Présidentielles 2012: Comme Obama en 2008 (French demographer confirms Hollande’s Obama-inspired ethnic strategy)

We can build a collective civic space large enough for all our separate identities, that we can be ‘e pluribus unum’ — out of one, many. Al Gore (Milwaukee, 1994)
En URSS, pour avoir le statut d’écrivain, il faut avoir dénoncé deux camarades. Coluche
Au motif de mettre un terme à l’hypocrisie qui entoure la question de l’immigration clandestine, son administration se concentre sur la chasse aux clandestins ayant basculé dans la criminalité, petite ou grande, mais tolère ouvertement ceux qui viennent pour travailler, c’est-à-dire l’immense majorité d’entre eux. De quoi se concilier, au passage, les bonnes grâces de la communauté hispanique, première minorité aux États-Unis, riche désormais de plus de cinquante millions d’électeurs ! De fait, si beaucoup condamnent l’immigration illégale, peu cherchent vraiment à l’endiguer. Et pour cause, tout le monde, ou presque, en profite. Elle profite d’abord au clandestin lui-même, qui une fois entré aux États-Unis, trouve du travail pour survivre et subvenir aux besoins de sa famille restée derrière en attendant de venir le rejoindre ; elle profite aux employeurs qui ont ainsi un réservoir de main d’œuvre bon marché sans cesse renouvelé ; elle profite au gouvernement parce que les clandestins font tourner des pans importants de l’économie américaine, l’agriculture, la construction, la restauration ; enfin elle profite même au Mexique qui réduit son propre chômage et reçoit des devises en retour… Ceux qui n’en profitent pas sont les États, parce qu’ils doivent supporter les coûts de cette présence en matière de santé, et souvent en matière d’éducation, pour les enfants de migrants nés ou entrés aux États-Unis. Les clandestins étant inégalement répartis sur le territoire américain (25% d’entre eux se trouvent en Californie) ce fardeau affecte très sévèrement les États du sud-ouest, Texas, Nouveau Mexique, Arizona et Californie. Ceux qui n’en profitent pas non plus sont les ouvriers américains, dont les salaires sont systématiquement tirés vers le bas. Gérard Olivier
En quelques jours, Taubira a choisi : ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues sont dans le bon camp, à protéger. Les hommes blancs, dans le mauvais. (…) Dans les banlieues, Hollande a réalisé des scores de dictateur africain. Eric Zemmour
Il s’est produit à l’occasion de l’élection présidentielle de 2012, le même phénomène qu’à celle de 2008 aux Etats-Unis, où Barack Obama a été élu grâce à l’apport des minorités ethniques, alors qu’il était minoritaire dans la catégorie ‘blanc non hispanique’. Laurent Chalard

Hollande élu grâce à ses « scores de dictateur africain » dans les banlieues?

A l’heure où, après le coup du « mariage homosexuel » pour l’électorat et les dollars d’Hollywood comme les voix des jeunes, un Chasseur d’ambulances en chef de plus en plus menacé par son calamiteux bilan en est à promettre l’amnistie aux immigrés clandestins (et futurs électeurs) hispaniques …

Et où à la veille d’une élection législative annoncée particulièrement difficile, une droite toujours aussi suicidaire continue de refuser tout accord avec ses alliés naturels de l’extrême-droite …

Pendant qu’une gauche complètement décomplexée étale, outre sa notoire consanguinité médiatique, ses alliances avec une extrême-gauche aux accents robespierristes qui défend les joyeusetés des régimes vénezuélien, cubain ou chinois…

Et que loin de l’obsession sarkozyenne d’ouverture au camp adverse et sous couvert d’un discours prétendument rassembleur, notre nouvel obama blanc de président pousse sa propre obsession de se démarquer de son prédécesseur jusqu’aux limites du plus pur sectarisme …

Et que, sous la pression des chasseurs d’ambulance professionnels (et dument subventionnés) et le doigt sur la couture du pantalon, nos médias de révérence préparent leur nettoyage d’automne …

Retour pour ceux qui ne l’auraient peut-être toujours pas compris …

Sur  la lumineuse analyse et confirmation, par le géographe Laurent Chalard,  d’une des principales raisons, quatre ans après celui d’Obama, du  holdup du siècle socialiste d’il y a trois semaines (ie. une courte victoire d’un peu plus d’un million de voix).

A savoir la stratégie explicitement obamienne du camp socialiste de ciblage systématique des minorités ethniques dont il a pu recueillir, on le sait en certains endroits et sans compter les DOMTOM, jusqu’à 93% des suffrages.

Sur le versant inverse de ce qu’il faudrait plus analyser à notre avis comme un court échec sarkozyen en faveur d’un président doublement accidentel (après l’auto-sabordage DSKien), notre chercheur semble en revanche avoir eu la main moins heureuse.

Ecrivant il est vrai dans le bulletin paroissial de la gauche bien-pensante (alias Libération), celui-ci ne pouvait en effet que condamner la stratégie Buisson et attribuer ladite défaite à la non-prise en compte, qualifiée de suicidaire, de l’électorat ethnique en question.

