Gaza: En droit de la guerre, la proportionnalité n’a rien à voir avec le nombre relatif des victimes (It is ironic that Israel is charged with disproportionality for successfully protecting its civilians by following international law)

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J’ai une prémonition qui ne me quittera pas: ce qui adviendra d’Israël sera notre sort à tous. Si Israël devait périr, l’holocauste fondrait sur nous. Eric Hoffer
Ce qui est arrivé au quartier Dahiya de Beyrouth en 2006 arrivera à tous les villages qui servent de base à des tirs contre Israël. […] Nous ferons un usage de la force disproportionné et y causerons de grands dommages et destructions. De notre point de vue, il ne s’agit pas de villages civils, mais de bases militaires. Gadi Eisenkot (commandant israélien de la division nord)
With an outbreak of hostilities, the IDF will need to act immediately, decisively, and with force that is disproportionate to the enemy’s actions and the threat it poses. Such a response aims at inflicting damage and meting out punishment to an extent that will demand long and expensive reconstruction processes. The strike must be carried out as quickly as possible, and must prioritize damaging assets over seeking out each and every launcher. Punishment must be aimed at decision makers and the power elite. In Syria, punishment should clearly be aimed at the Syrian military, the Syrian regime, and the Syrian state structure. In Lebanon, attacks should both aim at Hizbollah’s military capabilities and should target economic interests and the centers of civilian power that support the organization. Moreover, the closer the relationship between Hizbollah and the Lebanese government, the more the elements of the Lebanese state infrastructure should be targeted. Such a response will create a lasting memory among Syrian and Lebanese decision makers, thereby increasing Israeli deterrence and reducing the likelihood of hostilities against Israel for a an extended period. At the same time, it will force Syria, Hizbollah, and Lebanon to commit to lengthy and resource-intensive reconstruction programs. Recent discussion of “victory” and “defeat” in a future war against Hizbollah has presented an overly simplistic approach. The Israeli public must understand that overall success cannot be measured by the level of high trajectory fire against Israel at the end of the confrontation. The IDF will make an effort to decrease rocket and missile attacks as much as possible, but the main effort will be geared to shorten the period of fighting by striking a serious blow at the assets of the enemy. Israel does not have to be dragged into a war of attrition with Hizbollah. Israel’s test will be the intensity and quality of its response to incidents on the Lebanese border or terrorist attacks involving Hizbollah in the north or Hamas in the south. In such cases, Israel again will not be able to limit its response to actions whose severity is seemingly proportionate to an isolated incident. Rather, it will have to respond disproportionately in order to make it abundantly clear that the State of Israel will accept no attempt to disrupt the calm currently prevailing along its borders. Israel must be prepared for deterioration and escalation, as well as for a full scale confrontation. Such preparedness is obligatory in order to prevent long term attrition. The Israeli home front must be prepared to be fired upon, possibly with even heavy fire for an extended period, based on the understanding that the IDF is working to reduce the period of fighting to a minimum and to create an effective balance of deterrence. This approach is applicable to the Gaza Strip as well. There, the IDF will be required to strike hard at Hamas and to refrain from the cat and mouse games of searching for Qassam rocket launchers. The IDF should not be expected to stop the rocket and missile fire against the Israeli home front through attacks on the launchers themselves, but by means of imposing a ceasefire on the enemy. Gabi Siboni
A 100% effective Iron Dome wouldn’t serve Tel Aviv’s strategical interest slightest bit since the regime relies on the public’s fear of Palestinian attacks. Add to that the huge cost of the defence system’s missles as compared to that of the primitive projectiles fired by the Gazan resistance. From the Palestinian perspective, before Iron Dome the qassams hardly ever caused damage to the Israeli military, but did spread fear and incite the Israeli public opinion against them. Today, thanks to Iron Dome, every airborn sewer pipe is guaranteed to inflict substantial financial loss to the IDF, at least if the system would be programmed to react to every threat. So my take is the Israeli army intentionally limited the effectiveness of the defence system. Pasparal da Beira do Canal (11 March 2013)
Qui se cache dans les mosquées ? Le Hamas. Qui met ses arsenaux sous des hôpitaux ? Le Hamas. Qui met des centres de commandement dans des résidences ou à proximité de jardins d’enfants ? Le Hamas. Le Hamas utilise les habitants de Gaza comme boucliers humains et provoque un désastre pour les civils de Gaza ; donc, pour toute attaque contre des civils de Gaza, ce que nous regrettons, le Hamas et ses partenaires sont seuls responsables. Benjamin Nétanyahou
Les attaques aveugles à la roquette à partir de Gaza vers Israël constituent des actes terroristes que rien ne justifie. Il est évident que le Hamas utilise délibérément des boucliers humains pour intensifier la terreur dans la région. L’absence d’une condamnation de ces actes répréhensibles par la communauté internationale encouragerait ces terroristes à poursuivre ces actions consternantes. Le Canada demande à ses alliés et partenaires de reconnaître que ces actes terroristes sont inacceptables et que la solidarité avec Israël est le meilleur moyen de mettre fin au conflit. L’appui du Canada envers Israël est sans équivoque. Nous appuyons son droit de se défendre, par lui‑même, contre ces attaques terroristes, et nous exhortons le Hamas à cesser immédiatement ses attaques aveugles à l’endroit d’innocents civils israéliens. Le Canada réitère son appel au gouvernement palestinien à désarmer le Hamas et d’autres groupes terroristes palestiniens qui opèrent à partir de Gaza, dont le Jihad islamique palestinien, mandaté par l’Iran. Stephen Harper (premier ministre canadien, 13.07.14)
En ce 13 juillet 2014 on mesure à nouveau le déséquilibre moral vertigineux entre Israël qui suit à la lettre le droit de la guerre et le Hamas qui le bafoue sans vergogne. En effet, les Palestiniens vivant au nord de la Bande de Gaza dans des zones d’où sont tirées à l’aveuglette des dizaines de roquettes sur les populations civiles d’Israël, ont été avertis par Tsahal d’évacuer les lieux pour permettre une opération de nettoyage de cibles militaires sans faire de victimes civiles. Ce que nombreux Palestiniens font, se réfugiant dans des bâtiments de l’UNRWA. Le Hamas, qui utilise sa population comme boucliers humains, leur ordonne de retourner dans ces zones. Pour la seule journée du 12 juillet 2014 plus de 129 roquettes ont été tirées depuis Gaza vers Israël. 117 roquettes au moins ont frappé Israël 9 roquettes ont été interceptées par le Dôme de Fer Tsahal a frappé 120 cibles terroristes dans la Bande de Gaza On est bien loin d’un soi-disant combat de David contre Goliath, le Hamas possédant un arsenal considérable. Fabriqué localement pour partie – d’où les restrictions israéliennes sur la nature des transferts à Gaza, qui se poursuivent actuellement en dépit des attaques terroristes – mais importé pour une plus grande partie. Fourni par l’Iran ou ses alliés, importé dans la Bande de Gaza via des tunnels de contrebande dont la construction est devenue une spécialité locale ayant bénéficié jusque récemment de complicités égyptiennes. L’Égypte aujourd’hui saisit ce type de matériel à destination de Gaza-. (…) C’est dans ce contexte que Tsahal, se conformant au droit international et au droit de la guerre a averti le 12 juillet des Gazaouis du nord de la Bande de Gaza, qui vivent autour de rampes de lancement de roquettes et autres installations terroristes militaires de partir de chez eux avant midi le lendemain avant que soit lancée une opération pour les détruire. Ce que rapporte même l’agence de presse palestinienne Maan News.. Qui fait également état du départ de milliers de Palestiniens qui vont se réfugier dans des écoles ou des bâtiments de l’UNRWA. Ce qui montre d’ailleurs qu’ils savent que les tirs israéliens ne sont pas aveugles, à la différence des tirs lancés depuis Gaza. Et que fait le Hamas ? Son ministère de l’Intérieur ordonne à ces Palestiniens de regagner immédiatement leur domicile, affirmant que ces avertissements entreraient dans le cadre d’une guerre psychologique et ne sont pas à prendre au sérieux, alors qu’il sait pertinemment que tel n’est pas le cas…., Le mouvement terroriste qui utilise sa population comme boucliers humains démontre une fois encore son peu de respect pour leurs vies. Les Gazaouis n’étant pour lui que de la chair à canon. Hélène Keller-Lind
News media coverage of the Gaza war is increasingly focusing on the body count. It’s an easy way to make Israel look bad. And it tends to obscure who the real aggressor in this conflict is, and who is the real victim. Each day, journalists report an ever-higher number of Gazans who have been killed, comparing it to the number of Israeli fatalities, which is still, thank G-d, zero. This kind of simplistic reporting creates a sympathetic portrayal of the Palestinians, who are shown to be genuinely suffering, while the Israeli public just seems a little scared. But there are important reasons why there are so many more Palestinian casualties than Israeli casualties. The first is that the Israeli government has built bomb shelters for its citizens, so they have places to hide when the Palestinians fire missiles at them. By contrast, the Hamas regime in Gaza refuses to build shelters for the general population, and prefers to spend its money buying and making more missiles. It’s not merely that Hamas has no regard for the lives of its own citizens. But even worse: Hamas deliberately places its civilians in the line of fire, in the expectation that Palestinian civilian casualties will generate international sympathy. On July 10, the Hamas Ministry of the Interior issued an official instruction to the public to remain in their apartments, and “and not heed these message from Israel” that their apartment buildings are about to be bombed. A New York Times report on July 11 described in sympathetic detail how seven Gazans were killed, and many others wounded, in an Israeli strike despite multiple advance warnings by Israel to vacate the premises. In the 18th paragraph of the 21-paragraph feature, the Times noted, in passing: “A member of the family said earlier that neighbors had come to ‘form a human shield.’ ” Isn’t that outrageous? Israel voluntarily gives up the advantage of surprise in order to warn Palestinian civilians and save their lives. Hamas responds by trying to ensure that Palestinian civilians get killed. And the international community chastises Israel for the Palestinian fatalities! Another reason there are so many more Palestinian casualties is that Hamas deliberately places its missile-launchers and arms depots in and around civilian neighborhoods. Hamas hopes that Israel will be reluctant to strike such targets because of the possibility of hitting civilians. Hezbollah does the same thing in southern Lebanon. This is by now an old Arab terrorist tactic, going back more than three decades. (…) The final reason the Palestinian casualty toll is higher than that of Israel is that Israel has a superior army, and it’s winning this war. Those who win wars almost always have fewer casualties than those who are defeated. In Israel’s case, that’s a good thing. Israel need not feel guilty or defensive about winning. It’s a lot better than losing, as the Jewish people have learned from centuries of bitter experience as helpless victims. Anyone with knowledge of history can appreciate how misleading casualty statistics can be. In World War II, the United States suffered about 360,000 military deaths. The Germans lost 3.2-million soldiers and 3.6-million civilians. Does that mean America was the aggressor, and Germany the victim? Japan estimates that it suffered 1 million military deaths and 2 million civilian deaths. Does that mean America attacked Japan, and not vice versa? The fourth lesson from the Gaza war: The body count is a form of Arab propaganda, which actually conceals who is the aggressor and who is the victim. Moshe Phillips and Benyamin Korn
Un simple cessez-le-feu serait de facto une victoire pour le Hamas. Il donnerait au Hamas le temps et l’espace de respiration dont il a besoin pour faire passer plus d’armes, réparer ses tunnels terroristes, et lancer de nouvelles attaques terroristes contre Israël. Il ne durerait que pour mieux prolonger la guerre. (…) les sous-sols de la ville de Shuja’iya que les israéliens ont bombardés cette nuit [représentent] tout un arsenal et des postes de commandement terroristes sous les immeubles d’habitation, la mosquée et l’hôpital. (…) Certes, nettoyer Gaza de ses armes et de son infrastructure militaire ne serait pas une tâche facile, compte tenu du vaste arsenal que le Hamas a amassé depuis le dernier cessez-le-feu il y a deux ans. Au début de la guerre actuelle, le Hamas avait environ 10.000 roquettes à portée de main. Ces missiles sont plus sophistiqués que les années précédentes, ils transportent des charges lourdes d’explosifs et peuvent atteindre Israël partout, même jusqu’à Nahariya, le long de la frontière nord d’Israël avec le Liban. Le Hamas a également des drones armés. Il a d’énormes dépôts d’armes et des laboratoires de fabrication de bombes. Il a des tunnels en béton où les terroristes se cachent et où passent les armes qui sont introduites en contrebande. En mars de cette année, la marine israélienne a intercepté un navire d’armes iranien à destination de Gaza. Cachées sous des sacs de ciment de fabrication iranienne il y avait des dizaines de roquettes M-302 sol-sol d’une portée de 75 à 150 km. (Remarque: la distance entre la bande de Gaza à Tel-Aviv est de 60 km.) La cache d’armes comprenait également près de 200 obus de mortier, et 400 000 cartouches de munitions. En 2009 et à nouveau en 2011, Israël a bombardé les convois d’armes transportées du Soudan à Gaza. Qui sait combien d’autres de ces livraisons d’armes iraniennes ou soudanaises ont réussi à échapper aux Israéliens et à atteindre Gaza? Ce n’est pas seulement un problème pour Israël. C’est un problème pour l’ensemble du monde libre. Israël est en première ligne dans la guerre internationale contre le terrorisme. Gaza n’est qu’un champ de bataille. Comme nous le savons depuis longtemps, ce qui commence à Gaza ou Bagdad ou Kaboul se propage vite à Londres, Madrid et New York. La communauté internationale a démontré que quand elle rassemble sa volonté, elle peut désarmer les terroristes. Une pression internationale sévère et des sanctions ont contraint la Syrie à entamer le démantèlement de ses armes chimiques l’année dernière. (…) Au lieu de continuer à verser des milliards de dollars d’aide financière dans le trou noir connu sous le nom de «économie de Gaza», la communauté internationale doit porter son attention sur les armes de Gaza. Il est temps à l’instar de ce que l’Irlande a réussi et des progrès faits en Syrie, de démilitariser la bande de Gaza. Les habitants de Gaza ont besoin de beurre, et non pas de munitions, et les gens du monde libre ont besoin de paix, et non pas de terrorisme. Moshe Phillips et Benyamin Korn
