Zahir Muhsein: Le peuple palestinien n’existe pas (Only a means for continuing our struggle against the state of Israel for our Arab unity)

https://jcdurbant.wordpress.com/wp-content/uploads/2011/12/99ab4-flags-1.jpgIsraël est détruit, sa semence même n’est plus. Amenhotep III (Stèle de Mérenptah, 1209 or 1208 Av. JC)
Je me suis réjoui contre lui et contre sa maison. Israël a été ruiné à jamais. Mesha (roi de Moab, Stèle de Mesha,  850 av. J.-C.)
J’ai tué Jéhoram, fils d’Achab roi d’Israël et j’ai tué Ahziahu, fils de Jéoram roi de la Maison de David. Et j’ai changé leurs villes en ruine et leur terre en désert. Hazaël (stèle de Tel Dan, c. 835 av. JC)
Nous n’exigeons aucune séparation de la Syrie. Musa Kazim al-Husayni (conseil municipal de Jérusalem, octobre 1919)
Il n’y a pas de pays nommé la Palestine ! « Palestine » est un terme que les sionistes ont inventé ! Il n’y a pas de Palestine dans la Bible. Notre pays fait partie de la Syrie depuis des siècles. Awni Abd al-Hadi (à la Commission Peel, 1937)
La Palestine est la Jordanie et la Jordanie est la Palestine ; il n’y a qu’une seule terre, avec une histoire et un seul et même destin. Prince Hassan (Assemblée nationale jordanienne, 2 février 1970)
Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un État palestinien n’est qu’un moyen pour continuer la lutte contre l’Etat d’Israël afin de créer l’unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les Palestiniens, les Syriens et les Libanais. C’est uniquement pour des raisons politiques et tactiques, que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien, étant donné que les intérêts arabes demandent que nous établissions l’existence d’un peuple palestinien distinct, afin d’opposer le sionisme. Pour des raisons tactiques, la Jordanie qui est un Etat souverain avec des frontières bien définies, ne peut pas présenter de demande sur Haifa et Jaffa, tandis qu’en tant que palestinien, je peux sans aucun doute réclamer Haifa, Jaffa, Beersheba et Jérusalem. Toutefois, le moment où nous réclamerons notre droit sur l’ensemble de la Palestine, nous n’attendrons pas même une minute pour unir la Palestine à la Jordanie.  Zahir Muhsein (membre du comité exécutif de l’OLP, proche de la Syrie, « Trouw », 31.03. 77)
Il vous suffit de continuer à prétendre que vous allez rompre avec le terrorisme et que vous allez reconnaître Israël – encore et encore et encore. Ceausescu (à Arafat, 1978)
Cessez de parler de l’anéantissement d’Israël et transformez votre guerre terroriste en une lutte pour les droits de l’homme. Alors, le peuple américain vous mangera dans la main.  Général Vo Nguyen Giap
Les Palestiniens viennent toujours ici et me disent : « Vous avez expulsé les Français et les Américains. Comment expulser les Juifs ? Je leur dis que les Français sont retournés en France et les Américains en Amérique. Mais les Juifs n’ont nulle part où aller. Vous ne les expulserez pas. Général Vo Nguyen Giap
Arafat était un important agent secret du KGB (…) Juste après la guerre israélo-arabe des six jours de 1967, Moscou l’a nommé président de l’OLP. C’est le dirigeant égyptien Gamal Abdel Nasser, une marionnette soviétique, qui a proposé cette nomination. En 1969, le KGB a demandé à Arafat de déclarer la guerre au « sionisme impérial » américain lors du premier sommet de l’Internationale du terrorisme noir, une organisation néo-fasciste pro-palestinienne financée par le KGB et le Libyen Mouammar Kadhafi. Le cri de guerre impérialo-sioniste a tellement plu à Arafat qu’il a prétendu plus tard l’avoir inventé. Mais en fait, le « sionisme impérial » est une invention de Moscou, une adaptation moderne des « Protocoles des Sages de Sion », et depuis longtemps l’outil favori des services secrets russes pour fomenter la haine ethnique. Le KGB a toujours considéré l’antisémitisme et l’anti-impérialisme comme une source abondante d’anti-américanisme. Ion Mihai Pacepa (ancien chef des services de renseignement roumains)
Nous devions instiller une haine de type nazi pour les Juifs dans l’ensemble du monde islamique et transformer cette arme des émotions en un bain de sang terroriste contre Israël et son principal soutien, les États-Unis. (…) L’Islam était obsédé par la prévention de l’occupation de son territoire par les infidèles, et il serait très réceptif à notre caractérisation du Congrès américain comme un organe sioniste rapace visant à transformer le monde en un fief juif. Youri Andropov
Le mouvement palestinien est le seul mouvement national pour l’autodétermination politique dans le monde entier, et dans toute l’histoire du monde, à avoir pour seule raison d’être la destruction d’un État souverain et le génocide d’un peuple. David Meir-Levi
Le mensonge de l' »apartheid israélien » a été imaginé à Moscou pendant la guerre froide et a fait l’objet d’une campagne de propagande soviétique incessante jusqu’à ce qu’il s’impose aux Nations unies et dans l’ensemble du Moyen-Orient et de l’Occident. Les médias soviétiques et des ouvrages tels que Zionism and Apartheid, publication officielle de l’Ukraine, qui faisait alors partie de l’Union soviétique, ont notamment comparé à plusieurs reprises Israël à l’Afrique du Sud. Lorsqu’Israël a été rétabli en 1948, à la suite de la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies, le nouvel État a d’abord poursuivi une politique de non-alignement. Entouré d’ennemis, il avait besoin du soutien économique et des armes des États-Unis, de l’URSS ou de leurs alliés. Compte tenu des influences politiques socialistes en Israël, les dirigeants soviétiques s’attendaient à ce que le pays se tourne vers le communisme et s’aligne sur l’URSS, renforçant ainsi la puissance soviétique au Moyen-Orient et sa concurrence plus large avec l’Occident. L’une des principales raisons pour lesquelles Staline a rapidement reconnu Israël en 1948 était l’intention de l’utiliser pour saper la domination britannique au Moyen-Orient. Malgré les efforts considérables déployés par les Soviétiques, ouvertement et secrètement, pour attirer Israël dans leur giron, il se peut que cet espoir ait été vain dès le départ. Quoi qu’il en soit, les pressions de la guerre froide dans les années 1950, ainsi que les considérations de politique intérieure et les préoccupations liées à l’antisémitisme au sein de l’Union soviétique, ont conduit le Premier ministre israélien David Ben Gourion à aligner son pays sur l’Occident, en commençant par soutenir l’intervention de l’ONU en Corée sous l’égide des États-Unis, contre la volonté de l’Union soviétique. La participation d’Israël à la campagne de Suez en 1956, aux côtés du Royaume-Uni et de la France, a encore aliéné le gouvernement soviétique, qui a écrit une lettre à Jérusalem (ainsi qu’à Paris et à Londres) pour menacer d’attaques à la roquette et promettre un soutien militaire direct à l’armée égyptienne. La rupture des relations israélo-soviétiques a été aggravée par les victoires défensives d’Israël contre les Arabes en 1967, puis en 1973. Au cours de cette période, l’espoir de voir Israël devenir un client soviétique s’est progressivement évanoui. Les armées arabes parrainées, entraînées et équipées par l’URSS avaient été humiliées par les Israéliens armés par les Américains, tout comme Moscou. Les Soviétiques ont donc progressivement développé une politique de sape à l’égard d’Israël. Leur objectif premier était d’utiliser le pays comme une arme dans leur lutte contre les États-Unis et l’Occident dans le cadre de la guerre froide. Le Kremlin a compris que les attaques conventionnelles contre Israël ne pouvaient pas réussir et s’est donc concentré sur l’utilisation des Arabes comme mandataires terroristes, en dirigeant, entraînant, finançant et armant des groupes tels que le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le FPLP-Commandement général (FPLP-CG), le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) et le Fatah pour mener des attaques contre des cibles israéliennes et juives, y compris une vague après l’autre de détournements d’avions. Le général Ion Pacepa, chef du service de renseignement extérieur de la Roumanie, a joué un rôle important dans les opérations du bloc soviétique dirigées contre Israël et les États-Unis. En 1978, il est devenu l’officier de renseignement le plus haut placé à quitter la sphère soviétique et, parmi de nombreuses révélations secrètes, il a fourni des détails sur les opérations du KGB contre Israël. Pacepa raconte que le président du KGB, Youri Andropov (qui succédera à Leonid Brejnev au poste de secrétaire général du parti communiste soviétique), lui a dit : « Nous devions instiller une haine de type nazi pour les Juifs dans tout le monde islamique et transformer cette arme des émotions en un bain de sang terroriste contre Israël et son principal soutien, les États-Unis ». (…) Pour atteindre ses objectifs, le Kremlin a conçu l’opération SIG, une campagne de désinformation destinée à « retourner l’ensemble du monde islamique contre Israël et les États-Unis. Selon Pacepa, le KGB a créé l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) au début des années 1960, tout comme il avait orchestré des armées dites de libération nationale dans plusieurs autres parties du monde. Selon lui, la Charte nationale palestinienne de 1964 a été rédigée à Moscou. Ce document a joué un rôle fondamental dans l’invention et l’établissement d’une nation palestinienne artificielle. La charte initiale ne revendiquait pas la Cisjordanie ou la bande de Gaza pour la « Palestine ». En fait, elle répudie explicitement tout droit sur ces terres, les reconnaissant faussement comme des territoires souverains jordaniens et égyptiens. L’OLP revendiquait plutôt le reste d’Israël. Ces dispositions ont été modifiées après la guerre de 1967, lorsqu’Israël a chassé les occupants illégaux jordaniens et égyptiens, et que la Cisjordanie et la bande de Gaza ont été pour la première fois rebaptisées « territoire palestinien ». La première mention d’un « peuple palestinien » pour désigner les Arabes de Palestine figure dans la charte de 1964. Auparavant, et en particulier pendant le mandat de la Société des Nations et des Nations unies pour la Palestine (1919-1948), le terme « Palestiniens » était couramment utilisé pour désigner les Juifs vivant sur le territoire. Zuheir Mohsen, l’un des principaux dirigeants de l’OLP, a admis en 1977 : « Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un État palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’État