Verdict Karsenty: Enderlin est bien un faussaire mais ce n’est pas une raison pour le répéter partout (In France, truth is not a defense)

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Montrez-moi l’homme et je vous trouve le crime. Lavrenti Beria (chef de la police secrète de Staline)
Enderlin (Charles) : Scénariste et producteur de fictions. Capable de transformer le vivant en mort ; de faire apparaître et disparaître les cicatrices ; d’empêcher les blessures par balles de guerre de saigner. Journaliste à l’objectivité sans faille. Modèle professionnel de Jacques Chirac et des journalistes français. Détenteur de rushes invisibles, mais néanmoins accablants. Les montrera le jour suivant la Saint-GlinGlin 2019, à cause d’une clause signée avec les acteurs, MM. Al-Dura père et fils. Laurent Murawiec
L’image correspondait à la réalité de la situation, non seulement à Gaza, mais en Cisjordanie. Charles Enderlin (Le Figaro, 27/01/05)
Oh, ils font toujours ça. C’est une question de culture. Représentants de France 2 (cités par Enderlin)
This is not staging, it’s playing for the camera. When they threw stones and Molotov cocktails, it was in part for the camera. That doesn’t mean it’s not true. They wanted to be filmed throwing stones and being hit by rubber bullets. All of us — the ARD too — did reports on kids confronting the Israeli army, in order to be filmed in Ramallah, in Gaza. That’s not staging, that’s reality. Enderlin
La mort de Mohammed annule, efface celle de l’enfant juif, les mains en l’air devant les SS, dans le Ghetto de Varsovie. Catherine Nay (Europe 1)
Il y a lieu de décider que Patrick Karsenty a exercé de bonne foi son droit à la libre critique (…) En répondant à Denis Jeambar et à Daniel Leconte dans le Figaro du 23 janvier 2005 que « l’image correspondait à la réalité de la situation, non seulement à Gaza, mais en Cisjordanie », alors que la diffusion d’un reportage s’entend comme le témoignage de ce que le journaliste a vu et entendu, Charles Enderlin a reconnu que le film qui a fait le tour du monde en entrainant des violences sans précédent dans toute la région ne correspondait peut-être pas au commentaire qu’il avait donné. Laurence Trébucq (Présidente de la Cour d’appel de Paris, 21.05.08)
In France, truth is not a defense against defamation. The key is what a defendant knew at the time, not what the facts actually are. Joel B. Pollak
Ce reportage de 27 secondes a été une « source d’inspiration » et a servi à justifier le terrorisme, l’antisémitisme, et la délégitimation de l’Etat juif. L’image choc a été diffusée et rediffusée sur toutes les chaînes de la planète et a déclenché dans les territoires et en Israël des vagues de protestation, de haine et de violence. Depuis lors, « les soldats de Tsahal sont désormais des tueurs à gage et des assassins d’enfants innocents. » « Les soldats juifs se comportent comme des nazis… » Et l’enfant palestinien devient martyr et comparé à la célèbre photo de l’enfant juif du ghetto de Varsovie, levant les bras devant un soldat allemand… Dans les pays arabes, la mort du petit Mohammed est sur toutes les lèvres. Des milliers de photos sont affichées sur les murs des rues et dans les appartements. Les nouveau-nés prennent le nom de Mohammed al-Doura. Des timbres nationaux et des places publiques aussi. L’enfant tué « avec préméditation » devient le symbole de la lutte des Palestiniens contre l’occupation israélienne dans les territoires et dans les pays islamiques. Freddy Eytan
La Cour s’est ainsi limitée à examiner si oui ou non Karsenty avait tous les éléments nécessaires pour démolir le reportage et leurs auteurs ainsi qu’il l’a fait. Elle ne se préoccupe pas de savoir s’il dit la vérité. La presse française va faire ses choux gras de ce jugement comme s’il blanchissait ceux qu’elle a soutenus au mépris des faits. Karsenty pourrait se pourvoir en cassation, mais ses premiers propos laissent entendre qu’il ne le fera pas. Philippe Karsenty, Esther Shapira, Pierre-André Taghieff, entre autres, ont apporté toutes les preuves d’une des plus dramatiques tromperies médiatiques de notre époque. Ils peuvent aujourd’hui redire, crier, réécrire tant qu’ils le veulent cette vérité: ni France 2, ni Enderlin n’oseront plus déposer plainte. Ils en connaissent trop bien l’issue. Mais le mal est durable. Le reportage affirmant que des soldats israéliens ont tué délibérément un enfant a été dramatique pour l’image d’Israël. Mireille Vallette
Ce reportage est devenu une « affaire » parce qu’il a été monté de toutes pièces, semblable à « l’affaire Dreyfus » dans lequel on retrouve désinformation, manipulation et mensonge, Charles Enderlin n’était même pas présent sur le lieu du « crime » qu’il décrivait. Avec une différence, la France de Dreyfus était divisée, alors que la France d’Enderlin est unie dans son antisionisme, il y a même un parti politique antisioniste, le PAS. (…) Charles Enderlin est coupable d’avoir oublié ses certitudes et d’avoir fait siennes les convictions d’une France majoritairement antisioniste, anti-israélienne. Charles Enderlin est coupable d’avoir choisi l’autre côté, l’autre coté, c’est le chemin de tout le monde, c’est le chemin de la majorité. La France veut des reportages anti-israéliens, Charles Enderlin va les lui fournir, avec zèle. (…) Charles Enderlin s’est condamné lui-même, il est condamné à être l’ami de tous les anti-sionistes, les anti-Israéliens, les antijuifs, du premier tristement célèbre d’entre eux, Pascal Boniface. Lui le juif, le sioniste, va servir d’alibi à Dieudonné et à ses amis, il va devenir leur exemple, leur modèle. Raphaël Kalfon

