Affaire Mohamed al Dura: C’était bien une mise en scène (It was of course staged, stupid !)

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L’image correspondait à la réalité de la situation, non seulement à Gaza, mais en Cisjordanie. Charles Enderlin (Le Figaro, 27/01/05)
Oh, ils font toujours ça. C’est une question de culture. Représentants de France 2 (cités par Enderlin)
This is not staging, it’s playing for the camera. When they threw stones and Molotov cocktails, it was in part for the camera. That doesn’t mean it’s not true. They wanted to be filmed throwing stones and being hit by rubber bullets. All of us — the ARD too — did reports on kids confronting the Israeli army, in order to be filmed in Ramallah, in Gaza. That’s not staging, that’s reality. Enderlin
Il y a lieu de décider que Patrick Karsenty a exercé de bonne foi son droit à la libre critique (…) En répondant à Denis Jeambar et à Daniel Leconte dans le Figaro du 23 janvier 2005 que « l’image correspondait à la réalité de la situation, non seulement à Gaza, mais en Cisjordanie », alors que la diffusion d’un reportage s’entend comme le témoignage de ce que le journaliste a vu et entendu, Charles Enderlin a reconnu que le film qui a fait le tour du monde en entrainant des violences sans précédent dans toute la région ne correspondait peut-être pas au commentaire qu’il avait donné. Laurence Trébucq (Présidente de la Cour d’appel de Paris, 21.05.08)
Il est maintenant établi, grâce au travail d’investigation de personnes issues de pays et de professions très variées (journalistes, documentaristes, universitaires, experts médicaux et balistiques) que le reportage diffusé le 30 septembre 2000 au JT de France 2, où Charles Enderlin affirme, sur la foi d’images tournées à Gaza par son cameraman palestinien Talal Abou Rahma qu’un enfant, Mohammed Al Dura, a été tué et son père Jamal grièvement blessé par des tirs venus d’une position militaire israélienne, était une mise en scène. Depuis douze ans, Charles Enderlin s’est enfermé dans un déni le contraignant à enchaîner mensonges sur mensonges pour sauver sa peau de journaliste vedette de la chaîne publique française. Depuis douze ans tous les moyens ont été mis en œuvre pour faire obstacle au surgissement de cette vérité maintenant admise presque partout, sauf en France. France Télévisions a d’abord prétexté de la protection des sources pour ne pas livrer à la justice les « rushes », c’est-à-dire les images tournées par Talal Abou Rahma, mais non diffusées dans le sujet du JT. Lorsqu’elles furent rendues publiques sur l’injonction de la présidente de la Cour d’appel de Paris, il apparut de manière éclatante que la version servie jusque-là par Enderlin et France 2 ne tenait pas la route : les images invalidaient tous les récits du drame dont ses protagonistes ne s’étaient pas montrés avares dans les médias du monde entier. L’affirmation répétée moult fois par Enderlin qu’il avait coupé au montage celles montrant l’agonie de l’enfant, car elles étaient trop horribles, s’est révélée totalement mensongère. D’autres éléments mis en lumière par ces rushes sont tout aussi accablants pour la thèse défendue par France 2 : absence de sang sur les vêtements de Mohammed et Jamal Al Dura, incompatibilité des cicatrices présentes sur le corps du père avec des blessures par balles, etc. Une journaliste allemande de premier plan, Esther Schapira, aujourd’hui chef du service documentaire de la principale chaîne de télévision d’Outre-Rhin a réuni, dans un film impressionnant « L’enfant, la mort et la vérité » (http://vimeo.com/59475901) une série de témoignages accablants pour Charles Enderlin et Talal Abou Rahma. Leurs mensonges successifs, leurs faux fuyants ne résistent pas une seconde aux « vérités de faits » collectés sur le terrain, à Gaza et en Israël. Les téléspectateurs français ont été privés de la possibilité de se faire une opinion sur le travail d’Esther Schapira : France 2 a exercé des pressions sur toutes les chaînes diffusées en France, y compris ARTE, pourtant franco-allemande, pour empêcher de programmer ce documentaire. Pire, elle a menacé l’ARD de dénoncer les accords de coopération entre les deux chaînes si l’ARD vendait ce programme à l’étranger. Fort heureusement, les dirigeants de cette dernière ne se sont pas laissé intimider par France 2 et le documentaire a été diffusé en Israël et de nombreux pays. Luc Rosenzweig

Attention: un faux peut en cacher un autre !

A l’heure où, après jadis la Chine, la prétendue révolution arabe a apparemment commencé à « dévorer ses enfants »

Et où, côté occidental, nos idiots utiles récompensent un énième faux photographique de leurs nouveaux damnés de la terre …

Pendant qu’en France même nos services de sécurité perdent la trace d’un supposé dangereux  jihadiste

Retour, avec la confirmation de l’enquête finalement terminée du gouvernement israélien, sur probablement le plus grand faux de l’histoire récente …

A savoir celui de l’inamovible maitre-faussaire et correspondant en Israël de notre pravda nationale, Charles Enderlin  …

Qui, on s’en souvient, avait attribué à l’armée israélienne avec les conséquences que l’on sait il y a bientôt treize ans, l’évidente mise en scène de la prétendue mort du petit Mohammed …

Rapport officiel du gouvernement israélien : la « mort » de Mohamed al Dura était bien une mise en scène

12 mai 2013

Dreuz Info

Le vendredi 10 mai, l’hebdomadaire israélien Sof HaShavoua (l’édition du week-end du Jerusalem Post) a révélé que le gouvernement israélien allait prochainement publier un rapport sur l’affaire al Dura dans lequel il est clairement affirmé que la « mort » du petit Mohamed était une mise en scène.

Cela rejoint les conclusions qui avaient été émises depuis bien longtemps par le scientifique Nahum Shahaf, puis par le regretté Gérard Huber, par Stéphane Juffa et bien-sûr par Philippe Karsenty, qui a mené le combat en justice en France pour faire jaillir la vérité (la prochaine décision sera rendue par la Cour d’appel le 22 mai 2013).