d’Israël pour notre unité arabe… Ce n’est que pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien, puisque les intérêts nationaux arabes exigent que nous posions l’existence d’un « peuple palestinien » distinct pour s’opposer au sionisme. Oui, l’existence d’une identité palestinienne distincte n’existe que pour des raisons tactiques. « Cette réalité a été publiquement soutenue, parfois par inadvertance, dans les déclarations de plusieurs autres dirigeants palestiniens. Cité par Alan Hart dans son livre de 1984, Arafat : A Political Biography, le chef de l’OLP, Yasser Arafat, a lui-même déclaré : « Le peuple palestinien n’a pas d’identité nationale : « Le peuple palestinien n’a pas d’identité nationale. Moi, Yasir Arafat, homme de destin, je lui donnerai cette identité par le biais d’un conflit avec Israël ». C’est en 1965 que Moscou a pour la première fois porté devant les Nations unies sa campagne visant à qualifier les Juifs israéliens d’oppresseurs du « peuple palestinien » qu’ils avaient inventé. Ses tentatives pour qualifier le sionisme de racisme ont échoué à l’époque, mais ont abouti presque dix ans plus tard à la tristement célèbre résolution 3379 de l’Assemblée générale des Nations unies. Sa détermination que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale » a été révoquée sous la pression des États-Unis en 1991, mais elle avait alors gagné beaucoup de terrain et est fréquemment citée aujourd’hui par les militants anti-israéliens. Les documents Mitrokhin [notes de l’archiviste du KGB, puis du transfuge Vasili Mitrokhin] montrent que Yasser Arafat et son successeur à la tête de l’OLP, Mahmoud Abbas, aujourd’hui président de l’Autorité palestinienne, étaient tous deux des agents du KGB. Tous deux ont joué un rôle déterminant dans les opérations de désinformation du KGB ainsi que dans ses campagnes terroristes. Moscou, par l’intermédiaire de l’Égypte, avait installé Arafat à la tête de l’OLP en 1969 et l’avait maintenu à ce poste malgré les dissensions internes qui avaient suivi l’expulsion de l’OLP de Jordanie en 1970.  (…) Moscou avait confié à la Roumanie la tâche de soutenir l’OLP, et Pacepa était l’homme de main d’Arafat pendant sa carrière au KGB. Il a fourni à Arafat 200 000 dollars d’argent blanchi chaque mois tout au long des années 1970. Pacepa a également facilité les relations d’Arafat avec le président roumain Nicolae Ceaușescu, un maître de la propagande qui avait été chargé de lui apprendre à tromper l’Occident. (…) Entre autres tâches, Abbas a été utilisé par le KGB pour diffuser une propagande accusant « l’impérialisme occidental et le sionisme » de coopérer avec les nazis. Au début des années 80, il a fréquenté une université moscovite contrôlée par le KGB, où, sous la supervision de son professeur, devenu par la suite un haut responsable politique communiste, Abbas a rédigé une thèse de doctorat niant l’Holocauste et accusant les sionistes d’avoir aidé Hitler. (…) La campagne de désinformation du KGB a transformé l’image d’Israël, qui est passé du statut d’outsider régional entouré d’ennemis puissants à celui d’oppresseur colonialiste largement détesté et d’occupant du peuple palestinien opprimé, un récit qui reste aussi fort que jamais aujourd’hui. En attendant, le mouvement palestinien créé par Moscou est, selon l’historien américain David Meir-Levi, « le seul mouvement national pour l’autodétermination politique dans le monde entier, et dans toute l’histoire du monde, à avoir pour seule raison d’être la destruction d’un État souverain et le génocide d’un peuple ». Cela reste explicite dans la charte du Hamas, alors que les déclarations de l’Autorité palestinienne d’Abbas, influencées par l’Union soviétique, sont un peu plus opaques, surtout lorsqu’elles sont dirigées contre l’Occident. (…) Entre-temps, le vote de l’Assemblée générale des Nations unies en décembre et la détermination du Conseil des droits de l’homme des Nations unies à qualifier Israël d’État raciste et d’apartheid prouvent que le discours soviétique de la guerre froide est toujours d’actualité. La plupart des nations occidentales suivent encore servilement le programme soviétique. L’érosion croissante du soutien populaire à Israël aux États-Unis, provoquée par les médias, et les divisions qui en résultent, sont la preuve du succès des fantômes soviétiques contre leur cible principale : l’Amérique : l’Amérique. Les principales victimes ont toutefois été les Arabes palestiniens, dont la vie s’est dégradée, et les Juifs de la diaspora, qui ont souffert d’un antisémitisme incommensurable fondé sur la propagande initiée par les Soviétiques. Le premier n’était peut-être pas intentionnel, mais Moscou ne s’en serait pas soucié ; le second faisait partie intégrante du plan. Col. Richard Kemp (ancien commandant de l’armée britannique)
Pourquoi le soir du 4 juin 1967 j’étais Jordanien et le lendemain matin j’étais Palestinien ? (…) Nous n’étions pas trop gênés par le royaume jordanien. L’enseignement de la destruction de l’Israël était une partie intégrale du programme d’études. Nous nous sommes considérés « Jordaniens » jusqu’à ce que les Juifs soient revenus à Jérusalem. Alors soudainement nous étions des « Palestiniens »… ils ont enlevé l’étoile du drapeau jordanien et d’un coup nous avons eu un « drapeau palestinien ». (…) Le fait est que les « Palestiniens » sont des immigrés des nations environnantes ! Mon grand-père avait l’habitude de nous dire que son village était vide avant que son père ne s’y installe. Walid Shoebat, ancien terroriste islamiste de l’OLP, repenti et devenu sioniste chrétien)
Vous ne représentez pas la Palestine autant que nous. N’oubliez jamais ce point : Il n’y a pas de peuple palestinien, il n’y a pas d’entité palestinienne, il y a la Syrie (…) C’est nous, responsables syriens, qui sommes les réels représentants du peuple palestinien. Hafez Assad (à Arafat)
Les Palestiniens et les Jordaniens n’appartiennent pas à des nationalités différentes. Ils détiennent les mêmes passeports jordaniens, sont arabes et ont la même culture jordanienne. Abdul Hamid Sharif  (Premier ministre jordanien, 1980)
La vérité est que la Jordanie est la Palestine et la Palestine est la Jordanie. Hussein de Jordanie (1981)
Si les juifs n’ont jamais vraiment existé, pourquoi l’Islam et le christianisme ont-ils passé tant de temps à les supprimer ? Seth J. Frantzman
Et puis, je crois que ce n’est pas le seul cas d’invention d’un peuple. Je pense par exemple qu’à la fin du XIXe siècle, on a inventé le peuple français. Le peuple français n’existe pas en tant que tel depuis plus de 500 ans, comme on a alors essayé de le faire croire. Shlomo Sand
La Déclaration Balfour, le Mandat pour la Palestine, et tout ce qui a été fondé sur eux, sont déclarés nuls et non avenus. Les prétentions à des liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et la véritable conception de ce qui constitue une nation. Le judaïsme, étant une religion, ne constitue pas une nationalité indépendante. De même que les Juifs ne constituent pas une nation unique avec son identité propre ; ils sont citoyens des Etats auxquels ils appartiennent. (Art. 20).
La Palestine est le foyer du peuple arabe palestinien; c’est une partie indivisible du foyer arabe, et le peuple palestinien est une part intégrale de la nation arabe (Art. 1)
L’unité arabe et la libération de la Palestine constituent deux objectifs complémentaires. (Art. 13)
Le peuple de Palestine joue le rôle d’avant-garde dans la réalisation de ce but sacré.
Le besoin de sécurité et de paix, ainsi que le besoin de justice et de droit, requièrent de tous les Etats qu’ils considèrent le sionisme comme un mouvement illégitime, qu’ils déclarent illégale son existence, qu’ils interdisent ses opérations, afin que les relations amicales entre les peuples puissent être préservées, et que la loyauté des citoyens envers leurs pays respectifs soit sauvegardée. (article 23)
Le sionisme est un mouvement politique lié de façon organique à un impérialisme international et antagoniste à toute action pour la libération et à tout mouvement progressiste dans le monde. Le sioniste est raciste et fanatique dans sa nature, agressif, expansionniste, colonial dans ses buts, et fasciste dans ses méthodes. Israël est l’instrument du mouvement sioniste, et la base géographique de l’impérialisme mondial placé stratégiquement au sein du foyer arabe pour combattre les espoirs de libération, d’unité, et de progrès de la nation arabe. (article 22) Charte de l’OLP
Le Mouvement de la Résistance Islamique… est guidé par la tolérance islamique quand il traite avec les fidèles d’autres religions. Il ne s’oppose à eux que lorsqu’ils sont hostiles. Sous la bannière de l’islam, les fidèles des trois religions, l’islam, le christianisme et le judaïsme, peuvent coexister pacifiquement. Mais cette paix n’est possible que sous la bannière de l’islam.
Le Mouvement de la Résistance Islamique croit que la Palestine est un Waqf [patrimoine religieux] islamique consacré aux générations de musulmans jusqu’au Jugement Dernier. Pas une seule parcelle ne peut en être dilapidée ou abandonnée à d’autres […] (Art. 31 et 11). Charte du Hamas
Je suis prêt à accepter une troisième partie qui contrôle l’exécution de l’accord, par exemple les forces de l’OTAN, mais je n’accepterai pas qu’il y ait des Juifs dans ces forces ni un Israélien sur la Terre de Palestine. Mahmoud Abbas
Pas un Juif, même sous la bannière de l’OTAN ou de l’ONU, ne pourra se trouver en Palestine, mais 5 millions d’Arabes s’ajouteront au million d’Arabes israéliens vivant déjà dans l’Etat d’Israël. (…) L’Autorité palestinienne concocte en fait pour l’Etat qu’on la presse de fonder un régime raciste sur la base d’un apartheid entre une Palestine pure de sang juif et un Etat d’Israël mélangé où les Juifs deviendront une minorité. Abbas
C’est la preuve que l’appel au boycott est légal et que notre campagne pour le respect du droit international et des droits de l’homme est légitime. Farida Trichine (coordonnatrice de « Justice pour la Palestine Alsace »)
[La discrimination] commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsqu’elle consiste à entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque. Article 225-1 du code pénal
Nous laissons derrière nous un Etat souverain, stable, autosuffisant, avec un gouvernement représentatif qui a été élu par son peuple. (…) C’est une réussite extraordinaire, qui a pris neuf ans … Obama