Montrez-moi le pays et je vous trouve le crime et même l’image du crime !

Bienvenue au pays où « fausse mort, faux reportage, mascarade, supercherie, imposture médiatique » vendus à la planète entière comme vérité d’évangile par un prétendu journaliste qui n’hésite pas à mentir et n’était même pas sur place …

Se transforment, par un coup de baguette judiciaire, en un verdict de culpabilité pour celui qui les révèle pour cause de non possession de tous les « moyens de preuves au moment des accusations proférées » !

Enderlin-Karsenty: épilogue d’une des plus meurtrières tromperies médiatiques

Mireille Vallette

Les observateurs.ch

27.06.2013

Philippe Karsenty a perdu la dernière bataille de la procédure judiciaire qui l’opposait à Charles Enderlin et France 2. Mais il a gagné la guerre… sauf pour la presse française, gravement malade de son idéologie. Cette tromperie a été depuis longtemps dévoilée.

Philippe Karsenty devra payer 7000 euros à Charles Enderlin et France 2, ainsi en a décidé la Cour ce 26 juin au terme de 13 ans de procédure. Elle considère que l’accusé ne possédait pas tous les moyens de preuves lorsqu’il a traité le reportage de mascarade. C’en est pourtant bien une, ainsi que l’a montré la chaîne publique allemande ARD, entre autres.

Rappelons les faits. Le 30 septembre 2000, un reportage de France 2 commenté par Charles Enderlin montre l’armée israélienne tuant un enfant palestinien au carrefour de Netzarim, dans la bande de Gaza. Le petit Mohammed Al-Dura est délibérément et longuement visé par des soldats. Commentaire d’Enderlin :

« Ici, Jamal et son fils Mohamed sont la cible de tirs venus de la position israélienne (images de la position israélienne). Mohamed a 12 ans, son père tente de le protéger. Il fait des signes. Mais une nouvelle rafale, Mohamed est mort et son père gravement blessé. »

Ce reportage a été réalisé par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma qui a ramené les images à Enderlin, lui-même pas présent sur les lieux.

Le reportage fait le tour du monde, fanatise les populations arabes et les mouvements pro-palestiniens (la Suisse aura aussi ses manif) et entraîne des violences sans précédent. Des manifestations se solderont par la mort de treize Arabes et d’un Juif. Le 12 octobre, deux réservistes de l’armée israélienne en civil sont lynchés par la foule de Ramallah aux cris de « vengeance pour Al-Dura ! ». La mort de l’enfant sera aussi invoquée pour décapiter le journaliste Daniel Pearl au Pakistan.

Le reportage d’Enderlin est sans cesse instrumentalisé par les mouvements islamistes et « antisionistes », son nom fait l’objet d’innombrables « produits dérivés » alimentant la haine d’Israël.