Alors que ce qu’il y avait effectivement de suicidaire dans une société vieillissante et donc naturellement majoritairement à droite, c’était au contraire de n’avoir pas su (ou voulu) appliquer jusqu’au bout la pourtant bien-fondée stratégie du conseiller électoral de Nicolas Sarkozy qu’il est devenu si tendance, à gauche comme à droite, d’accuser de tous les maux …

Une courte victoire démographique

Laurent Chalard

Libération

13 mai 2012

François Hollande a été élu président à une courte majorité, avec un score de 51,6%. Ce résultat s’explique en partie par un facteur oublié des analystes politiques, la démographie, au rôle pourtant majeur, en France comme aux Etats-Unis.

Le corps électoral évolue en fonction de la croissance démographique. Or, cette dernière est le produit de deux facteurs.

Le premier est la progression de l’espérance de vie, qui conduit à un vieillissement de la population par le haut, c’est-à-dire qu’une large partie de l’augmentation de la population française est due à la hausse du nombre de personnes âgées et non de celui des jeunes. Par exemple, pour l’année 2011, alors que le solde naturel de la France est de + 253 000 personnes, l’accroissement des 65 ans et plus est de 308 000 personnes. Le solde naturel français est donc uniquement le produit du vieillissement de la population (sinon la population diminuerait).

Le second facteur est l’immigration, la France ayant un solde migratoire positif depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce phénomène vient gonfler la croissance démographique du pays, d’autant qu’il agit aussi sur la natalité (sans immigration, le nombre de naissances serait moins élevé). En 2011, le solde migratoire est estimé à + 80 000 personnes. En conséquence, ces deux facteurs jouent un rôle primordial sur le résultat des élections, mais en sens opposé.

Le vieillissement sensible de la population a mécaniquement tendance à augmenter l’électorat de droite, puisque les études sociologiques montrent qu’en vieillissant les électeurs sont plus tentés par les partis conservateurs, du fait d’une certaine nostalgie pour le passé. Or, les premières générations de baby- boomers, nées après la Seconde Guerre mondiale, ont désormais plus de 65 ans. La stratégie de Patrick Buisson, conseiller de Nicolas Sarkozy, reposant sur une droitisation du discours s’adressait principalement à cette population et fut finalement couronnée d’un relatif succès. En effet, ces générations ayant peu côtoyé d’immigrés dans leur enfance ont une certaine peur face aux évolutions démographiques constatées dans les grandes métropoles.

A l’opposé, l’immigration récente (c’est-à-dire post-1975), constituée essentiellement de jeunes ménages d’origine extra-européenne, renforce le vote de gauche pour des raisons évidentes. Le discours de Nicolas Sarkozy, du «nettoyage au Kärcher» jusqu’aux remarques sur les «musulmans» lors du débat présidentiel, ne peut que révulser cette population. Du fait des naturalisations (plus de 100 000 par an) et d’une hausse naturelle sensiblement supérieure aux populations d’ascendance européenne, leur part dans l’électorat s’accroît, faisant plus que compenser le vieillissement de la population, ce que n’ont pas su voir les dirigeants de droite, leur stratégie reposant sur l’espoir que cette population s’abstiendrait.

Sans le vote des immigrés extra-européens naturalisés et de leurs enfants et petits-enfants nés français (leur pourcentage dans l’électorat est impossible à déterminer), le candidat socialiste aurait été difficilement élu président, étant donné le vieillissement de la population. L’étude de la répartition géographique du vote pour François Hollande, montre l’importance de ce facteur. Dans les communes à fort pourcentage de populations ayant des origines non européennes, le candidat socialiste progresse beaucoup plus qu’en moyenne nationale par rapport au score réalisé en 2007 par Ségolène Royal. Les exemples de Clichy-sous-Bois, La Courneuve, Garges-lès-Gonesse ou du XVe arrondissement de Marseille témoignent d’une progression de plus de 10 points en cinq ans, avec des scores bien souvent supérieurs à 70%. Cet électorat a massivement voté pour la gauche, ou plutôt contre le discours stigmatisant de Nicolas Sarkozy.

Il s’est produit à l’occasion de l’élection présidentielle de 2012, le même phénomène qu’à celle de 2008 aux Etats-Unis, où Barack Obama a été élu grâce à l’apport des minorités ethniques, alors qu’il était minoritaire dans la catégorie «blanc non hispanique». François Hollande devra tenir compte de l’espoir qu’il porte pour cette jeunesse d’origine extra-européenne qui a des réelles difficultés d’insertion dans le pays, au risque sinon de la faire définitivement basculer dans le communautarisme, processus déjà engagé, mais encore potentiellement réversible. Quant à la droite, elle devra prendre en compte l’existence de cette population, appelée à croître dans l’électorat, si elle souhaite reconquérir le pouvoir. La stratégie de droitisation de son discours et d’éventuelle alliance avec l’extrême droite est donc suicidaire à long terme.

Voir aussi:

« Que cessent les attaques d’Eric Zemmour contre Christiane Taubira »

Dominique Sopo, président de SOS-Racisme

Le Monde

28.05.2012

Depuis la formation du gouvernement, Christiane Taubira, nouvelle ministre de la justice, fait l’objet de critiques répétées. Accusée d’angélisme, de communautarisme et d’un passé indépendantiste par le Front national et l’UMP, elle semble concentrer les espoirs les plus fous de la droite et de l’extrême droite.

Et si cette ministre était l’épouvantail parfait pour poursuivre la dynamique suintant le racisme qui aurait permis à Marine Le Pen de réaliser un score élevé à l’élection présidentielle et à Nicolas Sarkozy de « limiter la casse » le 6 mai ?