La création du peuple palestinien était-elle autre chose que la continuation de la guerre contre Israël par d’autres moyens?

A l’heure où le climat d’amnésie collective généralisée et le politiquement correct ambiants nous valent les auto-congratulations publiques d’un président élu sur son opposition à la guerre dont il s’attribue à présent la réussite et les termes d’un retrait négocié en fait dès avant son arrivée par son prédécesseur et de fait largement imposé, contre sa volonté, par les dirigeants irakiens …

Comme les larmes de crocodile pour la condamnation, largement symbolique et 20 ans après les faits, d’un président français qui avait multiplié les casseroles et trahi son premier allié comme le peuple irakien qu’il prétendait aider …

Et où l’installation, au siège parisien de l’UNESCO, du drapeau d’un peuple dont l’invention est non seulement non terminée mais fondée sur rien de moins que la négation d’une des nations les plus anciennes du Moyen-Orient …

Pendant qu’on ne semble pas trop sinquiéter, au Pays autoproclamé des droits de l’homme, des dérives possibles et déjà avérées (et ce y compris au delà des cas particuliers de prise de positions d’élus) au niveau des protestations  du droit civique de  l’appel au boycott du fait des violences et de la pression sur les gens dont il s’accompagne fréquemment, pouvant aboutir, comme à Londres pour la boutique de produits de la Mer morte Ahava, à l’intimidation de la clientèle puis à la fermeture pure et simple …

Comment s’étonner, comme le rappelle Bruce Thornton dans Front page magazine, du tollé soulevé par l’un des candidats aux primaires républicaines américaines pour avoir osé appeler un mouvement terroriste un mouvement terroriste et rappelé son origine historique, tout peuple passant nécessairement par une invention plus ou moins ancienne ou récente?

Surtout lorsque l’on (re) découvre, au-delà des appels explicites à la destruction d’Israël des chartes du Fatah et du Hamas comme de leurs dirigeants…

Non seulement la main de Moscou, via notamment les services secrets roumains, dans sa lutte contre Les Etats-Unis …

Mais aussi certaines déclarations, au sein du Monde arabe des années 70 et au coeur même du comité exécutif du PLO, témoignant on ne peut plus explicitement de l’existence de factions pronant la création du peuple palestinien comme la continuation de la guerre contre Israël par d’autres moyens.

Ou, pour reprendre les mots mêmes du membre pro-syrien du comité exécutif du PLO Zahir Muhsein lors d’un entretien au journal néerlandais Trouw en mars 1977, que la création d’un État palestinien n’est qu’un moyen pour continuer la lutte contre l’Etat d’Israël afin de créer l’unité arabe

Newt Challenges the Myth of Palestinian Nationalism

Bruce Thornton

Frontpage Magazine

December 15, 2011

Newt Gingrich touched off a mini-firestorm when he told a Jewish television channel that the Palestinians are an “invented” people “who are in fact Arabs,” and “who were historically part of the Arab community.” This simple statement of historical fact was of course met with the usual bluster from the Palestinians, who called the statements “ignorant,” “despicable,” and of course “racist,” a meaningless charge. And what response from the Palestinians would be complete without the usual threat that the statement they don’t like will “increase the cycle of violence,” as Palestinian lead negotiator Saeb Erekat put it?

The truly “ignorant,” however, are those who have bought the “Palestinian homeland” propaganda. Where was all this talk about a homeland for the Palestinians in 1948, when the Arab armies invaded Israel? Their aim was not to create a Palestinian state, but rather to carve up the rest of British Mandatory Palestine, as the secretary-general of the Arab League, Abdel Rahman Azzam, confessed at the time: “Abdullah [ruler of Transjordan] was to swallow up the central hill regions of Palestine . . . The Egyptians would get the Negev. The Galilee would go to Syria, except that the coastal part as far as Acre would be added to the Lebanon.” Until 1967, the so-called “West Bank” was part of Jordan, but none of the Arab nations agitated for the creation of a Palestinian state. The “Palestinian homeland” became a tactical weapon after violence failed to achieve the real aim, the destruction of Israel.

In fact, the Palestinians themselves have admitted that the “Palestinian homeland” is a tactical weapon for the destruction of Israel. Listen to Zahir Muhsein, a member of the Palestinian Liberation Organization executive committee, from an interview with a Dutch newspaper given in 1977: “The Palestinian people does not exist. The creation of a Palestinian state is only a means for continuing our struggle against the state of Israel for our Arab unity. In reality today there is no difference between Jordanians, Palestinians, Syrians and Lebanese. Only for political and tactical reasons do we speak today about the existence of a Palestinian people, since Arab national interests demand that we posit the existence of a distinct ‘Palestinian people’ to oppose Zionism. For tactical reasons, Jordan, which is a sovereign state with defined borders, cannot raise claims to Haifa and Jaffa, while as a Palestinian, I can undoubtedly demand Haifa, Jaffa, Beer-Sheva and Jerusalem. However, the moment we reclaim our right to all of Palestine, we will not wait even a minute to unite Palestine and Jordan.”

Muhsein’s statement is consistent with the stated aims of the Palestinian leadership for the last half century: to destroy Israel in “stages.” In 1993, on the same day that the Oslo Accords handed over the West Bank to the PLO, Yasser Arafat told Jordanian television, “Since we cannot defeat Israel in war, we do it in stages. We take any and every territory that we can of Palestine, and establish a sovereignty [sic] there, and we use it as a springboard to take more. When the time comes, we can get the Arab nations to join us for the final blow against Israel.” Indeed, before 1967, Palestinians did speak of a homeland, but it was not to exist in the West Bank, but in Israel. The 1964 PLO Charter Article 24 explicitly said, “This Organization does not exercise any territorial sovereignty over the West Bank in the Hashemite Kingdom of Jordan, on the Gaza Strip or in the Himmah Area.” After 1967, this article was removed for strategic purposes. Thus any content to the notion of a “Palestinian homeland” is inextricably predicated on the destruction of Israel, as Article 2 of the 1968 Charter makes clear: “Palestine, with the boundaries it had during the British Mandate, is an indivisible territorial unit.” Consistent with this principle, Arafat said in 1970, “We shall never stop until we can go back home and Israel is destroyed, peace for us means Israel’s destruction and nothing else.” In other words, the “two-state solution” that Westerners continue to chant like a mantra will not resolve the conflict between Israel and the Arabs.

Our failures in dealing with a dysfunctional Middle East in part result from a failure of imagination, our unwillingness to think beyond our own ideals and see beyond the duplicitous pretexts of our adversaries. The tactic of a “Palestinian homeland,” for example, exploits the Western ideal of the nation-state as forming the fundamental structure of a people and their collective identity. But nationalism is not an organic part of Islam, which recognizes no separation of church and state. A people are created by their adherence to Islam, by being members of the global umma or Muslim community. The PLO Charter makes this clear in Article 15: “The liberation of Palestine, from an Arab viewpoint, is a national (qawmi) duty and it attempts to repel the Zionist and imperialist aggression against the Arab homeland, and aims at the elimination of Zionism in Palestine. Absolute responsibility for this falls upon the Arab nation — peoples and governments — with the Arab people of Palestine in the vanguard.” Palestinian nationalism is an expression of Arab nationalism, in a way unimaginable for any Western country, for the simple reason that Arab nationalism is in fact another expression of universal Muslim identity.

In fact, every Middle Eastern Muslim country that has shaken off its kleptocratic dictators writes its government charters to reflect the religious foundations of Muslim nationalism. Iraq’s constitution — purchased with American blood and treasure — reads at the start, “Islam is the official religion of the state and is a basic source of legislation,” and asserts, “No law can be passed that contradicts the undisputed rules of Islam.” The second article proclaims, “This constitution guarantees the Islamic identity of the majority of the Iraqi people.” In Afghanistan’s Constitution, Article 2 says, “The religion of the state of the Islamic Republic of Afghanistan is the sacred religion of Islam.” Article 3 adds, “In Afghanistan, no law can be contrary to the beliefs and provisions of the sacred religion of Islam.” And these are the two states where the United States has provided billions of dollars, security, and a custodial presence all meant to create “freedom and democracy” in an Islamic state. We can imagine what will arise in Libya and Egypt, where Islamist parties dedicated to founding a state on Sharia law are driving events. Influential Egyptian cleric Safwat Higazi — who appeared on stage with Muslim Brother “Spiritual Guide” Yusuf al-Qaradawi when the latter returned in triumph to Cairo after Mubarak’s fall — has given us a clear indication of what to expect: “I am convinced that Islam is imminent, the caliphate is imminent. One of these days, the United States of Islam will be established. Allah willing, it will be soon. Egypt will be one state in this [United States of Islam.] Morocco and Saudi Arabia will be states as well.”