Premiers soupçons

Des soupçons de falsification naissent rapidement. En 2002 déjà, la chaîne publique allemande ARD diffuse un reportage qui met en cause la version d’Enderlin et de son cameraman

Plusieurs indices concordants indiquent que les scènes tournées ce jour-là seraient en grande partie des mises en scène. Philippe Karsenty, homme d’affaire qui abandonnera son activité professionnelle pour consacrer toute son énergie à traquer le mensonge, parle dans un communiqué publié sur son site de « fausse mort, faux reportage, mascarade, supercherie, imposture médiatique ». Il est attaqué en diffamation par Enderlin et France 2. En 2006, il est condamné à une amende, mais fait appel.

Charles Enderlin a déclaré, entre autres: « J’ai coupé l’agonie de l’enfant. C’était insupportable… Cela n’aurait rien apporté de plus ». La Cour d’appel exige les rushs : les images de l’agonie n’existent pas. Un trio de journalistes avait déjà été autorisé à visionner ces rushs sans agonie en 2004 et constaté que sur les 27 minutes présentées, 23 n’ont rien à voir avec Al-Dura et consistent en de fausses scènes de guerre jouées par de jeunes Palestiniens.

Le jugement confirme les dires de Karsenty

Le 21 mai 2008, la 11e Chambre de la Cour d’appel de Paris déboute Enderlin et France 2. Cet arrêt représente le premier examen au fond. La Cour remarque que France 2 a déclaré que des soldats israéliens avaient pris pour cible et tué un enfant sur la seule base du témoignage du cameraman Et ceci sans rien mettre au conditionnel, ni signaler que Charles Enderlin lui-même, qui faisait le commentaire, n’avait pas assisté à ce qu’il décrivait en termes tout à fait affirmatifs.

Il devient même difficile de confirmer que l’enfant est mort.

D’autres mystères alimentent la thèse de Karsenty: pas de trace d’un transport à l’hôpital, absence des balles qui sont censées avoir tué l’enfant et blessé son père, pas de trace de sang alors qu’il a forcément giclé lors des impacts, puis suinté des blessures, pas de témoins de cette longue scène, alors que le lieu est empli de gens de presse.

Les journalistes français ne s’intéressent pas à la vérité

Pour la presse française, il est scandaleux que la justice croie un simple péquin au détriment d’un journaliste «connu pour le sérieux et la rigueur de son travail ». Le Nouvel Observateur lance une pétition de soutien. Elle est signée par quelque 300 confrères et des centaines de personnalités. Dans ce texte, chercher à faire éclater la vérité devient « une campagne obstinée et haineuse » visant à « salir la dignité professionnelle » d’un confrère.

La manière « pro Enderlin » dont Wikipédia raconte cette polémique est elle aussi édifiante.

Cette fois, ce sont Enderlin et France 2 qui se pourvoient en cassation.

Le 4 mars 2009, la chaîne ARD diffuse un nouveau documentaire d’Esther Shapira qui apporte des éléments décisifs à la thèse d’une mise en scène. La même année, Bernard Kouchner fait attribuer la légion d’honneur à Enderlin.

En cassation, l’Avocat général après examen de l’affaire, recommande le rejet du pourvoi de France 2 et de Charles Enderlin. Il estime que la cour d’appel a eu raison d’« apprécier le sérieux des investigations menées par le prévenu Philippe Karsenty ». Il considère que celui-ci a « exercé de bonne foi son droit de libre critique » en dénonçant l’enquête d’Enderlin comme « un faux reportage, une mise en scène, une « mascarade, une supercherie et l’«imposture» d’une «fausse mort» », et ne peut en conséquence être condamné pour diffamation. La Cour ne le suit pas et annule la relaxe de Karsenty au motif que la Cour d’appel n’avait pas à demander les rushs du reportage, car il appartient au prévenu d’apporter les preuves de sa bonne foi en vertu de ce qu’il savait au moment des accusations proférées.

La Cour ne juge pas sur le fond

La Cour s’est ainsi limitée à examiner si oui ou non Karsenty avait tous les éléments nécessaires pour démolir le reportage et leurs auteurs ainsi qu’il l’a fait. Elle ne se préoccupe pas de savoir s’il dit la vérité. La presse française va faire ses choux gras de ce jugement comme s’il blanchissait ceux qu’elle a soutenus au mépris des faits. Karsenty pourrait se pourvoir en cassation, mais ses premiers propos laissent entendre qu’il ne le fera pas.