Un revirement historique

C’est un revirement, et une information importante, car au départ, le gouvernement israélien avait admis que l’armée pouvait avoir abattu l’enfant, de façon non intentionnelle bien sûr. Puis, après enquête, l’armée avait conclu qu’elle n’avait pu toucher l’enfant, mais les dégâts étaient causés et les officiels israéliens n’avaient pas souhaité revenir sur l’affaire.

L’affaire Merah a changé la donne

Néanmoins, selon nos sources, il semblerait que les crimes de Mohamed Merah à Toulouse en mars 2012 aient changé la donne. En effet, pendant de nombreuses années, les Israéliens ont espéré que l’affaire se tasserait et qu’elle serait oubliée avec le temps.

Dans le même temps, des intellectuels, au premier rang desquels Philippe Karsenty, avaient insisté pour que l’Etat d’Israël revoit sa position compte tenu de l’utilisation massive de l’image de Mohamed al Dura dans le monde arabo-musulman et dans les médias occidentaux.

BAMAKO

Or, avant d’être abattu par les policiers français, le criminel de Toulouse a affirmé avoir tué des enfants juifs pour venger la mort des enfants palestiniens de Gaza ; d’autres faisant clairement référence à la « mort » de Mohamed al Dura.

La révélation du rapport et de la teneur de ses conclusions est due au député Nachman Shaï qui a récemment interrogé le ministre de la Défense israélien, Moshe Yaalon. Ce dernier a révélé que la commission d’enquête a travaillé de façon discrète et scrupuleuse sous les ordres du général Yossi Kuperwasser. La commission était composée d’un grand nombre de spécialistes et d’experts scientifiques.

Une accusation grave contre France 2 et Charles Enderlin

Ce rapport officiel est une accusation grave contre France 2, Charles Enderlin et même pour la France, sa diplomatie qui a fait remettre au journaliste français la Légion d’honneur en 2009, et l’establishment français qui a toujours protégé le reportage mensonger de France 2. Pour mémoire, France 2 est une chaîne de télévision publique détenue à 100% par l’Etat français et dont le président est nommé directement par le Président de la République française.

Selon nos sources, les autorités françaises ont été informées en amont de la préparation de ce rapport mais elles n’ont pas souhaité coopérer.

Voir aussi:

Après Jérôme Cahuzac et Gilles Bernheim, Charles Enderlin ?

Luc Rosenzweig, ancien rédacteur en chef du Monde

Dreuz

17-05-2013

« Le mensonge à de courtes jambes » dit un proverbe allemand. Deux éminentes personnalités de la scène publique française, le ministre du budget Jérôme Cahuzac et le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim viennent de faire la douloureuse expérience de la pertinence de cet aphorisme germanique. La vérité les concernant s’est frayée un chemin vers la lumière, en dépit des obstacles mis sur sa route : nulle position de pouvoir, temporel ou spirituel, ne peut, dans notre démocratie, s’opposer longtemps à son surgissement. Et c’est bien ainsi, même si les fautes commises ont pour conséquence la mise à l’écart de la vie publique de personnalités dont chacun s’accorde à reconnaître les mérites dans l’exercice de leur fonction. Des contre-pouvoirs – judiciaire, médiatique ou, dans le cas de Gilles Bernheim, académique – ont joué leur rôle, celui de gardien des valeurs de la démocratie.

Après Jérôme Cahuzac et Gilles Bernheim, Charles Enderlin ? par Luc Rosenzweig

Après Jérôme Cahuzac et Gilles Bernheim, Charles Enderlin ? par Luc Rosenzweig

On aimerait croire que cette règle ne souffre pas d’exception, et que tous ceux qui ont gravement trompé la confiance du peuple seront amenés, tôt ou tard, à rendre des comptes devant la justice, les électeurs ou l’opinion publique. Pourtant, depuis maintenant plus de douze ans, nous assistons, avec l’affaire Charles Enderlin-Al Dura, à la perpétuation d’une forfaiture médiatique grâce à la complicité consciente ou inconsciente des principaux appareils de pouvoir de notre République.

Il est maintenant établi que le reportage était une mise en scène

Il est maintenant établi, grâce au travail d’investigation de personnes issues de pays et de professions très variées (journalistes, documentaristes, universitaires, experts médicaux et balistiques) que le reportage diffusé le 30 septembre 2000 au JT de France 2, où Charles Enderlin affirme, sur la foi d’images tournées à Gaza par son cameraman palestinien Talal Abou Rahma qu’un enfant, Mohammed Al Dura, a été tué et son père Jamal grièvement blessé par des tirs venus d’une position militaire israélienne, était une mise en scène. Depuis douze ans, Charles Enderlin s’est enfermé dans un déni le contraignant à enchaîner mensonges sur mensonges pour sauver sa peau de journaliste vedette de la chaîne publique française. Depuis douze ans tous les moyens ont été mis en œuvre pour faire obstacle au surgissement de cette vérité maintenant admise presque partout, sauf en France. France Télévisions a d’abord prétexté de la protection des sources pour ne pas livrer à la justice les « rushes », c’est-à-dire les images tournées par Talal Abou Rahma, mais non diffusées dans le sujet du JT. Lorsqu’elles furent rendues publiques sur l’injonction de la présidente de la Cour d’appel de Paris, il apparut de manière éclatante que la version servie jusque-là par Enderlin et France 2 ne tenait pas la route : les images invalidaient tous les récits du drame dont ses protagonistes ne s’étaient pas montrés avares dans les médias du monde entier. L’affirmation répétée moult fois par Enderlin qu’il avait coupé au montage celles montrant l’agonie de l’enfant, car elles étaient trop horribles, s’est révélée totalement mensongère. D’autres éléments mis en lumière par ces rushes sont tout aussi accablants pour la thèse défendue par France 2 : absence de sang sur les vêtements de Mohammed et Jamal Al Dura, incompatibilité des cicatrices présentes sur le corps du père avec des blessures par balles, etc.