National identity, then, means something very different to most Muslims from what it means to us. For most Muslims in the Middle East, being Muslim takes precedence over being an Egyptian, a Libyan, or a Palestinian. And being Muslim means endorsing Sharia law, which is incompatible with Western notions of universal human rights and tolerance. The obsession with Palestinian “national identity” or “national aspirations” blinds us to the religious foundations of Arab hatred of Israel and Jews evident throughout the Middle East and driving policy toward Israel.

Voir aussi:

LA CAUSE PALESTINIENNE : UN MENSONGE HISTORIQUE
Michel Alba

Mediapart

23 mars 2011

L’invention de la cause palestinienne par Bernard Botturi, titulaire d’un DEA de philosophie, d’un DEA de psychologie et sciences de l’éducation, d’un DEA d’histoire de l’antiquité, et d’un DESS de psychologie clinique et pathologique.
Il est l’auteur d’une traduction du Tao Tö King (le livre de la tradition du Tao et de sa sagesse), aux éditions du Cerf 1984, réédité en 1997

Depuis les défaites arabes des guerres 1948/49, la cause palestinienne avait été définitivement enterrée et cela pour plusieurs raisons, parmi celles nous en citerons deux principales :
• ses leaders tels Hajj Amin al-Husseini étaient décriés à cause de leurs collaborations notoires avec le nazisme.
• La cause palestinienne était une menace séparatiste qui aurait pu contaminer les différents pays arabophones

La « Cause » reçut son acte de décès par l’annexion de la Cisjordanie à la Jordanie et de la Bande de Gaza à l’Égypte et surtout par la relégation des réfugiés dans des camps sordides ne vivant que par l’aide de l’ONU. Les Palestiniens vivant dans les camps de réfugiés étaient dépourvus de tous droits, victimes de ségrégations multiples : interdictions professionnelles, interdictions de construire en dur, liberté de déplacement en dehors des camps plus que réduite, etc.

Depuis son accession au pouvoir en 1952, Nasser était bien plus préoccupé à construire un panarabisme politique que de s’occuper des Palestiniens qui n’étaient que des figurants de 13° zone fournissant des troupes supplétives pour mener des coups de mains sur la frontière israélienne sans pouvoir être inquiété. Mais aussi groupes incontrôlés et incontrôlables menaçant l’armistice de 1957.

Puis à partir des années 1960 le leader des pays non-alignés, du Tiers Monde va essuyer plusieurs revers :
• Échec de la République Arabe Unie qui profite à l’Irak
• Hostilité de l’Arabie Saoudite qui n’a guère apprécié l’inclusion du Yémen au sein de la RAU
• Méfiance de la Jordanie qui voyait dans la RAU une menace.
• Lutte de leadership avec Bourguiba qui apparaît plus sage
À l’intérieur :
• Échec de la réforme agraire
• Échec des diverses politiques d’industrialisation
• Montée d’une bureaucratie corrompue
• Croissance de l’influence des Frères Musulmans qui récupèrent à leur profit le mécontentement populaire….
• Nasser s’il veut garder sa place tant de champion du panarabisme et de leader du tiers monde se doit de se refaire une notoriété.

Cette dislocation du panarabisme ruinait le rêve de Nasser à être le leader des pays arabes, lui donnant par cela une légitimité pour être le leader du tiers monde. Face à cet effondrement du panarabisme Nasser et ses conseillers se sont rappelés que l’antisionisme avait permis après les défaites de 1948 / 49 de masquer les divergences d’intérêts des divers pays arabes.
Certes mais comment rendre acceptable l’antisionisme ?

L’Europe garde en travers de la gorge la nationalisation du canal de Suez, est globalement pro-israélienne, depuis la shoah est très susceptible envers toute hostilité antisémite, la Gauche sociale-démocrate voyait dans les Kibboutzim l’utopie socialiste réalisée tout en respectant la Démocratie, contrairement à l’aventure soviétique dont les crimes staliniens révélés par Kroutchev commençait à perdre du prestige. Enfin le petit Israël apparaissait comme le David qui avait su résister à une coalition de six pays supérieurement équipés lors de sa création. Israël, globalement, bénéficiait d’une image positive…. Dans ce contexte il semblait périlleux de refonder le panarabisme et le leadership du tiers Monde à partir de l’antisionisme.

Dans ce contexte, Nasser sut se tourner vers des conseillers techniques spécialistes en matière de propagande : ex-nazis et soviétiques spécialistes les uns comme les autres en matière de subversion.

Les différents travaux avaient pour but premier de séparer Israël de ses soutiens naturels : la Gauche Sociale Démocrate et les Libéraux américains (nous excluons de la Gauche le PCF qui était et restera profondément stalinien). La Gauche était dans le combat de la décolonisation, l’émancipation des peuples, la lutte anti-impérialiste et néo-colonialiste.

C’est ainsi que Nasser va créer de toute pièce la Cause Palestinienne, mais une cause où bien sûr les Palestiniens seront absents : le premier Congrès National Palestinien se tient le 28 mai 1964, à Jérusalem, ses membres sont soit des délégués de la Ligue Arabe, soit des Palestiniens complètement inféodés à l’Égypte, à la Syrie, à la Jordanie, ne siègeront aucun représentant des camps… Ce premier congrès valide la proposition de création de l’OLP proposée par l’Egypte lors du sommet de la Ligue Arabe qui s’est tenu au Caire en janvier 1964.

Pendant les débats la Cause Palestinienne est présentée par deux fidèles de Nasser : Yasser Arafat et Ahmad al Choukheiri / Shuqayri, deux « Palestiniens » bon teint qui se garderont bien d’évoquer de quelque manière que ce soit un état palestinien, le sort des réfugiés et toute allusion quelconque qui ferait planer quelque velléité de séparatisme.

La Charte Nationale de l’OLP est rédigée en juin 1964, elle sera reconnue puis officialisée lors de la conférence de la Ligue arabe d’Alexandrie en septembre 1964.

Ce n’est pas un hasard si le nouveau discours antisioniste s’ancre dans la Cause palestinienne. Les Palestiniens offraient toutes les caractéristiques pour élaborer un discours délégitimant Israël :
Un peuple de réfugiés, de pauvres subsistant de la charité internationale via l’UNWRA. Bien évidemment, le discours de la Cause jettera un voile pudique sur les raisons de la relégation des Palestiniens, l’opinion publique, c’est bien connu est peu soucieuse d’Histoire et est facilement malléable par les chocs émotionnels, de ce qui relève de l’affectif.

Examinons maintenant le texte de la Charte de l’OLP :

1 / L’invention du peuple palestinien :

Dans un premier temps la charte va inventer la notion de Peuple Palestinien, alors que jusqu’à maintenant il était parlé d’Arabes vivant en Palestine, arabes aux origines diverses : syrienne, libanaise, bédouine, égyptienne, soudanaise, libyenne auxquels nous pouvons rajouter divers minorités turques, circasiennes, arméniennes, kurdes, druzes, berbères, grecque, maltaise, chypriote, etc.…. Rappelons que les divers mouvements arabes de la Palestine n’avaient pu trouver d’unité, car ils se définissaient avant tout soit comme syriens, soit comme égyptiens, soit comme bédouins mais pas comme palestiniens, seuls jusqu’en 1947 les Juifs se disaient palestiniens… humour de l’histoire.

Donc la Charte va commencer par établir, définir le Peuple Palestinien et la Palestine dans les sept premiers de ses articles :
La Palestine est le territoire du mandat britannique et « constitue une unité territoriale indivisible ».
« Le peuple arabe palestinien détient le droit légal sur sa patrie et déterminera son destin après avoir réussi à libérer son pays en accord avec ses vœux, de son propre gré et selon sa seule volonté. »
L’identité palestinienne constitue une caractéristique authentique, essentielle et intrinsèque : elle est transmise des parents aux enfants.
Le peuple palestinien désigne « les citoyens arabes qui résidaient habituellement en Palestine jusqu’en 1947 », « l’identité palestinienne est une caractéristique authentique, intrinsèque et perpétuelle » et « seul le peuple palestinien a des droits légitimes sur sa patrie”.
Il est à noter que ces premières définitions sont immédiatement temporisées par :
elle (La Palestine) constitue une partie inséparable de la patrie arabe
Le peuple palestinien fait partie intégrante de la nation arabe.
Qui permet d’étouffer à l’avance tout nationalisme particulier, ce qui est en jeu, c’est la nation arabe, le peuple arabe que les Palestiniens ne se méprennent pas ! Nasser ne tient pas à ce que se répète le particularisme libanais.
Cela dit, l’article 7 va sortir de son chapeau une historicisation de la Palestine :
L’existence d’une communauté palestinienne, qui a des liens d’ordre matériel, spirituel et historique avec la Palestine, constitue une donnée indiscutable. Tous les moyens d’information et d’éducation doivent être employés pour faire connaître à chaque Palestinien son pays de la manière la plus approfondie, tant matériellement que spirituellement

Nous pouvons apprécier l’expression de « donnée indiscutable » qui est pour le moins contestable pour quiconque s’est penché sur l’histoire. Cet article avec les précédents seront la base de toute une propagande inventant la Palestine et le Peuple Palestinien.

2/ La victimisation du peuple palestinien !

