Gaza/Bilan: Le Fatah ou la continuation du terrorisme par d’autres moyens (Our aim is the elimination of Zionism in Palestine)

Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’abroge comme il a abrogé ce qui l’a précédé. Hasan al-Bannâ (préambule de la charte du Hamas, 1988)
Le Mouvement de la Résistance Islamique est un mouvement palestinien spécifique qui fait allégeance à Allah et à sa voie, l’islam. Il lutte pour hisser la bannière de l’islam sur chaque pouce de la Palestine. Charte du Hamas (Article six)
Les enfants de la nation du Hezbollah au Liban sont en confrontation avec [leurs ennemis] afin d’atteindre les objectifs suivants : un retrait israélien définitif du Liban comme premier pas vers la destruction totale d’Israël et la libération de la Sainte Jérusalem de la souillure de l’occupation … Charte du Hezbollah (1985)
La libération de la Palestine a pour but de “purifier” le pays de toute présence sioniste. (…) Le partage de la Palestine en 1947 et la création de l’État d’Israël sont des événements nuls et non avenus. (…) La Charte ne peut être amendée que par une majorité des deux tiers de tous les membres du Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine réunis en session extraordinaire convoquée à cet effet. Charte de l’OLP (articles 15, 19 et 33)
Je mentirais si je vous disais que je vais l’abroger. Personne ne peut le faire. Yasser Arafat (Harvard, octobre 1995)
Tuez les Juifs partout où vous les trouverez. Cela plaît à Dieu, à l’histoire et à la religion. Cela sauve votre honneur. Dieu est avec vous. (…) [L]es Allemands n’ont jamais causé de tort à aucun musulman, et ils combattent à nouveau contre notre ennemi commun […]. Mais surtout, ils ont définitivement résolu le problème juif. Ces liens, notamment ce dernier point [la « solution finale »], font que notre amitié avec l’Allemagne n’a rien de provisoire ou de conditionnel, mais est permanente et durable, fondée sur un intérêt commun (…) Haj Amin al-Husseini (mufti de Jérusalem, discours sur Radio Berlin, le 1er mars 1944)
J’annonce au monde entier, sans la moindre hésitation, que si les dévoreurs du monde se dressent contre notre religion, nous nous dresserons contre leur monde entier et n’auront de cesse avant d’avoir annihilé la totalité d’entre eux. Ou nous tous obtiendrons la liberté, ou nous opterons pour la liberté plus grande encore du martyre. Ou nous applaudirons la victoire de l’Islam dans le monde, ou nous tous irons vers la vie éternelle et le martyre. Dans les deux cas, la victoire et le succès nous sont assurés. Ayatollah Khomeiny
Les nazis ont probablement tué moins d’un million de Juifs et le mouvement sioniste a participé au massacre. Abou Mazen (alias Mahmoud Abbas, thèse, sous la direction de Ievgueni Primakov, 1982 )
La bataille ne se terminera pas avant que la totalité de la Palestine ne soit libérée. Yasser Arafat (Voice of Palestine, novembre 1995).
Notre but est d’éliminer l’Etat d’Israël et d’établir un Etat qui soit entièrement palestinien. Yasser Arafat (session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996)
La lutte contre l’ennemi sioniste n’est pas une question de frontières, mais touche à l’existence même de l’entité sioniste. Bassam-abou-Sharif (porte-parole de l’OLP, Kuwait News Agency, 31 mai 1996)
Ce n’est pas du tout le mur des Lamentations, mais un sanctuaire musulman. Yasser Arafat (Maariv, 11 octobre 1996)
Abraham n’était pas juif, pas plus que c’était un Hébreu, mais il était tout simplement irakien. Les Juifs n’ont aucun droit de prétendre disposer d’une synagogue dans la tombe des patriarches à Hébron, lieu où est inhumé Abraham. Le bâtiment tout entier devrait être une mosquée. Yasser Arafat, cité dans le Jerusalem Report, 26 décembre 1996)
Tous les événements liés au roi Saul, au roi David et au roi Rehoboam se sont déroulés au Yémen, et aucun vestige hébreu n’a été trouvé en Israël pour la bonne et simple raison qu’ils n’y ont jamais vécu. Jarid al-Kidwa (historien arabe, au cours d’un programme éducatif de l’OLP, en juin 1997)
Il n’y a pas de preuve tangible qu’il y ait la moindre trace ou le moindre vestige juif que ce soit dans la vieille ville de Jérusalem ou dans le voisinage immédiat. Communiqué du ministère palestinien de l’Information (10 décembre 1997)
Il est bien connu que tous les ans les Juifs exagèrent de plus en plus la portée de ce que les nazis leur ont fait. Ils prétendent qu’il y a eu six millions de victimes, mais des recherches précises scientifiques démontrent qu’il n’y en a pas eu plus de 400 000. Télévision palestinienne (25 août 1997)
La Shoah est un mensonge des Sionistes concernant de prétendus massacres perpétrés contre les Juifs. Al Hayat Al Jadeeda (journal de l’Autorité palestinienne, 3 septembre 1997)
Le mur d’Al-Buraq [Mur des Lamentations] et sa place sont une propriété religieuse musulmane…Il fait partie de la mosquée Al Aqsa. Les Juifs n’ont aucun lien avec cet endroit. Mufti de Jérusalem (nommé par Yasser Arafat, Al Ayyam [journal de l’Autorité palestinienne], 22 novembre 1997)
La persécution des Juifs est un mythe mensonger que les Juifs ont qualifié d’Holocauste et ont exploité pour se faire plaindre. Al Hayat Al Jadeeda (journal de l’Autorité palestinienne, 2 juillet 1998)
Le but stratégique est la libération de la Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, même si cela signifie que le conflit doive durer encore mille ans ou pendant de nombreuses générations à venir. Faisal Husseini (Al-Arabi [Egypte], 24 juin 2001).
Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique, à savoir la Palestine du Jourdain à la mer. Marwan Barghouti (chef du Fatah de Cisjordanie, New Yorker, 2 juillet 2001)
