’Amérique centrale montrent qu’elles ciblent les enfants, soit pour les recruter, soit pou s’en servir comme d’un moyen de punir ou d’extorquer leurs parents. Boko Haram sait que son action contre les écolières va lui faire une publicité internationale. Les trois adolescents israéliens qui ont été tués le mois dernier ont été clairement et intentionnellement ciblés, comme ce fut le cas pour l’adolescent palestinien tué en représailles, parce que ce sont des enfants. Dans le cadre de son affrontement avec les forces kurdes, EIIL a délibérément pris pour cible les familles avec enfants. Les forces syriennes ont été accusés de viser délibérément des enfants, etc. Dans un monde où la violence se déplace des champs de batailles pour des armées soutenues par l’État à des affrontements de rues entre communautés, les enfants ne sont pas seulement souvent les victimes, ils sont souvent les cibles. Joshua Keating

La guerre n’est décidément plus ce qu’elle était !

Combattants sans uniforme, combats sans champ de bataille,  dépots d’armes et pas de tirs intallés dans des écoles, jardins d’enfants, mosquées ou hôpitaux,  transports de troupes en ambulance, ânes–suicide …

Armée ennemie qui avertit avant ses frappes avec appels téléphoniques, tracts et coups de semonce, autorités ennemies qui fournissent quotidiennement électricité, nourritures et médicaments ou s’excusent et promettent une enquête lors d’erreurs de tir, responsables politiques ennemis accusés de trop bien protéger leur population

A l’heure où, avec l’inexorable montée des pertes palestiniennes, nos belles âmes, médias et djihadistes du dimanche se déchainent comme à leur habitude contre le seul Israël …

En ces temps étranges où  l’ONU elle-même reconnait à nouveau  la présence de roquettes dans l’une de ses écoles après celles qu’elle s’est empressée de rendre à ses propriétaires pour l’usage que l’on sait …

Et que, contre toutes les provisions du droit de la guerre, le porte-parole du Hamas lui-même a vanté le goût supposé de sa population pour le martyre et la mort en boucliers humains …

Pendant que, quand il ne recourt pas à la plus brutale intimidation, le Hamas publie un manuel de novlangue conseillant à ses activistes en ligne de ne parler que de « civils innocents » et d’éviter de révéler que les roquettes sont tirées de zones civiles …

Comment s’expliquer l’incroyable aveuglement de notre presse bien-pensante devant l’évidence ?

A savoir le détournement systématique et cynique, par le Hamas, des valeurs les plus chères de l’Occident, autrement dit le souci des victimes et la défense du plus faible et notamment des enfants …

Et le fait, comme le rappelle très justement Jacques Attali pour le cas des missiles sur son blog, que « rien ne s’améliorera aussi longtemps que les gens raisonnables penseront, à l’instar du mahatma Gandhi qui écrivait  à son « cher ami » Adolf Hitler pour lui demander d’être raisonnable, que les criminels et les fanatiques obéissent aux mêmes règles qu’eux ?

Hamas’s Civilian Death Strategy
Gazans shelter terrorists and their weapons in their homes, right beside sofas and dirty diapers.
Thane Rosenbaum
The Wall Street Journal
July 21, 2014

Let’s state the obvious: No one likes to see dead children. Well, that’s not completely true: Hamas does. They would prefer those children to be Jewish, but there is greater value to them if they are Palestinian. Outmatched by Israel’s military, handicapped by rocket launchers with the steady hands of Barney Fife, Hamas is playing the long game of moral revulsion.

With this conflict about to enter its third week, winning the PR war is the best Hamas can hope to achieve. Their weapon of choice, however, seems to be the cannon fodder of their own people, performing double duty in also sounding the drumbeat of Israeli condemnation. If you can’t beat Iron Dome, then deploy sacrificial children as human shields.

Civilian casualties will continue to mount. The evolving story will focus on the collateral damage of Palestinian lives. Israel’s moral dilemma will receive little attention. Each time the ledgers of relative loss are reported, world public opinion will turn against the Jewish state and box Israel into an even tighter corner of the Middle East.

All the ordinary rules of warfare are upended in Gaza. Everything about this conflict is asymmetrical—Hamas wears no uniforms and they don’t meet Israeli soldiers on battlefields. With the exception of kaffiyeh scarves, it isn’t possible to distinguish a Hamas militant from a noncombatant pharmacist. In Vietnam, the U.S. military learned guerrilla warfare in jungles. In Gaza, the Jewish state has had to adapt to the altogether surreal terrain of apartment complexes and schoolhouses.

There are now reports that Hamas and Islamic Jihad are transporting themselves throughout Gaza in ambulances packed with children. Believe it or not, a donkey laden with explosives detonated just the other day.

The asymmetry is complicated even further by the status of these civilians. Under such maddening circumstances, are the adults, in a legal and moral sense, actual civilians? To qualify as a civilian one has to do more than simply look the part. How you came to find yourself in such a vulnerable state matters. After all, when everyone is wearing casual street clothing, civilian status is shared widely.

The people of Gaza overwhelmingly elected Hamas, a terrorist outfit dedicated to the destruction of Israel, as their designated representatives. Almost instantly Hamas began stockpiling weapons and using them against a more powerful foe with a solid track record of retaliation.

What did Gazans think was going to happen? Surely they must have understood on election night that their lives would now be suspended in a state of utter chaos. Life expectancy would be miserably low; children would be without a future. Staying alive would be a challenge, if staying alive even mattered anymore.

To make matters worse, Gazans sheltered terrorists and their weapons in their homes, right beside ottoman sofas and dirty diapers. When Israel warned them of impending attacks, the inhabitants defiantly refused to leave.

On some basic level, you forfeit your right to be called civilians when you freely elect members of a terrorist organization as statesmen, invite them to dinner with blood on their hands and allow them to set up shop in your living room as their base of operations. At that point you begin to look a lot more like conscripted soldiers than innocent civilians. And you have wittingly made yourself targets.

It also calls your parenting skills into serious question. In the U.S. if a parent is found to have locked his or her child in a parked car on a summer day with the windows closed, a social worker takes the children away from the demonstrably unfit parent. In Gaza, parents who place their children in the direct line of fire are rewarded with an interview on MSNBC where they can call Israel a genocidal murderer.

The absurdity of Israel’s Gaza campaigns requires an entirely new terminology for the conduct of wars. « Enemy combatants, » « theater of war, » « innocent civilians, » « casualties of war » all have ambiguous meaning in Gaza. There is nothing casual about why so many Gazans die; these deaths are tragically predictable and predetermined. Hamas builds tunnels for terrorists and their rockets; bomb shelters for the people of Gaza never entered the Hamas leaders’ minds.