Curieux reportages : on ne parle que de femmes d’enfants et de vieux retrouvés dans les décombres, pas un seul homme, bizarre non ? Comme si en effet les hommes étaient dans les tunnels faisant déboucher leur rampe de lancement dans les maisons mêmes, les toits coulissants ou des verrières, avec obligation pour les femmes et enfants de vivre et mourir avec, voilà les conditions de la guerre que ne connaissent évidemment pas les casseurs de « juifs » à Barbès et de Sarcelles. En 2008 sur les 1500 morts gazouis, plus de la moitié étaient des combattants… Les autres sont les otages d’amoureux de la mort. Iris Canderson
Dans toute la France, ce sont aujourd’hui des milliers de manifestant-e-s qui sont descendus dans la rue pour exiger l’arrêt de l’intervention militaire de l’État d’Israël dans la bande de Gaza, pour crier leur révolte face au plus de 300 morts palestiniens depuis le début de cette intervention. En interdisant dans plusieurs villes et notamment à Paris, les manifestations de solidarité avec la Palestine, Hollande et le gouvernement Valls ont enclenché une épreuve de force qu’ils ont finalement perdue. Depuis l’Afrique où il organise l’aventure militaire de l’impérialisme français, Hollande avait joué les gros bras « ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité ». C’est ce qu’ont fait aujourd’hui des milliers de manifestant-e-s qui sont descendus dans la rue pour exiger l’arrêt de l’intervention militaire de l’État d’Israël dans la bande de Gaza, pour crier leur révolte face au plus de 300 morts palestiniens depuis le début de cette intervention. Et pour faire respecter le droit démocratique à exprimer collectivement la solidarité. En particulier à Paris, plusieurs milliers de manifestants, malgré l’impressionnant quadrillage policier, ont défié l’interdiction du gouvernement. C’est un succès au vu des multiples menaces de la préfecture et du gouvernement. En fin de manifestation, des échauffourées ont eu lieu entre des manifestants et les forces de l’ordre. Comment aurait-il pu en être autrement au vu de dispositif policier et de la volonté du gouvernement de museler toute opposition à son soutien à la guerre menée par l’Etat d’Israël. Le NPA condamne les violences policières qui se sont déroulées ce soir à Barbès et affirme que le succès de cette journée ne restera pas sans lendemain. Dès mercredi, une nouvelle manifestation aura lieu à l’appel du collectif national pour une paix juste et durable. La lutte pour les droits du peuple palestinien continue. Le NPA appelle l’ensemble des forces de gauche et démocratiques, syndicales, associatives et politiques, à exprimer leur refus de la répression et leur solidarité active avec la lutte du peuple palestinien. NPA
Il faut dire que le réseau souterrain du Hamas a de quoi inquiéter Israël. « Des dizaines de tunnels parcourent la bande de Gaza, affirme Tsahal. Il s’agit d’un réseau sophistiqué, très bien entretenu, qui relie des ateliers de construction de roquettes, des rampes de lancement et des postes de commandement. » A une vingtaine de mètres sous terre, ils sont parfois équipés du téléphone et de l’électricité. Les galeries, dont la construction peut prendre des années, sont devenues une fierté pour le Hamas, expliquait un ancien responsable de l’armée israélienne au journal Haaretz. Francetvinfo
Les tactiques de combat et l’idéologie du Hamas sont, « par excellence, un cas d’école » de violations systématiques du droit international humanitaire. Il n’y a « presqu’aucun exemple comparable » où que ce soit dans le monde d’aujourd’hui d’un groupe qui viole aussi systématiquement les accords internationaux liés aux conflits armés. Irwin Cotler (ancien Ministre de la Justice canadien, membre du parlement de ce pays et professeur de droit à l’Université McGill de Montreal)
En droit de la guerre, la proportionnalité n’a rien à voir avec le nombre relatif des victimes des deux côtés. Il fait plutôt référence à la valeur militaire d’une cible (combien d’impact la destruction de la cible aurait sur l’issue d’une bataille ou guerre) par rapport à la menace attendue pour la vie ou la propriété de civils. Si la cible a une haute valeur militaire, alors elle peut être attaquée même si cela risque d’entrainer des pertes civiles. Ce qui doit être « proportionnel » (le terme n’est en fait pas utilisé dans les conventions pertinentes), c’est la valeur militaire de la cible par rapport au risque pour les civils. En particulier, l’Article 51 du protocole additionnel aux Conventions de Genève de 1977 interdit aussi comme sans discrimination : 5 b ) les attaques dont on peut attendre qu’elles causent incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens de caractère civil, ou une combinaison de ces pertes et dommages, qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu. Par cette mesure, les efforts d’Israël pour détruire les missiles avant qu’ils puissent être tirés sur des civils israéliens, même si cela place des civils palestiniens en péril, semble se conformer parfaitement aux lois de la guerre. Rien n’oblige Israël à placer la vie de ses citoyens en danger pour protéger la vie des civils palestiniens. (…) Au-delà de cela, placer ses propres civils autour ou près d’une cible militaire pour servir de « boucliers humains » est interdit par la quatrième Convention de Genève : Art. 28. « Aucune personne protégée ne pourra être utilisée pour mettre, par sa présence, certains points ou certaines régions à l’abri des opérations militaires ». L’article 58 du protocole 1 additionnel aux Conventions de Genève de 1977 va même plus loin à cet égard, exigeant que Hamas éloigne les civils palestiniens de la proximité de ses installations militaires, ce qui comprendrait tout endroit où seraient produits, stockés ou actionnés les mortiers, bombes et armes et ce en tout lieu où s’entrainent, se rassemblent ou se cachent ses combattants. Voici le texte qui engage les parties au conflit à: … a) s’efforceront, sans préjudice de l’article 49de la IVe Convention, d’éloigner du voisinage des objectifs militaires la population civile, les personnes civiles et les biens de caractère civil soumis à leur autorité ; s’efforcer de supprimer la population civile, les civils et les biens de caractère civil sous leur contrôle du voisinage des objectifs militaires ; b éviter de placer des objectifs militaires dans ou près de zones densément peuplées ; (c) prendre les autres précautions nécessaires pour protéger la population civile, les personnes civiles et les biens de caractère civil sous leur contrôle contre les dangers résultant des opérations militaires. Le Hamas, en tant que gouvernement de facto dans la bande de Gaza, a clairement violé l’ensemble de ces trois dispositions : ils n’ont fait aucun effort pour éloigner les civils du voisinage des objectifs militaires. Au contraire, ils cachent systématiquement des combattants et des armes dans les écoles, les mosquées et les maisons privées, et ils tirent des missiles et mortiers sur des civils israéliens à partir de ces lieux. Contrairement à Israël, le Hamas n’a fait aucun effort pour fournir des abris pour l’usage des civils palestiniens. Alors que le Hamas a importé des quantités énormes de ciment, celles-ci ont été détournées de force du secteur civil et utilisées à la place pour construire des bunkers et des tunnels pour les dirigeants du Hamas, ainsi que des postes de tir de missiles cachés. En revanche, l’exigence d’Israël, depuis le début des années 1990, est que toutes les maisons neuves soient dotées d’une salle sûre et renforcée et sa construction d’abris anti-bombe (souvent rudimentaires) dans les communautés près de Gaza a contribué à protéger les civils israéliens contre les attaques du Hamas, bien qu’à un coût de plus d’un milliard de dollars. Il est ironique de constater qu’Israël est accusé de disproportion pour avoir réussi à protéger efficacement ses civils en accord avec le droit international. Camera
Article 51 – Protection de la population civile
1. La population civile et les personnes civiles jouissent d’une protection générale contre les dangers résultant d’opérations militaires. En vue de rendre cette protection effective, les règles suivantes, qui s’ajoutent aux autres règles du droit international applicable, doivent être observées en toutes circonstances.
2. Ni la population civile en tant que telle ni les personnes civiles ne doivent être l’objet d’attaques.
Sont interdits les actes ou menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi la population civile.
3. Les personnes civiles jouissent de la protection accordée par la présente Section, sauf si elles participent directement aux hostilités et pendant la durée de cette participation.
4. Les attaques sans discrimination sont interdites. L’expression «attaques sans discrimination» s’entend :
a) des attaques qui ne sont pas dirigées contre un objectif militaire déterminé ;
b) des attaques dans lesquelles on utilise des méthodes ou moyens de combat qui ne peuvent pas être dirigés contre un objectif militaire déterminé ; ou
c) des attaques dans lesquelles on utilise des méthodes ou moyens de combat dont les effets ne peuvent pas être limités comme le prescrit le présent Protocole ;
et qui sont, en conséquence, dans chacun de ces cas, propres à frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes civiles ou des biens de caractère civil.
5. Seront, entre autres, considérés comme effectués sans discrimination les types d’attaques suivants :
a) les attaques par bombardement, quels que soient les méthodes ou moyens utilisés, qui traitent comme un objectif militaire unique un certain nombre d’objectifs militaires nettement espacés et distincts situés dans une ville, un village ou toute autre zone contenant une concentration analogue de personnes civiles ou de biens de caractère civil ;
b) les attaques dont on peut attendre qu’elles causent incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens de caractère civil, ou une combinaison de ces pertes et dommages, qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu.
6. Sont interdites les attaques dirigées à titre de représailles contre la population civile ou des personnes civiles.
7. La présence ou les mouvements de la population civile ou de personnes civiles ne doivent pas être utilisés pour mettre certains points ou certaines zones à l’abri d’opérations militaires, notamment pour tenter de mettre des objectifs militaires à l’abri d’attaques ou de couvrir, favoriser ou gêner des opérations militaires. Les Parties au conflit ne doivent pas diriger les mouvements de la population civile ou des personnes civiles pour tenter de mettre des objectifs militaires à l’abri des attaques ou de couvrir des opérations militaires.
8. Aucune violation de ces interdictions ne dispense les Parties au conflit de leurs obligations juridiques à l’égard de la population civile et des personnes civiles, y compris l’obligation de prendre les mesures de précaution prévues par l’article 57 .
Protocole additionnel aux Conventions de Genève (du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), 8 juin 1977, article 51)
Article 58  – Précautions contre les effets des attaques
Dans toute la mesure de ce qui est pratiquement possible, les Parties au conflit :
a) s’efforceront, sans préjudice de l’article 49de la IVe Convention, d’éloigner du voisinage des objectifs militaires la population civile, les personnes civiles et les biens de caractère civil soumis à leur autorité ;
b) éviteront de placer des objectifs militaires à l’intérieur ou à proximité des zones fortement peuplées ;
c) prendront les autres précautions nécessaires pour protéger contre les dangers résultant des opérations militaires la population civile, les personnes civiles et les biens de caractère civil soumis à leur autorité.
Protocole additionnel aux Conventions de Genève (du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), 8 juin 1977, article 58)
Aucune personne protégée ne pourra être utilisée pour mettre, par sa présence, certains points ou certaines régions à l’abri des opérations militaires. Convention (IV) de Genève (relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, 12 août 1949, Zones dangereuses, article 28)
Conformément à la pratique de l’ONU, les incidents impliquant des munitions non explosées qui pourraient mettre en danger les bénéficiaires et le personnel sont transmises aux autorités locales. Après la découverte des missiles, nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour faire disparaître ces objets de nos écoles et préserver ainsi nos locaux.  Christopher Gunness (directeur de l’UNRWA à Gaza)
L’offensive terrestre décidée par le gouvernement israélien vise à « frapper les tunnels de la terreur allant de Gaza jusqu’en Israël » et protéger ses citoyens. A l’origine destinés à la contrebande des marchandises, les tunnels ont très vite été utilisés par les terroristes islamistes pour faire passer des armes de guerre via la frontière avec l’Egypte. En 2013, l’armée égyptienne sous l’égide de Mohamed Morsi, a décidé d’inonder les tunnels de contrebande pour « renforcer la sécurité à la frontière ». Une véritable foutaise de la part des autorités égyptiennes, alors issues comme le Hamas de la confrérie des Frères musulmans. Avec donc l’argent des contribuables européens, le Hamas a pu construire de nombreux tunnels reliant la bande de Gaza à Israël. L’objectif était de déjouer les systèmes de surveillance israéliens pour infiltrer des terroristes en vue de commettre des attentats dans des localités et prendre des otages israéliens. Plusieurs tunnels pénétraient « de plusieurs centaines de mètres en territoire israélien » construits pour mener des « attaques terroristes ». Les tunnels étaient construits avec des dalles de béton et à une profondeur de 5 à 10 mètres. Le réseau souterrain du Hamas est très sophistiqué, très bien entretenu, il relie des ateliers de construction de missiles et roquettes, des rampes de lancement et des postes de commandement. Plus de 600.000 tonnes de béton et de fer qui auraient pu vous servir a construire des écoles, des routes, des hôpitaux ont servi au Hamas à construire des tunnels en dessous des écoles, mosquées et hôpitaux et en territoire israélien. Pendant que des millions d’Européens vivent dans la misère, l’UE préfère financer les tunnels du terrorisme palestinien. Jean Vercors

