Les représentants ou les délégués des Puissances protectrices seront autorisés à se rendre dans tous les lieux où se trouvent des prisonniers de guerre, notamment dans les lieux d’internement, de détention et de travail ; ils auront accès à tous les locaux utilisés par les prisonniers. (…). Ils pourront s’entretenir sans témoin avec les prisonniers, et en particulier avec leur homme de confiance, par l’entremise d’un interprète si cela est nécessaire. Toute liberté sera laissée aux représentants et aux délégués des Puissances protectrices quant au choix des endroits qu’ils désirent visiter ; la durée et la fréquence de ces visites ne seront pas limitées. Elles ne sauraient être interdites qu’en raison d’impérieuses nécessités militaires et seulement à titre exceptionnel et temporaire. (..) Les délégués du Comité international de la Croix-Rouge bénéficieront des mêmes prérogatives. Convention de Genève (article 126)
Cinq ans après la capture du soldat israélien Gilad Shalit par des groupes armés palestiniens, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est plus préoccupé que jamais sur le sort de Shalit. Il a été détenu au secret durant ces cinq années et sa famille ne sait toujours pas où il se trouve et comment il va. « L’absence totale d’information concernant M. Shalit est tout à fait inacceptable », a déclaré le directeur général du CICR, Yves Daccord. « La famille Shalit est en droit, au regard du droit international humanitaire, d’être en contact avec son fils. » Le CICR a demandé au Hamas à plusieurs reprises, sans succès toutefois, qu’il autorise M. Shalit à échanger des nouvelles avec sa famille. L’institution a également maintes fois réitéré sa demande d’accès à M. Shalit, mais le Hamas ne l’a jamais acceptée. (…) « Le Hamas a l’obligation, en vertu du droit international humanitaire, de protéger la vie de M. Shalit, de le traiter humainement et de ne pas le priver du contact avec sa famille », a précisé M. Daccord. Communiqué de la Croix rouge internationale (23.06.11)
Nous voulons un nouveau Shalit. Foule de Ramallah
Le Président de la République exprime sa profonde émotion devant les conséquences tragiques de l’opération militaire israélienne contre la « flottille de la liberté » à destination de Gaza. Il condamne l’usage disproportionné de la force et adresse ses condoléances aux familles des victimes. Communiqué de l’Elysée (31.05.10)
Quand j’ai été élu, j’avais promis de faire libérer Ingrid Bétancourt, les infirmières bulgares et Gilad Shalit. Je peux dire que j’ai tenu ma promesse. Nicolas Sarkozy (Conseil des ministres, 12.10.11, cité par Le Canard enchainé)
J’avais rencontré les parents (de Gilad Shalit) lorsque j’étais allé à Jérusalem au mois de juin. Le président de la République est depuis des années fortement investi pour convaincre à la fois le Hamas et Israël pour bouger sur cette question. (…) un accord a été conclu qui semble équilibré, nous le soutenons. Alain Juppé (ministre des Affaires étrangères, 12.10.11)
Nous nous réjouissons de la libération dans le même temps de prisonniers palestiniens qui vont pouvoir retrouver leur famille. Communiqué du Parti socialiste français
Pourquoi les médias français ont-ils traité l’événement comme un événement national, comme un retour d’otages français ? En quoi la libération de Gilad Shalit, fort heureuse, répétons-le, aussi heureuse que celle de chacun des quelque mille Palestiniens libérés en échange, mérite-t-elle d’être le sujet d’une liesse nationale ? C’est la question matinale d’aujourd’hui. Daniel Schneidermann
Je ne vois pas pourquoi on traite différemment la vie d’un Noir, d’un Arabe et celle d’un juif. Preneur d’otage du Pôle emploi de Paris XIe (17.10.11)