Philippe Karsenty, Esther Shapira, Pierre-André Taghieff, entre autres, ont apporté toutes les preuves d’une des plus dramatiques tromperies médiatiques de notre époque. Ils peuvent aujourd’hui redire, crier, réécrire tant qu’ils le veulent cette vérité: ni France 2, ni Enderlin n’oseront plus déposer plainte. Ils en connaissent trop bien l’issue. Mais le mal est durable. Le reportage affirmant que des soldats israéliens ont tué délibérément un enfant a été dramatique pour l’image d’Israël.

En bref, 13 ans de procédure

30 septembre 2000, diffusion du reportage au 20 Heures de France 2.

18 mars 2002, diffusion d’un reportage d’Esther Shapira sur la chaîne publique allemande ARD « Trois balles et un enfant mort » qui alimente la thèse que l’enfant a été tué par des Palestiniens.

Novembre 2004 : Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, publie un article intitulé « France 2: Arlette Chabot et Charles Enderlin doivent être démis de leurs fonctions immédiatement ».

Octobre 2006, condamnation de Karsenty à une amende. Appel.

21 mai 2008 : jugement de la 11e Chambre de la Cour d’appel de Paris, qui déboute Charles Enderlin et France 2 et relaxe Karsenty. La Cour a jugé au fond.

4 mars 2009 : deuxième reportage d’Esther Shapira sur ARD. Il conduit à la conclusion que l’enfant filmé par France 2 n’est pas celui montré à la morgue de Gaza (analyse biométrique). l’enfant mort présenté aux obsèques comme étant Mohamed Al-Dura est en fait arrivé à l’hôpital avant 10 heures, alors que la scène montrée par France 2 a été tournée après 14h30. Il s’agit probablement de son cousin. Le père Jamal Al-Dura donnait des instructions à des personnes se trouvant dans la direction du cameraman de France 2 (technique de lecture labiale); dans le reportage, il n’y a pas de sang sur les corps de Mohamed et Jamal Al-Dura alors qu’ils sont censés avoir reçu 15 balles à eux deux ; nombreuses contradictions de Charles Enderlin et Talal Abou Rahma, notamment au sujet de la durée du film tourné…

28 février 2012 : la Cour de cassation annule la relaxe de Karsenty, contre l’avis de l’avocat général.

26 juin 2013 : Karsenty est condamné à une amende alors que toutes les preuves qu’il disait la vérité sont aujourd’hui établies.

 Voir aussi:

Enderlin, ou comment devenir anti-sioniste…

Raphaël Kalfon

JSSNews

27 juin 2013

Charles Enderlin fait l’actualité, israélienne, française, mondiale, des pétitions contre lui circulent, certains veulent le voir comparaître devant la justice des hommes.

Il était au centre des législatives, la respectabilité des candidats variait selon qu’ils étaient ou non l’ami de Charles Enderlin, les plus respectables sont ceux qui peuvent démontrer qu’ils l’ont toujours combattu, les autres sont indignes.

Il est responsable de tous les maux, il est même responsable, dit-on, de la défaite de Valérie Hoffenberg.

Capture d’écran 2013-06-27 à 15.06.19

Que s’est-il passé ?

Tout avait bien commencé pour Charles Enderlin, il a réalisé ses rêves, il est en harmonie avec ses combats, ses valeurs, il est brillant, il fait une belle carrière de journaliste, tout lui réussi, il a les honneurs, le pouvoir de ses ambitions.

Wikipédia, le présente ainsi :

« Charles Enderlin, né en 1945 à Paris, après le divorce de leurs parents, Charles et sa sœur sont élevés en Lorraine, par sa mère et ses grands-parents maternels, Juifs autrichiens qui ont fui l’Anschluss en 1938.

En décembre 1968, féru des pensées de Théodor Herzl, il décide d’émigrer vers Israël pour vivre dans un kibboutz. Il prend la citoyenneté israélienne au début des années 1970.

Charles Enderlin entre en journalisme en 1971 pour une radio israélienne. En 1973, il devient correspondant de RMC et l’année suivante éditeur à Kol Israël.

En 1981, Charles Enderlin devient le correspondant à Jérusalem de la chaîne de télévision française Antenne 2 (devenue France 2) et acquiert le titre de grand reporter en 1988. En 1991, il est le chef du bureau de France 2 en Israël. Il est également vice-président de l’Association des correspondants de la presse étrangère à Jérusalem. »

Wikipédia poursuit :

« Ses reportages sur le conflit israélo-palestinien ont suscité des réactions hostiles. Charles Enderlin a reçu la Légion d’honneur en 2009 à Jérusalem. »

On reproche à Charles Enderlin, lui, l’idéaliste, le sioniste, l’ancien de Tsahal, ses reportages anti-israéliens, reportages qui ont récompensé sa brillante carrière et qui lui ont valu de mériter la plus haute distinction Française, la Légion d’honneur.