Dôme de fer serait-il trop efficace ?

A l’heure où nos belles âmes n’ont à nouveau pas de mots assez durs pour fustiger le seul Israël de vouloir protéger sa population ….

Et, avec l’augmentation quotidienne du nombre des victimes, jamais assez de raisons pour excuser le Hamas d’exposer la population dont il est chargé de la protection …

Pendant qu’avec l’incroyable réseau souterrain creusé sous ses quartiers résidentiels et après les roquettes cachées dans une école de l’ONU, le monde découvre enfin toute l’étendue de sa perfidie …

Et que, poussées par les pyromanes de l’extrême-gauche, nos chères têtes blondes jouent à la guérilla urbaine dans nos propres rues

Comment ne pas voir, avec le site de réinformation américain Camera, l’incroyable ironie de la situation …

Quand Israël se voit accusé de disproportion …

Pour avoir réussi, doctrine de dissuasion par la disproportion calculée dite Dahiya comprise, à protéger efficacement ses civils en accord avec le droit international ?

Voir aussi:

Myths and Facts about the Fighting in Gaza
Alex Safian, PhD
Camera
January 8, 200

Myth: Israel’s attacks against Hamas are illegal since Israel is still occupying Gaza through its control of Gaza’s borders and airspace, and it is therefore bound to protect the civilian population under the Fourth Geneva Convention.