So much innocence is lost in this citizen army, which serves as the armor for demented leaders and their dwindling arsenal of rockets and martyrs. In Gaza the death toll of civilians is an endgame disguised as a tragedy. It is a sideshow—without death, Hamas has nothing to show for its efforts.

Surely there are civilians who have been killed in this conflict who have taken every step to distance themselves from this fast-moving war zone, and children whose parents are not card-carrying Hamas loyalists. These are the true innocents of Gaza. It is they for whom our sympathy should be reserved. The impossibility of identifying them, and saving them, is Israel’s deepest moral dilemma.

Mr. Rosenbaum is a senior fellow who directs the Forum on Law, Culture & Society at New York University School of Law.

 Voir aussi:

Palestinian Suffering Used to Demonize Israel
As long as Palestinians continue to serve as lightning rod against Jews, their supposed victimization reaffirming the latter’s millenarian demonization, Israel will never be allowed to defend itself.
Efraim Karsh
The Jerusalem Post
July 21, 2014

No sooner had Israel launched Operation Protective Edge to stop the sustained rocket and missile attacks on its civilian population by the Gaza-based Hamas terror organization than it came under a barrage of international criticism, with tens of thousands of violent demonstrators flocking into the streets of London, Paris, Berlin, Oslo, Sydney, Buenos Aires and New York, among other places, to demand an end to the « Gaza slaughter. »

How can this be? Why do citizens of democratic societies enthusiastically embrace one of the world’s most murderous Islamist terror organizations, overtly committed not only to the destruction of a sovereign democracy but also to the subordination of Western values and ways of life to a worldwide Islamic caliphate (or umma)? Not out of a genuine concern for Palestinian wellbeing. For although the « Palestine question » has received extraordinary media coverage for decades to the exclusion of far worse humanitarian and political problems, the truth is that no one really cares about the fate of the Palestinians: not their leaders, who have immersed their hapless constituents in disastrous conflicts rather than seize the numerous opportunities for statehood since the Peel Commission report of 1937; not the Arab states, which have brazenly manipulated the Palestinian cause to their self-serving ends; and not Western politicians, the media, NGOs, human rights activists, and church leaders enticed into self-righteous indignation by any Israeli act of self-defense.

Had the Palestinians’ dispute been with an Arab, Muslim, or any other non-Jewish adversary, it would have attracted a fraction of the interest that it presently does. No one in the international community pays any attention to the ongoing abuse of Palestinians across the Arab world from Saudi Arabia to Lebanon, which deprives its 500,000-strong Palestinian population of the most basic human rights from property ownership, to employment in numerous professions, to free movement. Nor has there been any international outcry when Arab countries have expelled and/or massacred their Palestinian populations on a grand scale. The fact that the thoroughly westernized King Hussein of Jordan killed more Palestinians in the course of a single month than Israel had in decades was never held against him or dented his widely held perception as a man of peace.

As the supposedly pro-Palestinian journalist Robert Fisk put it in his memoirs, King Hussein was « often difficult to fault. »

Kuwait’s 1991 slaughter of thousands of innocent Palestinians who lived and worked in the emirate (and the expulsion of most of its 400,000-strong Palestinian population) passed virtually unnoticed by the international media, as has the murder of thousands of Palestinians in the ongoing Syrian civil war and the reduction of countless others to destitution and starvation.

By contrast, any Palestinian or Arab casualty inflicted by Israel comes under immediate international criticism.

Take the blanket media coverage of Israel’s military response in Lebanon (2006) and Gaza (2008- 09, 2012) but not of the original Hezbollah and Hamas attacks triggering it, in stark contrast to the utter indifference to bloodier conflicts going on around the world at the same time. On July 19, 2006, for example, 5,000 Ethiopian troops invaded Somalia in what it claimed was an action to « crush » an Islamist threat to its neighbor’s government. A month later, Sri Lankan artillery has pounded territory held by the rebel Tamil Tigers resulting in mass displacement and over 500 deaths, including an estimated 50 children following the Sri Lankan air force’s bombing of an orphanage. But neither of these events gained any media coverage, let alone emergency sessions of the UN Security Council, just as the bloodbath in Iraq at the time, with its estimated 3,000 deaths a month at the hands of Islamist militants sank into oblivion while the world focused on Lebanon, just as the current slaughter in Syria and Iraq is presently ignored.

And what about the-then long-running genocide in Darfur, with its estimated 300,000 dead and at least 2.5 million refugees? Or the war in the Congo, with over four million dead or driven from their homes, or in Chechnya where an estimated 150,000- 160,000 have died and up to a third of the population has been displaced, at the hands of the Russian military? None of these tragedies saw the worldwide mass demonstrations as has been the case during the Lebanon and Gaza crises.

Nor should we forget that Hezbollah has been implicated in dozens of international terror attacks from Brussels to Buenos Aires.

Indeed, the response to its July 18, 1994, terror attack on the Israeli- Argentine Mutual Association (AMIA), a social center catering for Buenos Aires’ large Jewish population, provides an illuminating contrast to the relentless coverage of the 2006 events in Lebanon. It was the worst terror attack in Argentina’s history, killing 100 people and wounding more than 200. More died in this bombing than in any single action in the 2006 Lebanese war. Yet the BBC, which prides itself on the worldwide coverage, didn’t find the atrocity worth mentioning in its evening news bulletin. When confronted with a complaint by the normally timid Board of Deputies, British Jewry’s umbrella organization, the corporation offered an apology of sorts, blaming the omission on a particularly busy day.

What were those daily events that could have possibly diverted the BBC’s attention from the Argentina massacre? A perusal of the papers reveals the British premier of Steven Spielberg’s new film, The Flintstones, attended by the prince of Wales. This was also the day when Gavin Sheerard- Smith, caned and imprisoned for six months in Qatar after being convicted of buying and selling alcohol, returned to Britain professing his innocence, and when David MacGregor, an agoraphobia sufferer jailed for a fortnight for failing to pay poll tax arrears, had his sentenced quashed. An eventful day indeed.

Given the BBC’s indifference to the massacre of Argentinean Jews by Hezbollah, it is hardly surprising that the corporation, along with much of the world’s media, ignored the almost daily rocket attacks by the same group on Israel’s northern border, not to mention the constant outpouring of rockets and missiles from Gaza since the Israeli withdrawal from the territory in 2005.