On reproche à Charles Enderlin, d’avoir fait le reportage de trop, celui qui deviendra l’affaire « al dura », reconnu aujourd’hui par les autorités israéliennes comme « bidonné », et dénoncé dès le premier jour par Philippe Karsenty, dans un combat solitaire qui va durer plus de 10 ans.

Il y a toujours eu des reportages « bidonnés », qui se souvient encore aujourd’hui de la fausse interview de Patrick Poivre-d’Arvor donnée à Fidel Castro ?

Ce reportage est devenu une « affaire » parce qu’il a été monté de toutes pièces, semblable à « l’affaire Dreyfus » dans lequel on retrouve désinformation, manipulation et mensonge, Charles Enderlin n’était même pas présent sur le lieu du « crime » qu’il décrivait.

Avec une différence, la France de Dreyfus était divisée, alors que la France d’Enderlin est unie dans son antisionisme, il y a même un parti politique antisioniste, le PAS.

On reproche à Charles Enderlin d’être passé de Herzl au Colonel Henry.

On reproche à Charles Enderlin, les conséquences de son reportage, qu’analyse Freddy Eytan :

« ce reportage de 27 secondes a été une « source d’inspiration » et a servi à justifier le terrorisme, l’antisémitisme, et la délégitimation de l’Etat juif. L’image choc a été diffusée et rediffusée sur toutes les chaînes de la planète et a déclenché dans les territoires et en Israël des vagues de protestation, de haine et de violence.

Depuis lors, « les soldats de Tsahal sont désormais des tueurs à gage et des assassins d’enfants innocents. » « Les soldats juifs se comportent comme des nazis… » Et l’enfant palestinien devient martyr et comparé à la célèbre photo de l’enfant juif du ghetto de Varsovie, levant les bras devant un soldat allemand…

Dans les pays arabes, la mort du petit Mohammed est sur toutes les lèvres. Des milliers de photos sont affichées sur les murs des rues et dans les appartements. Les nouveau-nés prennent le nom de Mohammed al-Doura. Des timbres nationaux et des places publiques aussi. L’enfant tué « avec préméditation » devient le symbole de la lutte des Palestiniens contre l’occupation israélienne dans les territoires et dans les pays islamiques, »

Charles Enderlin ne voulait pas ça, après tout, il faisait son travail, et ses patrons étaient contents de lui, il fallait bien qu’il fasse vivre sa famille !

Qu’aurions nous fait à sa place ?

Qu’ont fait ceux qui accablent Charles Enderlin, ces résistants de la dernière heure, qui tentent de s’approprier le combat solitaire de Philippe Karsenty.

Charles Enderlin est coupable d’avoir oublié ses certitudes et d’avoir fait siennes les convictions d’une France majoritairement antisioniste, anti-israélienne.

Charles Enderlin est coupable d’avoir choisi l’autre côté, l’autre coté, c’est le chemin de tout le monde, c’est le chemin de la majorité.

La France veut des reportages anti-israéliens, Charles Enderlin va les lui fournir, avec zèle.

Pour suivre les voies de la vérité, il faut se forcer à ne pas être du même coté que tout le monde, parce qu’il est structurellement impossible que la vérité soit du coté de la majorité.

Pourquoi, simplement parce que la majorité exerce un pouvoir paralysant sur l’individu, elle est dangereuse parce qu’elle me prend en charge, et de ce fait elle s’attaque au principe de liberté et du libre arbitre.

Elle sait bien la majorité, qu’à force de me faire tout comprendre, elle va finir par me faire tout admettre, et qu’à force de me faire tout admettre, elle va finir par me faire tout approuver.

Philippe Karsenty a démontré que Les voies de la vérité ne sont pas de l’autre côté,

D’une façon générale, je suis certain qu’en suivant la majorité je suis dans l’erreur, c’est la raison pour laquelle j’ai refusé de hurler aux cotés de ceux qui demandent la tête de Charles Enderlin, de signer des pétitions.

Pétitions que Philippe Karsenty a demandé à ce qu’elles soient immédiatement arrêtées.

Charles Enderlin, est aujourd’hui reconnu coupable, faut-il le condamner ?