J’ai toujours pensé que le Fatah était encore plus dangereux que le Hamas. Ce dernier tient le même discours en arabe et en anglais, il est clair et sincère quant à ses intentions, il est encore catalogué comme organisation terroriste et dès lors, il est plus facile à combattre tant sur le plan militaire qu’idéologique. Tout autre est le Fatah qui a entrepris d’avancer masqué et utilise à merveille l’arme de la takiya, concept islamique qui autorise à mentir dans le but de tromper l’ennemi. On en a vu une illustration magistrale avec l’interview récente d’Abou Mazen à la 2 chaîne de TV israélienne lors de laquelle il faisait en anglais des déclarations agréables à entendre aux oreilles occidentales et aux oreilles gauches israéliennes, pour démentir et dire le contraire le lendemain dans les médias en langue arabe. Il n’est pas facile à deviner quelle était la version authentique ! Inventeur du chantage et du terrorisme à grande échelle contre les populations civiles, le Fatah a quelque peu mis en sourdine le terrorisme physique – provisoirement selon ses propres dires – pour livrer à Israël une lutte plus dangereuse encore que ne le sont les roquettes, les bombes et les missiles : la délégitimation progressive de l’Etat d’Israël dans le monde. Prenant exemple sur les techniques de la propagande nazie, l’Autorité Palestinienne a compris qu’avant de se débarrasser physiquement d’un ennemi, il faut d’abord le mettre au ban de la société et le rendre exécrable et détestable aux yeux du monde. Le terrorisme vise à tuer des personnes, la délégitimation vise à faire disparaître à terme l’Etat d’Israël. Deux tactiques pour un même objectif. Le Fatah est tout simplement plus patient et rusé que le Hamas. Si la communauté internationale « comprend » encore le besoin d’Israël de se défendre contre le terrorisme du Hamas elle se montre par contre complètement autiste face au « terrorisme de velours » que livre le Fatah à Israël depuis l’entrée en fonction d’Abou Mazen. Non seulement elle ferme les yeux sur les procédés pervers utilisés par le successeur d’Arafat et ses sbires, mais elle a pris fait et cause pour le narratif palestinien et met Israël en demeure de généreusement céder sur tous les points en litige. Ainsi lorsque l’Union Européenne exige que la résolution du conflit passe par la négociation, elle indique en même temps quel doit en être le résultat : un Etat palestinien en Judée-Samarie avec Jérusalem comme capitale, soit l’application de la première étape du plan du Fatah pour la « libération de toute la Palestine ». (…) Yasser Arafat et ses successeurs ont réussi le tour de passe-passe d’obtenir un label de respectabilité internationale, avec hélas la collaboration active de dirigeants israéliens irresponsables à l’image des Pérès, Rabin, Beilin, Olmert et autres Livni, ce qui leur permet de poursuivre leur combat sous couvert d’un « processus politique » qu’ils n’ont jamais eu la moindre intention de respecter. Si pour Clausewitz « la guerre était la continuation de la politique par d’autres moyens », pour les terroristes en complet-veston du Fatah, « le processus de paix est la continuation de la guerre par d’autres moyens ». D’où son aspect particulièrement dangereux sur le plan stratégique. Le Hamas, que combat à juste titre Tsahal, exprime sans détours les réelles intentions du mouvement national arabe palestinien et sans doute du monde arabe dans son ensemble : faire disparaître un jour l’Etat d’Israël de la sphère géographique musulmane appelé « Dar El-Islam ». Il faut comprendre que toute souveraineté non-musulmane dans un territoire ayant un jour été sous l’administration des plus grands conquérants de l’Histoire est considérée par eux comme une insulte et une infamie qu’il faut réparer. Sur ce point, le Hamas est en accord avec l’idéologie impérialiste issue du Coran. Mais en affirmant « se contenter » uniquement d’un Etat en Judée-Samarie, le Fatah et l’Autorité Palestinienne trompent le monde en présentant le conflit comme étant de nature exclusivement territoriale ayant pour point de départ la Guerre des Six Jours en 1967. Or, le Fatah a été fondé en…1959 et l’OLP en…1964, donc bien avant que la question des « territoires » ne vienne s’inviter dans les conversations quotidiennes des chancelleries. Et il suffit de se pencher sur les différentes déclarations en langue arabe ou sur les ouvrages scolaires pour voir que l’Autorité Palestinienne fait remonter le conflit aux débuts du sionisme politique et non à la Guerre des Six Jours. Les initiatives de l’AP devant l’ONU, les campagnes de boycott, la propagande effrénée dans les médias et les écoles sont plus dommageables pour Israël que les projectiles du Hamas, car si Tsahal sait comment s’occuper des assassins de Gaza, Israël est largement désavantagé sur le plan international face aux actions de l’Autorité Palestinienne et de la popularité dont elle jouit à travers le monde. De nombreux facteurs convergents, tous plus fallacieux et suspects les uns que les autres, ont porté aux nues la cause palestinienne, devenue le « nouveau Vietnam » des idiots utiles et des chercheurs de causes humanitaires à travers le monde. Le keffieh à carreaux est devenu le point de ralliement romantique de toute une constellation de groupes de populations que tout opposerait par ailleurs. Seuls des naïfs – et ils sont hélas nombreux, même parmi nous – établissent encore la distinction factice entre « modérés » du Fatah et « extrémistes » du Hamas. Un homme politique français