Une journaliste allemande de premier plan, Esther Schapira, aujourd’hui chef du service documentaire de la principale chaîne de télévision d’Outre-Rhin a réuni, dans un film impressionnant « L’enfant, la mort et la vérité » (http://vimeo.com/59475901) une série de témoignages accablants pour Charles Enderlin et Talal Abou Rahma.

Leurs mensonges successifs, leurs faux fuyants ne résistent pas une seconde aux « vérités de faits » collectés sur le terrain, à Gaza et en Israël. Les téléspectateurs français ont été privés de la possibilité de se faire une opinion sur le travail d’Esther Schapira : France 2 a exercé des pressions sur toutes les chaînes diffusées en France, y compris ARTE, pourtant franco-allemande, pour empêcher de programmer ce documentaire. Pire, elle a menacé l’ARD de dénoncer les accords de coopération entre les deux chaînes si l’ARD vendait ce programme à l’étranger. Fort heureusement, les dirigeants de cette dernière ne se sont pas laissé intimider par France 2 et le documentaire a été diffusé en Israël et de nombreux pays.

Un rapport officiel du gouvernement israélien confirme la fiction du reportage de France 2

La semaine dernière, un hebdomadaire israélien a révélé l’existence d’un rapport officiel du gouvernement israélien qui confirme le caractère fictionnel du reportage de France 2.

Le 22 mai prochain, la Cour d’Appel de Paris rendra son arrêt dans le procès en diffamation intenté par France 2 contre Philippe Karsenty, l’homme sans qui, en France, la page de cette forfaiture aurait été tournée, la vérité ayant été étranglée par la conjonction du corporatisme journalistique, de sa collusion avec le pouvoir politique – quel que soit sa couleur – envers un journaliste complaisant avec la politique française au Proche Orient. Quelle que soit la teneur de cet arrêt – la jurisprudence en matière de diffamation est parfois difficile à comprendre – il ne mettra pas un terme définitif à une affaire honteuse pour notre démocratie.

En tout état de cause, les révélations et les démissions express de MM. Cahuzac et Bernheim auront prouvé, s’il en était encore besoin, que les pouvoirs politiques et religieux ne résistent pas beaucoup aux exigences de transparence de nos sociétés modernes.

A l’inverse, dans l’affaire Enderlin le quatrième pouvoir a démontré sa capacité à résister efficacement à toute mise en cause, même parfaitement fondée, de pratiques dérogeant gravement à la déontologie et à l’éthique professionnelle.

Voir également:

Des experts accusent la photo « Pallywood » de Paul Hansen du Prix World Press Photo 2012

Eric Hazan

Le Monde juif info

14 mai 2013

Le 20 novembre 2012, au cours de l’opération « Pilier de défense » dans la bande de Gaza, le photographe journaliste suédois, Paul Hansen, réalise une photo puissante illustrant l’enterrement de deux enfants palestiniens. Trois mois plus tard, elle est choisie par le World Press Photo comme sa photo de l’année.

Netherlands World Press Photo Contest

« La force de la photo réside dans ce contraste de la colère et de la tristesse des adultes avec l’innocence des enfants. C’est une photo que je n’oublierai jamais », a déclaré un membre de jury du World Press Photo, Mayu Mohanna.

La photo en question, prise par Hansen pour le journal suédois Dagens Nyheter, montre le cortège funèbre de Mahomet et Suhaib Hijazi. Des hommes en colère dans une petite ruelle, au premier plan, dans leurs bras, les corps enveloppés des deux petites victimes. Un frère et une sœur tués avec leur père dans un raid aérien israélien en réponse aux tirs de roquettes palestiniennes.

Mais la photo primée, intitulée « Enterrement de Gaza », était un peu trop parfaite, semble-t-il…

Le 15 février, le jour où le prix est annoncé, des observateurs photographes commencent à s’interroger sur la véracité de la photo. Un intervenant sur le site du British Journal of Photography souligne que l’éclairage l’a amené à penser que la photo avait été retouchée.

Suivi d’analyses d’experts et notamment d’un spécialiste de l’image médico-légale, Neal Krawetz, qui publie une étude approfondie de cette photo, concluant : « elle a été considérablement modifiée ». En étudiant sa taille, Krawetz stipule que la photo a été rognée considérablement.

Il a ensuite examiné l’histoire de la photo et a conclu que, d’après trois conversions distinctes de la photo, elle est, en fait, composée de trois images.

L’éclairage de l’image a été, aussi, considérablement accrue. L’enterrement en fin d’après-midi, et les traits saillants sur les visages des pleurants ne correspondent pas à la position du soleil.

Krawetz a souligné que les manipulations ont eu lieu principalement le 4 janvier, deux semaines avant la date limite du 17 janvier du concours. Elle a été modifiée une fois de plus, un jour après qu’Hansen eut été annoncé comme le gagnant. « Je peux vous dire » a écrit Krawetz, que l’image controversée n’est certainement pas originale. En outre, elle semble avoir été modifiée spécialement pour ce concours ».

Hansen a affirmé que la photo a capturé l’éclairage propice dans la ruelle, à l’heure dite et qu’il ne l’a pas altéré. Toutefois, il a omis de présenter l’original numérique de la photo, ou un fichier RAW, à la remise des prix le 1er mai, disant qu’il avait simplement oublié de les apporter.

« Bien que certaines améliorations des couleurs dans les photos journalistiques soient généralement autorisées, le type de manipulation dont Hansen est accusé franchit largement la ligne » ont déclaré les experts.

« Le Guide des normes de l’Associated Press stipule que le contenu d’une photographie ne doit être pas modifié dans Photoshop ou par tout autre moyen. Aucun élément ne devrait être numériquement ajouté à, ou soustraite de toute photographie. Des ajustements mineurs dans Photoshop sont acceptables pour restaurer la nature authentique de la photographie. Des changements des niveaux de densité, contrastes, couleurs et saturations qui modifient sensiblement la scène d’origine ne sont pas acceptables ».