And why shouldn’t they? The killing of Jews and the destruction or seizure of their worldly properties is hardly news. For millennia Jewish blood has been cheap, if not costless, throughout the Christian and Muslim worlds where the Jew became the epitome of powerlessness, a perpetual punching bag and a scapegoat for whatever ills befell society. There is no reason, therefore, why Israel shouldn’t follow in the footsteps of these past generations, avoid antagonizing its Arab neighbors and exercise restraint whenever attacked. But no, instead of knowing its place, the insolent Jewish state has forfeited this historic role by exacting a price for Jewish blood and beating the bullies who had hitherto been able to torment the Jews with impunity. This dramatic reversal of history cannot but be immoral and unacceptable. Hence the global community outrage and hence the world’s media provision of unlimited resources to cover every minute detail of Israel’s « disproportionate » response, but none of the suffering and devastation on the Israeli side.

A profoundly depressing state of affairs indeed. But so long as the Palestinians continue to serve as the latest lightning rod against the Jews, their supposed victimization reaffirming the latter’s millenarian demonization, Israel will never be allowed to defend itself without incurring the charge of « disproportionate force » – never directed against any other besieged democracy but evocative of the classic anti-Semitic stereotype of Jews as both domineering and wretched, both helpless and bloodthirsty. In the words of the renowned American writer David Mamet, « The world was told Jews used this blood in the performance of religious ceremonies. Now, it seems, Jews do not require the blood for baking purposes, they merely delight to spill it on the ground. »

The author is professor of Middle East and Mediterranean Studies at King’s College London, a senior researcher at the Begin-Sadat Center for Strategic Studies and at the Middle East Forum, and the author most recently of Palestine Betrayed (Yale, 2010).

Voir également:

 

Gaza, Syrie, Afghanistan… Pourquoi les conflits sont-ils si meurtriers pour les enfants?
Joshua Keating
Slate
Traduit par Johan Hufnagel

20.07.2014

Et pourtant, les guerres sont aujourd’hui moins meurtrières pour les civils qu’elles ont pu l’être par le passé.

Les conflits les plus récents —du moins ceux qui ont reçu la plus grande attention internationale— impliquent particulièrement les enfants. Plus de 50 d’entre eux ont déjà été tués dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza, une crise qui, rappelons-le, a commencé avec l’enlèvement et l’assassinat de trois adolescents israéliens. La mort de quatre garçons palestiniens sur une plage de Gaza, comme l’a écrit Anne Barnard du New York Times, «a symbolisé ces attaques aériennes israéliennes dans la bande de Gaza qui tuent des innocents dans ce pauvre et surpeuplé territoire côtier».

Au même moment, ailleurs, les conséquences de la guerre contre la drogue se font particulièrement ressentir sur les enfants qui se trouvent de façon croissante sur la ligne de front. Au Salvador, les meurtres d’enfants ont augmenté tandis que le taux global d’homicide, à la suite d’une trêve dans la guerre des gangs, baissait.

Mentionnons aussi la campagne de terreur conduite par Boko Haram dans le nord du Nigeria, qui a attiré l’attention après l’enlèvement de 223 écolières en avril dernier. La plupart d’entre elles sont toujours entre les mains de la secte.

Le nouveau rapport annuel du Secrétariat général de l’ONU qui examinait la violence contre les enfants en 2013, parle d’un «pic important de meurtres et de mutilation d’enfants dans de nombreux endroits, y compris en Afghanistan et en Irak.» Les Nations Unies ont également enquêté sur plus de 4.000 cas d’enfants soldats recrutés de force.

Pourquoi les guerres d’aujourd’hui semblent-elle plus meurtrières que jamais pour les enfants? Pour un journaliste du New Yorker, c’est parce que «les conflits actuels se déroulent de plus en plus souvent à l’intérieur des frontières qu’entre les Etats; les combats sont désormais dans les rues des villes, envahissant les salles de jeux des maisons et les jardins d’enfants.»

Cela fait écho à un autre rapport récent de l’ONU, centré sur l’Afghanistan, qui montre que le nombre de victimes parmi les femmes et les enfants a augmenté l’an dernier plus vite que chez les hommes adultes. La cause? La guérilla faite de bombes artisanales contre les véhicules militaires a fait place à des combats armées dans des zones urbaines densément peuplées.

Mais les violences contre les enfants ne sont plus de simples dégâts collatéraux. Des rapports sur les organisations criminelles d’Amérique centrale montrent qu’elles ciblent les enfants, soit pour les recruter, soit pou s’en servir comme d’un moyen de punir ou d’extorquer leurs parents. Boko Haram sait que son action contre les écolières va lui faire une publicité internationale.

Les trois adolescents israéliens qui ont été tués le mois dernier ont été clairement et intentionnellement ciblés, comme ce fut le cas pour l’adolescent palestinien tué en représailles, parce que ce sont des enfants. Dans le cadre de son affrontement avec les forces kurdes, EIIL a délibérément pris pour cible les familles avec enfants. Les forces syriennes ont été accusés de viser délibérément des enfants, etc.

Dans un monde où la violence se déplace des champs de batailles pour des armées soutenues par l’État à des affrontements de rues entre communautés, les enfants ne sont pas seulement souvent les victimes, ils sont souvent les cibles.

Voir encore:

Directives du ministère de l’Intérieur du Hamas aux activistes en ligne : Parlez toujours de « civils innocents »
MEMRI
22 juillet 2014

Dans le cadre des combats qui sévissent dans la bande de Gaza, le ministère de l’Intérieur du Hamas publie des lignes directrices à l’attention des utilisateurs des réseaux sociaux qui diffusent des informations sur les événements et en débattent avec des interlocuteurs étrangers.

Les lignes directrices du ministère, intitulées « Be Aware – Social Media Activist Awareness Campaign » [Soyez vigilants – Campagne de sensibilisation pour les activistes des médias sociaux], sont contenues dans une vidéo d’instruction mise en ligne sur son site officiel et annoncée sur ses pages Twitter et Facebook, ses comptes sociaux et ses forums. [1]

Ces directives ont pour objectif de maintenir la ligne du Hamas et d’autres organisations palestiniennes ; d’empêcher la fuite d’informations susceptibles d’avoir une valeur militaire pour Israël ; de renforcer les efforts de propagande du Hamas en dehors de la bande de Gaza, à la fois dans le monde arabe et en l’Occident ; d’éviter de porter atteinte à l’image du Hamas.

Le Hamas cherche notamment à asseoir le sentiment que ses actions ne sont que des représailles à l’offensive israélienne et que toutes les victimes de Gaza sont des « civils innocents ». De même, il tente d’effacer toute preuve montrant que des roquettes ont été tirées à partir de zones d’habitations à Gaza.