s’était un jour indigné de cette différenciation au sein des mouvances terroristes, martelant « qu’il n’y avait pas de terroristes extrémistes d’un côté et de terroristes modérés de l’autre ». Mais il est vrai qu’il s’exprimait après une vague de terrorisme musulman…en France ! Les terroristes musulmans sévissent dans de nombreux points du monde, mais il n’y a que ceux qui s’attaquent à Israël qu’ils sont soudain affublés de titres honorifiques de « militants », « activistes » ou « combattants » quand ils ne sont pas étiquetés comme faisant partie des notables de la « branche politique » de leur organisation. Il est faux, dangereux voire criminel d’affirmer comme le font parfois des hommes politiques et des journalistes israéliens, que la propagande diffusée par l’AP « ne sont que des paroles destinées aux masses ». C’est cette propagande martelée qui forme les esprits et l’opinion, qui crée des illusions, se fixe dans la conscience collective et aboutit à des actes de violences. Parallèlement à son combat contre le Hamas, Israël devra livrer une lutte sans merci concession contre l’Autorité Palestinienne, la démasquer et révéler à la face du monde ses intentions réelles qui sont exactement les mêmes que celles du Hamas et du Jihad.  Shraga Blum
Comme à l’accoutumée, dès lors qu’Israël a enfin entrepris de réagir sérieusement aux longs mois de harcèlement terroriste contre les civils israéliens, les navettes diplomatiques se sont subitement mises en branle avec une rare effervescence. Silencieux depuis des années face au pilonnage du sud d’Israël, Egyptiens, Turcs, Russes, Jordaniens, Qataris, Français, Britanniques, Américains et autres multiplient aujourd’hui leurs efforts pour retenir le bras puissant de Tsahal. Avec un aplomb sans nom, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague a exprimé dimanche tout haut la position de beaucoup de chancelleries : « Dès que vous déclencherez une opération terrestre, vous ne bénéficierez plus du soutien international ». Autrement dit, c’est nous, la communauté internationale qui décidons quelle doit être la tournure que doit prendre votre campagne militaire, et nous qui voulons en fixer la durée et l’issue! Nous les Américains, qui bombardons l’Afghanistan depuis des années loin des caméras, sans nous soucier des civils, nous les Britanniques, qui avons fait la guerre à l’Argentine jusqu’à la victoire à 15.000 km de notre sol pour une petite ile, nous les Russes, qui trucidons sans pitié les Tchetchènes et quiconque est considéré comme une menace pour notre patrie, nous les Turcs, massacreurs d’Arméniens et de Kurdes, nous pays arabes qui nous entretuons allègrement et pour qui la vie humaine de nos propres fils vaut moins qu’un baril de pétrole ! Au-delà des motifs géopolitiques ou diplomatiques, il y a dans cette attitude une expression d’un antisémitisme pur tel qu’il subsiste encore en occident chrétien et tel qu’il sévit de plus en plus dans le monde musulman : le juif est voué à être une victime, à la limite un protégé, mais en aucun cas un vainqueur. Comme le résume avec justesse Guy Konopnicki dans l’un de ses livres : « On préfère le juif en pyjama rayé qu’en uniforme de Tsahal ». Cette persistance de l’antisémitisme dans l’attitude de pays dont certains se disent pourtant nos amis s’était déjà traduite lors de la Guerre des Six Jours, où la communauté internationale s’était rangée aux côtés de l’Etat d’Israël menacé de toutes parts par les hordes musulmanes, mais qui n’a pas pardonné jusqu’à ce jour la victoire éclair du David juif contre le Goliath arabe. Il y a une constante dans le comportement de la communauté internationale face à Israël avec cette répugnance à voir Tsahal à vaincre de manière décisive, et si c’est tout de même le cas, d’exiger ensuite d’Israël qu’il « paie » cette outrecuidante trangression par des concessions à ses ennemis. Dans les lois de la guerre admises officiellement et officieusement, un pays agressé qui repousse ses agresseurs est en droit de dicter les conditions de la paix. Ceci a été valable en tous lieux et en tout temps, sauf pour un seul cas : Israël. L’exigence de payer sur le plan politique le fait d’avoir vaincu sur le champ de bataille équivaudrait au cas de figure absurde d’une Allemagne nazie vaincue qui aurait posé ses conditions et émis des exigences au lendemain de la fin de la Seconde Guerre mondiale ! Malheureusement, cette pathologie antisémite a également été bien intégrée dans la gauche israélienne. Depuis la création de l’Etat d’Israël et la victoire de la Guerre d’Indépendance, cette gauche non débarrassée de ses scories dhimmiques ressent une culpabilité qu’elle exprime par un soutien à la cause palestinienne, comme si le retour de l’indépendance juive après 19 siècles n’était pas un droit mais une faveur, voire une erreur historique pour laquelle il faudrait payer par une indulgence irrationnelle envers nos ennemis. Et depuis le début de l’opération antiterroriste, des responsables de gauche et d’extrême-gauche qui sont invités sur les plateaux de télévision tiennent ce même raisonnement : s’ils soutiennent du bout des lèvres l’action aérienne de Tsahal (uniquement) ils précisent dans la foulée qu’après la cessation des combats, Israël devra impérativement faire des gestes envers Abou Mazen (le modéré… !) et entamer des pourparlers afin de créer un Etat palestinien en Judée-Samarie. Autrement dit, contrebalancer la victoire militaire par des concessions envers ceux qui poursuivent le même but que le Hamas mais avec d’autres moyens. Ceux que Tsipi Livni appelle les « modérés »… Shraga Blum