L’occupation sioniste et la dispersion du peuple arabe palestinien, par suite des malheurs qui l’ont frappé, ne lui font pas perdre son identité palestinienne, ni son appartenance à la communauté palestinienne, ni ne peuvent les effacer
Les Palestiniens sont les citoyens arabes qui résidaient habituellement en Palestine jusqu’en 1947, qu’ils en aient été expulsés par la suite ou qu’ils y soient restés
Les Palestiniens sont frappés par le malheur de l’invasion sioniste, un peuple d’expulsés, de dispersés. Il est remarquable de souligner comment les attributs du peuple juif sont repris, le texte reprend en miroir l’expulsion de la Judée romaine et la dispersion diasporique. Attributs qui ne peuvent qu’apitoyer les chaumières.

3 / La disqualification du sionisme :

L’entreprise sioniste est vue sous l’angle d’une vaste opération d’invasion et d’expulsion et va être accablé de tous les maux de la terre notamment par l’article 22 :
« le sionisme est un mouvement politique, organiquement lié à l’impérialisme mondial et opposé à tous les mouvements de libération et de progrès dans le monde. Le sionisme est par nature fanatique et raciste. Ses objectifs sont agressifs, expansionnistes et coloniaux. Ses méthodes sont celles des fascistes et des nazis. Israël est l’instrument du mouvement sioniste. C’est une base géographique et humaine de l’impérialisme mondial qui, de ce tremplin, peut porter des coups à la nation arabe pour combattre ses aspirations à la libération, à l’unité et au progrès. Israël est une menace permanente pour la paix au Proche Orient et dans le monde entier. »
Nous voyons ici se dessiner ce qui deviendra la vulgate de la Cause palestinienne qui, depuis, ne changera pas d’un iota comme nous avons pu le constater lors des manifestations pro-palestiniennes récentes clamant haut et fort « Israël=nazisme », « Israël, état raciste », « halte à la colonisation sioniste » et autres lieux communs… dans la logique du nazisme supposé du sionisme ce sont rajouté des slogans du genre « Tsahal= génocidaire » ou « Gaza= Auschwitz », quitte à faire dans la subversion allons jusqu’au bout de sa folie.

Dans cette logique de propagande le sionisme va être ravalé au rang de force obscurantiste et ainsi qualifié de « fanatique » et « opposé à tous les mouvements de libération et de progrès dans le monde ». À cela se rajoute la menace quasi apocalyptique du sionisme, « menace permanente pour la paix dans le monde »…. Israël petit état ne pouvait sérieusement apparaître comme La menace, aussi ce dernier ne va-t-il devenir qu’un instrument du sionisme « mondial », le terme de mondial n’est pas exprimé mais sous entendu par le fait que le sionisme est identifié à l’impérialisme… nous ne sommes pas loin des « Protocoles des Sages de Sion » qui seront repris par la charte du Hamas.

Et cela est doublé par un appel vibrant à la disparition du sionisme :
« Les aspirations à la sécurité et à la paix, de même que les exigences de vérité et de justice, réclament que tous les états considèrent le sionisme comme un mouvement illégal, le déclarent hors la loi, et interdisent ses activités afin de préserver les relations amicales entre les peuples et de sauvegarder la fidélité des citoyens envers leurs patries respectives » (Cf. art.23)

Discours curieux faisant du sionisme un ennemi de la paix, de la sécurité, de la vérité, de la justice, donc un mouvement belliciste, agressif, menteur, inique… nous retrouvons là les accusations classiques de l’antijudaïsme… pire le sionisme est stigmatisé comme portant atteinte à l’amitié entre les peuples, et agissant de façon occulte pour détourner les citoyens des états pour en faire des agents du sionisme… nous pointons ici en filigrane la théorie du complot juif… mais énoncé de telle manière que les lecteurs hâtifs n’y voient que du feu…pourtant cette théorie fleurit maintenant un peu partout, même en France un « humoriste » a fondé un parti « antisioniste »… nous pouvons nous demander si la réémergence du complot sioniste aurait pu s’exprimer sans le poison savamment distillé par les discours de la Cause palestinienne ?

4 / Dissocier le sionisme du judaïsme :

Les porte paroles historiques des arabes palestiniens (Hadj Amine el-Husseini ou Ahmad Choukeiry) s’étaient fait connaître par leurs sympathies pro-nazies et un anti-judaïsme virulent qui les avaient disqualifiés aux yeux de l’opinion occidentale ; la question demeurait comment légitimer la lutte contre Israël sans apparaître anti-juifs ? Tout simplement en créant un nouvel argument dissociant judaïsme et sionisme :
« l’affirmation selon laquelle des liens historiques ou spirituels unissent les Juifs à la Palestine n’est pas conforme aux faits historiques et ne répond pas aux conditions requises pour constituer un état. Le judaïsme est une religion révélée. Ce n’est pas une nationalité particulière. Les juifs ne forment pas un peuple avec son identité distincte, mais sont citoyens des états auxquels ils appartiennent ».

Cet argument permet de pouvoir se dire farouchement antisioniste tout en se défendant de faire de l’anti-judaïsme, car il va de soi dorénavant judaïsme et sionisme non seulement sont différents, mais opposés. Tour de passe-passe consistant à définir le Judaïsme et le Sionisme à la place des Juifs, tout en se dédouanant à moindre frais de tout anti-judaïsme auprès d’une opinion occidentale très susceptible depuis la Shoah…

5 / La dé-légitimation d’Israël :

Israël étant mis du côté des impérialistes, colonialistes, des forces d’oppression il est tout naturel de proclamer :
• Article 19 : Le partage de la Palestine en 1947 et l’établissement de l’État d’Israël sont entièrement illégaux, quel que soit le temps écoulé depuis lors, parce qu’ils sont contraires à la volonté du peuple palestinien et à son droit naturel sur sa patrie et en contradiction avec les principes contenus dans la charte des Nations unies, particulièrement en ce qui concerne le droit à l’autodétermination.
• Article 20 : La déclaration Balfour, le mandat sur la Palestine et tout ce qui en découle sont nuls et non avenus. Les prétentions fondées sur les liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et avec une juste conception des éléments constitutifs d’un État. Le judaïsme, étant une religion, ne saurait constituer une nationalité indépendante. De même, les Juifs ne forment pas une nation unique dotée d’une identité propre, mais ils sont citoyens des États auxquels ils appartiennent.
• Article 21 : S’exprimant par révolution armée palestinienne, le peuple arabe palestinien rejette toute solution de remplacement à la libération intégrale de la Palestine et toute proposition visant à la liquidation du problème palestinien ou à son internationalisation.

Il est curieux que ces articles à l’époque n’aient point soulevé de vives protestations au sein de l’ONU, car s’il existe un pays fondé par le droit international, c’est bien Israël, rappelons les deux étapes clés :
Sous les auspices de la SDN la Conférence de San Remo en avril 1920, dans l’article 22, reconnaît la création d’un « Home national » pour le peuple juif. Article 22 qui sera repris dans les articles 94 & 95 du traité de paix dit traité de Sèvres le 10 aout 1920. Où il est dit : « le mandataire (GB) sera responsable de la mise en exécution de la déclaration originale faite le 2 novembre 1917 (Déclaration Balfour) par le gouvernement britannique et adoptée par autres puissances alliées, en faveur de l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, étant bien entendu que rien ne sera fait qui pourrait porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives en Palestine »
Puis le 29 novembre 1947, l’ONU vote la résolution 181 partageant la Palestine mandataire, permettant la création de l’état d’Israël qui devient membre officiel de l’ONU le 11 mai 1949.
Notons au passage comment la Ligue Arabe, puis l’OCI qui n’arrêtent point de crier « Israël pays voyou » au prétexte qu’Israël n’applique point les diverses résolutions de l’ONU depuis 1967, sont les premiers à enfreindre le droit international par leur refus entêté des décisions de la SDN puis de l’ONU légitimant à la fois le sionisme et Israël.

6/ Légitimer le terrorisme :

Israël pays néo-colonialiste, agent de l’impérialisme devient tout naturellement un ennemi que l’on peut combattre de façon juste, puisque combattre Israël, c’est libérer un peuple opprimé qui a droit comme tous les autres à l’autodétermination et à la souveraineté sur son sol dont il a été injustement dépouillé.

Les Palestiniens étant trop faible sont habilités à pratiquer le terrorisme « arme des pauvres opprimés » (c’est bien connu, ben voyons…Gandhi n’y avait pas pensé, tiens !) :
• Article 9 : La lutte armée est la seule voie menant à la libération de la Palestine. Il s’agit donc d’une stratégie d’ensemble et non d’une simple phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa ferme résolution de poursuivre la lutte armée et de préparer une révolution populaire afin de libérer son pays et d’y revenir. Il affirme également son droit à avoir une vie normale en Palestine, ainsi que son droit à l’autodétermination et à la souveraineté sur ce pays.
• Article 10 : L’action des commandos constitue le centre de la guerre de libération populaire palestinienne, ce qui exige d’en élever le degré, d’en élargir l’action et de mobiliser tout le potentiel palestinien en hommes et en connaissances, en l’organisant et en l’entraînant dans la révolution palestinienne armée. Cela suppose aussi la réalisation de l’unité en vue de la lutte nationale parmi les divers groupements du peuple palestinien, ainsi qu’entre le peuple palestinien et les masses arabes afin d’assurer la continuation de la révolution, son progrès et sa victoire.

Tous ces discours incendiaires ne seront malheureusement pas pris en considération par l’opinion occidentale qui nourrissait envers les pays arabes des sentiments oscillant entre le mépris plus ou moins raciste et la condescendance bienveillante….