Israel has control over Gaza’s air space and sea coast, and its forces enter the area at will. As the occupying power, Israel has the responsibility under the Fourth Geneva Convention to see to the welfare of the civilian population of the Gaza Strip. (Rashid Khalidi, What You Don’t Know About Gaza , New York Times Op-Ed, Jan. 8, 2009)

Fact: Of the land borders with Gaza, Israel quite naturally controls those that are adjacent to Israel; the border with Egypt at Rafah is controlled by Egypt. Beyond this, it is clear under international law that Israel does not occupy Gaza. As Amb. Dore Gold put it in a detailed report on the question:

The foremost document in defining the existence of an occupation has been the 1949 Fourth Geneva Convention « Relative to the Protection of Civilian Persons in Time of War. » Article 6 of the Fourth Geneva Convention explicitly states that « the Occupying Power shall be bound for the duration of the occupation to the extent that such Power exercises the functions of government in such territory…. » If no Israeli military government is exercising its authority or any of « the functions of government » in the Gaza Strip, then there is no occupation. (Legal Acrobatics: The Palestinian Claim that Gaza is Still « Occupied » Even After Israel Withdraws, Amb. Dore Gold, JCPA, 26 August 2005)

But what if despite this we take seriously Khalidi’s claim that Israel is the occupying power and is therefore legally the sovereign authority in Gaza? In that case the relevant body of law would not be the Geneva Conventions as Khalidi claims, but would rather be the Hague Regulations, which in the relevant article states:

The authority of the legitimate power having in fact passed into the hands of the occupant, the latter shall take all the measures in his power to restore, and ensure, as far as possible, public order and safety, while respecting, unless absolutely prevented, the laws in force in the country. (Article 43, Laws and Customs of War on Land (Hague IV); October 18, 1907)

Under this article Israel’s incursion into Gaza would therefore be completely legal as a legitimate exercise of Israel’s responsibility for restoring and ensuring public order and safety in Gaza. This would include removing Hamas, which by Khalidi’s logic is an illegitimate authority in Gaza. Under international law Hamas certainly has no right to stockpile weapons or attack Israel, and Israel is therefore justified in taking measures to disarm Hamas and prevent it from terrorizing both the Israeli population and the Gaza population. That is the inescapable logic of Khalidi’s position.

Myth: Since more Palestinians than Israelis have been killed in the fighting this means Israel is acting “disproportionately” or has even committed “war crimes.”

• [Israel] is causing a huge and disproportionate civilian casualty level in Gaza. (Christiane Amanpour CNN, Jan. 4, 2009)

• WAR CRIMES The targeting of civilians, whether by Hamas or by Israel, is potentially a war crime. Every human life is precious. But the numbers speak for themselves: Nearly 700 Palestinians, most of them civilians, have been killed since the conflict broke out at the end of last year. In contrast, there have been around a dozen Israelis killed, many of them soldiers. (Rashid Khalidi, What You Don’t Know About Gaza , New York Times Op-Ed, Jan. 8, 2009)

Fact: First of all, contrary to Khalidi, three quarters of the Palestinians killed so far were combatants, not civilians, including 290 Hamas combatants who have been specifically identified.

Beyond this, real world examples obviate any charges about right or wrong based on the number of people killed. Consider that the Japanese attack at Pearl Harbor killed about 3,000 Americans. Does it follow that the US should have ended its counterattacks against Japanese forces once a similar number of Japanese had been killed? Since it did not end its attacks, does that mean the US acted disproportionally and was in the wrong and that the Japanese were the aggrieved party? Clearly the answer is no.

Taking this further, counting the number of dead hardly determines right and wrong. For example, again looking at the Pacific Theatre in World War 2, over 2.7 million Japanese were killed, including 580,000 civilians, as against only 106,000 Americans, the vast majority combatants. Does it then follow that Japan was in the right and America was in the wrong? Again, clearly the answer is no. Just having more dead on your side does not make you right.

Proportionality in the sense used by Rashid Khalidi and Christiane Amanpour is meaningless.

Myth: Israel’s actions are illegal since International Law requires proportionality.

International law … calls for the element of proportionality. When you have conflict between nations or between countries, there is a sense of proportionality. You cannot go and kill and injure 3,000 Palestinians when you have four Israelis killed on the other side. That is immoral, that is illegal. And that is not right. And it should be stopped. (Dr. Riyad Mansour, Palestinian ambassador to the United Nations, CNN, Jan 3, 2009)

Actually, proportionality in the Law of War has nothing to do with the relative number of casualties on the two sides. Rather it refers to the military value of a target (how much of an impact would the target’s destruction have on the outcome of a battle or war) versus the expected threat to the lives or property of civilians. If the target has high military value, then it can be attacked even if it seems there will be some civilian casualties in doing so.

What has to be “proportional” (the term is not actually used in the relevant conventions) is the military value of the target versus the risk to civilians.

In particular, Article 51 of Protocol 1 Additional to the Geneva Conventions of 1977 prohibits as indiscriminate:

5(b) An attack which may be expected to cause incidental loss of civilian life, injury to civilians, damage to civilian objects, or a combination thereof, which would be excessive in relation to the concrete and direct military advantage anticipated.

By this measure, Israel’s efforts to destroy missiles before they can be fired at Israeli civilians, even if that places Palestinian civilians at risk, seems to conform perfectly to the Laws of War. There is no requirement that Israel place the lives of its own citizens in danger to protect the lives of Palestinian civilians.

Myth: Hamas has no choice but to place weapons and fighters in populated areas since the Gaza Strip is so crowded that is all there is.

[Hamas has] no other choice. Gaza is the size of Detroit. And 1.5 million live here where there are no places for them to fire from them but from among the population. (Taghreed El-Khodary, New York Times Gaza reporter, on CNN, Jan. 1, 2009)

In fact there is plenty of open space in Gaza, including the now empty sites where Israeli settlements once stood. The Hamas claim, parroted by the Times reporter, is nonsense.

Beyond this, placing your own civilians around or near a military target to act as “human shields” is prohibited by the Fourth Geneva Convention:

Art. 28. The presence of a protected person may not be used to render certain points or areas immune from military operations.

Article 58 of Protocol 1 Additional to the Geneva Conventions of 1977 goes even further in this regard, requiring that Hamas remove Palestinian civilians from the vicinity of its military facilities, which would include any place where weapons, mortars, bombs and the like are produced, stored, or fired from, and any place where its fighters train, congregate or hide. Here is the text, which calls on the parties to the conflict to:

(A) … endeavour to remove the civilian population, individual civilians and civilian objects under their control from the vicinity of military objectives;

(b) Avoid locating military objectives within or near densely populated areas;

(c) Take the other necessary precautions to protect the civilian population, individual civilians and civilian objects under their control against the dangers resulting from military operations.

Hamas, as the defacto government in Gaza, has clearly violated all three of these provisions:

They have made no effort to remove civilians from the vicinity of military objectives.
On the contrary, they systematically hide fighters and weapons in schools, in mosques and private homes, and they fire missiles and mortars at Israeli civilians from these places.
Unlike Israel, Hamas has made no effort to provide bomb shelters for the use of Palestinian civilians. While Hamas has imported huge amounts of cement, it has been forcefully diverted from the civilian sector and instead used to build bunkers and tunnels for Hamas leaders, along with hidden missile firing positions.

On the other hand, Israel’s requirement since the early 1990’s that all new homes have a secure reinforced room, and its building of (often rudimentary) bomb shelters in communities near Gaza have helped to shield Israeli civilians from Hamas attacks, though at a cost of over $1 Billion dollars.

It is ironic that Israel is charged with disproportionality for successfully protecting its civilians by following international law.

Myth: Israel violated the ceasefire with Hamas in November, and is thus to blame for the conflict.

• Lifting the blockade, along with a cessation of rocket fire, was one of the key terms of the June cease-fire between Israel and Hamas. This accord led to a reduction in rockets fired from Gaza from hundreds in May and June to a total of less than 20 in the subsequent four months (according to Israeli government figures). The cease-fire broke down when Israeli forces launched major air and ground attacks in early November; six Hamas operatives were reported killed. (Rashid Khalidi, What You Don’t Know About Gaza , New York Times Op-Ed, Jan. 8, 2009)

• Mustafa Barghouti, Palestinian Legislator (video clip): … The reality and the truth is that the side that broke this truce and this ceasefire was Israel. Two months before it ended, Israel started attacking Rafah, started attacking Khan Yunis …

Rick Sanchez: And you know what we did? I’ve checked with some of the folks here at our international desk, and I went to them and asked, What was he talking about, and do we have any information on that? Which they confirmed, two months ago — this is back in November — there was an attack. It was an Israeli raid that took out six people. (CNN, Dec. 31, 2008)

In fact, contrary to Khalidi, Barghouti and CNN’s Rick Sanchez, the Palestinians violated the ceasefire almost from day one. For example, the Associated Press published on June 25, just after the truce started, an article headlined Palestinian rockets threaten truce

The article in its lead paragraphs reported that:

Palestinian militants fired three homemade rockets into southern Israel yesterday, threatening to unravel a cease-fire days after it began, and Israel responded by closing vital border crossings into Gaza.

Despite what it called a « gross violation » of the truce, Israel refrained from military action and said it would send an envoy soon to Egypt to work on the next stage of a broader cease-fire agreement: a prisoner swap that would bring home an Israeli soldier held by Hamas for more than two years.

There were many further such Palestinian violations, including dozens of rockets and mortars fired into Israel during the so-called ceasefire. And there was also sniper fire against Israeli farmers, anti-tank rockets and rifle shots fired at soldiers in Israel, and not one but two attempts to abduct Israeli soldiers and bring them into Gaza. Here are some of the details:

(Most of this data is from The Six Months of the Lull Arrangement, a detailed report by the Intelligence and Terrorism Information Center, an Israeli NGO.)