La vidéo contenant les directives, mise en ligne sur le site Internet du ministère de l’Intérieur du Hamas, inclut le texte suivant : « Le département de l’information du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité nationale exhorte les militants sur les sites de médias sociaux, en particulier Facebook, à corriger certains des termes couramment employés en rapport avec l’agression dans la bande de Gaza. La vidéo suivante, du département de l’information, appelle tous les militants à utiliser la terminologie appropriée, pour jouer leur rôle dans le renforcement du front intérieur et transmettre correctement les informations au monde entier. » [2]

« Be Aware – Social Media Activist Awareness Campaign » : Vidéo d’instruction publiée sur la page officielle Facebook du ministère de l’Intérieur du Hamas

Message aux militants Facebook sur le site du ministère de l’Intérieur du Hamas

Voici des extraits des lignes directrices du ministère :

Toute personne tuée ou tombée en martyr doit être appelée « civil de Gaza ou de Palestine », avant de préciser son rôle dans le djihad ou son grade militaire. N’oubliez pas de toujours ajouter l’expression « civil innocent » ou « citoyen innocent » en évoquant les victimes des attaques israéliennes sur Gaza.

Commencez [vos rapports sur] les actions de résistance par l’expression « en réponse à la cruelle attaque israélienne », et concluez avec la phrase : « Ces nombreuses personnes sont des martyrs depuis qu’Israël a lancé son agression contre Gaza ». Assurez-vous toujours de maintenir le principe : « Le rôle de l’occupation est d’attaquer, et nous en Palestine sommes toujours en mode réaction ».

Attention à ne pas répandre les rumeurs de porte-parole israéliens, en particulier celles qui portent atteinte au front intérieur. Méfiez-vous d’adopter la version de l’occupation [des événements]. Vous devez toujours émettre des doutes [sur leur version], la réfuter et la considérer comme fausse.

Évitez de publier des photos de tirs de roquettes sur Israël depuis les centres-villes de Gaza. Cela [servirait de] prétexte pour attaquer des zones résidentielles de la bande de Gaza. Ne publiez pas ou ne partagez pas de photos ou de clips vidéo montrant des sites de lancement de roquettes ou [les forces] du mouvement de résistance à Gaza.

Pour les administrateurs de pages d’informations sur Facebook : ne publiez pas de photos d’hommes masqués avec des armes lourdes en gros plan, afin que votre page ne soit pas fermée [par Facebook] sous prétexte d’incitation à la violence. Dans vos informations, assurez-vous de préciser : « Les obus fabriqués localement tirés par la résistance sont une réponse naturelle à l’occupation israélienne qui tire délibérément des roquettes contre des civils en Cisjordanie et à Gaza »…

En outre, le ministère de l’Intérieur a préparé une série de suggestions destinées aux activistes palestiniens qui dialoguent avec des Occidentaux via les médias sociaux. Le ministère souligne que ces conversations doivent différer des échanges avec d’autres Arabes :

• Lorsque vous vous adressez à l’Occident, vous devez utiliser un discours politique, rationnel et convaincant, et éviter les propos émotifs mendiant de l’empathie. Certains à travers le monde sont dotés d’une conscience ; vous devez maintenir le contact avec eux et les utiliser au profit de la Palestine. Leur rôle est de faire honte de l’occupation et d’exposer ses violations.

• Évitez d’entrer dans une discussion politique avec un Occidental pour le convaincre que l’Holocauste est un mensonge et une tromperie ; en revanche, assimilez-le aux crimes d’Israël contre les civils palestiniens.

• Le narratif de la vie comparé au narratif du sang : [en parlant] à un ami arabe, commencez par le nombre de martyrs. [Mais en parlant] à un ami occidental, commencez par le nombre de blessés et de morts. Veillez à humaniser la souffrance palestinienne. Essayez de dépeindre la souffrance des civils à Gaza et en Cisjordanie pendant les opérations de l’occupation et ses bombardements de villes et villages.

• Ne publiez pas de photos de commandants militaires. Ne mentionnez pas leurs noms en public, ne faites pas l’éloge de leurs succès dans des conversations avec des amis étrangers !

Voir encore:

La somalisation du ciel
Jacques Attali
21 juillet 2014
L’épouvantable tragédie qui vient de se dérouler dans le ciel de l’Ukraine pousse à réfléchir à de très nombreuses dimensions de l’avenir du monde.

Elle confirme d’abord la probabilité du scénario du pire, celui d’un monde sans règle, sans gendarme, dominé par des bandes, politiques ou criminelles. Un monde sans Etat, dont j’ai déjà expliqué ici qu’il ressemblerait à la Somalie, pays sans Etat depuis plus de 20 ans, submergé de seigneurs de la guerre, de prêcheurs de toutes fois et de criminels en tout genre. La « somalisation » est la forme cauchemardesque de la globalisation, quand celle-ci s’installe sans règle de droit, sans police ni justice.

C’est bien ce qui se passe aujourd’hui, jusque dans une région qu’on pensait préservée, parce qu’elle est au cœur de l’Europe, l’Ukraine, où des bandes rivales s’opposent, sans que ni l’Etat ukrainien, ni les institutions internationales compétentes, de l’OSCE à la BERD, du Conseil de l’Europe à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ne puissent s’y opposer.

La destruction par un missile d’un avion de ligne volant en haute altitude montre que la somalisation, l’anarchie, n’est limitée par rien. Après avoir atteint la mer, au large des côtes somaliennes, elle atteint le ciel, au-dessus de l’Ukraine. On peut craindre que, désormais, aucun avion de ligne ne soit plus à l’abri nulle part au monde. Et d’abord aux abords des aéroports de l’Afrique, où prolifèrent les missiles sol-air à courte portée, depuis l’imprudente action franco-anglaise en Libye. Ces armes de mort peuvent être tirées d’une maison voisine de tout aéroport sur un avion en approche. Si cela se produit une seule fois, ce serait un formidable coup porté à l’économie mondiale. Non seulement aux fabricants d’avions, aux compagnies aériennes, mais aussi à tout le commerce de haute valeur ajoutée, à tous les échanges d’affaires et intellectuels, à tout le tourisme, qui n’existeraient pas sans le transport aérien.

Rien ne s’améliorera aussi longtemps que les gens raisonnables penseront que les criminels et les fanatiques obéissent aux mêmes règles qu’eux. Et qu’ils acceptent de leur vendre, de leur confier, ou de laisser entre leurs mains de puissantes armes de mort. Cette attitude est aussi absurde et criminelle que celle qui conduisit le mahatma Gandhi, en juillet 1939 et décembre 1940, à écrire à son « cher ami » Adolf Hitler, pour lui demander d’être raisonnable. Si on se conduit avec les mafias et les mouvements terroristes comme avec des gens raisonnables, c’est le monde entier qui sera bientôt invivable.