Ces attaques sont sournoises et masquées. Les détracteurs se défendront de vouloir mobiliser une partie de l’électorat contre la couleur de peau de Christiane Taubira, tout comme ils se défendirent de tirer sur Rachida Dati en raison de ses origines maghrébines lorsque celle-ci accéda à la même fonction régalienne.

« VISION RACIALISÉE DE LA SOCIÉTÉ »

Lors de sa chronique du 23 mai sur RTL, Eric Zemmour ne prit pas de telles précautions. Attaquant Christiane Taubira sur sa volonté de réinscrire dans le code pénal le délit de harcèlement sexuel invalidé par le Conseil constitutionnel, il s’épancha une fois de plus dans un positionnement digne de ce machisme grossier dont il ne se départ plus.

Car, pour Eric Zemmour, le délit de harcèlement sexuel est une entreprise dirigée contre les hommes. Peu importe que les lois de 1992 et de 2002 sur le harcèlement sexuel n’identifient évidemment pas le sexe des auteurs et des victimes potentiels. Il ne s’arrête pas à ces détails qu’un minimum de déontologie journalistique lui aurait pourtant commandé de présenter.

Mais Eric Zemmour va plus loin en exhumant sa vision racialisée de la société. Car qu’on se le tienne pour dit : le délit de harcèlement sexuel n’est pas simplement une attaque contre les hommes, réduits à ne plus pouvoir se détendre avec une petite main aux fesses ou à travers la sollicitation contrainte de faveurs sexuelles. Non, pour Eric Zemmour, ce que Christiane Taubira attaque, ce sont les hommes blancs.

« INEXORABLE CHUTE »

Des hommes blancs qu’il prétend « défendre » (n’a-t-on pas connu meilleure protection ni meilleur avocat ?) en exaltant le bon temps de l’infériorité des femmes, des Noirs et des Arabes.

Pour Eric Zemmour, la marche vers l’égalité qui est en train de mettre fin aux anciens rapports de sujétion est vécue comme une lente, douloureuse et inexorable chute qui n’est pas, à la lecture et à l’écoute de ses « pensées », sans créer chez lui un manifeste complexe de castration.

Complexe encore une fois présent dans sa chronique anti-Taubira puisque, au fil de ses élucubrations, Eric Zemmour nous gratifia de nouveau d’une vision des jeunes de banlieue, traversée de la crainte de leur puissance et de leur violence (remarquons au passage qu’Eric Zemmour glisse, en matière de délinquance, de la question des mineurs à celle des jeunes de banlieue).

« L’HOMME BLANC VOIT SA VIRILITÉ REMISE EN CAUSE »

Or, il est utile de rappeler que la vision que se fait Eric Zemmour des jeunes de banlieue est également très racialisée, comme le montrèrent les débats judiciaires qui aboutirent à la condamnation pour incitation à la discrimination raciale prononcée à son encontre le 18 février 2011.

Selon Eric Zemmour, l' »homme blanc » verrait donc sa virilité remise en cause par celle d’hommes noirs et arabes qui, eux, ne seraient pas soumis à la féminisation imposée aux hommes blancs par les militants pour l’égalité.

Espérons qu’un jour les complexes d’Eric Zemmour se résoudront sur un divan plutôt que par l’expression radiophonique d’une haine quotidienne obligeamment permise par la sollicitude de RTL à l’endroit de ce personnage.

Voir également:

Zemmour débarqué de RTL : Le grand ménage a commencé.

Myriam Picard

Nouvelles de France

27 mai, 2012

Ils l’ont fait. Zemmour est viré.

Est-on surpris ? Non. Sous la « droite », déjà, il avait eu droit à un procès, les voix médiatiques habituelles se déchaînaient contre lui, des rappeurs vomissaient leur haine sans que Sopo, Lozès ou ou Tubiana ne sourcillent. La différence de taille, c’est que le gouvernement actuel comporte une Georges Paul-Langevin, actuelle ministre déléguée à la réussite éducative, ancienne présidente du MRAP. Christiane Taubira est la maman d’une loi qu’on ne connait que trop bien. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture (comme quoi, tout est possible) se lança dans une diatribe hystérique et délirante contre le projet de loi sur les tests ADN.

Qu’on se le dise : les auditeurs de RTL ne comptent pas. Ce qui compte, ce sont les tribunes et communiqués de presse pondus par les mêmes navrants personnages qui, depuis quarante ans, distribuent des satisfecit de bien-pensance et torquemadent à tours de bras.

Regardez-les, ces suffisants roquets de l’antiracisme ultra-subventionné, regardez-les, tout congestionnés de satisfaction de voir leur lamento si bien accueilli et compris par la direction de RTL. Ils sont le visage de ce système qu’on appelle aujourd’hui démocratie, ce système où une Chloé Leprince déclare un ophtalmo raciste, le voue ainsi à la lapidation médiatique, tandis que le temps révèle l’innocence du praticien. Ils sont le visage de ces hystériques qui pleurnichent en permanence contre ceux qui osent ne pas penser comme eux. « Malheur à moi ! Je suis nuance. » écrivait Nietzsche. Malheur à Zemmour, donc, mais aussi malheur à tous ces prédécesseurs, malheur à Pierre Cassen, à Jacques Philarcheïn, à Pascal Mohammed Hilout, à Rachid Kaci, à tous ceux qui ne disent pas le Bien tel qu’il est unilatéralement et antidémocratiquement défini aujourd’hui.