From the start of the ceasefire at 6 AM on June 19 till the incident on November 4th, the following attacks were launched against Israel from Gaza in direct violation of the agreement:

18 mortars were fired at Israel in this period, beginning on the night of June 23.
20 rockets were fired, beginning on June 24, when 3 rockets hit the Israeli town of Sderot.
On July 6 farmers working in the fields of Nahal Oz were attacked by light arms fire from Gaza.
On the night of August 15 Palestinians fired across the border at Israeli soldiers near the Karni crossing.
On October 31 an IDF patrol spotted Palestinians planting an explosive device near the security fence in the area of the Sufa crossing. As the patrol approached the fence the Palestinians fired two anti-tank missiles.

There were two Palestinian attempts to infiltrate from Gaza into Israel apparently to abduct Israelis. Both were major violations of the ceasefire.

The first came to light on Sept. 28, when Israeli personnel arrested Jamal Atallah Sabah Abu Duabe. The 21-year-old Rafah resident had used a tunnel to enter Egypt and from there planned to slip across the border into Israel. Investigation revealed that Abu Duabe was a member of Hamas’s Izz al-Din al-Qassam Brigades, and that he planned to lure Israeli soldiers near the border by pretending to be a drug smuggler, capture them, and then sedate them with sleeping pills in order to abduct them directly into Gaza through a preexisting tunnel. For more details click here and here.

The second abduction plan was aborted on the night of Nov 4, thanks to a warning from Israeli Intelligence. Hamas had dug another tunnel into Israel and was apparently about to execute an abduction plan when IDF soldiers penetrated about 250 meters into Gaza to the entrance of the tunnel, hidden under a house. Inside the house were a number of armed Hamas members, who opened fire. The Israelis fired back and the house exploded – in total 6 or 7 Hamas operatives were killed and several were wounded. Among those killed were Mazen Sa’adeh, a Hamas brigade commander, and Mazen Nazimi Abbas, a commander in the Hamas special forces unit. For more details click here.

It was when Israel aborted this imminent Hamas attack that the group and other Palestinian groups in Gaza escalated their violations of the ceasefire by beginning to once again barrage Israel with rockets and mortars.

Note also that, contrary to Khalidi, Israeli figures do not show that Palestinian violations of the ceasefire during the first four months amounted to “less than 20” rockets.

Considering this long list of Palestinian attacks, charging that Israel broke the ceasefire in November is simply surreal.

Myth: Israel violated the ceasefire by not lifting its blockade of Gaza.

• Negotiation is a much more effective way to deal with rockets and other forms of violence. This might have been able to happen had Israel fulfilled the terms of the June cease-fire and lifted its blockade of the Gaza Strip. (Rashid Khalidi, What You Don’t Know About Gaza , New York Times Op-Ed, Jan. 8, 2009)

• Mustafa Barghouti, Palestinian Legislator: … [Israel] never lifted the blockade on Gaza. Gaza remains without fuel, without electricity, with bread, without medications, without any medical equipment for people who are dying in Gaza — 262 people died, 6 people because of no access to medical care. So Israel broke the ceasefire. (CNN, Dec. 31, 2008)

Contrary to Khalidi and Barghouti, Israel did open the crossings and allowed truckload after truckload of supplies to enter Gaza. Closures until November were short, and in direct response to Palestinian violations, some of which were detailed above.

To quote from the ITIC report on the « Lull Agreement »:

On June 22, after four days of calm, Israel reopened the Karni and Sufa crossings to enable regular deliveries of consumer goods and fuel to the Gaza Strip. They were closed shortly thereafter, following the first violation of the arrangement, when rockets were fired at Sderot on June 24. However, when calm was restored, the crossings remained open for long periods of time. On August 17 the Kerem Shalom crossing was also opened for the delivery of goods, to a certain degree replacing the Sufa crossing, after repairs had been completed (the Kerem Shalom crossing was closed on April 19 when the IDF prevented a combined mass casualty attack in the region, as a result of which the crossing was almost completely demolished).

Before November 4, large quantities of food, fuel, construction material and other necessities for renewing the Gaza Strip’s economic activity were delivered through the Karni and Sufa crossings. A daily average of 80-90 trucks passed through the crossings, similar to the situation before they were closed following the April 19 attack on the Kerem Shalom crossing. Changes were made in the types of good which could be delivered, permitting the entry of iron, cement and other vital raw materials into the Gaza Strip.

… Israel, before November 4, refrained from initiating action in the Gaza Strip but responded to rocket and mortar shell attacks by closing the crossings for short periods of time (hours to days). After November 4 the crossings were closed for long periods in response to the continued attacks against Israel. (Rearranged from p 11- 12)

Day to day details of the supplies delivered to Gaza and the numbers of trucks involved have been published by the Israeli Foreign Ministry and are available here. The figures confirm that the passages were indeed open and busy.

Myth: Israel is using excessively large bombs in populated neighborhoods and is therefore to blame for any Palestinian civilians killed in the present fighting.
Fact: On the contrary, Israel is using extremely small bombs precisely because Hamas has violated international law by intentionally placing military facilities in densely populated civilian areas (see Article 58 of Protocol 1 Additional to the Geneva Conventions of 1977 cited above). To attack these targets while minimizing civilian casualties, Israel is using the new GBU-39 SDB (Small Diameter Bomb), an extremely precise GPS-guided weapon designed to minimize collateral damage by employing a small warhead containing less than 50 lbs of high explosive. Despite its small size, thanks to its accuracy the GBU-39 is able to destroy targets behind even 3 feet of steel-reinforced concrete.

Many of the Palestinian civilian injuries have therefore likely been caused not by Israeli bombs but by Palestinian rockets and bombs which explode after Israel targets the places where they are stored or manufactured, such as mosques and other civilian structures. Numerous videos have been posted of Israeli bombing runs which clearly show the Israeli bomb causing a relatively small initial explosion followed by much larger secondary explosions. Some of the videos also show Palestinian missiles and other projectiles flying in all directions.

Here are two examples. On the left is video of an Israeli strike on December 27 against a hidden missile launcher. After the initial explosion a Palestinian missile flies out to the side and seems to impact in or near a populated area. The video on the right is of an Israeli strike on January 1st against a mosque in the Jabaliya refugee camp that was being used as a weapons storehouse. Right after the initial Israeli strike caused a small explosion, there were multiple huge secondary explosions as the stored Grad missiles and Qassam rockets detonated, and large amounts of ammunition cooked off:

Israeli strike on Dec. 27, 2008 against a hidden missile launcher; a Palestinian missile then seems to hit near a Palestinian neighborhood. Israeli strike on Jan. 1, 2009 against mosque in Jabaliya being used as a weapons depot, causing huge secondary explosions.
No doubt Palestinian civilians anywhere near the mosque were killed or injured by the multiple huge blasts and exploding ammunition and rockets. But it is difficult to see how Palestinians injured by Palestinian bombs and missiles can be blamed on Israel.

(updated 19 Jan 2009)

Voir également:

Chair à canon : Israël avertit les Palestiniens de quitter des zones qui vont être attaquées, le Hamas leur ordonne d’y retourner

Hélène Keller-Lind

Des Infos

13 juillet 2014

En ce 13 juillet 2014 on mesure à nouveau le déséquilibre moral vertigineux entre Israël qui suit à la lettre le droit de la guerre et le Hamas qui le bafoue sans vergogne. En effet, les Palestiniens vivant au nord de la Bande de Gaza dans des zones d’où sont tirées à l’aveuglette des dizaines de roquettes sur les populations civiles d’Israël, ont été avertis par Tsahal d’évacuer les lieux pour permettre une opération de nettoyage de cibles militaires sans faire de victimes civiles. Ce que nombreux Palestiniens font, se réfugiant dans des bâtiments de l’UNRWA. Le Hamas, qui utilise sa population comme boucliers humains, leur ordonne de retourner dans ces zones.

La terreur palestinienne et les répliques israéliennes

Pour la seule journée du 12 juillet 2014 plus de 129 roquettes ont été tirées depuis Gaza vers Israël.
117 roquettes au moins ont frappé Israël
9 roquettes ont été interceptées par le Dôme de Fer
Tsahal a frappé 120 cibles terroristes dans la Bande de Gaza

On est bien loin d’un soi-disant combat de David contre Goliath, le Hamas possédant un arsenal considérable. Fabriqué localement pour partie – d’où les restrictions israéliennes sur la nature des transferts à Gaza, qui se poursuivent actuellement en dépit des attaques terroristes – mais importé pour une plus grande partie. Fourni par l’Iran ou ses alliés, importé dans la Bande de Gaza via des tunnels de contrebande dont la construction est devenue une spécialité locale ayant bénéficié jusque récemment de complicités égyptiennes. L’Égypte aujourd’hui saisit ce type de matériel à destination de Gaza-.

L’Iran à Vienne et à Gaza

Le 13 juillet le Premier ministre Nétanyahou, lors de la réunion hebdomadaire du Cabinet ministériel, soulignait d’ailleurs,que alors que « les grandes puissances discutent aujourd’hui à Vienne de la question du programme nucléaire iranien » il convient de « leur rappeler que le Hamas et le Djihad Islamique sont financés, armés et entraînés par l’Iran, L’Iran est une puissance terroriste majeure..On ne peut permettre à cet Iran-là de pouvoir produire des matières fissiles pour des armes nucléaires. Si cela se produit ce que nous voyons se passer autour de nous et se passer dans le Moyen-Orient sera bien pire… ».