Attention: un terrorisme peut en cacher un autre !

Antisémitisme médiéval, révisionnisme historique, négationnisme de la Shoah, incitation à la haine et à la violence mais aussi initiatives devant l’ONU, campagnes de boycott, propagande effrénée dans les médias et les écoles …

Au lendemain, pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre et malgré la déception de ceux qui auraient espéré que la démonstration dure un peu plus longtemps , de l’éclatante confirmation du statut de culte de la mort du Hamas …

Importante remise des pendules à l’heure du journaliste israélien  Shraga Blum, sur l’autre face, « terrorisme de velours » ou « en complet veston » comme il l’appelle, du terrorisme palestinien …

A savoir, celui encore bien plus dangereux parce que plus facilement légitimable aux yeux des belles âmes occidentales, du mouvement de Mahmoud Abbas de l’Autorité palestinienne ou Fatah

Dont la Charte, on l’oublie souvent, n’a toujours pas abrogé son objectif historique d’annihilation d’Israël …

Fatah : Le terrorisme de “velours”

En ces jours où Tsahal lutte admirablement contre les terroristes du Hamas, il ne faut pas oublier que cette organisation n’est que l’une des deux composantes principales de cet ennemi qui vise à nous faire disparaître, et peut-être pas la plus difficile à vaincre.

Shraga Blum

Aschkel

novembre 21st, 2012

J’ai toujours pensé que le Fatah était encore plus dangereux que le Hamas. Ce dernier tient le même discours en arabe et en anglais, il est clair et sincère quant à ses intentions, il est encore catalogué comme organisation terroriste et dès lors, il est plus facile à combattre tant sur le plan militaire qu’idéologique.