7 / Un discours refondant le panarabisme :

La Palestine est trop petite pour mener à bien son « juste » combat, aussi devient-il légitime de la soutenir et de combattre à ses côtés. Les articles 12 à 15 vont étroitement lier la Cause palestinienne à la Cause pan-arabe en général
l’article 13 proclame que “l’unité arabe et la libération de la Palestine sont deux objectifs complémentaires. Chacun d’eux conduit à la réalisation de l’autre. L’unité arabe mènera à la Libération de la Palestine, et la libération de la Palestine conduira à l’unité arabe. Œuvrer en faveur de l’une revient à agir pour la réalisation des deux. »
L’article 14 : « le destin de la nation arabe, et à vrai dire l’existence même des arabes, dépend du destin de la cause palestinienne. »
L’article 15 : « la libération de la Palestine est une obligation nationale pour les arabes »

Ces divers articles, par delà leur côté surprenant, car on ne voit guère le lien qui pourrait exister entre le destin de la Palestine et celui du monde arabe, préfigurent de ce qui va devenir effectivement un des fondamentaux du panarabisme, puis plus tard du panislamisme. Ce lien entre la libération du monde arabe et celui de la Palestine, ce discours ne situe-t-il pas l’ensemble du monde arabe dans une position d’opprimé ? Et donc légitime tous les conflits et refus.

8 / Un discours séduisant

La vision flamboyante d’un combat quasi cosmique, entre d’une part les forces de libération, de progrès, de justice et de paix, représentées par la Cause palestinienne, puis d’autre part les forces fanatiques et racistes de l’impérialisme mondial expansionniste et colonialiste, va servir de tremplin à toute une propagande internationale, notamment auprès des diverses opinions de gauche, d’abord dans les milieux de l’extrême gauche anti-impérialiste, puis dans les milieux tiers-mondistes sensibles aux nouvelles formes de néo-colonialisme, enfin dans une gauche traditionnelle auprès de laquelle la Cause palestinienne s’est présentée comme résistance de progrès face au colonialisme, au racisme et au fanatisme qui bien entendu sont fascistes et nazis.

Propagande qui a réussi à séparer Israël, état de nature sociale-démocrate depuis le Bund, des gauches traditionnelles de l’Europe. Propagande qui braque le regard des progressistes sur la seule condition faite par Israël aux Palestiniens, en grossissant la moindre bavure, tout en négligeant une approche globale de la condition des réfugiés palestiniens, notamment dans les pays arabes… les massacres de Palestiniens commis par des arabes tels que ceux de Bordj et Barajneh, Tal el Zaatar, Dbayé, Tripoli, La Quarantaine, et récemment Nar El Bared ne mobiliseront guère les foules, voire ne seront étudiés et commentés que par les seuls spécialistes du conflit.
Ne parlons pas de la divine supercherie de Sabra et Chatila, qui à force d’intox a réussi à faire croire que le massacre est le fait de Tsahal. Répétons que la tragédie de Sabra et Chatila qui a fait 900 morts civils a été organisée par les phalanges arabo-chrétiennes du Liban. Le tort de Tsahal a été de ne pas garantir la sécurité du camp (tel que cela est prévu au titre de la IV° convention de Genève). Faute lourde qui a suscité une tempête d’indignation en Israël (400 000 manifestants), entrainant le limogeage du chef d’état major Raphaël Eytan, la démission du directeur des renseignements militaires, Yehoshua Saguy et du ministre de la défense Ariel Sharon. Tandis que du côté arabe les responsables directs n’ont jamais été inquiétés de quelque manière que ce soit, mieux, l’organisateur du massacre Elie Hobeika sera plusieurs fois ministre au sein de divers gouvernements libanais…

Mais pour les Arabes massacrer du Palestinien n’est pas grave….ce ne sont que des faire-valoir.

9 / La subversion

Mais au-delà de tout cela le discours vise à miner les fondements du sionisme et décrédibiliser ses valeurs fondatrices. Rappelons que le sionisme historique de Ben-Gourion et Weizmann est fondamentalement démocratique et laïc, d’inspiration socialiste, voire marxiste dans certaines de ses composantes (Palmakh), que le sionisme s’inscrit dans le mouvement de l’émancipation des peuples et a toujours eu une aversion envers les différentes formes d’impérialisme ou de néo-colonialisme ; aversion dont feront les frais les Britanniques de la Palestine mandataire.

Le discours de la Charte fut et garde sa force de persuasion qui a réussi par la répétition de mensonges financés par le lobby des pays producteurs de pétrole à disqualifier le sionisme, à semer la culpabilité parmi les Juifs d’Israël et de la Diaspora, l’angoisse quant à une nouvelle Shoah…. Comportements qui inhibent les réactions, d’où un discours sioniste qui se jouent trop souvent sur les registres de la défense agressive ou de la justification.

Il est temps de redresser la tête, car l’un des objectifs de la Cause est, à défaut de remporter la victoire par les armes, de la remporter par la guerre des consciences.

Nous n’avons pas à nous justifier, ni à nous défendre sur un mode réactif…. Car à ce jeu nous sommes amenés à dire des mensonges pieux, des demi-vérités, des approximations historiques et on ne détruit pas un mensonge par un autre mensonge. Nous n’avons pas à rougir de notre histoire, car devant le Tribunal de l’Histoire, c’est bien Nasser et son chien de garde Arafat qui ont des comptes à rendre.

Il est temps de nous affirmer calmement sans haine, ni émotions à partir des faits,

Ne nous y trompons pas la conversion à la cause palestinienne, les revirements de l’opinion, les reniements de nos soutiens naturels (les démocrates et socio-démocrates) ne sont pas solidement ancrés…. Nous avons davantage à faire avec une opinion de surface, de conformisme qu’à des convictions profondes (je mets bien sûr de côté les idéologues indécrottables de CAPJO, et autres gauchistes radicaux),

il suffit de s’affirmer calmement, de questionner, de désarçonner par des faits et nous pourrons rallier les « braves gens », les « honnêtes gens » qui Dieu merci sont plus nombreux que les canailles et les naïfs thuriféraires de la Cause.

COMPLEMENT:

Exposing the Soviet Lie of Israeli Apartheid

Richard Kemp
Jewish Policy Center
Spring 2022

The lie of “Israel apartheid” was dreamt up in Moscow during the Cold War and driven home by a relentless Soviet propaganda campaign until it took hold in the United Nations and across the Middle East and the West. This included the repeated comparison of Israel with South Africa in Soviet media and in books such as Zionism and Apartheid, an official state publication of Ukraine, then part of the Soviet Union.

When Israel was re-established in 1948, following UN General Assembly Resolution 181, the new state initially pursued a policy of non-alignment. Surrounded by enemies, it needed economic support and arms from either or both the USA and USSR or their allies. Given the socialist political influences in Israel, Soviet leadership expected the country would turn toward communism and align with the USSR, thus strengthening Soviet power in the Middle East and its wider competition with the West. One of Stalin’s main reasons for quickly recognizing Israel in 1948 was the intention to use it to undermine British dominion in the Middle East.

Israel Aligns with the West

Even with significant Soviet covert and overt efforts to lure Israel into its fold, this may have been a vain hope from the beginning. In any case, the pressures of the Cold War in the 1950s, as well as domestic political considerations and concerns over antisemitism inside the Soviet Union, led Israeli Prime Minister David Ben Gurion to align his country with the West, beginning with support for US-led UN intervention in Korea, against the Soviet will.

Israel’s participation with the United Kingdom and France in the 1956 Suez campaign further alienated the Soviet government, which wrote a letter to Jerusalem (as well as to Paris and London) threatening rocket attacks and promising direct military support to the Egyptian army.

The breakdown in Israel-Soviet relations was later compounded by Israel’s defensive victories against the Arabs in 1967 and again in 1973. Over this period, hope of Israel becoming a Soviet client had steadily evaporated. Arab armies sponsored, trained, and equipped by the USSR had been humiliated by American-armed Israelis, and so had Moscow. Thus, the Soviets progressively developed a policy of undermining Israel. Their primary objective was to use the country as a weapon in their Cold War struggle against the United States and the West.

The Kremlin understood that conventional attacks against Israel could not succeed, so instead focused on using Arabs as terrorist proxies, directing, training, funding, and arming groups like the Popular Front for the Liberation of Palestine (PFLP), PFLP-General Command (PFLP-GC), Democratic Front for the Liberation of Palestine (DFLP), and Fatah to carry out attacks against Israeli and Jewish targets, including wave after wave of aircraft hijacking.

Ion Pacepa

General Ion Pacepa, chief of Romania’s foreign intelligence service, played a significant role in Soviet bloc operations directed against Israel and the US. In 1978, he became the highest-ranking intelligence officer ever to defect from the Soviet sphere and, among many secret revelations, provided details of KGB operations against Israel. Pacepa says the chairman of the KGB, Yuri Andropov (later Leonid Brezhnev’s successor as General Secretary of the Soviet Communist Party), told him:

We needed to instill a Nazi-style hatred for the Jews throughout the Islamic world, and to turn this weapon of the emotions into a terrorist bloodbath against Israel and its main supporter, the United States.”

And,

Islam was obsessed with preventing the infidels’ occupation of its territory, and it would be highly receptive to our characterization of the US Congress as a rapacious Zionist body aiming to turn the world into a Jewish fiefdom.

In other words, he knew that the Arabs would be easy tools in the anti-Israel propaganda war and were already playing their part. Their work only needed to be focused, intensified, and funded.

To achieve its objectives, the Kremlin devised Operation SIG, a disinformation campaign intended “to turn the whole Islamic world against Israel and the US.” Pacepa reported that by 1978, under Operation SIG, the KGB had sent some 4,000 Soviet bloc “agents of influence” into Islamic countries to help achieve this. They also printed and circulated vast amounts of anti-Israel and anti-Jewish propaganda, including the fabricated, antisemitic text The Protocols of the Elders of Zion, translated into Arabic.