Israël avertit les populations civiles dans le respect du droit de la guerre

C’est dans ce contexte que Tsahal, se conformant au droit international et au droit de la guerre a averti le 12 juillet des Gazaouis du nord de la Bande de Gaza, qui vivent autour de rampes de lancement de roquettes et autres installations terroristes militaires de partir de chez eux avant midi le lendemain avant que soit lancée une opération pour les détruire. Ce que rapporte même l’agence de presse palestinienne Maan News.. Qui fait également état du départ de milliers de Palestiniens qui vont se réfugier dans des écoles ou des bâtiments de l’UNRWA. Ce qui montre d’ailleurs qu’ils savent que les tirs israéliens ne sont pas aveugles, à la différence des tirs lancés depuis Gaza.

Populations civiles palestiniennes qui sont de la chair à canon pour le Hamas

Et que fait le Hamas ? Son ministère de l’Intérieur ordonne à ces Palestiniens de regagner immédiatement leur domicile, affirmant que ces avertissements entreraient dans le cadre d’une guerre psychologique et ne sont pas à prendre au sérieux, alors qu’il sait pertinemment que tel n’est pas le cas…., Le mouvement terroriste qui utilise sa population comme boucliers humains démontre une fois encore son peu de respect pour leurs vies. Les Gazaouis n’étant pour lui que de la chair à canon. Ce que dénonçait à nouveau en ces termes Benjamin Netanyahou lors de la réunion de son Cabinet ministériel du 13 juillet 2014 « Qui se cache dans les mosquées ? Le Hamas. Qui met ses arsenaux sous des hôpitaux ? Le Hamas. Qui met des centres de commandement dans des résidences ou à proximité de jardins d’enfants ? Le Hamas. Le Hamas utilise les habitants de Gaza comme boucliers humains et provoque un désastre pour les civils de Gaza ; donc, pour toute attaque contre des civils de Gaza, ce que nous regrettons, le Hamas et ses partenaires sont seuls responsables ».

Pour faire bonne mesure le Hamas terrorise aussi sa population en faisant assassiner en pleine rue dans la ville de Gaza, par ’des combattants palestiniens’, sans autre forme de procès, un homme accusé d’être ’un collaborateur’,

Israël laisse sortir binationaux et malades graves et laisse entrer des biens de première nécessité

On notera que les binationaux qui le choisissent peuvent quitter la Bande de Gaza par le passage d’Erez et sont des centaines à le faire. Des patients palestiniens continuent à y transiter pour aller se faire soigner en Israël et des biens de première nécessité entrent dan la Bande de Gaza par le passage de Keren Shalom. On trouvera tous les détails de ces livraisons ici.

On rappellera également qu’une grande partie de l’eau potable et de l’électricité consommés dans la Bande de Gaza sont fournis par Israël.

Voir également:

Fourth Lesson From the Gaza War: Don’t Trust Body Counts and Hamas Propaganda
Moshe Phillips and Benyamin Korn
The Algemeiner
July 15, 2014

News media coverage of the Gaza war is increasingly focusing on the body count.

It’s an easy way to make Israel look bad. And it tends to obscure who the real aggressor in this conflict is, and who is the real victim.

Each day, journalists report an ever-higher number of Gazans who have been killed, comparing it to the number of Israeli fatalities, which is still, thank G-d, zero. This kind of simplistic reporting creates a sympathetic portrayal of the Palestinians, who are shown to be genuinely suffering, while the Israeli public just seems a little scared.

But there are important reasons why there are so many more Palestinian casualties than Israeli casualties.

The first is that the Israeli government has built bomb shelters for its citizens, so they have places to hide when the Palestinians fire missiles at them. By contrast, the Hamas regime in Gaza refuses to build shelters for the general population, and prefers to spend its money buying and making more missiles.

It’s not merely that Hamas has no regard for the lives of its own citizens. But even worse: Hamas deliberately places its civilians in the line of fire, in the expectation that Palestinian civilian casualties will generate international sympathy.

On July 10, the Hamas Ministry of the Interior issued an official instruction to the public to remain in their apartments, and “and not heed these message from Israel” that their apartment buildings are about to be bombed.

A New York Times report on July 11 described in sympathetic detail how seven Gazans were killed, and many others wounded, in an Israeli strike despite multiple advance warnings by Israel to vacate the premises. In the 18th paragraph of the 21-paragraph feature, the Times noted, in passing: “A member of the family said earlier that neighbors had come to ‘form a human shield.’ ”

Isn’t that outrageous? Israel voluntarily gives up the advantage of surprise in order to warn Palestinian civilians and save their lives. Hamas responds by trying to ensure that Palestinian civilians get killed. And the international community chastises Israel for the Palestinian fatalities!

Another reason there are so many more Palestinian casualties is that Hamas deliberately places its missile-launchers and arms depots in and around civilian neighborhoods. Hamas hopes that Israel will be reluctant to strike such targets because of the possibility of hitting civilians. Hezbollah does the same thing in southern Lebanon. This is by now an old Arab terrorist tactic, going back more than three decades.

“One must understand how our enemy operates,” Prime Minister Netanyahu pointed out at the most recent cabinet meeting. “Who hides in mosques? Hamas. Who puts arsenals under hospitals? Hamas. Who puts command centers in residences or near kindergartens? Hamas. Hamas is using the residents of Gaza as human shields and it is bringing disaster to the civilians of Gaza; therefore, for any attack on Gaza civilians, which we regret, Hamas and its partners bear sole responsibility.”

The final reason the Palestinian casualty toll is higher than that of Israel is that Israel has a superior army, and it’s winning this war. Those who win wars almost always have fewer casualties than those who are defeated. In Israel’s case, that’s a good thing. Israel need not feel guilty or defensive about winning. It’s a lot better than losing, as the Jewish people have learned from centuries of bitter experience as helpless victims.

Anyone with knowledge of history can appreciate how misleading casualty statistics can be. In World War II, the United States suffered about 360,000 military deaths. The Germans lost 3.2-million soldiers and 3.6-million civilians. Does that mean America was the aggressor, and Germany the victim? Japan estimates that it suffered 1 million military deaths and 2 million civilian deaths. Does that mean America attacked Japan, and not vice versa?

The fourth lesson from the Gaza war: The body count is a form of Arab propaganda, which actually conceals who is the aggressor and who is the victim.

Moshe Phillips and Benyamin Korn are members of the board of the Religious Zionists of America.

Gaza : les « tunnels de la terreur », cibles de l’offensive israélienne
Les galeries souterraines creusées par le Hamas sont la priorité de l’opération terrestre lancée le 17 juillet par l’armée israélienne, mais aussi une source de ravitaillement pour les Gazaouis malgré le blocus.
Louis Boy

Le Point

19/07/2014

« La décision de réoccuper Gaza n’a pas été prise. » A en croire le ministre de la Sécurité publique israélien, l’offensive terrestre entamée par l’armée israélienne dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 juillet n’est qu’une opération temporaire, même si Benyamin Nétanyahou s’est dit prêt à l' »élargir de manière significative ».

Depuis le début des frappes aériennes, le 8 juillet, l’objectif affiché est le même : mettre le Hamas hors d’état de nuire aux Israéliens. Mais Tsahal semble avoir estimé que les frappes aériennes ne suffiraient pas pour détruire un des atouts principaux du mouvement palestinien : son réseau de souterrains, que le Premier ministre a surnommé les « tunnels de la terreur ».
Une attaque souterraine déjouée le 17 juillet

C’est une attaque du Hamas qui semble avoir convaincu Israël de frapper ces tunnels, ou du moins lui avoir fourni le prétexte parfait. Dans la journée qui a précédé l’offensive terrestre, 13 combattants du Hamas pénètrent en Israël en empruntant un de leurs souterrains, à proximité d’un kibboutz. Repérés, ils sont repoussés par des soldats et l’armée de l’air avant de rebrousser chemin. Pour le porte-parole de l’armée, c’est « une attaque terroriste majeure » qui vient d’être déjouée.

Il faut dire que le réseau souterrain du Hamas a de quoi inquiéter Israël. « Des dizaines de tunnels parcourent la bande de Gaza, affirme Tsahal. Il s’agit d’un réseau sophistiqué, très bien entretenu, qui relie des ateliers de construction de roquettes, des rampes de lancement et des postes de commandement. » A une vingtaine de mètres sous terre, ils sont parfois équipés du téléphone et de l’électricité. Les galeries, dont la construction peut prendre des années, sont devenues une fierté pour le Hamas, expliquait un ancien responsable de l’armée israélienne au journal Haaretz. Une de ces galeries, découverte par l’armée israélienne en 2013, est visible dans cette vidéo (non sous-titrée) de la chaîne américaine CNN.

Contrebande avec l’Egypte

Certains tunnels aboutissent en plein territoire israélien. Des habitants du sud du pays affirment même entendre des bruits de forage la nuit sous le sol de leurs maisons. Les responsables de l’armée israélienne craignent donc que le Hamas utilise ce réseau pour lancer des attaques en contournant le dispositif de sécurité qui borde la bande de Gaza. En 2006, c’est par ces tunnels que s’étaient évaporés les ravisseurs du soldat israélien Gilad Shalit.