Si Taubira était intelligente et un tantinet stratège, elle condamnerait le limogeage de Zemmour. Mais il faudrait pour cela qu’elle se dépêtre de sa haine de tout ce qu’il représente : une opinion différente de la sienne, une critique aux antipodes des officines socialistes subventionnées par le contribuable, j’ai nommé le MRAP et SOS RACISME. Sans même parler de la LICRA et de ce cher Tubiana, qui me vomit sa haine, au procès récemment fait au bon sens dit par deux rédacteurs de Riposte Laïque, parce que « j’étais catholique ».

Voilà les maîtres que les Français se sont laissé imposer. Sans manifester (une malheureuse fois, devant les locaux du Figaro, pour soutenir Zemmour), sans crier leur indignation. Pas de printemps médiatique, en France, mais le glas de l’enterrement des rares chroniqueurs courageux. A-t-on encore le droit, dans ce pays qui se ressemble de moins en moins, d’allumer sa radio ou sa télévision pour entendre, une fois par jour, une voix qui ne soit pas celle de Pascale Clark ou Jean-Michel Apathie ? Des milliers de personnes écoutent Zemmour tous les matins. Il n’est pas arrivé chez Ruquier ou à RTL par miracle. Il y travailla parce qu’il était cultivé, brillant, pugnace, et surtout, ce qui est le plus rare et le plus miraculeux aujourd’hui, courageux : on le paie parce qu’il a du succès. Il a du succès parce qu’il dit, sinon le vrai, du moins ce que nombre de Français pensent et taisent dans la peur de se faire aussi sec traîner au bûcher de la « gauche olfactive » que décrit si bien Elisabeth Lévy.

Quiconque a la chance de connaître un peu Zemmour sait que cet homme est tout sauf machiste, raciste ou xénophobe. Il ne sue pas la haine. Il n’a aucun problème à considérer que quelqu’un puisse exprimer une opinion différente de la sienne. Il ose, simplement, user de son droit le plus strict : se servir de son cerveau.

Mais à l’ère d’Ûbernormal Ier, il ne faut pas. Il faut comprendre que ce président soi-disant normal, tout doux, si gentil, que cet homme-là charrie avec lui toute une bande de zigs imbéciles et nocifs qui ont eu le pouvoir médiatique pendant quarante ans, et disposent maintenant d’une trentaine de ministres et d’un « président » tout dévoués à leur cause.

Le grand ménage a commencé. Il sera court. Combien de journalistes, en effet, font résonner aujourd’hui une voix discordante ? Ménard a été viré de RTL en juin 2011. Elisabeth Lévy, avant de diriger Causeur, avait été expulsée de France Culture, en juillet 2007, où elle animait « Le premier pouvoir » (émission qui rencontrait un franc succès), par David Kessler (aujourd’hui conseiller médias et culture de… François Hollande).

Qui reste-t-il ? Lévy, Polony, Rioufol, Finkielkraut, quelquefois Brunet (et encore). Autrement dit, personne. Bientôt, Canteloup lui-même, dont l’imitation de Taubira n’a rien pour plaire à la Garde des Seaux ? Laurent Gerra, peut-être ?

La lessive sera courte. Et on verra, plus que jamais, les sites internet et blog résistants multiplier leur hébergement à l’étranger, « retenir leur plume » avec angoisse, comme le disait Tillinac au procès de Zemmour. On verra, sur les réseaux sociaux, la rage s’exprimer partout, la colère se transformer en haine, l’exaspération contre quelques-uns évoluer vers une détestation générale. A trop maintenir le couvercle sur une marmite qui bout, c’est toute la cuisine qui explose. C’est Tillinac, encore, qui écrivait récemment : « Chacun sera le réac d’un autre, le double mauvais de sa propre rancoeur. Ça promet des moeurs de vicelards qui s’épieront derrière leurs persiennes. Ça promet pire que la ruine : le deuil de toute jouvence, la réclusion dans un ennui nauséeux. Ça promet une manière de pétainisme rosâtre et verdâtre, frangé de rouge, un pétainisme bio et soft mais pas clean où l’on s’emm… comme des rats morts. »

Relisons Soljenitsyne et Vladimir Boukovski. Relisons-les attentivement. Ils nous racontent une histoire qui ressemble furieusement à la nôtre. Ça commence par des colonnes de pensée unique dans les journaux. Ça passe ensuite par le limogeage de journalistes ou d’intellectuels dissidents, par des procès pour un « oui » dit trop faiblement ou un « non » interdit d’expression. Ça se déroule ensuite de façon mathématique. La Pravda fait des petits, on interdit des réunions (ah, le bel argument de « crainte de troubles à l’ordre public »), et, comme le disait Coluche, on ne peut plus cracher en public, car c’est interdit de faire de la politique dans la rue. On dissimule soigneusement des réalités qui conduisent aux meurtres. Hier, les Russes découvraient, écœurés, dans la presse, qu’ils ne crevaient pas de faim, et que les voix qui osaient affirmer que les murs d’URSS suaient de misère étaient des monstres à la solde de l’impérialisme occidental. Aujourd’hui, il ne faut pas dire que l’immigration pose de graves problèmes économiques, sociaux et culturels, et que les coupables ne sont pas forcément toujours du côté des Français de souche ; ou qu’il y a une vague de criminalité chez des jeunes issus de l’immigration. Il faut dire le contraire. Le répéter. Sans fin. Au terme de cette opération le monde entier sait que l’immigration est une chance pour la France, que les jeunes délinquants et criminels ne sont que de pauvres choux conditionnés par leur condition sociale. Au terme de cette opération, ces mêmes pauvres choux, ayant avec eux et pour eux une foule de journalistes, de politiciens et de magistrats, massacrent, tuent, volent, harcèlent, insultent en toute quiétude. Rien de dramatique. Ce n’est jamais que la France qui crève.