Il faut d’urgence en tirer cinq conséquences, pour lancer cinq actions. Elles supposent une mobilisation planétaire des grands pays. Elles sont possibles.

1.                 Mettre en place d’urgence une réglementation très rigoureuse et planétaire des routes aériennes, qui s’imposerait à toutes les compagnies aériennes. Il serait fou qu’on puisse le faire pour le football et pas pour la sécurité.

2.                 Lancer une vaste campagne, politique, financière, militaire, pour récupérer tous les missiles sol-air qui sont encore dispersés entre des mains privées à travers le monde. On l’a fait pour d’autres armes, avec succès.

3.                 Plus généralement, mettre au ban des nations tout pays qui vendrait de telles armes à des mouvements séparatistes ou des marchands privés.

Puis, plus spécifiquement, pour l’Europe :

4.                 Renforcer les institutions (de la BERD à l’OSCE en passant par le Conseil de l’Europe) qui rassemblent tous les Européens, c’est-à-dire les membres de l’Union européenne, les Turcs, les Russes et les Ukrainiens.

5.                 Mettre en place une organisation sérieuse de la sécurité en Europe rassemblant tous ces pays, sans être pour autant inféodée aux Etats-Unis, dont les intérêts sont différents.

Je sais qu’une fois de plus, rien de tout cela ne sera fait. Sauf, peut-être, une fois de plus, après la catastrophe, et pas à la place.

Voir encore:

How to Save Gaza
And keep Israel and Hamas from fighting the next war.
William Saletan
Slate
July 22 2014
After two weeks of protests and denunciations, it’s time to acknowledge that outrage won’t end the war in Gaza. The most plausible way to stop this cycle of violence is through internationally supervised demilitarization. Amid so much death and destruction that may seem utterly hopeless. But in fact, many of the tools we need are already in place. Here’s an analysis of the problem and how to fix it.
1. Gazans have no government to protect them. Every day, more civilians die in Gaza. Israel, the country that’s killing them, has agreed to cease-fire proposals. But Hamas, which controls Gaza (though many of its political leaders don’t even live there), rejects these proposals and continues to fire rockets into Israel. You can argue that the rockets justify Israel’s attacks or that they serve merely as a pretext. Either way, they get more Gazans killed.

The only way to make sense of Hamas’ behavior is to recognize that its goal is not to stop the killing but to exploit it. That explains why Hamas encouraged Gazans to stand atop targeted buildings and ordered them to stay in areas where Israel had issued pre-invasion evacuation warnings. It also explains why Hamas insists that Israel grant concessions in exchange for a cease-fire. Hamas thinks a cease-fire is a favor to Israel. Given the gross imbalance in casualties, that’s a pretty clear statement that Hamas thinks Gazan deaths should bother Israel more than they bother Hamas.

That is just the latest display of Hamas’ warped priorities. Another illustration is its tunnels. It has diverted hundreds of thousands of tons of building materials from civilian projects to tunnel construction. The tunnels to Egypt, which are largely for commerce, are rudimentary. The tunnels to Israel, which are for military attacks, are elaborate. Hamas cares more about hurting Israelis than about helping Gazans.
2. The absence of a protector in Gaza has worsened Israel’s behavior. Israel knows from experience that invading and occupying Gaza is bad for Israel. During the present conflict Israel has signaled its willingness to stop, first by unilaterally honoring Egypt’s cease-fire proposal, then by postponing a ground invasion. But Hamas has pressed on, daring Israel to go further. Hamas has pressed on, daring Israel to go further. Israel has unwisely accepted the dare.
Israel has unwisely accepted the dare. Its mission has expanded from bombing the rocket launchers to destroying the tunnels. Predictably, the number of tunnels has grown. The number found so far ranges from 23 to 45. One report, based on infrared satellite imagery, says there might be 60 or more. Now the fighting has spread to Hamas’ suppliers—on Friday there was a mysterious strike in Sudan—and Israeli hawks are talking about recapturing the Gaza-Egypt border. There’s always another mission you can add to make Gaza “safer.”
Worse, Israel has adopted Hamas’ use of human shields as a blanket excuse for civilian deaths. It’s true that Hamas has used civilians this way, putting its rockets in schools, mosques, and hospitals, for example. But Israel has twisted these case-by-case abuses into a categorical claim that every civilian death is Hamas’ fault. This kind of thinking inherently corrupts an invading army. Now some Israeli government ministers are calling for sweeping measures against Gaza, such as cutting off its electricity. The line between fighting Hamas and fighting Gaza is blurring.
3. Israelis have lost faith in a military solution. Since withdrawing its troops from Gaza in 2005 (but maintaining control over Gaza’s borders, coast, and airspace), Israel has fought three wars there. By now, almost no one in Israel, other than the far-right fringe, believes force will stamp out Hamas or teach it a lasting lesson. The missiles get restocked, the tunnels get rebuilt, and every dead Hamas fighter is replaced by at least one more. Israel’s callous phrase for its periodic operations in Gaza—“mowing the grass”—is a confession that force doesn’t work. Israelis expect that after this war, they’ll be at it again within two years.
Each time, the futility becomes clearer. Gaza is so densely populated that you can’t bomb it without killing civilians, and you can’t send in ground forces without getting bogged down in the kind of urban warfare that spells death for invading troops. More than two dozen Israeli soldiers have already died in this operation, and one is missing. If Hamas captures another Gilad Shalit, it could easily extract concessions that would make the invasion a net loss for Israel.
4. There’s an obvious candidate to take over Gaza. Seven years ago, after winning a parliamentary election, Hamas seized military control of Gaza from Mahmoud Abbas, the president of the Palestinian Authority. But times have changed. The Hamas regime is bankrupt, and Abbas, who preaches nonviolence, is the one with access to international agencies and donors. That’s why Hamas agreed in April to form a unity government controlled by Abbas.
Here’s where Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu made a wrong turn. He halted peace talks with Abbas, denounced the merger, and did everything possible to sabotage it. That was stupid, because if anyone can coax Hamas toward a more rational style of government, it’s Abbas. Israelis grouse about Abbas, but he has done a lot to merit their trust. His security forces in the West Bank have cooperated with Israel even when it angers Palestinians.
Abbas would restore a government in Gaza that protects the people. He’s already coaching Hamas on how to respond more intelligently to the Israeli bombardment. (First step: Accept a cease-fire.) He’s meeting with officials from Egypt and other countries, who can help Gaza but have been spurned by Hamas. In effect, he’s being treated internationally as Hamas’ adult supervisor. And Hamas is beginning to listen.
5. The pieces of a solution are in place. Netanyahu and other Israeli politicians are converging on a proposal by Shaul Mofaz, Israel’s former defense minister, to demilitarize Gaza in exchange for $50 billion in aid. That’s nearly 30 times Gaza’s GDP, but it’s not a lot to ask from international donors, who might find it a better use of their money than paying for reconstruction after another Gaza war. (The damage from the last two weeks alone will cost $3 billion.)
A credible international coalition would have to oversee the demilitarization. That’s a useful mission to propose to the many countries that have expressed outrage over the carnage in Gaza: Put your soldiers and your money where your mouth is. (The European Union reaffirmed this commitment on Tuesday: “All terrorist groups in Gaza must disarm.”) Meanwhile, Hamas’ chief arms supplier, Iran, would have to be pressured to back off. Fortunately, Iran has been trying to rebuild good will and is in the midst of productive talks with the United States, to which this issue could be added.
Israel would resist yielding control of Gaza, but current conditions make Israeli flexibility more likely. The success of the Iron Dome anti-missile system has given Israelis confidence that if rockets start flying out of Gaza again, they can withstand the barrage without casualties for a while. The election of an Egyptian government hostile to Hamas strengthens Israel’s trust that Gaza’s Egyptian border won’t become an easy channel for importing weapons. Israelis also complain that loosening restrictions in Gaza after a war with Hamas would reward violence. But Israel accepted that tradeoff 20 years ago, when it agreed to the principle of land for peace.
Hamas, too, has essentially accepted this principle. Netanyahu claims that Hamas, like al-Qaida, “has no resolvable grievance.” That’s nonsense. Last week, Hamas issued a long list of demands, in exchange for which it offered Israel a 10-year truce. Many of these demands, such as an airport and the free flow of commerce across borders and the sea, are perfectly negotiable.
Ten years is a long time. If Gaza could go 10 years without another war, and build an economy that looks more like the West Bank, we might not need another deal to keep the peace in place.