Pourtant, ces tunnels n’avaient, au départ, pas une vocation militaire. Ils apparaissent en 1979 quand la ville de Rafah est divisée en deux : une moitié dans le sud de la bande de Gaza, l’autre moitié sous contrôle égyptien. Les tunnels relient alors les deux côtés de la frontière, et servent à transporter des marchandises de contrebande, voire de la drogue. Un rôle de contrebande qui s’est renforcé depuis 2007 et la mise en place d’un blocus de Gaza par l’Egypte et Israël, en réaction à l’élection du Hamas à la tête de la région. Depuis, les tunnels se sont multipliés, essentiellement à la frontière avec l’Egypte, et sont devenus un lien vital avec l’extérieur. Une partie d’entre eux, les plus secrets, sert aussi à acheminer des combattants et des armes pour le Hamas.
1 400 tunnels détruits par les Egyptiens

Un réseau qui s’est grandement affaibli en 2013, quand le nouveau pouvoir égyptien, hostile au Hamas, décide de s’attaquer aux tunnels. Près de 1 400 d’entre eux sont bouchés entre 2013 et mars 2014, selon l’armée égyptienne. Un chiffre qui témoigne de l’étendue du réseau. Depuis, l’approvisionnement de Gaza en nourriture, en matériaux de construction ou encore en carburant s’est fortement compliqué, affaiblissant aussi le Hamas.

Pour le site américain Vox, l’objectif officiel de l’opération militaire israélienne ces dernières semaines – affaiblir les infrastructures du Hamas – pourrait signifier qu’elle souhaite ne pas s’attaquer uniquement aux tunnels qui mènent en Israël, comme annoncé, mais bien à la totalité du réseau, y compris les tunnels que l’Egypte « pourrait avoir manqués ». De quoi rendre encore plus pesant le blocus sur Gaza et, peut-être, porter un coup fatal au Hamas.

Voir encore:

Septième leçon de la guerre de Gaza: Nous devons démilitariser Gaza

Moshe Phillips and Benyamin Korn

The Algeimeiner

traduction Europe Israël

juil 20, 2014
Septième leçon de la guerre de Gaza: Nous devons démilitariser Gaza

Un exemple des tunnels terroristes et de contrebande du Hamas entre le poste frontière de Rafah avec l’Egypte et la bande de Gaza.

Un simple cessez-le-feu à Gaza laisserait au Hamas le temps de réarmer et de renouveler ses activités terroristes.

La démilitarisation de la bande de Gaza mettrait fin aux activités terroristes du Hamas.

Quel but est le plus logique?

Le président Barack Obama et le secrétaire d’Etat John Kerry travaillent dur pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Cet effort est à courte vue – et pire encore. Un simple cessez-le-feu serait de facto une victoire pour le Hamas. Il donnerait au Hamas le temps et l’espace de respiration dont il a besoin pour faire passer plus d’armes, réparer ses tunnels terroristes, et lancer de nouvelles attaques terroristes contre Israël. Il ne durerait que pour mieux prolonger la guerre.

Lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté le 15 Juillet la proposition de cessez-le-feu, il a expliqué sa décision en ces termes: « Nous avons accepté la proposition égyptienne afin de permettre la démilitarisation de la bande de Gaza – de ses missiles, roquettes et tunnels – par des moyens diplomatiques. »
Ainsi, Netanyahu a déclaré lors d’une conférence de presse télévisée le 16 Juillet:«La chose la plus importante vis-à-vis de Gaza est de s’assurer que l’enclave soit démilitarisée».

terror1Voici les sous-sols de la ville de Shuja’iya que les israéliens ont bombardés cette nuit : tout un arsenal et des postes de commandement terroristes sous les immeubles d’habitation, la mosquée et l’hôpital.

Dans un plan présenté au bureau du premier ministre et au Comité Knesset des Affaires étrangères et de la Défense la semaine dernière, l’ancien ministre de la Défense, Shaul Mofaz, a présenté un plan détaillé pour la démilitarisation de la bande de Gaza.

De même, Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique qui est maintenant l’envoyé du Quartet pour le Moyen-Orient, a déclaré sur la chaîne israélienne TV 10 le 15 Juillet qu’il doit y avoir un « plan à long terme pour Gaza … qui traite des exigences de la sécurité réelle d’Israël de façon permanente … le Hamas ne peut pas poursuivre l’infrastructure militaire dont il dispose. »

Certes, nettoyer Gaza de ses armes et de son infrastructure militaire ne serait pas une tâche facile, compte tenu du vaste arsenal que le Hamas a amassé depuis le dernier cessez-le-feu il y a deux ans. Au début de la guerre actuelle, le Hamas avait environ 10.000 roquettes à portée de main. Ces missiles sont plus sophistiqués que les années précédentes, ils transportent des charges lourdes d’explosifs et peuvent atteindre Israël partout, même jusqu’à Nahariya, le long de la frontière nord d’Israël avec le Liban.

Le Hamas a également des drones armés. Il a d’énormes dépôts d’armes et des laboratoires de fabrication de bombes. Il a des tunnels en béton où les terroristes se cachent et où passent les armes qui sont introduites en contrebande.

En mars de cette année, la marine israélienne a intercepté un navire d’armes iranien à destination de Gaza. Cachées sous des sacs de ciment de fabrication iranienne il y avait des dizaines de roquettes M-302 sol-sol d’une portée de 75 à 150 km. (Remarque: la distance entre la bande de Gaza à Tel-Aviv est de 60 km.) La cache d’armes comprenait également près de 200 obus de mortier, et 400 000 cartouches de munitions. En 2009 et à nouveau en 2011, Israël a bombardé les convois d’armes transportées du Soudan à Gaza.

Qui sait combien d’autres de ces livraisons d’armes iraniennes ou soudanaises ont réussi à échapper aux Israéliens et à atteindre Gaza?

Ce n’est pas seulement un problème pour Israël. C’est un problème pour l’ensemble du monde libre. Israël est en première ligne dans la guerre internationale contre le terrorisme. Gaza n’est qu’un champ de bataille. Comme nous le savons depuis longtemps, ce qui commence à Gaza ou Bagdad ou Kaboul se propage vite à Londres, Madrid et New York.

La communauté internationale a démontré que quand elle rassemble sa volonté, elle peut désarmer les terroristes. Une pression internationale sévère et des sanctions ont contraint la Syrie à entamer le démantèlement de ses armes chimiques l’année dernière. La pression et la fermeté britannique ont entraîné le désarmement des terroristes de l’IRA. Peut-être que cette expérience est à l’origine de l’appel de l’ancien Premier ministre Tony Blair pour le démantèlement de l’infrastructure terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.

Au lieu de continuer à verser des milliards de dollars d’aide financière dans le trou noir connu sous le nom de «économie de Gaza», la communauté internationale doit porter son attention sur les armes de Gaza. Il est temps à l’instar de ce que l’Irlande a réussi et des progrès faits en Syrie, de démilitariser la bande de Gaza. Les habitants de Gaza ont besoin de beurre, et non pas de munitions, et les gens du monde libre ont besoin de paix, et non pas de terrorisme.

La septième leçon de la guerre de Gaza: la démilitarisation de la bande de Gaza, pas un cessez le feu, doit être l’objectif non seulement d’Israël, mais de l’ensemble du monde libre.

Moshe Phillips et Benyamin Korn sont membres du conseil des sionistes religieux d’Amérique.

Voir de même:

Gaza: les tunnels de la terreur financés par l’Union Européenne
Jean Vercors

JSSNews

20 juillet 2014

Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2006, le Hamas a lancé plus de 10,000 missiles et roquettes sur la population civile d’Israël. Le Hamas, est considéré par le Quartet (Etats-Unis, Russie, UN et Union européenne, Australie, Canada, Japon) comme un mouvement terroriste.

L’idéologie et les objectifs de ce mouvement sont contenus dans sa charte, adoptée le 18 août 1988. Les buts du Hamas sont la destruction de l’Etat d’Israël et la création d’un Etat islamique en Palestine, avec Jérusalem comme capitale. Le Hamas se base entièrement sur l’islam et considère que le territoire palestinien dans son ensemble, ce qui inclut donc l’Etat d’Israël, est une terre islamique.

La population de gaza a voté majoritairement pour le Hamas, ils ont choisi des leaders terroristes et irresponsables.

La population civile paie la note du Hamas qu’ils ont élu massivement.

99.9% des gazaouïs approuvent toutes les actions du Hamas, le 0.10% est au cimetière.

L’UE est le principal bailleur de fonds de l’Autorité palestinienne et fournit chaque année plus de 450 millions de dollars par an d’aide directe. Sans compter les aides « privées » des Etats et des collectivités et sans compter également les dons faits aux organisations islamiques et arabes qui pullulent en France en faveur des palestiniens.

De nombreuses associations dites caritatives comme : le Comité de Bienfaisance et de Solidarité avec la Palestine, la Fondation Al-Aksa, le Holy Land Foundation for Relief and Development, le Palestinians’ Relief and Development Fund (Interpal) et le Palestine and Lebanon Relief Fund, actifs respectivement en France, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, servent ainsi au Hamas à récolter des fonds, sous couvert de solidarité et de charité.

L’offensive terrestre décidée par le gouvernement israélien vise à « frapper les tunnels de la terreur allant de Gaza jusqu’en Israël » et protéger ses citoyens.

A l’origine destinés à la contrebande des marchandises, les tunnels ont très vite été utilisés par les terroristes islamistes pour faire passer des armes de guerre via la frontière avec l’Egypte. En 2013, l’armée égyptienne sous l’égide de Mohamed Morsi, a décidé d’inonder les tunnels de contrebande pour « renforcer la sécurité à la frontière ». Une véritable foutaise de la part des autorités égyptiennes, alors issues comme le Hamas de la confrérie des Frères musulmans.

Avec donc l’argent des contribuables Européens, le Hamas a pu construire de nombreux tunnels reliant la bande de Gaza à Israël. L’objectif était de déjouer les systèmes de surveillance israéliens pour infiltrer des terroristes en vue de commettre des attentats dans des localités et prendre des otages Israéliens.

Plusieurs tunnels pénétraient « de plusieurs centaines de mètres en territoire israélien » construits pour mener des « attaques terroristes ».