« En URSS, pour avoir le statut d’écrivain, il faut avoir dénoncé deux camarades. » [1] En France aussi. Pour avoir encore plus de pouvoir, d’argent public et de puissance médiatique, pour se composer une virginité éternelle, il suffit de piauler sur trois plateaux télé que tel ou tel est raciste et que c’est intolérable et que le bruit des bottes est à nos portes, pour qu’un directeur de rédaction serre les fesses de terreur et coure faire rédiger la lettre de licenciement du forcément coupable.

Zemmour est mort, RIP Zemmour. Combien de temps avant qu’I>Télé ne le remercie ?

 1. Coluche.

Voir encore:

Immigration clandestine : le double jeu d’Obama

 Gérard Olivier

4 avril 2012

Il y a entre 12 et 20 millions de clandestins aux États-Unis. Pour la plupart des « latinos ». Si l’administration fait la chasse aux criminels, elle tolère ceux qui viennent chercher du travail, alors que la majorité des Américains s’y opposent.

Coup de filet spectaculaire la semaine dernière aux États-Unis. Fin mars, les hommes de l’ICE, « Immigration & Customs Enforcement », l’agence chargée du contrôle des frontières, ont arrêté 3000 clandestins soupçonnés d’avoir commis des crimes sur le territoire américain. Ils vont être renvoyés dans leur pays d’origine.

L’opération s’appelait Cross Check. C’est la troisième en moins d’un an. En mai 2011 puis en septembre, en effet, les mêmes hommes avaient déjà mené « le raid plus important de leur histoire » pour mettre la main sur 2 400 puis 2 900 « étrangers criminels et fugitifs» (« convicted criminal aliens and fugitives ») dont certains étaient des meurtriers, des chefs de gangs ou des trafiquants de drogue, et d’autres de simples pères de famille arrêtés pour conduite en état d’ébriété…

Le but de ces opérations était le même. Frapper l’imagination à quelques mois d’une échéance électorale pour montrer que l’administration prend à bras le corps la question de l’immigration clandestine. Quand, en réalité, elle a choisi de laisser faire, voire de la favoriser. Comme l’ont fait les autres administrations avant elle…

Les États-Unis comptent entre douze millions (chiffre officiel) et vingt millions de clandestins. La moitié d’entre eux sont d’origine mexicaine. Les trois quarts sont des hispaniques, ou « latinos », entrés en traversant le Rio Grande qui marque la frontière sud des États-Unis. D’où leur surnom de « wet feet », (« pieds mouillés »). Cette frontière s’étend du Texas à la Californie, sur près de 5000 kilomètres. 20 000 gardes-frontières sont chargés de les surveiller ainsi que l’ensemble des frontières terrestres américaines couvrant 13 000 kilomètres.

Officiellement, l’administration Obama condamne et combat cette immigration clandestine. Les États-Unis sont un pays d’accueil. A condition d’entrer selon les règles. « Nous sommes une nation d’immigrants, mais nous sommes aussi une nation de droit, a dit Barack Obama en 2011… (les clandestins) trichent, ils ne font pas la queue comme les autres, ils bafouent la loi, leur présence est un affront pour tous ceux qui essayent de venir légalement. »

Une opinion partagée par l’immense majorité des électeurs. 78% des Américains sont opposés aux lois d’amnistie qui périodiquement permettent de régulariser plusieurs millions de clandestins. Ils sont favorables au contraire à une reconduction systématique aux frontières. Chez les électeurs noirs, la proportion monte à 88%. 71% souhaitent également punir les patrons qui embauchent des clandestins. Non par de simples amendes, mais par des peines de prison. 80% sont opposés à toute couverture sociale pour les clandestins.

Du coup chaque année quelques 400 000 clandestins sont reconduits dans leur pays. Sans que cela suscite d’émoi particulier dans la population ou de polémique dans les journaux. Les Américains ont un respect sans faille pour la primauté de la loi. Or, entrer illégalement aux États-Unis, c’est violer cette loi. Un comportement qui ne peut être toléré, encore moins récompensé (même des années plus tard) par un titre de séjour.

Or Barack Obama, en dépit de ses discours, a décidé de faire à peu près cela. Au motif de mettre un terme à l’hypocrisie qui entoure la question de l’immigration clandestine, son administration se concentre sur la chasse aux clandestins ayant basculé dans la criminalité, petite ou grande, mais tolère ouvertement ceux qui viennent pour travailler, c’est-à-dire l’immense majorité d’entre eux. De quoi se concilier, au passage, les bonnes grâces de la communauté hispanique, première minorité aux États-Unis, riche désormais de plus de cinquante millions d’électeurs !

De fait, si beaucoup condamnent l’immigration illégale, peu cherchent vraiment à l’endiguer. Et pour cause, tout le monde, ou presque, en profite.