Voir de plus:

Why Israel Needs to Finish the Job Now
David P. Goldman
Spengler
July 21st, 2014

There will be endless admonitions to Israel from the Obama administration, the United Nations, and so forth, demanding an early end to the Gaza war now underway. Israel’s security needs dictate the opposite: Hamas’ capacity to make war must be crippled.

Tel Aviv last week remained one of the safest cities in the world despite the incessant rocket bombardment. In the bomb shelters at the David Intercontinental, we joked about the lack of drinks and canapes at the hotel’s hastily improvised guest mixers. The cafe terraces were full every night on Dizengoff Street. But complacency on Israel’s part would be misplaced, perhaps even fatal. For the moment Israeli ingenuity has shifted the advantage in rocketry to the defense. That may not be the case for very long. Iron Dome has been extremely effective in containing the damage from a barrage of about 2,000 unguided rockets launched from Gaza. Most of these explode harmlessly in empty areas; the few that fly towards targets of value have been taken down with a 90% successs rate. But the advantage may shift back to the offense some time in the next few years.

Dr. Uzi Rubin, the architect of Israel’s missile defense, warned last January that Iran and Syria already have GPS-guided ballistic missiles. The Jerusalem Post reported:

“This is a strategic threat. Even worse news is coming; ballistic missiles are becoming smart,” he said. In the next five to 10 years, Israel’s enemies will inevitably arm themselves with GPS-guided ballistic missiles such as Scuds, [Rubin] said.

“Perhaps Syria already has this capability,” Rubin said. “This can significantly disrupt Israel’s air power. Israel will of course recover. We are talking about escalating a war to quicken it, and end it within three days. They are talking about doing the same. This threat can degrade the IDF’s ground capabilities” via accurate missile strikes on army mobilization and staging grounds, Rubin warned. “It can paralyze Israel’s war economy. And of course, it can inflict massive casualties. I’m not talking about Dresden, but Coventry, perhaps,” he said, referring to cities bombed in World War II.

Iron Dome can defend successfully against a handful of rockets fired simultaneously in the general direction of Israeli cities. At some point Israel’s enemies will acquire the capability to fire large salvos of precision-guided weapons at key military or civilian targets and overwhelm the existing defenses. GPS-guided rockets are not that difficult to make. Iron Dome gives Israel a respite, not relief in the long term.

Israel has an extraordinary opportunity that may not last. It can protect its citizens from retaliation for the time being. Its right to self-defense is so obvious that Western governments usually hostile to Israeli interests must affirm its right to self-defense. Even the German Left Party (“die Linke”) is split, with some of its leaders attending pro-Israel rallies while others join the largely Muslim demonstrators chanting “Jude, Jude, feiges Schwein, Komm heraus und kaempf allein” (“Jew, Jew, cowardly pig, come out and fight alone”). It has the tacit (and sometimes not entirely tacit) support of Egypt, not to mention the Gulf states, in its war against Hamas. But it cannot afford a repeat of 2012, after which Hamas rebuilt its weapons capability. Where Hezbollah is concerned, the Chinese proverb applies: Kill the chicken while the monkey watches. The reduction of Hamas has to serve as a deterrent for Hezbollah and Syria, not to mention Iran.

Israel’s leaders know this well, and outsiders should be cautious about offering tactical advice. But Israel’s friends must be clear that a “pinpoint operation,” as Secretary of State Kerry demanded inadvertently before an open microphone last weekend, does not serve Israel’s urgent interests. Hamas must be rooted out in depth.

Voir encore:

Israel’s arrest of Bedouin man sheds light on Sinai kidnappings of African refugees
Rahat resident allegedly secured ransom payments for gang that abducted Eritrean and Sudanese refugees; Israel Police says ‘well-oiled’ system of kidnappers working in concert with Hebron money changers.
Yanir Yagna

Mar. 25, 2012

A Bedouin resident of southern Israel was charged last week with serving as an accomplice to a criminal organization that kidnapped Eritrean and Sudanese nationals in the Sinai Peninsula and extorted their families for ransom.

The indictment Yusuf al-Qarnawi was presented by Israel’s State Prosecutor’s Office Be’er Sheva District Court on Friday and elucidates the alleged inner workings of the gang.

According to the charges, al-Qarnawi was approached in June 2011 by two alleged kidnappers, one a resident of Sinai and the other from the Gaza Strip, who requested his help in picking up ransom from family members of people they had kidnapped.