D’autres agences de presse ont des lignes directrices semblables.

« Paul Hansen a précédemment expliqué en détail comment il a transformé l’image » a déclaré World Press Photo, « World Press Photo n’a aucune raison de douter de son explication. »

L’organisation a ajouté qu’elle a demandé à deux experts indépendants de procéder à une enquête médico-légale du fichier image, avec la pleine coopération de Hansen.

À Jérusalem, Paul Hirschson, porte-parole du ministère des affaires étrangères a déclaré que, contrairement à d’autres endroits dans le Moyen Orient, Israël accueille les journalistes et est fier d’être ouvert à l’examen des médias. « Nous ne sommes pas particulièrement heureux sur certains de leur partialité contre nous, mais qu’ils viennent, nous sommes une société ouverte et démocratique. Cette histoire est une question d’éthique de la photographie professionnelle de parti pris anti-Israël ».

Richard Landes, historien de l’Université de Boston, qui écrit sur la couverture médiatique du Moyen-Orient à une deuxième version, et voit cet incident dans le cadre d’un schéma plus large. « Ces manipulations et falsifications — ce que j’appelle « Pallywood » — prennent de nombreuses formes. Dans ses scènes les plus extrêmes de mise en scène, les bébés syriens présentés comme Palestiniens, victimes de l’agression israélienne, qui sont publiées dans la presse occidentale. Cet incident est plus proche de la scène photoshopped de Beyrouth en 2006 quand le photographe de Reuters a ajouté de panaches de fumée. » Landes a appelé ces instances « une manipulation systématique d’empathie occidentale ».

« Cet incident est inexcusable, » a ajouté Landes. « La photo sur Beyrouth du journaliste de Reuters avait été retirée sur place ».

Les révélations sur la photo d’Hansen ont permis au Newseum de Washington, de « réévaluer » sa décision d’honorer deux cameramen affiliés du Hamas à Gaza, tués dans un raid aérien israélien en novembre 2012, comme des journalistes morts dans l’exercice de leurs fonctions.

En date du 14 mai, la photographie de Hansen figurait toujours en bonne place sur la page d’accueil du site du World Press Photo.

Voir encore:

Un rebelle syrien mange le coeur d’un soldat, images d’une barbarie qui se systématise

Romain Mielcarek

RFI

2013-05-14

Syrie

Depuis deux jours, une vidéo circule sur la toile, montrant ce qui semble être un cas de cannibalisme en Syrie. Le chef rebelle qui se met en scène sur ces images appelle au meurtre des alaouites, arrachant au corps d’un soldat tué son coeur et son foie. La violence du document soulève l’indignation dans la communauté syrienne comme internationale.

Depuis quelques mois, la violence des vidéos filmées en Syrie gagne en ampleur. Cette fois-ci, les images tournées par un groupe de rebelles franchissent un nouveau seuil de barbarie. Un chef de guerre s’y met en scène au-dessus du cadavre d’un militaire fidèle au régime. Menaçant, il avertit ses ennemis : « Je jure devant Dieu, vous soldats de Bachar, vous chiens, nous mangerons vos coeurs et vos foies ».

Joignant le geste à la parole, l’homme éviscère le corps et en extrait les deux organes, qu’il porte ensuite à sa bouche comme s’il allait les dévorer. La vidéo reste difficile à authentifier : ce sont des fidèles du régime syrien qui l’ont finalement diffusée, cherchant à attirer le discrédit sur la rébellion. Elle circulerait depuis plusieurs semaines d’un ordinateur à l’autre. Des journalistes du magazine Time ont ainsi expliqué l’avoir eu entre les mains depuis le mois d’avril, continuant à enquêter sur ses auteurs malgré plusieurs témoignages confirmant son authenticité.

Le commandant rebelle qui apparaît serait Abu Sakkar, de son vrai nom Khalid al-Hamad. Vétéran du siège particulièrement violent du quartier de Baba Amr, à Homs, en 2012, il aurait appartenu à la brigade Farouk, l’un des principaux mouvements de la rébellion syrienne. L’homme, décrit comme particulièrement militant et amoureux des armes par les journalistes qui l’ont rencontré, dirige depuis octobre dernier sa propre branche dissidente au sein de l’insurrection.

Depuis, il mène principalement le combat dans la ville de Qusayr, à la frontière libanaise. Assiégé par l’armée syrienne et par le Hezbollah, il semble vouloir montrer à ses ennemis que lui et ses hommes ne se rendront pas. Le chercheur Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie, voit dans cette vidéo l’illustration d’une tendance : « depuis quelque temps, on voit se multiplier ce genre d’actions : des exécutions, des égorgements et même un enfant de 13 ans à qui on a fait décapiter un prisonnier ».

Crimes de guerre

L’ONG Human rights watch (HRW) a aussitôt tiré la sonnette d’alarme. « Le conflit prend un tournant encore plus sombre », constate Peter Bouckaert, directeur de la section Urgences de l’organisation. « Il y a une augmentation significative des atrocités, des deux côtés, qui réclame un réveil de la communauté internationale », s’inquiète-t-il. HRW appelle les responsables de l’opposition syrienne à condamner ceux, dans ses rangs, qui commettent de tels actes.

L’Armée syrienne libre (ASL) et le Conseil national syrien (CNS) ont immédiatement condamné l’auteur de la vidéo. « Ils n’ont aucune autorité sur le terrain », remarque Fabrice Balanche : « il y a 200 000 personnes en armes en Syrie, qui se revendiquent ou non de l’ASL, sans la moindre hiérarchie réelle ». Pour ce chercheur, c’est directement auprès des bailleurs de fonds de l’insurrection qu’il faut chercher une solution : « si le Qatar peut faire libérer des casques bleus dans le Golan, il peut aussi limiter ces atrocités, en exigeant une certaine ligne de conduite ».