Tout autre est le Fatah qui a entrepris d’avancer masqué et utilise à merveille l’arme de la takiya, concept islamique qui autorise à mentir dans le but de tromper l’ennemi. On en a vu une illustration magistrale avec l’interview récente d’Abou Mazen à la 2 chaîne de TV israélienne lors de laquelle il faisait en anglais des déclarations agréables à entendre aux oreilles occidentales et aux oreilles gauches israéliennes, pour démentir et dire le contraire le lendemain dans les médias en langue arabe. Il n’est pas facile à deviner quelle était la version authentique !

Inventeur du chantage et du terrorisme à grande échelle contre les populations civiles, le Fatah a quelque peu mis en sourdine le terrorisme physique – provisoirement selon ses propres dires – pour livrer à Israël une lutte plus dangereuse encore que ne le sont les roquettes, les bombes et les missiles : la délégitimation progressive de l’Etat d’Israël dans le monde. Prenant exemple sur les techniques de la propagande nazie, l’Autorité Palestinienne a compris qu’avant de se débarrasser physiquement d’un ennemi, il faut d’abord le mettre au ban de la société et le rendre exécrable et détestable aux yeux du monde. Le terrorisme vise à tuer des personnes, la délégitimation vise à faire disparaître à terme l’Etat d’Israël. Deux tactiques pour un même objectif. Le Fatah est tout simplement plus patient et rusé que le Hamas.

Si la communauté internationale « comprend » encore le besoin d’Israël de se défendre contre le terrorisme du Hamas elle se montre par contre complètement autiste face au « terrorisme de velours » que livre le Fatah à Israël depuis l’entrée en fonction d’Abou Mazen. Non seulement elle ferme les yeux sur les procédés pervers utilisés par le successeur d’Arafat et ses sbires, mais elle a pris fait et cause pour le narratif palestinien et met Israël en demeure de généreusement céder sur tous les points en litige. Ainsi lorsque l’Union Européenne exige que la résolution du conflit passe par la négociation, elle indique en même temps quel doit en être le résultat : un Etat palestinien en Judée-Samarie avec Jérusalem comme capitale, soit l’application de la première étape du plan du Fatah pour la « libération de toute la Palestine ».

Il y a 20 ans, une telle faute morale de la part des faiseurs d’opinion et des décideurs aurait encore trouvé des excuses du fait de la difficulté de trouver des sources d’informations fiables. Mais aujourd’hui, avec la globalisation de l’information et l’accès libre et instantané à tous les médias du monde, il est criminel de faire semblant d’ignorer les horreurs qui se disent, s’écrivent, se diffusent et s’enseignent dans la sphère contrôlée par les « modérés » de l’Autorité Palestinienne. Des sites professionnels et fiables tels que http://www.palwatch.org ou http://www.memri.org, relayés par une quantité de sites-transmetteurs, révèlent que l’antisémitisme médiéval, le révisionnisme historique, le négationnisme de la Shoah, l’incitation à la haine et à la violence ne sont pas l’apanage exclusif du Hamas, loin de là.

Yasser Arafat et ses successeurs ont réussi le tour de passe-passe d’obtenir un label de respectabilité internationale, avec hélas la collaboration active de dirigeants israéliens irresponsables à l’image des Pérès, Rabin, Beilin, Olmert et autres Livni, ce qui leur permet de poursuivre leur combat sous couvert d’un « processus politique » qu’ils n’ont jamais eu la moindre intention de respecter. Si pour Clausewitz « la guerre était la continuation de la politique par d’autres moyens », pour les terroristes en complet-veston du Fatah, « le processus de paix est la continuation de la guerre par d’autres moyens ». D’où son aspect particulièrement dangereux sur le plan stratégique. Le Hamas, que combat à juste titre Tsahal, exprime sans détours les réelles intentions du mouvement national arabe palestinien et sans doute du monde arabe dans son ensemble : faire disparaître un jour l’Etat d’Israël de la sphère géographique musulmane appelé « Dar El-Islam ». Il faut comprendre que toute souveraineté non-musulmane dans un territoire ayant un jour été sous l’administration des plus grands conquérants de l’Histoire est considérée par eux comme une insulte et une infamie qu’il faut réparer. Sur ce point, le Hamas est en accord avec l’idéologie impérialiste issue du Coran. Mais en affirmant « se contenter » uniquement d’un Etat en Judée-Samarie, le Fatah et l’Autorité Palestinienne trompent le monde en présentant le conflit comme étant de nature exclusivement territoriale ayant pour point de départ la Guerre des Six Jours en 1967. Or, le Fatah a été fondé en…1959 et l’OLP en…1964, donc bien avant que la question des « territoires » ne vienne s’inviter dans les conversations quotidiennes des chancelleries. Et il suffit de se pencher sur les différentes déclarations en langue arabe ou sur les ouvrages scolaires pour voir que l’Autorité Palestinienne fait remonter le conflit aux débuts du sionisme politique et non à la Guerre des Six Jours.