Al-Qarnawi was allegedly told to call the family and friends of the asylum seekers kidnapped in the Sinai and receive the ransom payment, according to the indictment, after which he handed the money over to the kidnappers.

The indictment states al-Qarnawi accepted five payments monthly between June 2011 and February 2012, for which he was paid $300 for ransom payments of $20,000 or less, and $450 for ransom payment of more than $20,000.

The indictment goes on to elaborate the gang’s alleged mode of operation. In June 2011, they allegedly kidnapped an Eritrean citizen, held him captive with another 70 prisoners, all blindfolded. During his captivity, he was starved, beaten, and forced to call his family and ask that they pay a $25,000 ransom, under threat of death.

Shortly after, al-Qarnawi sent his brother to pick up a $15,000 ransom from the victim’s family. A day later, they allegedly demanded the family hand over an additional $10,000.

In another case presented in the indictment, two Eritrean women were abducted. They were held chained in captivity in a house with another 40 other kidnapped persons. While in captivity, they were starved, beaten with sticks and tortured by electric shock. One the kidnappers raped one of the woman, says the indictment.

The indictment says that the kidnappers demanded $40,000 for each of the women, threatening that were they not to receive the stated ransom in full they would remove their kidneys and sell them instead. To show the families the seriousness of their intent, the kidnappers would call the victims’ families and let them hear their cries. Al-Qarnawi picked up the ransom for these two victims in person.

Commander Moti Asor of the Israel Police Southern District (Lachish Region) Counter Terror Unit, who headed the investigation, explained how the gang worked:

“The Sudanese and Eritrean citizens travel through the Sinai on their way to Israel. In the Sinai there are families that specialize in smuggling. They charge them money to get them across the border, » he said. « About a year ago, these families decided to institutionalize the practice – they started hold the refugees captive and demand ransoms from them ranging between $39,000 to 40,000. »

“The refugees held by them are given an opportunity to call their families and friends in Israel, » said Asor. « At a later point the kidnappers threaten the kith and kin and have them listen to them torture their loved ones.”

“There is a well-oiled system of kidnappers from Gaza and Sinai, working in concert with money changers in Hebron, » he added. « They reached Al-Qarnawi. He was in transport and knew traders in Gaza, that how they found him. They would send him to meetings in Tel Aviv to pick up the money. After the money was received they’d free the prisoner. Al-Qarnawi confessed his part in five cases, but we believe there are many more. There are family members that are afraid to file complaints with the police because they are illegal aliens.”

Voir enfin:

« Tu dois quitter Gaza au plus vite et arrêter de travailler »
Audrey Destouches
Libération
22 juillet 2014

TÉMOIGNAGE Le journaliste palestinien Radjaa Abou Dagga, correspondant de «Ouest France» et ancien collaborateur de «Libération», raconte les tentatives d’intimidation du Hamas.

Correspondant de Ouest France à Gaza et ancien collaborateur de Libération, Radjaa Abou Dagga partage depuis des années son temps entre Paris, où résident sa femme et son fils, et Gaza, où vivent ses parents et où il travaille. Le 18 juin, lorsqu’il veut passer la frontière de Rafah, un officier lui interdit le passage et garde son passeport comme celui de tous les Palestiniens qui tentent de passer en Egypte ce jour-là.

Après quatre semaines bloqué à Gaza sans explications, le journaliste palestinien est convoqué par le service de sécurité du Hamas dimanche dernier. «J’ai reçu l’appel d’un numéro privé. Ils me convoquaient à l’hôpital Al-Shifa, dans le centre de Gaza Ville», explique Radjaa. Il emporte avec lui ses deux téléphones, sa carte de presse et sa petite caméra.

«Es-tu correspondant pour Israël?»
A quelques mètres des urgences où les blessés des bombardements affluent sans cesse, il est reçu dans le service des consultations externes, «une petite section de l’hôpital utilisée comme administration» par une bande de jeunes combattants. «Ils étaient tous bien habillés, s’étonne Radjaa. En civil, avec un pistolet sous la chemise et certains avaient des talkies-walkies». On lui ordonne de vider ses poches, d’enlever ses chaussures et sa ceinture puis il est appelé dans une chambre d’hôpital «qui servait ce jour-là de bureau de commandement à trois personnes».

Un homme tiré à quatre épingles commence son interrogatoire : «Qui es-tu ? Comment t’appelles-tu? Que fais-tu?» «J’étais très surpris par le mode opératoire», avoue Radjaa, qui lui montre sa carte de presse en guise de réponse. Les questions fusent. On lui demande ensuite s’il parle hébreu, s’il a des relations avec Ramallah. Les jeunes partisans du Hamas l’interrogent avec insistance : «Es-tu correspondant pour Israël?» Radjaa répète qu’il travaille uniquement pour des médias français et une chaîne de radio algérienne.

C’est alors qu’un des trois hommes lui délivre ce message : «C’est à toi de choisir. Nous sommes une administration exécutive. Nous te transmettons le message de Qassam. Tu dois rester chez toi et donner tes papiers.» Abasourdi d’être visé par les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, Radjaa essaie de se défendre et surtout de comprendre pourquoi une telle décision a été prise à son encontre. En vain. «Il est impossible de communiquer avec ces gens-là», déplore le journaliste. Il n’est pas le premier à subir ce genre de pressions et les combattants face à lui ne s’en cachent pas. «Ils sont enragés contre la présidence et m’accusent de collaborer avec Mahmoud Abbas», explique-t-il. Reporters sans frontières confirme que ce n’est pas un cas isolé. L’organisation a en effet été alertée des menaces proférées par le Hamas à l’encontre de journalistes palestiniens ou étrangers en raison de leur activité professionnelle.

«C’est pour ton bien»
L’homme qui semble être le chef le relâche finalement en lui assénant : «C’est pour ton bien mais tu dois quitter Gaza au plus vite. Je ne veux plus te voir ici, tu ne dois plus sortir de chez toi et arrêter de travailler.» Il leur explique qu’il est bien trop dangereux pour lui de rentrer maintenant dans son village d’Abassane Alkabira, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, mais les envoyés de Qassam ne veulent rien entendre : «Tu la fermes.»

Il est trop tard pour prendre la route, Radjaa décide de passer la nuit au bureau de presse Almanara. Vers 22 heures, il reçoit un appel d’Abouhamza, le propriétaire, qui lui demande de quitter les lieux, Radjaa le convainc de l’y laisser dormir. Abouhamza lui raconte qu’il a lui aussi reçu des menaces : « »Si Radjaa vient, le bureau sera fermé » m’ont-ils dit. On ne joue pas avec ces gens-là pendant la guerre». Au matin, Abouhamza vient s’assurer lui-même de son départ. «Il est pro-Hamas», conclut le journaliste.