Charles Enderlin s’est condamné lui-même, il est condamné à être l’ami de tous les anti-sionistes, les anti-Israéliens, les antijuifs, du premier tristement célèbre d’entre eux, Pascal Boniface.

Lui le juif, le sioniste, va servir d’alibi à Dieudonné et à ses amis, il va devenir leur exemple, leur modèle.

A moins que Charles Enderlin, dans un dernier sursaut, devienne responsable de ses choix, au lieu de les justifier, et décide, parce que cette vie ne valait pas d’être vécue comme ça, de rentrer à la maison, à nos cotés.

Voir également:

Affaire Al-Dura : Karsenty condamné

Trop de droit peut-il tuer le droit?

Luc Rosenzweig

27 Juin 2013

Les juges de la 11ème chambre de la Cour d’appel de Paris ont condamné Philippe Karsenty à 7000 € de dommages-intérêts pour avoir diffamé France 2 et son correspondant à Jérusalem Charles Enderlin. Karsenty avait affirmé en novembre 2004 que le reportage diffusé au journal télévisé du 30 septembre 2000, montrant la mort d’un enfant palestinien, et les sévères blessures de son père, victime de tirs ciblés de soldats israéliens, était une manipulation. Il s’agit de la fameuse affaire Al-Dura, qui a connu de multiples rebondissements judiciaires et médiatiques [2] au cours de ces douze dernières années.

Disons-le d’emblée : en termes de droit, la Cour avait à sa disposition tous les éléments permettant de valider le jugement de première instance condamnant Philippe Karsenty pour diffamation. À l’époque où ce dernier mettait en cause France 2, il ne pouvait arguer d’une enquête approfondie, ni de la modération de son propos mettant en cause ce reportage et ses auteurs. C’est donc le Karsenty imprécateur de 2004 qui a été condamné, et non le Karsenty de 2013, qui est parvenu, à force d’opiniâtreté, à faire surgir une vérité maintenant reconnue aussi bien par les autorités israéliennes [3], que par tous ceux qui, en France et à l’étranger se sont penchés sérieusement sur cette affaire. La justice française a également apporté sa pierre à cette entreprise de vérité, lorsque la Cour d’appel, présidée par la juge Trébucq1 [4], avait exigé de France 2 la mise à la disposition de la cour des « rushes », les images non diffusées des événements de Gaza, tournées par le cameraman palestinien de la chaîne française. C’est à partir de ces images que sont apparus dans toute leur évidence les mensonges et invraisemblances de la version défendue jusqu’à aujourd’hui par Charles Enderlin. Ces documents sont accessibles sur la toile, et démontrent de manière éclatante que ce reportage relève du « bidonnage » pur et simple. Un florilège des déclarations successives de Charles Enderlin et de son caméraman Talal Abou Rahma, également disponibles sur internet, est très éclairant sur leur rapport pour le moins perturbé avec la vérité lorsqu’ils tentent de faire avaler au public leur version du meurtre délibéré de civils palestiniens par les soldats de Tsahal.

Aujourd’hui donc, et après le jugement de la Cour d’appel de Paris, je persiste à affirmer :

Que tous les éléments à notre disposition – images, témoignages, expertises balistiques et médicales – concourent à conforter la thèse d’une mise en scène orchestrée par le cameraman Talal Abou Rahma. Qu’en conséquence France 2 et Charles Enderlin se sont rendus coupables d’une faute professionnelle aux conséquences gravissimes.

Que Charles Enderlin, qui n’était pas présent sur place a, sans procéder à un minimum de vérification des affirmations de son caméraman, été le complice conscient ou inconscient de cette supercherie. De plus, il a menti en affirmant qu’il avait coupé au montage les scènes de l’agonie de l’enfant, au prétexte qu’elles auraient « été trop insupportables ». Qu’il a encore menti à la télévision israélienne en déclarant qu’il « n’avait jamais dit que l’enfant était mort sous les balles de Tsahal ». Je tiens à la disposition de la justice d’autres preuves des mensonges d’Enderlin et de Talal Abou Rahma dont je fais grâce aux lecteurs de cet article.

Que le refus, après un semblant d’acceptation, de Jamal Al-Dura, le père prétendument grièvement blessé dans cet incident, de se soumettre à une expertise médico-légale indépendante, laisse penser que les cicatrices présentes sur son corps ne relèvent pas de blessures par balles israéliennes. Elles sont, selon toute vraisemblance, la conséquence de blessures à l’arme blanche reçues au cours d’une rixe à Gaza en 1992, qui ont été soignées par un chirurgien israélien, Yehuda David.