Changing the Game

As well as mobilizing the Arabs to the Soviet cause, Andropov and his KGB colleagues needed to appeal to the democratic world. To do so, the Kremlin decided to turn the conflict from one that sought simply to destroy Israel into a struggle for human rights and national liberation from an illegitimate American-sponsored imperialist occupier. They set about transforming the narrative of the conflict from religious jihad — in which Islamic doctrine demands that any land that has ever been under Muslim control must be regained for Islam — to secular nationalism and political self-determination, something far more palatable to Western democracies. This would provide cover for a vicious terrorist war, even garnering widespread support for it.

To achieve their goal, the Soviets had to create a Palestinian national identity that did not hitherto exist and a narrative that Jews had no rights to the land and were naked aggressors. According to Pacepa, the KGB created the Palestine Liberation Organization (PLO) in the early 1960s, as they had also orchestrated so-called national liberation armies in several other parts of the world. He says the 1964 Palestinian National Charter was drafted in Moscow. This document was fundamental to the invention and establishment of an artificial Palestinian nationhood.

The PLO Is Created

The initial charter did not claim the West Bank or the Gaza Strip for “Palestine.” In fact, it explicitly repudiated any rights to these lands, falsely recognizing them respectively as Jordanian and Egyptian sovereign territories. Instead, the PLO claim was to the rest of Israel. This was amended after the 1967 war, when Israel ejected the illegal Jordanian and Egyptian occupiers, and the West Bank and Gaza for the first time were re-branded as Palestinian territory.

The first mention of a “Palestinian people” to mean Arabs in Palestine appeared in the 1964 charter. Previously, and particularly during the League of Nations/United Nations Mandate for Palestine 1919-1948, “Palestinians” had been commonly used to describe Jews living in the territory.

Zuheir Mohsen, a senior PLO leader, admitted in 1977:

The Palestinian people do not exist. The creation of a Palestinian state is only a means for continuing our struggle against the state of Israel for our Arab unity… Only for political and tactical reasons do we speak today about the existence of a Palestinian people, since Arab national interests demand that we posit the existence of a distinct ‘Palestinian people’ to oppose Zionism. Yes, the existence of a separate Palestinian identity exists only for tactical reasons.

This reality has been publicly supported, sometimes inadvertently, in statements by several other Palestinian leaders. Quoted by Alan Hart in his 1984 book, Arafat: A Political Biography, PLO leader Yasser Arafat himself said: “The Palestinian people have no national identity. I, Yasir Arafat, man of destiny, will give them that identity through conflict with Israel.”

Moscow first took its campaign to brand Israeli Jews as the oppressors of their invented “Palestinian people” to the UN in 1965. Its attempts to categorize Zionism as racism failed then, but succeed almost a decade later in the infamous UN General Assembly Resolution 3379. Its determination that “Zionism is a form of racism and racial discrimination” was revoked under US pressure in 1991 but by then had gained great traction and is frequently cited today by anti-Israel campaigners.

The Mitrokhin documents [notes of KGB archivist and later defector Vasili Mitrokhin] show that both Yasser Arafat, and his successor as PLO chief, Mahmoud Abbas, now president of the Palestinian Authority, were KGB agents. Both were instrumental in the KGB’s disinformation operations as well as its terrorist campaigns.

Moscow, through Egypt, had installed Arafat as leader of the PLO in 1969 and its support kept him there in the face of internal dissent following the PLO’s expulsion from Jordan in 1970. According to Pacepa:

In 1969 the KGB asked Arafat to declare war on American ‘imperial-Zionism’… It appealed to him so much, Arafat later claimed to have invented the imperial-Zionist battle cry. But in fact, ‘imperial-Zionism’ was a Moscow invention, a modern adaptation of the Protocols of the Elders of Zion and long a favorite tool of Russian intelligence to foment ethnic hatred. The KGB always regarded antisemitism plus anti-imperialism as a rich source of anti-Americanism…

Arafat and Abbas

Moscow had assigned to Romania the task of supporting the PLO, and Pacepa was Arafat’s handler during his KGB career. He provided Arafat with $200,000 of laundered cash every month throughout the 1970s. Pacepa also facilitated Arafat’s relationship with Romanian President Nicolae Ceaușescu, a master propagandist who had been given the job of schooling him in hoodwinking the West. For his dealings with Washington, Ceaușescu told Arafat in 1978: “You simply have to keep on pretending that you’ll break with terrorism and that you’ll recognize Israel — over, and over, and over.”

Ceaușescu’s advice was reinforced by North Vietnamese communist General Vo Nguyen Giap, whom Arafat met several times: “Stop talking about annihilating Israel and instead turn your terror war into a struggle for human rights. Then you will have the American people eating out of your hand.” (David Meir-Levi, History Upside Down: The Roots of Palestinian Fascism and the Myth of Israeli Aggression)

An internal KGB document among the Mitrokhin archives reported: “Krotov [Mahmoud Abbas’s cover-name] is an agent of the KGB.” The KGB definition of agents is those who “consistently, systematically and covertly carry out intelligence assignments, while maintaining secret contact with an official in the agency.”

Among other tasks, Abbas was used by the KGB to spread propaganda accusing “Western Imperialism and Zionism” of cooperating with the Nazis. He attended a Moscow university controlled by the KGB in the early 1980s.There, under the supervision of his professor who later became a senior communist politician, Abbas wrote a doctoral dissertation denying the Holocaust and accusing Zionists of assisting Hitler.

Abbas is now entering the 18th year of his four-year elected term of office. Like his predecessor Arafat, his consistent rejection of every offer of peace with Israel, while concurrently talking the talk about peace and sponsoring terrorism, shows the residual influence of his Soviet masters.

Israel’s Image

The KGB disinformation campaign transformed the image of Israel from regional underdog, surrounded by powerful enemies, into widely hated colonialist oppressor and occupier of the downtrodden Palestinian people, a narrative that remains as strong as ever today.

Meanwhile the Palestinian movement created by Moscow, in the words of American historian David Meir-Levi, is “the only national movement for political self-determination in the entire world, and across all of world history, to have the destruction of a sovereign state and the genocide of a people as its only raison d’etre.” This remains explicit in Hamas’s charter, while somewhat more opaque in the Soviet-influenced utterances of Abbas’s Palestinian Authority, especially those directed towards the West.

Moscow’s campaign was significantly undermined by the 2020 rapprochement between Israel and several Arab states. The lesson here is the importance of American political will against authoritarian propaganda, which led to the game-changing Abraham Accords. Had this project been vigorously pursued after its initial success, it might have eventually led to the collapse of the Soviet-initiated Palestinian project and perhaps a form of peace between Israel and the Palestinian Arabs. It might yet achieve that if the U.S. again musters the resolve to carry it through.

Meanwhile the December UN General Assembly vote and the UN Human Rights Council’s determination to brand Israel a racist, apartheid state prove that the Soviet Cold War narrative remains alive and well. Most Western nations also still slavishly follow the Soviet program.

Increasing media-driven erosion of popular support for Israel in the US, and the suppurating divisions it causes, are evidence of the Soviet ghosts’ success against their primary target: America.

Paying the Price

The chief victims, however, have been Palestinian Arabs, whose lives have been worsened; and Jews in the diaspora who have suffered immeasurable antisemitism based on Soviet-initiated propaganda. The former may not have been intended but would have been of no concern to Moscow; the latter was very much part of the plan.

Israelis of course have paid a great price for KGB-inspired terrorism and propaganda but have survived and flourished even under such enormous pressure. North Vietnamese General Giap, who once advised Arafat as we have seen, has an explanation for this, as recounted by Dr. Eran Lerman, former Israeli deputy national security adviser. According to Giap:

The Palestinians are always coming here and saying to me, ‘You expelled the French and the Americans. How do we expel the Jews?’ I tell them that the French went back to France and the Americans to America. But the Jews have nowhere to go. You will not expel them.

Col. Richard Kemp is a former British Army Commander and head of the international terrorism team in the U.K. Cabinet Office. He now is a writer and speaker on international and military affairs, and a Jack Roth Charitable Foundation Fellow at Gatestone Institute. A version of this article appeared on the Gatestone Institute website.

6 Responses to Zahir Muhsein: Le peuple palestinien n’existe pas (Only a means for continuing our struggle against the state of Israel for our Arab unity)

  1. […] au journal néerlandais Trouw en mars 1977, que la création d’un État palestinien n’est qu’un moyen pour continuer la lutte contre l’Etat d’Israël afin de créer l’unité arabe … jc durbant @ 12:00 […]

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  2. […] de la Palestine, nous n’attendrons pas même une minute pour unir la Palestine à la Jordanie.  Zahir Muhsein (membre du comité exécutif du PLO, proche de la Syrie, « Trouw », 31.03. […]

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  3. […] de la Palestine, nous n’attendrons pas même une minute pour unir la Palestine à la Jordanie.  Zahir Muhsein (membre du comité exécutif du PLO, […]

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  4. […] de la Palestine, nous n’attendrons pas même une minute pour unir la Palestine à la Jordanie.  Zahir Muhsein (membre du comité exécutif du PLO, proche de la Syrie, "Trouw", 31.03. […]

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  5. jcdurbant dit :

    CHRONICLE OF A DEATH FORETOLD (After Jerusalem’s recognition, will Trump finally push the Palestinian idea back to where it’s always belonged: the dustbin of history ?)