Depuis, Radjaa se retranche dans sa maison d’Abassane Alkabira. Il a pu récupérer son passeport le lendemain.  Il tentera à nouveau de franchir la frontière de Rafah pour rentrer en France mardi soir.
Recueilli par Audrey Destouches

34 Responses to Gaza: N’oubliez pas de toujours ajouter l’expression « civil innocent » (Hamas’s Newspeak: Will our media ever understand that all the ordinary rules of warfare are upended in Gaza ?)

  1. Frez dit :

    A reblogué ceci sur fredtroyet a ajouté:
    T

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  2. jcdurbant dit :

    Voir aussi:

    L’ « hôpital » al Wafa

    Tsahal a procédé aujourd’hui à la destruction de l’hôpital al Wafa (le fidèle) dans le quartier de Shuja’iyya.

    Comme on peut s’en convaincre en consultant le lien de Tsahal, l’Armée israélienne s’est d’abord assurée qu’il n’y avait pas de patients ni de personnel médical dans le bâtiment. Les soldats ont échangé plusieurs conversations téléphoniques avec des responsables médicaux de Gaza dans ce sens.

    L’hôpital était en fait le poste de commandement général du quartier de Shuja’iyya, dans lequel 100 000 personnes vivaient avant la guerre. Les miliciens effectuaient des observations depuis ses étages supérieures.

    Le bâtiment était relié au réseau de tunnels permettant le déplacement et la communication des milices.

    L’hôpital servait également de site de lancement de roquettes en direction du territoire israélien. Les miliciens islamistes, armés, ne se déplaçaient qu’en ambulances lorsqu’ils étaient contraints d’utiliser les voies de surface.

    Merkaza

    Tout cela était connu de l’Armée de Défense d’Israël, mais les soldats furent toutefois surpris en constatant l’intensité des « explosions secondaires » après la destruction de l’édifice ; celles-ci ont témoigné de l’existence d’un énorme stock de munitions que le Hamas avait dissimulé dans les soubassements de l’hôpital.

    On peut observer ces explosions secondaires sur le document de Tsahal. La quantité d’explosifs entreposés était si importante que l’incendie continue de faire rage, et la fumée de recouvrir le paysage, plusieurs heures après l’attaque.

    Stéphane Juffa

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  3. jcdurbant dit :

    Voir aussi:

    Gaza reporters’ tweets: Hamas using human shields
    Foreign journalists receive death threats for ‘fabricating information for Israel,’ accused of informing on terrorists
    Lahav Harkov
    Jerusalem Post
    07/24/2014

    Several journalists from around the world reported seeing rockets fired from civilian areas in Gaza in recent days, and received threatening tweets in return accusing them of “informing” the IDF.

    On Wednesday, Peter Stefanovic of Australia’s Channel Nine News tweeted: “Hamas rockets just launched over our hotel from a site about two hundred metres away. So a missile launch site is basically next door.”

    An account called @ThisIsGaza said this was Stefanovic’s fourth time “passing and fabricating information to Israel… from GAZA” and threatened to sue him.

    Another account, @longitude0 wrote: “You are a cretin. Are you working for the IDF” and “in WWII spies got shot.”

    Financial Times Jerusalem Bureau Chief John Reed reported seeing “two rockets fired toward Israel from near al-Shifa hospital, even as more bombing victims were brought in.”

    Shifa, in Gaza City, is the main medical facility in the Strip.

    In response, @Saritah_91 tweeted: “We’ll hold you responsible if Israel uses your tweet to bomb the hospital & then justify it.”

    Another twitter user, @ Faysal_FreeGaza, said he’s “subtly justifying and encouraging IDF attacks on hospitals,” and @Maysara_ ara wrote: “Get out of Gaza u informant.”

    twitter

    Wall Street Journal correspondent Nick Casey tweeted on Tuesday a photo of a Hamas official using Shifa hospital for media interviews, writing: “You have to wonder w the shelling how patients at Shifa hospital feel as Hamas uses it as a safe place to see interviews.”

    By Wednesday, the tweet was deleted, but pro-Palestinian Twitter accounts continued to include him on lists of “journos in Gaza [who] lie/fabricate info for Israel” and “must be sued for crimes.”

    On Sunday, Janis Mackey Frayer, a correspondent for Canada’s CTV, tweeted that, while in Gaza City’s Shejaiya’s neighborhood, she “saw several Hamas gunmen.

    One passed dressed in a woman’s headscarf… tip of a gun poked out from under cloak.”

    She received threats similar to those sent to other reporters.

    Harry Fear, a journalist from the UK reporting from Gaza for RT (formerly Russia Today) television, tweeted last week: “Early morning Gaza rockets were fired into Israel. A well-known site in W. Gaza City, near my hotel, was among the origins, confirm locals.”

    Fear then took on the critics, tweeting soon after that he rejects “loaded complaints that I ‘informed’ Israel about the specifics of Gaza military sites… These sites are well-known among locals and internationals here.”

    “Should a journalist only report the noise and ferocity of Israel’s attacks & not the sounds of Gaza’s rockets? Both terrify people,” he tweeted.

    Later that day, Fear tweeted: “Al-Wafa hospital has been hit in the last while; injuries reported – this is the hospital with human shields.”

    https://twitter.com/Yair_Rosenberg/status/491955628211208192

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  4. […] de photos de victimes recyclées d’autres conflits; journalistes occidentaux faisant état de pressions et de manoeuvres d’intimidation de la part du Hamas pour avoir osé évoquer […]

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  5. […] (si cette guerre pouvait servir à quelque chose, ce serait peut-être à cela mais qui dans nos médias aux ordres  prend la peine de le rappeler ?) de sa population par le Hamas comme boucliers humains […]

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  6. […] (si cette guerre pouvait servir à quelque chose, ce serait peut-être à cela mais qui dans nos médias aux ordres  prend la peine de le rappeler ?) de sa population par le Hamas comme boucliers humains […]

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  18. […] (si cette guerre pouvait servir à quelque chose, ce serait peut-être à cela mais qui dans nos médias aux ordres  prend la peine de le rappeler ?) de sa population par le Hamas comme boucliers humains […]

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  19. […] qu’à coup d‘images sanguinolantes,  nos valeureux correspondants de guerre et belles âmes de service ont rivalisé à qui serait la meilleure attachée de presse du Hamas […]

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  20. […] jusqu’ici savamment cachée et sans compter nos infatigables belles âmes, de nos meilleurs reporters de guerre […]

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