Quelle serait la juste proportion qu’il lui faudrait respecter pour qu’Israël mérite la faveur des opinions ? L’armée israélienne devrait-elle ne pas user de sa suprématie technique et se borner à utiliser les mêmes armes que le Hamas, c’est-à-dire la guerre des roquettes imprécises, celle des pierres, voire à son libre gré la stratégie des attentats-suicides, des bombes humaines et du ciblage délibéré des populations civiles ? Ou, mieux, conviendrait-il qu’Israël patiente sagement jusqu’à ce que le Hamas, par la grâce de l’Iran et de la Syrie, « équilibre » sa puissance de feu ? A moins qu’il ne faille mettre à niveau non seulement les moyens militaires, mais les fins poursuivies. Puisque le Hamas – à l’encontre de l’Autorité palestinienne – s’obstine à ne pas reconnaître le droit d’exister de l’Etat hébreu et rêve de l’annihilation de ses citoyens, voudrait-on qu’Israël imite tant de radicalité et procède à une gigantesque purification ethnique ? Désire-t-on vraiment qu’Israël en miroir se « proportionne » aux désirs exterminateurs du Hamas ? André Glucksmann
After five years of use under George W. Bush, such drones had killed around 400 suspected terrorists in Pakistan and Afghanistan. Under President Obama, in less than three years, Predators have taken out more than 2,200. The program is uniquely suited to Obama’s “leading from behind” approach to warfare: killing far out of sight, and therefore out of mind — and out of the news. (…) For Pres. Barack Obama, the Predator drone avoids former candidate Obama’s past legal objections by simply blowing apart suspected terrorists without having to capture them — and then to ponder how and where they should be tried. With a dead, rather than a detained, terrorist, civil libertarians cannot demand that Obama honor his campaign pledge to treat suspects like American criminals, while conservatives cannot pounce on any perceived softness in extending Miranda rights to captured al-Qaeda killers. Anti-war protestors demonstrate in response to American soldiers getting killed, but rarely about robotic aircraft quietly obliterating distant terrorists. American fatalities can make war unpopular; a crashed drone is a “who cares?” statistic. Victor Davis Hanson
Un pour mille !
A l’heure où le Predator en chef aligne, dans l’indifférence générale de ceux qui nous avaient bassiné avec Guantanamo (en fermeture annoncée depuis quand déjà?) et les quelques cas d’interrogations musclées de l’ère Bush, les milliers d’exécutions extra-judiciaires tant en Afghanistan qu’au Pakistan voire ailleurs comme au Yemen …
Et où nos sans-gènes de Sarkozy ou de Juppé n’hésitent pas, comme pour la Libye, à s’attribuer une négociation essentiellement américano-egyptienne à laquelle ils n’ont seulement pas contribué mais qu’ils ont probablement freinée …
Dans un pays où, pour dénoncer le lobby juif, même les chômeurs se lancent maintenant dans la prise d’otages …
Comment au lendemain de la libération, après cinq longues années – contre toutes les conventions internationales – de mise au secret, du soldat franco-israélien Gilad Shalit …
Ne pas s’étonner, avec le site Primo, de l’assourdissant silence de ceux qui n’avaient jusqu’ici pour toute action israélienne que le mot « disproportionné » à la bouche …
Sur l’incroyable disproportion …
A la mesure du prix accordé par Israël à chaque vie humaine et à celle, inverse, du cynisme et du mépris palestinien pour tout sentiment humain …
De l’échange d’un jeune appelé israélien… contre plus d’un millier d’aussi avérés qu’impénitents tueurs palestiniens?
Shalit : les dessous d’un retour au pays
Pierre Lefebvre
Primo
13-10-2011
Guilad Shalit, otage depuis cinq longues années sans recevoir une seule visite d’une quelconque organisation internationale, sera peut-être bientôt libre.
Les citoyens ayant en horreur le principe de la prise d’otages en tant qu’outil de pression s’en réjouiront.
Les autres, et c’est à se demander s’ils ne sont pas devenus majoritaires en France sauf lorsqu’il est question de journalistes aventuriers, ne cligneront pas même les yeux en apprenant que, pour un otage libéré vivant par les islamistes, ceux-ci obtiennent la libération de plus d’un millier des leurs.
Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, a déclaré qu’il pensait que l’accord entre Israël et le Hamas en vue de la libération du soldat détenu franco-israélien Gilad Shalit à Gaza aboutirait ‘très rapidement. C’est une formidable bonne nouvelle’.