    « There have been seven decades of failed intifadas and suicide bombing campaigns, along with full-scale Arab-Israeli wars. Equally futile were endless « peace processes, » « peace initiatives, » « road maps » and « multiparty talks, » plus Middle East « conferences, » « summits » and « memoranda » all over the world, from Madrid and Oslo to Camp David.

    In the meantime, most other « refugees » the world over have long ago moved on. Around the time Israel was created, some 13 million German speakers were ethnically cleansed from East Prussia and Eastern Europe. The word « Prussia » no longer exists as a geographical or national label. Seven decades later, the grandchildren of refugees do not replay World War II. « Prussians » do not talk about reclaiming their ancestral homelands in present-day Poland, Hungary and the Czech Republic. German-speaking youth do not demand a « right of return » to their grandparents’ homes to the east.

    The Palestinians’ inability to rule the West Bank in constitutional fashion is why hundreds of thousands of expatriate Palestinians voice their solidarity from a safe distance while living in North America or Europe. More than a million Palestinians prefer to stay put in Israel. They are convinced that they will have more security, freedom and prosperity in a democratic state than under dictatorial Palestinian rule a few miles away.

    Trump may be rash and unfamiliar with the stagnant Middle East peace process, but his political instincts are probably correct. Polls show that less than 20 percent of Americans support the Palestinian cause. Many U.S. citizens are tired of subsidizing those who claim that they do not like their benefactors in the United States.

    It finally may be time for the Palestinian factions to fund their own causes and go their own ways.

    Victor Davis Hanson

    https://townhall.com/columnists/victordavishanson/2018/01/11/trump-threatens-to-deal-another-blow-to-the-palestinian-cause-n2432583

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  6. jcdurbant dit :

    WHAT PALESTINIAN SCAM ? (Why kill the « refugee » goose that lays the golden eggs?)

    70 years after the creation of the « Palestinian problem, » the Arab world has realized that there is no solution that will satisfy those who have turned « refugee-ism » into a profession, so that the « Palestinian problem » has become an emotional and financial scam that only serves to enrich the corrupt leaders of Ramallah and Gaza…

    http://www.israelnationalnews.com/Articles/Article.aspx/21801

    QUELLE ESCROQUERIE PALESTINIENNE ? (Qui veut tuer la poule aux oeufs d’or des réfugiés ?)

    70 ans après la création du «problème palestinien», le monde arabe se rend compte qu’il n’y a pas de solution qui satisfera ceux qui ont transformé le «réfugiéisme» en une profession, de sorte que le supposé problème est devenu une escroquerie émotionnelle et financière qui ne sert qu’à enrichir les dirigeants corrompus de Ramallah et de Gaza…

    Le récit arabe dit que la terre des Arabes palestiniens a été volée et qu’ils ont été forcés de devenir des réfugiés. Or, en ce qui concerne les Arabes palestiniens, beaucoup ne sont pas du tout des Palestiniens. Ce sont des immigrants, des colons venus de tout le monde arabe en Terre d’Israël pendant le Mandat britannique afin de trouver du travail dans les villes et dans les fermes que les Juifs avaient construites.

    Ces « immigrants » ont toujours des noms tels que « Al Hurani » (de Huran dans le sud de la Syrie), « Al Tzurani » (de Tyr au Sud Liban), « Al Zrakawi » (de Mazraka en Jordanie), « Al Maztri » (l’Egyptien) et beaucoup d’autres noms qui pointent vers les origines réelles, géographiquement variées des soi-disant Palestiniens. Noms que les Arabes n’ont pas le moindre à comprendre l’origine dés qu’ils les entendent. Pourquoi, demandez aux autres Arabes, devraient-ils bénéficier d’un traitement préférentiel par rapport à ceux qui sont restés dans leur pays d’origine ?

    À partir de la fin de la guerre d’indépendance d’Israël en 1948, la politique dans le monde arabe a commencé à se centrer sur Israël et le «problème palestinien» dont la solution ne devait être réalisée qu’en éliminant Israël. Pour aider à la réussite de cette mission, les réfugiés arabes ont été maintenus dans des camps, avec des instructions explicites de la Ligue arabe pour les y maintenir et non pour les absorber dans d’autres pays arabes.

    L’UNRWA a veillé à ce qu’ils reçoivent gratuitement de la nourriture, de l’éducation et des soins médicaux – c’est-à-dire que les pays du monde entier paient la note, tandis que les voisins arabes de ces éternels «réfugiés» doivent travailler et gagner leur nourriture.

    Prendre soin de leurs familles à la sueur de leur front. Les réfugiés qui recevaient des aliments gratuits, tels que du riz, de la farine, du sucre et de l’huile pour l’usage de leurs familles en vendaient souvent une partie à leurs voisins non réfugiés et réalisaient un bénéfice net.

    Ceux qui vivent dans les camps de réfugiés ne paient pas d’impôts municipaux, ce qui entraîne un nombre important de «réfugiés» qui louent leur maison à d’autres et perçoivent des sommes exorbitantes par rapport à ceux qui louent des appartements dans les villes voisines grâce à cette exonération fiscale. En d’autres termes, le monde subventionne les taxes et les réfugiés s’alignent sur leurs propres poches.

    Au Liban, plusieurs camps de réfugiés ont été construits près de Beyrouth mais ont été incorporés dans la ville en expansion, puis transformés en quartiers de grande classe avec d’imposants immeubles d’habitation. Quelqu’un a profité de ce changement, et ce n’est pas l’homme de la rue qui a toutes les raisons de se sentir trompé. Les camps de réfugiés palestiniens situés au Liban ont été pris en charge par des organisations armées, de l’OLP à l’Etat islamique, y compris le Hamas, le Front populaire, le Front démocratique et les organisations de djihadistes salafistes. Ces organisations agissent avec véhémence envers les citoyens libanais environnants et en 1975 ont déclenché une guerre civile qui a duré 14 ans, 14 longues années d’effusion de sang et de destruction et qui a vu l’émigration de centaines de milliers de Libanais de leurs villages vers d’horribles souffrances dans des camps de tentes. Au Liban, beaucoup se sont réfugiés dans des camps de réfugiés palestiniens mais les réfugiés libanais ont reçu moins de 10% de ce que les Arabes palestiniens ont reçu, ce qui a provoqué beaucoup de jalousie et de haine à l’égard des « Palestiniens ».

    En Jordanie, en 1970, les Arabes palestiniens, dirigés par le chef terroriste de l’OLP Yasser Arafat, ont tenté de s’emparer du pays en créant des régions autonomes, complétées par des barrages routiers et des Arabes palestiniens armés dans le nord du pays qui ont défié la monarchie. En septembre 1970, lors d’une opération connue sous le nom de «Septembre noir», le roi Hussein a décidé qu’il en avait assez et qu’il leur montrerait qui est le Boss en Jordanie. La guerre qu’il a déclarée contre eux a coûté des milliers de vies des deux côtés.

    Au fil des années, les pays arabes et musulmans ont donné aux Arabes palestiniens des milliards d’euros et de dollars, de sorte que le revenu annuel par habitant de l’Autorité Palestinienne est plusieurs fois supérieur à celui de l’Égyptien, du Soudanais ou de l’Algérien. Sa vie est bien meilleure que celle des Arabes vivant en Syrie, en Irak, en Libye et au Yémen.

    Sur le plan politique également, les Palestiniens ont réussi à éveiller la haine de beaucoup de leurs frères arabes : en 1990, Arafat a soutenu l’invasion irakienne du Koweït par Saddam Hussein. Pour se venger, le Koweït, une fois libéré de la conquête irakienne, a expulsé des dizaines de milliers de Palestiniens, dont la plupart avaient été employés dans ses champs de pétrole, les laissant dans la misère du jour au lendemain. Cela a provoqué une crise économique pour leurs familles en Judée, en Samarie et à Gaza, lesquelles recevaient régulièrement des allocations de leurs fils au Koweït.

    Aujourd’hui, le Hamas et le Jihad islamique palestinien sont soutenus par l’Iran, pays abhorré par de nombreux Arabes qui en prime se souviennent que le détournement d’avion et le chantage aux otages ont été inventés par les Arabes palestiniens qui ont détourné un avion El Al à Alger en 1968, il y a cinquante ans. Une période de travail encore endurée par le monde entier.

    Malgré l’accord de Taaf qui a mis fin en 1989 à la guerre civile au Liban et qui devait entraîner la désarmement et la dissolution de toutes les milices libanaises, la Syrie a permis au Hezbollah de garder ses armes et de développer sa puissance militaire sans restriction. L’excuse répétée était que les armes étaient destinées à «libérer la Palestine» et ne viseraient pas les Libanais. Pour toute personne ayant un minimum de cervelle, il était clair que l’histoire de la Palestine était une feuille de vigne couvrant la triste vérité que les armes allaient être dirigées contre les ennemis syriens et libanais du Hezbollah. « La Palestine » était simplement une excuse pour la prise de contrôle chiite du Liban.

    Le pire est la demande palestinienne que les pays arabes s’abstiennent de toute relation avec Israël jusqu’à ce que le problème palestinien soit résolu à la satisfaction des dirigeants de l’OLP et du Hamas. Cependant, une bonne partie du monde arabe ne trouve pas de points communs qui pourraient les unir à l’OLP et au Hamas. Ils ont renoncé à réaliser une réconciliation palestinienne interne, regardant les querelles interminables ruiner toutes les chances de progrès concernant Israël. Pour résumer la situation, le monde arabe – cette partie qui voit Israël comme le seul espoir de traiter avec l’Iran – ne se retrouve pas dans l’idée qu’il dusse hypothéquer son avenir et son existence même pour satisfaire aux combats internes entre l’OLP et Hamas…

    Pourquoi les Arabes détestent-ils les Palestiniens ?

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