Que France 2 et Enderlin ne sauraient tirer argument de l’arrêt Karsenty pour clamer haut et fort que la thèse défendue par le second est maintenant vérité historique. Cette dernière finira bien par s’imposer.

Enfin, on peut constater que l’adage romain, transmis par Cicéron dans son Traité des devoirs , summa jus, summa injuria (Trop de droit tue le droit) a encore de beaux jours devant lui…

L’arrêt de la Cour de 2008, relaxant Philippe Karsenty, avait été cassé au motif que la jurisprudence en matière de diffamation interdisait aux juges d’apporter des éléments en faveur de la partie attaquée… ↩ [5]

URL dans cet article:

[1] Image: http://www.causeur.fr/karsenty-dura-enderlin,23195/karsenty-dura-enderlin

[2] multiples rebondissements judiciaires et médiatiques: http://www.causeur.fr/israel-al-dura-enderlin-karsenty,21398

[3] les autorités israéliennes: http://www.causeur.fr/israel-al-dura-enderlin,22567

[4] 1: #fn-23195-1

[5] ↩: #fnref-23195-1

Voir encore:

L’enfant martyr de la seconde Intifada n’est pas mort, selon Israël
Serge Dumont

Le Temps

21 mai 2013

Tel-Aviv
L’enfant martyr de la seconde Intifada ne serait pas mort, selon Israël, qui publie un rapport opaque treize ans après les faits Treize ans après sa diffusion, le reportage sur la mort de Mohamad al-Dura du correspondant de France 2 Charles Enderlin continue de faire débat
Treize ans après les faits, le gouvernement israélien publie un étrange document. Un rapport de 36 pages prétend que Mohamad al-Dura, un enfant gazaoui de 12 ans devenu l’icône de la seconde Intifada après avoir été filmé au milieu d’un échange de tirs entre des soldats israéliens et des policiers de l’Autorité palestinienne, ne serait pas mort. Qu’il n’aurait même pas été blessé. Et que son père Jamal, touché durant la fusillade, aurait participé à cette mystification avec la complicité du correspondant de France 2 au Proche-Orient Charles Enderlin et de son caméraman Talal Abou Rahmeh.

L’armée se rétracte

Le 30 septembre 2000, la diffusion, par la chaîne française, de l’accrochage durant lequel Mohamad al-Dura et son père encaissaient plusieurs balles à proximité de la colonie de Netzarim avait enflammé l’opinion palestinienne et l’ensemble du monde arabe. L’armée israélienne avait d’abord reconnu la bavure afin de se rétracter par la suite. Pourquoi le gouvernement de Benyamin Netanyahou ressort-il cette histoire? «Parce qu’elle porte préjudice à l’image d’Israël et parce que nos ­ennemis s’en servent pour attiser l’antisémitisme et délégitimer son droit à l’existence», dit le premier ministre.

L’initiative de l’enquête revient au ministre de la Défense, Moshé Yaalon, un faucon qui avait nommé une commission secrète en septembre 2012, lorsqu’il n’était que simple ministre des Questions stratégiques. A part celui de l’ex-général Yossi Kuperwasser, un ancien responsable des Renseignements militaires (Aman), le nom des autres commissaires chargés de mener les investigations ne sera jamais publié. On ne connaîtra pas non plus leur méthodologie de travail, ni quels documents ils ont consultés puisqu’ils ont, sur ordre de leur ministre, opéré avec la plus grande opacité.

En revanche, leurs conclusions sont soutenues par un grand battage puisque les médias israéliens les répercutent à l’envie. L’idée qui sous-tend cette campagne étant que «nos soldats sont de bons petits gars incapables de tirer sur un enfant» et que ceux qui osent prétendre le contraire sont motivés par la haine antisémite ou antisioniste.

Paradoxalement, la commission n’a pas pris la peine d’entendre Charles Enderlin, ni son caméraman. Quant aux médecins jordaniens qui ont soigné Jamal al-Dura, ils n’ont pas non plus été contactés. Interviewé dans le camp de réfugiés d’El-Boureij (Gaza) où il réside, ce dernier affirme accepter que l’on ouvre la tombe de son fils afin de procéder à des analyses. «A la condition que ces prélèvements et que l’enquête attenante soient effectués par des experts internationaux neutres, pas par des Israéliens», précise-t-il. Et d’ajouter: «Je ne demanderais pas mieux que de voir mon fils vivant pour le serrer dans mes bras. Si c’était le cas, il serait âgé de 25 ans aujourd’hui et il aurait sans doute fondé une famille.»