C’est vrai. Mais était-il absolument indispensable de laisser penser que la France y était pour quoi que ce soit.
‘J’avais rencontré les parents (de Gilad Shalit) lorsque j’étais allé à Jérusalem au mois de juin. Le président de la République est depuis des années fortement investi pour convaincre à la fois le Hamas et Israël pour bouger sur cette question’, a-t-il ajouté.
À ce stade, et sans préjuger de la volonté réelle du Hamas de libérer Guilad vivant, il faut prendre en compte plusieurs données.
Il est normal de s’attribuer, en pleine période électorale, un tel fait susceptible de faire oublier, un court laps de temps, les primaires socialistes et la crise de l’euro. C’est de bonne guerre.
Mais est-il fatalement utile de taire l’incroyable « disproportion » qui régit cet échange ?
Disproportion
Un pour mille ! Cela démontre à l’évidence le prix attaché par Israël à chaque vie humaine
Pour un peuple qui a frôlé à plusieurs reprises depuis 2000 ans l’anéantissement total, une jeune vie n’a pas de prix.
Nous ne pouvons en dire autant de certains courants de pensée dans les Territoires disputés. La glorification des enfants martyrs, donnés à la cause, n’a pas cessé.
Grassement rétribuées par Arafat, Kadhafi et Saddam Hussein de son vivant, les familles qui envoyaient leur fils ou leur fille se faire exploser parmi des civils ont tout de même la consolation de voir, sous Mahmoud Abbas le « modéré », le nom de leur rejeton orner une place, une rue, un stade de foot ou une salle d’université.
Piètre réconfort, penserait n’importe qui en Occident. Témoignage d’une violence quotidienne dans les pensées, les agissements, voire la conscience collective palestinienne.
Au secours du succès !
La diplomatie française s’est activée en apparence mais son influence est quasi nulle dans le processus. Même si cela blesse l’égo surdimensionné de nos politiques et hauts fonctionnaires du quai, le Hamas se contrefiche des Juppé, Sarkozy et consorts.
Il voulait reprendre la main et montrer à la population de Gaza qu’il dominait son sujet. A l’occasion du retour des prisonniers, il va pouvoir organiser ces cérémonies monstres dont ce mouvement a le secret, histoire de faire oublier à la population son régime dictatorial.
Mais, si une telle libération se produit, et c’est ce qu’il faut souhaiter pour Gilad, on le doit en tout premier lieu au gouvernement israélien.
En matière de pragmatisme et de gouvernance, il sait faire aussi bien que les autres, sinon mieux. Il donne à cette occasion une réelle leçon de management politique.
Certes, la droite du Likoud et Israel Beitenou ont manifesté leur désaccord. C’était prévu. Peut-être même programmé, tant il est vrai qu’il est important d’afficher les convictions, quitte à les nier en sous-main.
Le gouvernement israélien écorne ce faisant l’autorité et la légitimité de Mahmoud Abbas, au sein des Territoires.
Il montre en quelle estime il tient le premier ministre palestinien car il sait que sous ses apparences de modéré devant l’ONU en septembre dernier se cache en fait un négationniste de première bourre qui n’a pas renoncé à son rêve d’expulsion des Juifs de la Palestine.
Les propos d’Abbas en arabe, l’extrême tolérance dont il fait preuve depuis des années vis-à-vis des médias palestiniens appelant au meurtre des Juifs à longueur d’antenne, ses doubles discours parfaitement maîtrisés, tout cela nécessitait un traitement particulier de la part de la diplomatie israélienne.
C’est chose faite.
Plus de 1000 prisonniers, dont des femmes, vont pouvoir retourner dans leurs familles. Israël laissera croire que tout ceci advient grâce au Hamas, l’ennemi politique héréditaire du Fatah.
Le Hamas va pouvoir désormais exiger beaucoup plus dans le processus de réconciliation interne aux Palestiniens.