Elle profite d’abord au clandestin lui-même, qui une fois entré aux États-Unis, trouve du travail pour survivre et subvenir aux besoins de sa famille restée derrière en attendant de venir le rejoindre ; elle profite aux employeurs qui ont ainsi un réservoir de main d’œuvre bon marché sans cesse renouvelé ; elle profite au gouvernement parce que les clandestins font tourner des pans importants de l’économie américaine, l’agriculture, la construction, la restauration ; enfin elle profite même au Mexique qui réduit son propre chômage et reçoit des devises en retour…

Ceux qui n’en profitent pas sont les États, parce qu’ils doivent supporter les coûts de cette présence en matière de santé, et souvent en matière d’éducation, pour les enfants de migrants nés ou entrés aux États-Unis. Les clandestins étant inégalement répartis sur le territoire américain (25% d’entre eux se trouvent en Californie) ce fardeau affecte très sévèrement les États du sud-ouest, Texas, Nouveau Mexique, Arizona et Californie. Ceux qui n’en profitent pas non plus sont les ouvriers américains, dont les salaires sont systématiquement tirés vers le bas

Du coup ce sont les États qui se sont portés à la pointe de ce combat se substituant au gouvernement. L’Alabama a introduit une législation rendant la vie des clandestins quasi impossible sur son sol. Avant cela l’Arizona avait passé sa propre loi, très restrictive, contre l’immigration clandestine. Elle a été invalidée depuis parce qu’elle empiétait sur des prérogatives du gouvernement fédéral. L’affaire est désormais devant la Cour Suprême. En attendant le sheriff Arpaio s’est fait une réputation nationale en détenant les clandestins dans des tentes en plein désert, pour ne pas ponctionner les contribuables…

Obama, continue d’appeler de ses vœux une réforme « globale » de la politique américaine en matière d’immigration. La dernière loi remonte à 1986. Votée par un Congrès à majorité démocrate, « L’Immigration Reform and Control Act of 1986 », qui s’accompagnait d’une amnistie pour six millions de clandestins, devait régler la question une fois pour toute…

Voir enfin:

The Obama Strategy: Pandering And Cries Of Racism

Curt

Flopping aces

On February 10th Andrew Breitbart warned us all that the Obama administration and the media (one and the same) will start the race pandering soon as the election cycle heats up. How right he was:

ANDREW BREITBART: I’m just going to tell you right now, I want to end it on a media bashing note because that will uplift me like a Dionne Warwick final rendition. We’re watching you to play the race card MSNBC. We saw how you cynically placed the Reverend Sharpton in a position of absurdist power. This is Dadaism, I learned that in college, that they would allow for this guy to have a show. This is Dadaism. It’s freaky. It’s Andy Kaufman. It doesn’t make sense unless you understand what they’re doing.

This is going to be the dog whistle election cycle. They tested them in 2011, so he and his pal Toure and that punk Tim Jacob Wise and Ed and Maddow can sit there and call everyone who’s Caucasian racist. “I heard it. He used ‘is’ instead of ‘are.’ He’s a racist. That’s a dog whistle.’”

Ignore it when Congressman [Carson] does it against Allen West. No more. We’re going to go after you. I bought a dog whistle. I bought a dog whistle factory, and I’m giving you dog whistles. And we’re going to listen to every word that comes out of your mouth, and we’re going to hold you to the same standard that you hold us which is an impossible one, and you’re going to have a hell of a time in 2012 because America’s finally woken to your Saul Alinsky bullshit tactics, and we’re coming to get you.

They’re bringing out the dog whistles

Since then Sharpton and his pals in the media have brought out the dog whistles for the Trayvon shooting. They are doing their best to concoct false accusations of racism to divide everyone in this country. And it worked. You better believe they are waiting on pins and needles for the next story to start making waves so they can pound the drums of racism again and again and again.

Meanwhile Obama is pandering for the hispanic vote since he didn’t do what he said he would do for that segment of the population. When called on this fact by Univision he pandered:

“I can promise that I will try to do it in the first year of my second term,” Obama said in an interview with Univision set to air on Sunday. “I want to try this year. The challenge we’ve got on immigration reform is very simple. I’ve got a majority of Democrats who are prepared to vote for it, and I’ve got no Republicans who are prepared to vote for it. …

“So what we need is a change either of Congress or we need Republicans to change their mind, and I think this has to be an important debate during – throughout the country. …

“And so I’m just going to keep on pushing as hard as I can, and what I’m going to be encouraging is the Latino community continue to ask every member of Congress where they stand on these issues, but the one thing that I think everybody needs to understand is that this is something I care deeply about. It’s personal to me, and I will do everything that I can to try to get it done. But ultimately I’m going to need Congress to help me.”

Of course he had both houses during his first year in office…you know, the time he said he WAS going to do something about immigration reform. But instead he whines that there will be gridlock for any legislation he put forth so eh’…why try?

What an inspirational leader this man is

Sigh….

Oh, and to top off this day of pandering we get the cherry on top:

The Obama campaign’s “Latinos for Obama” theme will begin April 18, with a synchronized set of house parties featuring a conference call with comedian George Lopez . (George Lopez? What time’s he on, again?)

The rollout will come just after Obama used his attendance at the Summit of the Americas in Colombia to showcase his support among prominent Latinos, such as Columbian singer Shakira, and to tout his repeated promise to win passage of conditional amnesty for illegal immigrants.

“This is something I care deeply about … It’s personal to me,” he told the Spanish-language TV network Univision.

Since he has NO accomplishments to highlight for Hispanics he is now reduced to rolling out celebrities for a circus show.