«Insulte à la mémoire»

Depuis deux jours, les propos de Jamal al-Dura sont repris en boucle par les grands médias satellitaires arabes, selon lesquels le nouveau rapport israélien serait une «provocation anti-palestinienne», une «insulte à la mémoire d’un enfant martyr». Depuis le 30 septembre 2000, Charles Enderlin est régulièrement la cible des officiels israéliens et de la frange extrémiste de la communauté juive de France, qui l’accuse d’avoir inventé la mort de Mohamad al-Dura. D’insultes en accusations, le débat a d’ailleurs viré au procès, et celui-ci est toujours en cours actuellement.

Voir enfin:

Karsenty: Al-Dura Video Remains ‘An Antisemitic Blood Libel’

Joel B. Pollak

Breithart

27 Jun 2013

Philippe Karsenty, the French media activist who has battled France 2 for several years over accusations that the infamous tape of the « death » of Muhammad Al-Dura is a hoax, says he will not find an appeals court ruling June 26 affirming his conviction for defamation.

Instead of using the French legal system, which he regards as corrupt, he says he will find other ways to promote the truth about the Al-Dura story, using media and political pressure on the French government.

Karsenty had won an earlier appeal, after the appeals court was shown raw footage that impugned France 2 and journalist Charles Enderlin, including a portion at the end that appeared to show Al-Dura alive, and which Enderlin had edited out of the final video.

That appellate judgement was canceled by France’s highest court, the Court de Cassation, which held that the appeals court should not have admitted the raw footage into evidence.

Following a remand to the appellate court, Karsenty’s conviction was upheld. In France, truth is not a defense against defamation. The key is what a defendant knew at the time, not what the facts actually are.

Karsenty told Breitbart News that he has no plans to appeal the ruling back to the Court de Cassation, because it will not reopen the evidence in the case. And winning, he says, is not the point.

« When I won in the Court of Justice, even the State of Israel did not take it seriously and I was not taken seriously by the State of Israel. So winning the case does not help me. »

What is essential, Karsenty says, is that he was able to use the judicial process to « debate » France 2 and to force the truth of the Al-Dura incident into the open–even if that evidence was later disallowed.

Indeed, the State of Israel concluded in a recent inquiry that Karsenty was correct, and that journalists had perpetrated a « misleading and mendacious » hoax that had inspired violence against Israel and Jews.

The final verdict was postponed twice–under political pressure, Karsenty suspects. He was « shocked, » he says, by the outcome, and says that the monetary damages of 7,000 euros were especially punitive.

The Al-Dura video, he says, remains « an antisemitic blood libel. »

Karsenty is now considering a move to the United States. « Now the free world has to engage France, » he says.

16 Responses to Verdict Karsenty: Enderlin est bien un faussaire mais ce n’est pas une raison pour le répéter partout (In France, truth is not a defense)

  1. […] transforment, par un coup de baguette judiciaire, en un verdict de culpabilité pour celui qui les révèle pour cause de non possession de tous les moyens de […]

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  2. […] à l’instar d’un Miki Kratsman ou de notre Enderlin national, les auteurs d’attentats-suicide ou les enfants boucliers humains […]

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  3. […] à l’instar d’un Miki Kratsman ou de notre Enderlin national, la manipulation des terroristes-suicide ou des enfants boucliers humains […]

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  4. […] aussi, au-delà des indéniables risques de banalisation (Enderlin-Dieudonné, même combat!) l’immense cadeau que l’on est en train de faire en […]

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  5. […] désinformation qu’ont monté contre elle France 2 et son indéboulonnable correspondant et faussaire Charles Enderlin […]

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  6. […] désinformation qu’ont monté contre elle France 2 et son indéboulonnable correspondant et faussaire Charles Enderlin […]

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  7. […] que, sans compter nos faussaires patentés à la Enderlin ou Fandio, nos belles âmes et nos habituels idiots utiles du terrorisme ont repris comme à leur […]

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  8. […] attentats du 11 septembre l’islamologue libano-américain Fouad Ajami et sans parler de nos Charles Enderlin à nous, la véritable bible du djihad mondial […]

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  9. […] s’étonner qu’après nos Dan Rather et nos Charles Enderlin et concernant ses états de service en Irak ou l’ouragan Katrina, un journaliste-vedette de la […]

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