Joli doublé : Le mouvement terroriste en sort conforté ce qui rendra plus difficile cette réconciliation. Et comme il n’a pas manifesté son intention, lui non plus, de renoncer au génocide des Juifs et l’élimination d’Israël (Cf. sa charte), la démocratie israélienne aura beau jeu, dans quelques mois, d’affirmer que l’échec des négociations de paix trouve son explication dans l’irrédentisme palestinien.
Israël ne cache pas non plus que ces prisonniers seraient potentiellement visés par les éliminations physiques si l’idée les reprenait de reprendre la lutte armée.
Au Caire aussi
Il ne faut pas oublier non plus le rôle joué par l’Égypte dans cette possible libération de Gilad Shalit.
À meilleure preuve, lors de sa libération, il est prévu qu’il fasse halte au Caire, officiellement pour y être interrogé.
Officieusement, ce passage obligé dans la capitale égyptienne permettra à celle-ci de montrer qu’elle joue toujours un rôle indispensable sur l’échiquier du Moyen-Orient.
Une pierre dans le jardin d’Erdogan qui se voulait le chantre de l’Arabitude depuis quelques mois !
Simultanément, Ehoud Barak a prévu de présenter ses excuses aux Égyptiens pour les tirs israéliens sur des policiers dans le Sinaï.
Se rendra-t-il vraiment sur place pour le faire ? Il est trop tôt pour le dire, mais s’il se trouvait dans la capitale égyptienne au moment de la libération de Shalit, cela constituerait un « hasard » tout à fait « miraculeux ».
Il ne faut pas perdre de vue non plus que l’Egypte est tenue de respecter les accords de paix de Camp David, ce qui lui assure quelques milliards de dollars d’aide par an.
Ces sommes pharaoniques lui sont indispensables pour recouvrer une certaine prospérité sans laquelle elle ne pourra maintenir l’ordre, surtout vis à vis de ses islamistes. Les récentes manifestations des Coptes, baignant dans leur sang, ont bien failli faire chanceller le gouvernement.
Inutile d’oublier les USA
Last but not least, Debkafile, en général bien informé, révèle que les termes de l’accord sur cette libération ‘ont été finalisés entre les États-unis, l’Égypte, Israël et le Hamas, lors des visites du Secrétaire américain à la Défense, Léon Panetta, en Israël et en Égypte, les 3 et 4 octobre dernier.
Ces clauses, négociées directement entre Panetta et le chef politique du Hamas, Khaled Meshaal, entraînent la fermeture des quartiers généraux du Hamas à Damas, dans le but de miner le Président Bachar al Assad, l’Iran et le Hezbollah et de réduire leur mainmise sur les Palestiniens’. (Lire la traduction de Marc Brustowski sur Israël Flash)
Aussi, les commentateurs et spécialistes du Moyen Orient dans notre presse hexagonale, les diplomates européens du quartet qui bombent le torse depuis l’annonce de cette libération, ne tromperont que les imbéciles.
La place de l’Europe dans le processus de paix israélo-palestinien est à l’image de sa réaction contre la crise, c’est-à-dire inepte, inutile et sans influence.
Dur à admettre, Maître, mais la possible victoire du XV de France en Nouvelle-Zélande reste à peu près le seul espoir de la France de briller sur le plan international dans les mois qui viennent.
Reste que le Hamas va engranger des points. Jean-Pierre Bensimon, (France Israël Marseille), note avec beaucoup de justesse que ‘l’on fait la paix avec un ennemi battu ou avec un ancien ennemi qui a renoncé à ses agressions.
Or non seulement le Hamas maintient la doctrine génocidaire et éradicatrice qu’il a consignée dans sa Charte de 1988, mais il la poursuit aujourd’hui avec une détermination inaltérable et des moyens politiques, financiers, et militaires très accrus’.
Pour l’heure, exquise qui nous grise, bienvenue à Guilad Shalit, enfant d’Israël, enfant de cette démocratie qui se bat pour exister depuis 60 ans, fils de ce pays qui veut la paix mais qui ne renoncera jamais à sa propre existence.
Malgré les conseils vertueux de nos politiciens et journalistes français qui prétendent savoir garder un œil ouvert sur la planète.