Les mutilations de cadavres sont condamnées dans le droit humanitaire international. La règle 113 de ce droit coutumier, qui s’applique à tous les Etats, y compris ceux qui ne l’ont pas spécifiquement ratifié, prévoit que « chaque partie au conflit doit prendre toutes les mesures possibles pour empêcher que les morts ne soient dépouillés ».

De l’impunité à la dérive

Face à l’impuissance généralisée sur le terrain, l’appel à la justice de HRW risque de rester lettre morte. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, philosophe et juriste, spécialiste du droit international, remarque que la communauté internationale n’a pas les moyens de faire appliquer le droit humanitaire en Syrie tant que le conflit perdure.

« C’est un phénomène qui n’est malheureusement ni nouveau, ni exceptionnel », explique-t-il. La Syrie n’étant pas signataire du Traité de Rome, qui donne son pouvoir à la Cour pénale internationale, il faudrait de plus une décision du Conseil de sécurité des Nations unies pour justifier la mise en place d’une condamnation internationale. « C’est ce qui s’était passé en Libye, avec la résolution 1970 : elle condamnait les crimes de guerre des troupes de Kadhafi… sans que cela ne les freine en quoi que ce soit », conclut-il.

« Dans les cas de guerres, les tentations cannibales peuvent arriver, explique de son côté George Guille-Escuret. Elles concernent d’ailleurs généralement le foie et le coeur, qui abritent la vie. » Pour cet ethnologue, spécialiste du cannibalisme, cette vidéo n’a rien à voir avec les pratiques guerrières qui ont pu être observées au cours de l’histoire chez certaines tribus nomades : « il s’agit ici d’islamistes radicaux, or les monothéismes interdisent fondamentalement le cannibalisme ». Si les autres combattants de la région décidaient d’imiter Abu Sakkar, ce serait « dramatique » pour leur camp. L’image de la rébellion est en effet d’ores et déjà souillée par les images d’exactions que certains rebelles s’appliquent à diffuser… avec l’aide des militants favorables à Bachar el-Assad.

La vidéo d’Abu Sakkar mutilant le cadavre d’un soldat syrien a été diffusée largement, floutée, par un réseau militant en faveur du régime.

COMPLEMENT:

Report of the Government ReviewCommittee
State of IsraelMinistry of InternationalAffairs and Strategy
Jerusalem
19 May 2013
Summary

The Al-Durrah Affair has its origins in a media report first aired by the French publictelevision channel France 2 on September 30, 2000. The report claimed to show thekilling of a Palestinian boy, targeted along with his father, according to the report, byfire from an Israeli position. The story was quickly relayed worldwide by theinternational media, which repeated the claims made by the France 2 journalist whonarrated the report. The report had the immediate effect of harming Israel’sinternational standing and fanning the flames of terror and hate.Since that day, the narrative deriving from the France 2 report regarding Israel’sactions has served as an inspiration and justification for terrorism, anti-Semitism,and the delegitimization of Israel. The echoes of the Al-Durrah report, both in terms of accusations against Israel, and the behavior of Western media outlets and theirlocal stringers, have continued to resonate in the media coverage of Israel’soperations against terrorist organizations. At the same time, critical examinationsand investigations have shown a number of the key components of the France 2narrative to be false, and others to be highly-doubtful. While some had hoped thatleft on its own, the Al-Durrah narrative would eventually be relegated to the backpages of history and the damage it caused would wane, it has become increasingly clear that this is not the case.

In light of the Al-Durrah narrative’s continued deleterious consequences, Prime Minister Benjamin Netanyahu directed the Vice Prime Minister and Minister of Strategic Affairs Moshe Yaalon in September 2012 to set up a governmental reviewcommittee. The purpose of the committee was to examine the affair in light of thecontinued damage it has caused to Israel, and to formulate the Government of Israel’s position with regards to it. The committee was comprised of representativesof relevant government ministries and official bodies, and consulted with outside experts.
 Following an extensive review of materials related to the affair, the committee determines that the France 2 report’s central claims and accusations had no basis in the material which the station had in its possession at the time of the report.Contrary to the report’s claim that the boy was killed, the committee’s review of the raw footage showed that in the final scenes, which were not broadcast by France 2,the boy is seen to be alive. The review revealed that there is no evidence that Jamal or the boy were wounded in the manner claimed in the report, and that the footage does not depict Jamal as having been badly injured. In contrast, there are numerous indications that the two were not struck by bullets at all. There is no evidence that the IDF was in any way responsible for causing any of the alleged injuries to Jamal and the boy. The review showed that it is highly-doubtful that bullet holes in the vicinity of the two could have had their source in fire from the Israeli position, a simplied in the France 2 report. The lack of evidence for its central claims was or should have been clear to France 2 before it broadcast the report. Yet the report was edited and narrated in such a way as to create the misleading impression that it substantiated the claims made therein.Over time numerous additional inconsistencies and contradictions have come to light, and question marks have been raised regarding nearly every aspect of the report. Repeated contradictions and falsehoods have been found in the statements of Talal Abu Rahma, France 2’s Gaza stringer, who was the chief, and for all practical purposes the sole source of information for the France 2 report. Despite the inconsistencies and contradictions, France 2 and its Jerusalem Bureau Chief Charles Enderlin, who narrated the report, have refused to acknowledge their errors and have even reaffirmed their original claims. They have repeatedly defended Abu Rahma’s credibility with the irrelevant claim that the Israeli security services have stated that the stringer is not suspected of involvement in terrorist activity, as if this reflected on the accuracy or credibility of his reporting.It is important to note that since November 2000, official Israeli sources have consistently stated that Israel has very significant doubts regarding the accuracy of the France 2 report. While during the initial ‘fog of war’ a small number of official sources did accept the possibility that IDF bullets had inadvertently struck the boy(though certainly not the claim that the IDF had targeted him intentionally),numerous subsequent official statements, formulated following more thorough investigations, made clear that Israel rejected or found highly-unlikely the claims of the report.The Al-Durrah affair demonstrates the need for media outlets to implement the highest professional and ethical standards when covering asymmetric conflicts.There is a particular need for international media outlets to critically evaluate information provided by local stringers, especially in arenas in which repeated attempts to stage or fabricate media items have been documented. Media outlets must also be willing to acknowledge inaccuracies and mistakes, and engage with the public in a dialogue regarding their reporting. Given the evidence which has come to light, France 2 should have retracted or qualified the unequivocal claims of its reporter that the boy was the target of Israeli fire and died in the sequence shown,apologized for misleadingly editing the footage, and clarified that it relied unquestioningly on its Gaza stringer in formulating the report.An additional lesson of the Al-Durrah affair is that countries which scrupulously adhere to the laws of armed conflict must not remain complacent in the face of misleading or mendacious media coverage. The potentially deadly consequences of such coverage mean that they do not have the luxury of simply hoping that themalignant narratives will run their course and that the truth will come to light.Rather they must investigate the claims in a thorough and timely manner andpresent their findings to the public.
1 It is worth noting that the French-Algerian terrorist who murdered three Jewish children, a rabbi and three French soldiers in Toulouse in March 2012, while not mentioning Al-Durrah directly, informed police that he had carried out his actions to avenge Palestinian children killed by Israel. Al-Durrah has very frequently been cited as the ultimate proof or iconic example by those accusing Israel of intentionally targeting Palestinian children.
COMPLEMENT (22.05.13):