Les initiatives de l’AP devant l’ONU, les campagnes de boycott, la propagande effrénée dans les médias et les écoles sont plus dommageables pour Israël que les projectiles du Hamas, car si Tsahal sait comment s’occuper des assassins de Gaza, Israël est largement désavantagé sur le plan international face aux actions de l’Autorité Palestinienne et de la popularité dont elle jouit à travers le monde. De nombreux facteurs convergents, tous plus fallacieux et suspects les uns que les autres, ont porté aux nues la cause palestinienne, devenue le « nouveau Vietnam » des idiots utiles et des chercheurs de causes humanitaires à travers le monde. Le keffieh à carreaux est devenu le point de ralliement romantique de toute une constellation de groupes de populations que tout opposerait par ailleurs.

Seuls des naïfs – et ils sont hélas nombreux, même parmi nous – établissent encore la distinction factice entre « modérés » du Fatah et « extrémistes » du Hamas. Un homme politique français s’était un jour indigné de cette différenciation au sein des mouvances terroristes, martelant « qu’il n’y avait pas de terroristes extrémistes d’un côté et de terroristes modérés de l’autre ». Mais il est vrai qu’il s’exprimait après une vague de terrorisme musulman…en France ! Les terroristes musulmans sévissent dans de nombreux points du monde, mais il n’y a que ceux qui s’attaquent à Israël qu’ils sont soudain affublés de titres honorifiques de « militants », « activistes » ou « combattants » quand ils ne sont pas étiquetés comme faisant partie des notables de la « branche politique » de leur organisation.

Il est faux, dangereux voire criminel d’affirmer comme le font parfois des hommes politiques et des journalistes israéliens, que la propagande diffusée par l’AP « ne sont que des paroles destinées aux masses ». C’est cette propagande martelée qui forme les esprits et l’opinion, qui crée des illusions, se fixe dans la conscience collective et aboutit à des actes de violences.

Parallèlement à son combat contre le Hamas, Israël devra livrer une lutte sans merci concession contre l’Autorité Palestinienne, la démasquer et révéler à la face du monde ses intentions réelles qui sont exactement les mêmes que celles du Hamas et du Jihad.

Shraga Blum (hournaliste) Israël pour israel-flash- europe-israel

Voir aussi:

Le peuple qui n’avait pas le droit de vaincre

Shraga Blum

JSSNews

18 novembre 2012

Lors de ses multiples conférences sur le confit israélo-arabe, l’économiste et géopolitologue Guy Millière, ami inconditionnel d’Israël, martèle invariablement cette idée : pour que ce conflit prenne un jour fin, il faut qu’il y ait un vainqueur, et ce vainqueur doit impérativement être Israël car l’inverse aurait des conséquences tragiques. Il est parfois utile de s’entendre dire quelques vérités par quelqu’un de « l’extérieur », même s’il est bien plus à l’intérieur que beaucoup de juifs !

Pour ceux qui se souviennent de la Guerre de Kippour, hormis la terreur existentielle qui a saisi le pays durant les heures qui ont suivi l’attaque « surprise » des armées égyptiennes et syriennes, il y aussi eu cette incompréhension face à la victoire volée deux semaines plus tard par l’intervention conjointe des USA et de l’URSS. Il fallait qu’Israël soit sauvé de la disparition, certes, mais il ne fallait pas que l’Etat d’Israël gagne. Honneur arabe et autre intérêts occidentaux obligent.

Comme à l’accoutumée, dès lors qu’Israël a enfin entrepris de réagir sérieusement aux longs mois de harcèlement terroriste contre les civils israéliens, les navettes diplomatiques se sont subitement mises en branle avec une rare effervescence. Silencieux depuis des années face au pilonnage du sud d’Israël, Egyptiens, Turcs, Russes, Jordaniens, Qataris, Français, Britanniques, Américains et autres multiplient aujourd’hui leurs efforts pour retenir le bras puissant de Tsahal. Avec un aplomb sans nom, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague a exprimé dimanche tout haut la position de beaucoup de chancelleries : « Dès que vous déclencherez une opération terrestre, vous ne bénéficierez plus du soutien international ». Autrement dit, c’est nous, la communauté internationale qui décidons quelle doit être la tournure que doit prendre votre campagne militaire, et nous qui voulons en fixer la durée et l’issue! Nous les Américains, qui bombardons l’Afghanistan depuis des années loin des caméras, sans nous soucier des civils, nous les Britanniques, qui avons fait la guerre à l’Argentine jusqu’à la victoire à 15.000 km de notre sol pour une petite ile, nous les Russes, qui trucidons sans pitié les Tchetchènes et quiconque est considéré comme une menace pour notre patrie, nous les Turcs, massacreurs d’Arméniens et de Kurdes, nous pays arabes qui nous entretuons allègrement et pour qui la vie humaine de nos propres fils vaut moins qu’un baril de pétrole !