Voir aussi:
Victor Davis Hanson
October 17, 2011
We are in a long war against radical Islamic terrorism. The struggle seems almost similar to the on-again/off-again ordeals of the past — such as the French-English Hundred Years War of the 14th and 15th centuries, or the Thirty Years War between Catholics and Protestants in the 17th century.
In these kinds of drawn-out conflicts, final victory will go to the side that responds best to new challenges. And we’ve seen a lot of those since 9/11, when the United States was caught unaware and apparently ill-equipped to face the threat of radical Islamic terrorists hijacking our passenger jets.
Even when we adjusted well to the 9/11 tactics, there were new threats, such as suicide bombers and roadside improvised explosive devices that seemed to nullify American technological and material advantages.
But America is once again getting the upper hand in this long war against Middle Eastern terrorists, with the use of Predator-drone targeted assassinations to which the terrorists have not yet developed an answer. In systematically deadly fashion, Predators are picking off the top echelon of al Qaeda and its affiliates from the Hindu Kush to Yemen to the Horn of Africa.
New models of drones seem almost unstoppable. They are uncannily accurate in delivering missiles in a way even precision aircraft-bombing cannot. Compared to the cost of a new jet or infantry division, Predators are incredibly cheap. And they do not endanger American lives — at least as long as terrorists cannot get at hidden runaways abroad or video-control consoles at home.
The pilotless aircraft are nearly invisible and, without warning, can deliver instant death from thousands of feet away in the airspace above. Foreign governments often give us permission to cross borders with Predators in a way they would not with loud, manned aircraft.
Moreover, drones are constantly evolving. They now stay in the air far longer and are far more accurate and far more deadly than when they first appeared in force shortly after 9/11. Suddenly it is a lot harder for a terrorist to bomb a train station in the West than it is for a Predator to target that same would-be terrorist’s home in South Waziristan.
All those advantages explain why President Obama has exponentially expanded the program. After five years of use under George W. Bush, such drones had killed around 400 suspected terrorists in Pakistan and Afghanistan. Under President Obama, in less than three years, Predators have taken out more than 2,200.
The program is uniquely suited to Obama’s “leading from behind” approach to warfare: killing far out of sight, and therefore out of mind — and out of the news. So comfortable is Obama with this new way of war that at a White House Correspondents’ Dinner, the president joked about using Predators on would-be suitors of his daughters: “But boys, don’t get any ideas. Two words for you: Predator drones. You will never see it coming.”
For Pres. Barack Obama, the Predator drone avoids former candidate Obama’s past legal objections by simply blowing apart suspected terrorists without having to capture them — and then to ponder how and where they should be tried. With a dead, rather than a detained, terrorist, civil libertarians cannot demand that Obama honor his campaign pledge to treat suspects like American criminals, while conservatives cannot pounce on any perceived softness in extending Miranda rights to captured al-Qaeda killers.
Anti-war protestors demonstrate in response to American soldiers getting killed, but rarely about robotic aircraft quietly obliterating distant terrorists. American fatalities can make war unpopular; a crashed drone is a “who cares?” statistic.
Still, there are lots of questions that arise from this latest American advantage. Waterboarding, which once sparked a liberal furor, is now a dead issue. How can anyone object to harshly interrogating a few known terrorists when routinely blowing apart more than 2,000 suspected ones — and anyone in their vicinity?
Predators both depersonalize and personalize war in a fashion quite unknown in the past. In one sense, killing a terrorist is akin to playing an amoral video game thousands of miles away. But in another, we often know the name and even recognize the face of each victim, in a way unknown in the anonymous carnage of, for example, the Battles of Verdun and Hue. Does that make war more or less humane?
Once the most prominent critic of the war on terror, Obama has now become its greatest adherent — and in the process is turning the tide against al Qaeda. And so far, the American people of all political stripes — for vastly different reasons — seem more relieved than worried over Obama’s most unexpected incarnation as Predator-in-Chief.
[…] la paix le plus rapide de l’histoire n’a toujours pas fermé Guantanamo tandis que le Predator en chef a multiplié par dix les exécutions extrajudiciaires de ses ennemis […]
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