The Al Durah Affair: What Makes Journalists Behave So Badly?
Richard Landes
The Algemeiner
May 22, 2013

The Israeli government finally came out with a report – thirteen years late – on the Muhammad al Durah affair. It’s thirteen years late. But not too late. It can never be too late to take on so nasty a tale, and particularly from the perspective of any journalists, this may be the biggest hoax in modern history – at once the longest and the most damaging to everyone but the war mongers.

The scandal today is not that the Palestinians faked it. We’ve seen them at work time and again, exploiting every occasion to paint the Israelis as child-killers, even when they themselves killed their children. The scandal today is, thirteen years later, the journalists themselves not only have not confronted this outrageous initial failure – dupes of a cheap fake – but their continued refusal to reconsider even as they continue to fall dupe to subsequent hoaxes. On the contrary, the go on practicing the kind of “lethal journalism” that the Al Durah affair epitomizes – injecting the information circulation system with malevolent lethal narratives designed to incite hatred, vengeance and war.

How many of the journalists who have written about this report have even seen the evidence? I’m betting, although I’d be glad to be proven wrong, that the Daily Telegraph Middle East correspondent, Robert Tait hasn’t even seen the evidence that the Israeli report analyzes. If so he’d be like so many of the journalists who signed the petition protecting Charles Enderlin from criticism from – horrors – non-journalists.

In part this is the Israeli government’s fault. They should have held a press conference and forced the journalists to look at the damning evidence. But anyone who wants to examine it can consult the best (only) compendium of the evidence at The Al Durah Project. Once they’ve viewed the evidence, they can move on to the analysis.

Tait, however, prefers a different line, one taken by a number of journalists who do not want to confront the unhappy truth that the community of journalists – including many Israeli ones – has, willy nilly, carried on a devastatingly damaging fraud for over a decade, despite the overwhelming evidence that it’s not only staged, but very badly done.

On the contrary, to inform his readers what to think of this new report, he goes for Charles Enderlin’s “conspiracy theory.” And to do so, he interviews the director of one of the most far left media sites (the equivalent of FAIR or Media Matters in the USA), on whose board Charles Enderlin sits.

“I believe [italics mine] that what we saw on the France 2 news item was exactly what happened and the camera caught exactly what happened,” [Yizhar Be’er] told The Daily Telegraph. “It is mission impossible to fake such a huge event. Nobody, least of all the Palestinians, can create such a fabrication.”

Now despite Tait’s assuring his readers that Be’er and his organization “have extensively studied the case,” their site shows no evidence of such a study.

Be’er’s use of the word “believe” may give us a clue to his astonishing statement that the camera caught exactly what happened (by which presumably he means what Charles Enderlin says happened). As Jon Randall told Anne-Elisabeth Moutet:

Charles Enderlin is an excellent journalist! I don’t care if it’s the Virgin Birth affair, I would tend to believe him. Someone like Charles simply doesn’t make a story up.

Neither Randall, nor Be’er could have seen the evidence and made such professions of belief. Even if you don’t want to see it, even if you want to claim it’s not staged, it’s impossible to look at the footage Talal Abu Rahma shot and insist that it confirms Enderlin’s narrative, not the “targeted by fire from the Israeli position” nor the “the child is dead” when twenty seconds later he’s moving quite deliberately. Asked how he could proclaim the child dead two scenes earlier, Enderlin replies:

I’m very sorry, but the fact is the child died. Maybe not at the precise moment I showed. But this is the way I do a story. “The child is dead,” is a statement. What’s your problem with it?

Not looking at the evidence is bad enough. But using a conspiracy theory to excuse it just compounds the problem. Be’er’s comment illustrates exactly what’s wrong with the current media scene:

“It is mission impossible to fake such a huge event. Nobody, least of all the Palestinians, can create such a fabrication.”

Be’er (and Enderlin whom he’s channeling) assume that the Palestinians are too incompetent to fool them, and only a massive conspiracy – which they assume couldn’t happen – could have fooled them. Enderlin, confronted with the extensive staging visible in his own cameraman’s footage, responded, “Oh they do that all the time.” But dismissed the possibility they did it with Al Durah: “they’re not good enough” – a comment echoed in Be’er’s “least of all the Palestinians.”

The sad thing, the pathetic thing, is that it didn’t take much to fool them. If I were a professor of videography and a student came to me with this footage, I’d give him an F: get better focus, have the kid look wounded rather than stretched out, have him clutch his stomach rather than his eyes, give him some blood to spill, don’t break it up into short clips. It turns out it’s “mission easy” to put together a shoddy piece and, as long as it’s the kind of story for which too many Westerners and way too many journalists have an insatiable appetite – lethal narratives about Israel – they’ll bite at the poison meat no matter how rancid, no matter how ultimately self-destructive for their own profession and society that depends on them.