Did I already say ‘what a leader’?

8 Responses to Présidentielles 2012: Comme Obama en 2008 (French demographer confirms Hollande’s Obama-inspired ethnic strategy)

  1. jcdurbant dit :

    Voir aussi le commentaire d’un sondeur qui, tout en confirmant l’étroitesse de la défaite de Sarkozy, se refuse toujours à en voir l’évidente cause:

    la perte de trop de voix FN qui, probablement avec raison mais qui en même temps devraient vite s’en mordre les doigts, ont voulu faire payer au candidat de droite sa cynique tentative de les utiliser tout en méprisant leurs revendications:

    La dernière caractéristique du vote du 6 mai est que les Français élisent un président de gauche, alors que beaucoup de leurs idées les ancrent à droite, voire très à droite. Dans le sondage du jour du vote conduit par OpinionWay, les thèmes de campagne sur lesquels M. Sarkozy a chauffé le pays à blanc (à petit blanc, serait-on tenté d’écrire) font un tabac.

    Le sentiment qu' »il y a en France trop d’immigrés », phrase-test des enquêtes d’opinion devenue sous l’égide du président sortant un argument électoral de l’entre-deux-tours, recueille 62 % d’adhésion, contre 48 % dans une enquête conduite lors de la présidentielle de 2007, une progression de 14 points. Dans la présidoscopie d’Ipsos, le mot « islam » recueille 81 % d’évocations négatives contre 63 % en 2007. La réponse « très négative » passe de 25 % à 45 % aujourd’hui, 20 points de plus en cinq ans.

    Comment la gauche a-t-elle pu se frayer les chemins de la victoire dans un tel environnement idéologique ? Pour l’emporter, M. Hollande s’est appuyé sur ce que la science politique appelle « le vote de portefeuille » (la façon de voter dépend de son niveau de revenus), le soutien actif des électeurs politisés et le travail d’unification de son électorat potentiel.

    La volonté du président sortant de se présenter comme « le candidat du peuple » jure avec la sociologie de son électorat. Nicolas sarkozy voulait rééditer son exploit de 2007, où il avait su réunir la France aisée et une partie de la France modeste. Il y a cinq ans, la majorité des Français déclarant s’en sortir « assez difficilement » sur le plan financier avait voté pour lui (à 53 %). Et même ceux qui déclaraient s’en sortir « très difficilement » avaient été 49 % à le faire.

    Jérôme Jaffré, directeur du Centre d’études et connaissances sur l’opinion publique (Cecop)

    Le raidissement idéologique de la droite

    Au soir du premier tour, les sondages, réalisés une fois les résultats vérifiés à ce moment de la compétition, accordaient 54 % au candidat socialiste. Et, jusqu’au 3 mai, aucun ne lui a donné un score inférieur à 53 %. Pourtant, le 6 mai, le score final s’est réduit à 51,6 % des suffrages.
    L’examen des données d’opinion recueillies par Opinion Way dans ses deux sondages du jour du vote montre un glissement à droite des attitudes idéologiques dans l’entre-deux-tours. Interrogés pour savoir s’ils mettent en avant la liberté ou l’égalité – deux marqueurs idéologiques forts -, 47 % des électeurs se prononçaient le 22 avril pour cette dernière, 43 % pour la liberté. Changement de priorité le 6 mai : 48 % déclarent privilégier la liberté, 44 % l’égalité.
    Dans la liste des enjeux ayant compté pour son vote, l’immigration progresse de sept points en quinze jours, passant de 27 % à 34 %. Et les thèmes sociaux chers à la gauche reculent : – 5 points pour la protection sociale, – 4 points pour les inégalités sociales.

    Ce raidissement idéologique vers la droite explique le resserrement du second tour. Au référendum anti-Sarkozy, le président sortant a opposé un référendum antigauche et presque compensé ainsi son déficit d’image. En 2007, 77 % de ses électeurs avaient voté avant tout pour qu’il soit élu président de la République, 18 % seulement pour barrer la route à Ségolène Royal. En 2012, le vote d’adhésion ne concerne plus que 51 % de ses électeurs, 44 % d’entre eux ont d’abord voulu barrer la route à François Hollande.

    Campagnes à l’américaine
    Le plus spectaculaire réside dans l’effilochage des attentes à l’égard de François Hollande. A la mi-février, 37 % des Français interrogés dans la « Présidoscopie » d’Ipsos pensaient que, s’il était élu, la situation du pays irait « en se dégradant ». Juste avant le premier tour, cette proportion passait à 42 %, dans l’entre-deux-tours à 44 % et le jour du second tour à 46 %. Parallèlement, Nicolas Sarkozy voyait diminuer les attentes négatives à son égard.

    Cette année, la droite a découvert l’efficacité des campagnes à l’américaine, brutales et fondées sur les valeurs. Elle ne l’oubliera pas. Mais, au final, elle a perdu l’élection.
    Aux élections législatives des 10 et 17 juin, la gauche bénéficiera sans doute à la fois d’une volonté de cohérence des électeurs par rapport à leur choix initial et d’une moindre participation de la France peu politisée qui lui a refusé ses suffrages le 6 mai.
    Il reste que, sur l’élection présidentielle, on peut penser qu’une autre campagne eût été possible et aurait pu être victorieuse pour Nicolas Sarkozy face au candidat socialiste, qui, dans l’entre-deux-tours, s’est contenté de gérer son avance.