Au-delà des motifs géopolitiques ou diplomatiques, il y a dans cette attitude une expression d’un antisémitisme pur tel qu’il subsiste encore en occident chrétien et tel qu’il sévit de plus en plus dans le monde musulman : le juif est voué à être une victime, à la limite un protégé, mais en aucun cas un vainqueur. Comme le résume avec justesse Guy Konopnicki dans l’un de ses livres : « On préfère le juif en pyjama rayé qu’en uniforme de Tsahal ». Cette persistance de l’antisémitisme dans l’attitude de pays dont certains se disent pourtant nos amis s’était déjà traduite lors de la Guerre des Six Jours, où la communauté internationale s’était rangée aux côtés de l’Etat d’Israël menacé de toutes parts par les hordes musulmanes, mais qui n’a pas pardonné jusqu’à ce jour la victoire éclair du David juif contre le Goliath arabe.

Il y a une constante dans le comportement de la communauté internationale face à Israël avec cette répugnance à voir Tsahal à vaincre de manière décisive, et si c’est tout de même le cas, d’exiger ensuite d’Israël qu’il « paie » cette outrecuidante trangression par des concessions à ses ennemis. Dans les lois de la guerre admises officiellement et officieusement, un pays agressé qui repousse ses agresseurs est en droit de dicter les conditions de la paix. Ceci a été valable en tous lieux et en tout temps, sauf pour un seul cas : Israël. L’exigence de payer sur le plan politique le fait d’avoir vaincu sur le champ de bataille équivaudrait au cas de figure absurde d’une Allemagne nazie vaincue qui aurait posé ses conditions et émis des exigences au lendemain de la fin de la Seconde Guerre mondiale !

Malheureusement, cette pathologie antisémite a également été bien intégrée dans la gauche israélienne. Depuis la création de l’Etat d’Israël et la victoire de la Guerre d’Indépendance, cette gauche non débarrassée de ses scories dhimmiques ressent une culpabilité qu’elle exprime par un soutien à la cause palestinienne, comme si le retour de l’indépendance juive après 19 siècles n’était pas un droit mais une faveur, voire une erreur historique pour laquelle il faudrait payer par une indulgence irrationnelle envers nos ennemis. Et depuis le début de l’opération antiterroriste, des responsables de gauche et d’extrême-gauche qui sont invités sur les plateaux de télévision tiennent ce même raisonnement : s’ils soutiennent du bout des lèvres l’action aérienne de Tsahal (uniquement) ils précisent dans la foulée qu’après la cessation des combats, Israël devra impérativement faire des gestes envers Abou Mazen (le modéré… !) et entamer des pourparlers afin de créer un Etat palestinien en Judée-Samarie. Autrement dit, contrebalancer la victoire militaire par des concessions envers ceux qui poursuivent le même but que le Hamas mais avec d’autres moyens. Ceux que Tsipi Livni appelle les « modérés »…

Sans parler de l’absurdité du linkage entre les deux sujets, il y a dans ces propos l’acceptation inconsciente (dans les deux sens du terme !) de l’attitude des nations envers Israël : si vous gagnez sur le terrain militaire, vous devrez le payer sur un autre plan.

Il est temps de dire haut et fort aux grands de ce monde qu’Israël a la droit de tout faire pour assurer sa défense, après des mois et des années de patience, surtout lorsqu’il le fait avec une précision et une prudence qu’aucun de tous ces pays n’adopteraient en pareil cas ou pour bien moins.

Israël est le seul pays au monde qui a réuni le corps diplomatique pour le prévenir gentiment qu’il allait entamer une opération contre les nids terroristes.

Israël est le seul pays à tenir au courant les pays « amis » du déroulement des opérations.

Israël est le seul pays à rassurer quotidiennement les chancelleries qu’il fait tout pour éviter des pertes civiles chez un ennemi qui utilise quant à lui machiavéliquement sa propre population pour se protéger.

Israël est le seul pays qui poursuit l’acheminement de marchandises humanitaire vers un territoire qui le lui rend en roquettes et missiles.

Israël est le seul aussi à s’être introduit dans les médias des terroristes pour lancer un message en langue arabe à destination des populations civiles : « Eloignez-vous des infrastructures et des terroristes du Hamas afin de ne pas être touchés par nos attaques ».

Israël n’a donc aucune leçon à recevoir de quiconque.

Israël n’a pas seulement le droit de vaincre, il en a le devoir.

Voir enfin:

Charte de l’OLP (extraits):

Article 1 : La Palestine est la patrie du peuple arabe palestinien: elle constitue une partie inséparable de la patrie arabe, et le peuple palestinien fait partie intégrante de la nation arabe.