The conspiracy theory depends on the idea that the news media is full of sharp, skeptical professional journalists who can’t be fooled easily and it would take a massive and elaborate scheme to do so. The story, alas, is the opposite: no need for conspiracy, not even for high quality staging. Apparently the journalists, like Charles Enderlin, are so used to looking at this staged material that they no longer see it as anything but “reality.” As Enderlin put it to Esther Schapira of ARD:

This is not staging, it’s playing for the camera. When they threw stones and Molotov cocktails, it was in part for the camera. That doesn’t mean it’s not true. They wanted to be filmed throwing stones and being hit by rubber bullets. All of us — the ARD too — did reports on kids confronting the Israeli army, in order to be filmed in Ramallah, in Gaza. That’s not staging, that’s reality.

This comes from a man who’s “gone native.” Staging is reality in the Palestinian world, and apparently his too. Enderlin has the famous quote from Tom Friedman at the top of his blog: “In the Middle East, if you can’t explain something with a conspiracy theory, don’t bother.” For Charles, if your own incompetence has put you in a terribly embarrassing situation, cry conspiracy theory. And count on journalists like Jon Randall and Robert Tait, and all the people who work on blind faith, to give him support. And alas, just as the Palestinians are right that they can put anything (French: n’importe quoi) out and have the Western media snap it up, so Charles Enderlin can make the most outrageous comments (at least where professional journalism is concerned), and have his colleagues circle the wagons.

Alas for Western civilization. Democracy and a free and honest press were such a good idea.

8 Responses to Affaire Mohamed al Dura: C’était bien une mise en scène (It was of course staged, stupid !)

  1. jcdurbant dit :

    Voir encore Dreuz:

    Le rapport israélien reconnait l’effet dévastateur qu’ont eu ces images dans le monde entier, images qui ont incité à la haine, au terrorisme et à l’antisémitisme ;

    Le rapport affirme que les enquêtes et expertises ont prouvé que de nombreuses affirmations importantes du reportage de France 2 étaient fausses, et que les autres étaient plus que douteuses ;

    Le rapport reconnait que c’était une erreur de penser que l’effet dévastateur des images de Mohamed al Dura allait disparaitre avec le temps ;

    Le rapport rappelle que ces images ont pu influencer Mohamed Merah, l’assassin de Toulouse en mars 2012 ;

    Le rapport a conclu que « les faits rapportés dans le reportage de France 2 sont sans fondements. Contrairement à ce qui est affirmé dans le reportage, les images montrent clairement qu’à la fin des rushes de France 2, le garçon est vivant et qu’il bouge de façon délibérée et intentionnelle. Il n’y a aucune preuve que Jamal et le garçon aient été blessés. Il y a en revanche de nombreux éléments qui amènent à penser que les deux n’ont reçu aucune balle. Il n’y a aucune preuve que l’armée israélienne ait blessé Jamal et le garçon. De plus, l’analyse balistique montre que les impacts de balles sur le mur, retrouvés autour des al Dura, ne pouvaient venir de la position israélienne. L’absence de preuves permettant d’appuyer leurs accusations principales aurait dû être évidente pour France 2, avant même la diffusion de leur reportage. »

    Le rapport évoque les preuves supplémentaires « qui confirment que le reportage sur Mohamed al Dura était trompeur » et que « des incohérences et des contradictions additionnelles ont été relevées dans le reportage dont presque chaque élément est apparu discutable. Les déclarations du caméraman de France 2, Talal Abu Rahma, se sont révélées souvent contradictoires et mensongères. En dépit de tout cela, France 2 et Charles Enderlin, leur correspondant à Jérusalem qui a commenté le reportage, ont refusé de reconnaître leurs erreurs. Bien au contraire, ils ont même réaffirmé leurs accusations initiales. »

    Le rapport rappelle que « l’affaire al Dura est la preuve que les médias doivent s’appliquer à utiliser les plus hauts standards éthiques et professionnels lorsqu’ils couvrent des guerres asymétriques. Les médias internationaux doivent analyser de façon critique l’information fournie par leurs correspondants locaux, particulièrement dans des théâtres d’opérations où l’on a pu observer de nombreuses mises en scène et tentatives de manipulations des médias. Les médias doivent aussi reconnaître leurs erreurs et accepter d’être critiqués par ceux qui les observent. »

    Le rapport affirme que « compte tenu des preuves qui ont été mises à jour, France 2 aurait dû revenir sur ses accusations initiales et sur celles de son journaliste qui affirmait que Mohamed al Dura avait été la cible intentionnelle de tirs israéliens et qu’il était décédé dans le reportage. France 2 aurait dû s’excuser pour le montage trompeur qui a été diffusé et pour s’être basée, sans hésitation, sur le témoignage de son caméraman de Gaza. »

    Ce rapport confirme donc les accusations de ceux qui, notamment Nahum Shahaf et Philippe Karsenty, accusaient France 2 et Charles Enderlin d’avoir diffusé une mise en scène le 30 septembre 2000.

    Reste maintenant à savoir comment les médias français et internationaux répercuteront cette information capitale qui vient d’être rendue publique et qui remet en cause leurs pratiques journalistiques.

    Interrogé par téléphone, Philippe Karsenty a déclaré :

    C’est avant tout une victoire pour la vérité et pour ceux qui luttent afin qu’elle soit connue dans le monde entier. C’est un grand pas en avant pour la société israélienne. Je suis curieux de lire la façon dont les médias français rendront compte de ce nouveau développement. »

    Questionné pour savoir si ce rapport allait avoir une quelconque incidence sur l’arrêt de la Cour d’appel qui est attendu mercredi prochain dans le procès qui l’oppose à Charles Enderlin et France 2, Philippe Karsenty a répondu : « Je ne le pense pas car la décision des magistrats est certainement déjà prise. Si je suis relaxé, cela ne fera que renforcer la position de ceux qui se battent pour la vérité. Dans le cas contraire, j’attendrai la lecture de l’arrêt pour commenter. En tout état de cause, si l’arrêt ne m’était pas favorable, cela ne transformera pas une mise en scène en reportage authentique. Cela ne fera que retarder un peu plus le dévoilement de la mascarade de France 2. »

    Rapport en anglais:

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  2. Lionceau Shaina dit :

    On a su dès le début que ce reportage était un faux. Et quant à
    Enderlin qui a absolument voulu faire confiance à son cameraman
    palestinien et refuse toujours d’admettre ses erreurs, ce n’est
    qu’un lache pensant à ses propres interets en premier lieu.
    Il a voulu faire sensation avec un reportage fait de toutes pièces
    et faux… aujourd’hui il refuse d’admettre ses erreurs.