Les tunnels étaient construits avec des dalles de béton et à une profondeur de 5 à 10 mètres.
Le réseau souterrain du Hamas est très sophistiqué, très bien entretenu, il relie des ateliers de construction de missiles et roquettes, des rampes de lancement et des postes de commandement.

Plus de 600.000 tonnes de béton et de fer qui auraient pu vous servir a construire des écoles, des routes, des hôpitaux ont servi au Hamas a construire des tunnels en dessous des écoles, mosquées et Hôpitaux et en territoire Israélien.
Pendant que des millions d’Européens vivent dans la misère, l’UE préfère financer les tunnels du terrorisme palestinien

Et La France, toujours prête à jouer les bons samaritains par l’intermédiaire de ses différents intervenants, consacre 7M€ par an aux collectivités territoriales palestiniennes : 2 M€ sont mobilisés annuellement par les collectivités françaises pour financer des projets, et 5M€ par l’Etat, via l’Agence Française de Développement (AFD)
La France accordait en mars 2012, 10M€ aux palestiniens pour la construction d’une usine de dessalement dans la bande de Gaza.

Où est donc passée cette usine?

Les télévisions du monde montrent sans relâche des images de Gazaouis blessés et morts comme si la responsabilité incombait à Israël.

Le Hamas utilise des boucliers humains pour se protéger de la riposte Israélienne.

De nombreux journalistes et photographes cherchent désespérément la photo parfaite : Celle de la petite poupée d’enfant soigneusement posée sur les débris d’une maison du Hamas bombardée la veille par l’aviation Israélienne.

Les Palestiniens ont choisi la terreur et la guerre, je ne vais pas pleurer pour eux. Il fallait réfléchir avant.

Aux Palestiniens, « Si le Hamas est un vaillant combattant, un vrai résistant, qu’il sorte de ses bunkers planqués sous vos maisons et viennent nous affronter »

Voir aussi:

IDF shows photos of alleged Hamas rocket sites dug into hospital, mosques
By Yaakov Lappin/ Reuters
Jerusalem Post

07/21/2014 16:06
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The images were taken from the northeastern Gaza City neighborhood of Shejaia, which was the scene of heavy fighting in recent days.

The IDF on Monday released declassified photos showing how Hamas uses hospitals, mosques, and playgrounds as rocket launch sites.

The images were taken from the northeastern Gaza City neighborhood of Shejaia, which was the scene of heavy fighting in recent days.

Israel’s army said it had been targeting militants in the clashes, charging that they had fired rockets from Shejaia and built tunnels and command centers there. The army said it had warned civilians to leave two days earlier.

Sounds of explosions rocked Gaza City through the morning, with residents reporting heavy fighting in Shejaia and the adjacent Zeitoun neighborhood. Locals also said there was heavy shelling in Beit Hanoun, in the northern Gaza Strip.

« It seems we are heading towards a massacre in Beit Hanoun. They drove us out of our houses with their fire. We carried our kids and ran away, » said Abu Ahmed, he did not want to give his full name for fear of Israeli reprisals.

The Islamist group Hamas and its allies fired multiple missiles across southern and central Israel, and heavy fighting was reported in the north and east of Gaza.

Non-stop attacks lifted the Palestinian death toll to 496, including almost 100 children, since fighting started on July 8, Gaza health officials said. Israel says 18 of its soldiers have also died along with two civilians.

Despite worldwide calls for a cessation of the worst bout of Palestinian-Israeli violence for more than five years, Israeli ministers ruled out any swift truce.

« This is not the time to talk of a ceasefire, » said Gilad Erdan, communications minister and a member of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s inner security cabinet.

Voir enfin:

Tunnels Matter More Than Rockets to Hamas
The terror group wants to infiltrate Israel to grab hostages and stage attacks as in Mumbai in 2008.
Michael B. Mukasey
The Wall Street Journal
July 20, 2014

Early in the current clash between Hamas and Israel, much of the drama was in the air. The Palestinian terrorist group launched hundreds of rockets at Israel, and Israel responded by knocking down rockets in the sky with its Iron Dome defense system and by bombing the rocket-launch sites in Gaza. But the real story has been underground. Hamas’s tunnels into Israel are potentially much more dangerous than its random rocket barrages.

Israel started a ground offensive against Hamas in Gaza on Thursday, intending to destroy Hamas’s tunnel network. The challenge became obvious on Saturday when eight Palestinian fighters wearing Israeli military uniforms emerged from a tunnel 300 yards inside Israel and killed two Israeli soldiers in a firefight. One of the Palestinian fighters was killed before the others fled through the tunnel back to Gaza.

According to Yigal Carmon, who heads the Middle East Media Research Institute, his organization’s monitoring of published material and discussions with Israeli officials indicate that Hamas’s tunnels—and not the well-publicized episode of kidnapping and murder involving young Israelis and a Palestinian teenager—were the spark for the conflict.

Consider: On July 5 Israeli planes damaged a tunnel dug by Hamas that ran for several kilometers from inside the Gaza Strip. The tunnel emerged near an Israeli kibbutz named Kerem Shalom —vineyard of peace.

That Israeli strike presented Hamas with a dilemma, because the tunnel was one of scores that the group had dug at great cost. Were the Israelis specifically aware of the tunnel or had their strike been a random guess? Several members of the Hamas military leadership came to inspect the damage the following day, July 6. A later official Israeli report said that the Hamas inspectors were killed in a « work accident. » But what if the Israelis had been waiting for the follow-up and struck again?

Hamas now saw its strategic plan unraveling. The tunnel network gave it the ability to launch a coordinated attack within Israel like the 2008 Islamist rampage in Mumbai that killed 164 people. Recall that in 2011 Israel released more than 1,000 Palestinian prisoners, more than 200 of whom were under a life sentence for planning and perpetrating terror attacks. They were exchanged for one Israeli soldier, Gilad Shalit, who had been taken hostage in a cross-border raid by Hamas. Imagine the leverage that Hamas could have achieved by sneaking fighters through the tunnels and taking hostages throughout Israel; the terrorists intercepted Saturday night were carrying tranquilizers and handcuffs.

If the Israeli strike on the tunnel near the Kerem Shalom kibbutz presaged a drive to destroy the entire network—the jewel of Hamas’s war-planning—the terrorist group must have been thrown into a panic. Because by this summer Hamas was already in desperate political straits.

For years Hamas was receiving weapons and funding from Shiite Iran and Syria, under the banner of militant resistance to Israel. But when Mohammed Morsi became president of Egypt in June 2012, Hamas abandoned its relationship with Iran and Syria and took up instead with Mr. Morsi and the Sunni Muslim Brotherhood. Hamas also took up with Turkey and Qatar, also Sunni states, describing them at one point as the saviors of Hamas. Former benefactors Syria and Iran then called Hamas traitorous for abandoning the resistance-to-Israel camp.

The Hamas romance with Mr. Morsi was especially galling to Shiite-led Iran and Syria. The Shiites are only 10% of the world’s Muslims, and neither Iran nor Syria welcomed the loss of a patron to Sunni Egypt. The coup that removed Mr. Morsi and the Muslim Brotherhood regime in June 2013 brought a chill in Egypt’s relationship with Hamas that has kept Egypt’s border with Gaza closed, denying Hamas that route of supply.

But Iran and Syria did not rush to embrace their former beneficiary. When Hamas tried to re-ingratiate itself with Iran this May, its political bureau head, Khaled Mash’al, was denied an audience in Tehran and could only meet a minor diplomat in Qatar. On June 26 the Iranian website Tabnak posted an article titled, « Mr. Mash’al, Answer the Following Questions Before Asking for Help. » The questions included: « How can Iran go back to trusting an organization that turned its back on the Syrian regime after it sat in Damascus for years and received all kinds of assistance? » and « How can we trust an organization that enjoyed Iranian support for years and then described Turkey and Qatar as its saviors? »

So on July 6, Hamas stood politically isolated and strategically vulnerable. It had lost the financial support of Egypt and could not get renewed support from Iran in the measure it needed. To some in the organization it appeared that Hamas had only one card to play—and on July 7 it played that card with rockets. As to the tunnels, last Thursday Israeli forces intercepted 13 armed terrorists as they emerged from a tunnel near Kibbutz Sufa in Israel.

There are other messages out there for the Palestinians instead of the violent one sent by Hamas. Writing in the London-based Arabic daily Al Hayat on July 12, Saudi intellectual Abdallah Hamid al-Din, no friend of Israel, urged Palestinians to abandon as unrealistic demands for a right of return, and to forgo as hypocritical calls to boycott Israel:

« The only way to stop Israel is peace. . . . Israel does not want peace, because it does not need it. But the Palestinians do. Therefore it is necessary to persist with efforts to impose peace. No other option exists. True resistance is resistance to illusions and false hopes, and no longer leaning on the past in building the future. Real resistance is to silently endure the handshake of your enemy so as to enable your people to learn and to live. »

Plenty of others are sending the same message today. Whether Palestinians will listen is another matter.

Mr. Mukasey served as U.S. attorney general (2007-09) and as a U.S. district judge for the Southern District of New York (1988-2006).

35 Responses to Gaza: En droit de la guerre, la proportionnalité n’a rien à voir avec le nombre relatif des victimes (It is ironic that Israel is charged with disproportionality for successfully protecting its civilians by following international law)

  1. […] lettre le droit international, la seule véritable démocratie du Moyen-orient se voit accusée de disproportion pour avoir réussi à protéger efficacement ses civils […]

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  2. […] démontre d’une manière chaque jour un peu plus éclatante et insolente l’efficacité de la technologie israélienne […]

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  3. […] des années les autorités israéliennes sur les détournements et la perfidie des méthodes de combat du Hamas en particulier et des Palestiniens en général […]

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