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  2. […] notamment musulmane largement hors de contrôle et dont il n’est même plus exigé, réserve de voix oblige, qu’elle s’intègre […]

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  3. […] Il s’est produit à l’occasion de l’élection présidentielle de 2012, le même phénomène qu’à celle de 2008 aux Etats-Unis, où Barack Obama a été élu grâce à l’apport des minorités ethniques, alors qu’il était minoritaire dans la catégorie ‘blanc non hispanique’. Laurent Chalard […]

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  4. […] Dans les banlieues, Hollande a réalisé des scores de dictateur africain. Eric Zemmour […]

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  5. jcdurbant dit :

    How to create socialist majorities:

    This will be one giant leap to transform the electoral map of America.

    Despite claims made by some activists that immigrants are “natural Republicans,” this has been disproved by numerous studies. Illegal immigrants (surprise!) vastly favor Democrats over Republicans. The second generation becomes natural Democrats in overwhelming numbers (see Why Hispanics Don’t Vote Republican by the estimable Heather MacDonald). They favor Big Government policies — nationalized medical care, welfare and the other entitlement programs — by which Democrats create dependents and dependable Democrats. Thus, fast-tracking them onto the path of citizenship and the right to vote is a high priority for Democrats.

    First comes the immigration, legal and illegal; then comes amnesty; then comes citizenship; and then comes immortal Democratic control. Call it the Tinkers-to Evers-to Chance plan to control the destiny of America. As Mark Krikorian has repeatedly warned, Obama is transforming America through immigration. There is an even more calculated policy being followed.

    Social engineering has long been a dream of what Jonah Goldberg would call “Liberal Fascists” and they are having a field day in Obama’s America.

    The Democrats are masters at using Big Data (accumulated by means fair and foul, but mostly the latter) to accumulate the very information needed to move likely Democratic voters into districts where they can have the most impact on behalf of the Democratic Party. There were good reasons one of the first steps Barack Obama took upon becoming President was trying to bring the Census Department under White House control (“it’s called politics” as this Wall Street Journal column by John Fund depicted the ploy; the Census combined with the IRS would be powerful political tools for Democrats — paid for by taxpayers).

    The problem with these “surplus voters” is that their votes are wasted in reliably Democratic districts. Moving them into districts where they can tip the balance and the district into the Democratic column would be a masterstroke. This population transfer (dictators have a fetish for this type of social engineering, by the way) would be done — is being done — under the guise of “social justice,” “affordable housing,” and “redressing past racial wrongs.” Those tactics and terms intimidate protesters and stifle free speech.

    Controlling both Houses of Congress is the grand plan.

    Change is coming to America, district by district, state by state.

    http://www.americanthinker.com/2014/09/the_plot_to_create_a_permanent_democratic_majority.html#.VCIGNb0M544.facebook#ixzz3EGTxLCMW

    Plus que de savantes digressions sur la néo-classe sociale des bobos ou des analyses sur la société des loisirs ayant envahi Paris, la clé du succès du delanoisme a été une aisance financière considérable depuis le début des années 2000. Cette prospérité était due au fait que les caisses municipales étaient pleines sous Tiberi, que la dette a augmenté et les impôts locaux directs également.

    Mais elle était surtout due à l’envol des droits de mutation liée à la hausse du prix de l’immobilier. Là où Tiberi disposait de 300 millions d’euros en moyenne par an, Delanoë put empocher plus de 800 millions.

    La différence était largement équivalente à celle du produit de la taxe d’habitation. Une vraie manne qui permit de financer sans trop de douleur pour le contribuable les dépenses clientélistes à outrance et les opérations de fête à Neu Neu qui ravissent tant les médias.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-baisse-prix-immobilier-pourrait-signer-fin-socialisme-parisien-serge-federbusch-1769585.html#TQSUQZbgwURc7FpW.99

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  6. jcdurbant dit :

    Bourrage des urnes par d’autres moyens ?

    Selon nos informations, les naturalisations progressent à un rythme sans rapport avec celui constaté ces dernières années. Depuis début 2016, les naturalisations par décret ont déjà augmenté de 18 %, avec 40 198 bénéficiaires. Entre 2013 et 2015, elles avaient progressé de 17 % et le total des naturalisations d’environ 16 %, alors qu’il avait été divisé par deux entre 2010 et 2012.

    Le Quai d’Orsay reçoit par ailleurs, actuellement, environ 1 000 dossiers par semaine à traiter de la place Beauvau. Le ministère des Affaires étrangères intervient dans ce processus parce qu’il s’occupe de l’état-civil des Français et qu’une majorité des étrangers qui demandent à être naturalisés sont nés à l’étranger.

    Qui sont les nouveaux Français ? Sans surprise, Eurostat observe qu’ils viennent très majoritairement d’un pays extra-européen. C’est le cas pour 78 % d’entre eux. Les statistiques fournies par l’organisme européen indiquent également que les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) arrivent en tête devant la Turquie, le Sénégal et le Portugal.

    Tous ces dossiers sont donc reçus par la sous-direction de l’accès à la nationalité française du ministère de l’Intérieur, qui les « approuve » (ou non) et les adresse au service central de l’état civil du MAE pour « réalisation » de la partie état-civil.

    Fait rarissime, ce service a déjà un stock de 10 000 dossiers en attente, acceptés par le ministère de l’Intérieur.

    http://www.causeur.fr/hollande-naturalisations-manuel-valls-40398.html#

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