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  3. jcdurbant dit :

    Confirmation par Scoopy lui-même:

    This is not staging, it’s playing for the camera. When they threw stones and Molotov cocktails, it was in part for the camera. That doesn’t mean it’s not true. They wanted to be filmed throwing stones and being hit by rubber bullets. All of us — the ARD too — did reports on kids confronting the Israeli army, in order to be filmed in Ramallah, in Gaza. That’s not staging, that’s reality.

    Enderlin

    Pendant que, face à l’accumulation des doutes et au Crif qui enfonce le clou, le tribunal joue la montre et Mediapart nous ressort le coup du « mensonge: clé de voute de l’oligarchie sioniste »:

    Il est désormais indispensable de mettre sur pied une commission d’enquête en France dont la mission sera de lever tous les doutes et de répondre à toutes les interrogations que suscite cette affaire, qui, depuis 13 ans, empoisonne le débat public ainsi que les relations de la communauté juive avec France Télévisions (…) Le Crif, qui ne souhaite que la manifestation de la vérité, quelle qu’elle soit, tient à souligner qu’il n’a jamais accusé ni suspecté France 2 et Charles Enderlin d’avoir participé sciemment à une éventuelle manipulation. Mais en revanche, les très nombreuses anomalies recensées par le rapport officiel israélien et par d’autres enquêtes indépendantes, conduisent à se demander si France 2 n’a pas été victime dans cette affaire d’une opération de falsification menée à des fins de propagande.

    Richard Prasquier

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  4. jcdurbant dit :

    Scoopy confirme Schneid chez son pote Jean Daniel et paternel de l’apprentie-faussaire de la maison (ils se sont passés les « éléments de langage » ou quoi?):

    Et puis, dans cette commission, selon le quotidien « Haaretz », il n’y a que des personnes directement concernées par l’affaire. Pas un seul expert indépendant. Ce n’est pas tout, le rapport n’évoque absolument pas les opérations et autres soins reçus par Jamal al Dura, le lendemain de ses blessures, à Amman en Jordanie. Le rapport dit qu’il n’était pas blessé. Donc, selon cette logique, les chirurgiens militaires jordaniens qui l’ont opéré jouaient la comédie. Et le roi Abdallah qui lui a rendu visite dans sa chambre au al Hussein medical center d’Amman… tout le monde ment?

    (Comment interprétez-vous cette prise de position d’Israël ? Pensez-vous qu’il y ait un lien avec le procès en diffamation de Philippe Karsenty ?)

    – Je trouve effectivement cela curieux.

    (Vous demandez la constitution d’une « commission d’enquête officielle indépendante », est-ce la seule solution pour faire la lumière sur l’affaire ?)

    – Nous ne demandons rien du tout. Mais, nous avons toujours dit, depuis les premiers jours, que nous sommes prêts à participer à une commission d’enquête, indépendante, selon les standards internationaux et avec un suivi juridique. Aucune autorité ou administration israélienne ne nous a jamais demandé de participer à une enquête quelconque. Pour autant que je sache, c’est également le cas de Jamal al Dura qui, par ailleurs, est prêt à accepter l’exhumation du corps de son fils à des fins d’examen pathologique.

    (Avez-vous déjà douté de la version de votre caméraman Tahal Abu Rahma ?)

    – Talal est un employé de France 2 qui a reçu plusieurs récompenses internationales. Votre question est insultante.

    (Les images sont devenues un symbole. « La version répandue par le reportage a servi d’inspiration et de justification au terrorisme, à l’antisémitisme et à la délégitimation d’Israël », va même jusqu’à affirmer Benjamin Netanyahou. La polémique autour de la véracité du reportage dépasse-t-elle l’affaire elle-même ?)

    – Selon le quotidien « Haaretz », 951 enfants et adolescents palestiniens ont été tués par Israël entre 2000 et 2008. Il ne faudrait pas montrer les images de l’occupation car cela nourrirait la haine d’Israël… Donc censurons tout ce qui pourrait provoquer des réactions négatives.

    Le NO

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  5. jcdurbant dit :

    Petit début de doute chez nos chers juges?

    La justice française a de nouveau reporté mercredi 22 mai 2013 sa décision dans une affaire de diffamation au sujet d’un reportage sur la mort de l’enfant palestinien Mohammad Al-Doura en 2000 dans la bande de Gaza, alors qu’un rapport israélien contestant la version de France 2 a ravivé la polémique.

    Poursuivi en diffamation par le journaliste Charles Enderlin, pour avoir affirmé que le reportage de France 2 était truqué, Philippe Karsenty, directeur de Média Ratings, qui se présente comme une agence de notation des médias, sera fixé sur son sort le 26 juin par la cour d’appel de Paris.

    Ce nouveau report – la décision devait initialement être rendue le 3 avril avant d’être prorogée à ce mercredi – intervient trois jours après la publication d’un rapport gouvernemental israélien exonérant l’armée et jetant le doute sur la mort le 30 septembre 2000 de Mohammad al-Doura, 12 ans.

    Les raisons de ce report n’ont pas été précisées par le président de la cour d’appel.

    AFP

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  6. […] au pays où "fausse mort, faux reportage, mascarade, supercherie, imposture médiatique" vendus à la planète entière comme […]

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