Article 2 : La Palestine, dans les frontières du mandat britannique, constitue une unité territoriale indivisible.

Article 7 : (…) Tous les moyens d’information et d’éducation doivent être employés pour faire connaître à chaque Palestinien son pays de la manière la plus approfondie, tant matériellement que spirituellement. Il doit être préparé à la lutte armée et au sacrifice de ses biens et de sa vie afin de recouvrer sa patrie et d’œuvrer à sa libération.

Article 9 : La lutte armée est la seule voie menant à la libération de la Palestine. Il s’agit donc d’une stratégie d’ensemble et non d’une simple phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa ferme résolution de poursuivre la lutte armée et de préparer une révolution populaire afin de libérer son pays et d’y revenir. (…)

Article 10 : L’action des commandos constitue le centre de la guerre de libération populaire palestinienne, ce qui exige d’en élever le degré, d’en élargir l’action et de mobiliser tout le potentiel palestinien en hommes et en connaissances, en l’organisant et en l’entraînant dans la révolution palestinienne armée. (…)

Article 15 : La libération de la Palestine est, du point de vue arabe, un devoir national ayant pour objet de repousser l’agression sioniste et impérialiste contre la patrie arabe et visant à éliminer le sionisme de la Palestine. (…). Il s’ensuit que la nation arabe doit mobiliser tout son potentiel militaire, humain, moral et spirituel afin de participer activement avec le peuple palestinien à la libération de la Palestine. (…)

Article 16 : La libération de la Palestine, d’un point de vue spirituel, fera bénéficier la Terre Sainte d’une atmosphère de sécurité et de quiétude, ce qui assurera la sauvegarde des lieux saints et garantira la liberté du culte en permettant à chacun de s’y rendre, sans distinction de race, de couleur, de langue ou de religion. (…).

Article 19 : Le partage de la Palestine en 1947 et l’établissement de l’État d’Israël sont entièrement illégaux, quel que soit le temps écoulé depuis lors (…).

Article 20 : La déclaration Balfour, le mandat sur la Palestine et tout ce qui en découle sont nuls et non avenus. Les prétentions fondées sur les liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et avec une juste conception des éléments constitutifs d’un État. Le judaïsme, étant une religion, ne saurait constituer une nationalité indépendante. De même, les Juifs ne forment pas une nation unique dotée d’une identité propre, mais ils sont citoyens des États auxquels ils appartiennent.

Article 21 : S’exprimant par révolution armée palestinienne, le peuple arabe palestinien rejette toute solution de remplacement à la libération intégrale de la Palestine (…).

Article 22 : Le sionisme est un mouvement politique organiquement lié à l’impérialisme international et opposé à toute action de libération et à tout mouvement progressiste dans le monde. Il est raciste et fanatique par nature, agressif, expansionniste et colonial dans ses buts, et fasciste par ses méthodes, Israël est l’instrument du mouvement sioniste et la base géographique de l’impérialisme mondial, stratégiquement placé au cœur même de la patrie arabe afin de combattre les espoirs de la nation arabe pour sa libération, son union et son progrès. Israël est une source constante de menaces vis-à-vis de la paix au Proche-Orient et dans le monde entier. Étant donné que la libération de la Palestine éliminera la présence sioniste et impérialiste et contribuera à l’instauration de la paix au Proche-Orient, le peuple palestinien recherche l’appui de toutes les forces progressistes et pacifiques du monde et les invite toutes instamment, quelles que soient leurs affiliations et leurs croyances, à offrir aide et appui au peuple palestinien dans sa juste lutte pour la libération de sa patrie.

Article 23 : Les exigences de la sécurité et de la paix, autant que celles du droit et de la justice, requièrent (…) de considérer le sionisme comme un mouvement illégal, d’en interdire l’existence et d’en proscrire les activités.

Article 33 : La présente Charte ne peut être amendée que par une majorité des deux tiers de tous les membres du Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine réunis en session extraordinaire convoquée à cet effet.

28 Responses to Gaza/Bilan: Le Fatah ou la continuation du terrorisme par d’autres moyens (Our aim is the elimination of Zionism in Palestine)

  1. […] se prépare à appuyer la demande d’entrée à l’ONU d’un mouvement revendiquant explicitement la disparition de l’Etat israélien […]

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  2. […] toujours pas officiellement renoncé au terrorisme et appelle toujours, dans sa charte, à la disparition de l’Etat israélien […]

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  3. […] reparti pour un tour avec l’adoubement onusien du membre d’une organisation qui continue à appeler à l’annihilation d’un de ses voisins […]

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  4. […] qu’après toutes les autres et du côté cette fois de Téhéran ou même de Ramallah ou Gaza, de nouveaux « égyptiens » se préparent à la prochaine expulsion […]

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