Esclavage: Les Africains aussi! (African slavery apology ‘needed’)

Résultat de recherche d'images pour "King guezo of dahomey"Guezo fut également un administrateur extrêmement avisé. Grâce aux revenus de la traite, il put abaisser les impôts, stimulant ainsi l’économie agricole et marchande (…) Il fut très aimé et sa mort subite dans une bataille contre les Yorubas fut une véritable tragédie. Wikipedia
Nous ne pouvons pas continuer à accuser les hommes blancs alors que les Africains, en particulier les chefs traditionnels, ne sont pas irréprochables. Communiqué du Congrès des droits civiques nigérian
Les chefs traditionnels n’ont pas à être reconnus par la Constitution tant qu’ils n’ont pas présenté leurs excuses aux familles des descendants des victimes de l’esclavage. Shehu Sani (président du CRC)

Mais qu’arrive-t-il à l’Afrique?

Alors qu’après avoir proposé un droit de réserve pour la romancière franco-sénégalaise qui joue à cracher sur le pays qui vient de lui décerner le Prix Goncourt et justifié récemment la mesure d’expulsion de Tunisie d’une journaliste du Monde, notre Raoult national et accessoirement président du groupe parlementaire d’amitié France-Tunisie propose un « label Pays Amis de la France » pour les malheureuses dictatures africaines injustement dénigrées par nos médias pour violations des droits fondamentaux de leurs population …

Et que, réduisant le secrétaire des Nations unies et le directeur général de la FAO Jacques Diouf à la grève de la faim, le Pays autoproclamé des droits de l’Homme et inventeur patenté des French doctors que le monde entier nous envie se voit dénoncé, pour de prétendues basses considérations d’ordre politique, économique ou militaire, comme « cancre de l’action humanitaire » (21e sur 23 en terme de dons par rapport à son PNB) pour manque de générosité ou de neutralité au Tchad ou au Congo …

Pendant qu’après nos ambassadeurs comme nos écrivains, dont à nouveau notre Goncourt franco-sénégalaise, dénoncent le monstrueux « flicage » d’une société française mais aussi européenne qui reconstruit des murs de Berlin à ses frontières et va jusqu’à expulser ses sans-papiers …

Dans un pays où, au nom d’une nouvelle loi pour la reconnaissance de l’esclavage et de la traite, des associations noires exigeaient récemment non seulement la repentance mais des réparations pour la traite africaine et dénonçaient publiquement nos chercheurs pour avoir rappelé l’existence de traites arabe et intra-africaine ou que c’est la colonisation et le christianisme et qui avaient mis fin à ladite traite …

Ne voilà-t-il pas que, contaminés à leur tour par l’obsession de la repentance et pour des considérations bassement politiques, une bande de droits-de-l’hommistes nigérians se permet de rappeler, contre la longue omerta africaine, la part de leurs élites dans la traite des Noirs?

Allant jusqu’à leur demander, après les récentes excuses du Sénat américain et de St Obama lui-même (5% de la traite atlantique contre… 40% pour le seul Brésil, dernier pays non-africain ou arabe à l’abolir en 1831!), de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair et de l’ancien maire de Londres (3% de la traite atlantique contre 13% pour la France), c’était au tour des dirigeants traditionnels du continent noir de s’excuser publiquement pour le rôle que leurs ancêtres ont joué dans la traite des esclaves …

Rappelant que leurs « rois-traîtres » avaient « participé à la traite des esclaves en aidant systématiquement à mener des raids et des enlèvements dans des communautés sans défense, puis à les livrer à des Européens, Américains et autres » …

Si ça continue, ils vont tout nous ressortir …

Les siècles de pillages, guerres et esclavage de l’islam

Comme les centaines de milliers d’Africains toujours maintenus en esclavage …

Ou… le pillage actuel du continent par ses propres dirigeants!

Des Africains ont eu leur part dans la traite des Noirs
La Croix
12.11.2009

Au Nigeria, un collectif d’ONG, le Congrès des droits civiques, demande aux chefs coutumiers du pays le plus peuplé d’Afrique de s’excuser au nom de leurs ancêtres d’avoir aidé à la déportation de milliers d’esclaves noirs

C’est une première en Afrique noire. Du jamais entendu. Au Nigeria, pays le plus peuplé du continent noir, avec plus de 140 millions d’habitants, un collectif de plusieurs dizaines d’organisations de défense des droits de l’homme, le Congrès des droits civiques (CRC), a demandé aux « chefs traditionnels africains nigérians de s’excuser pour le rôle que leurs ancêtres ont joué dans la traite des esclaves ».

« Nous ne pouvons pas continuer à accuser les hommes blancs alors que les Africains, en particulier les chefs traditionnels, ne sont pas irréprochables », dit-il dans un courrier. Les organisations relèvent le fait que le Sénat américain a présenté en juin dernier des excuses pour « l’inhumanité, la cruauté, l’injustice fondamentale de l’esclavage ». Aux Africains de faire de même.

Très précis sur les accusations, le CRC a rappelé que les chefs traditionnels ont « participé à la traite des esclaves en aidant systématiquement à mener des raids et des enlèvements dans des communautés sans défense, puis à les livrer à des Européens, Américains et autres ».

Au Nigeria, la ville côtière de Badagri, comme celle de Ouidah au Bénin (l’ex-Dahomey) ou encore Loango en Angola, ont servi de points de départ pour le voyage à fond de cale de millions d’esclaves vers l’Europe, les États-Unis et les Caraïbes.

Une démarche non exempte d’arrière-pensées politiques

La participation de chefs africains à la traite de leurs propres frères noirs a toujours été une réalité gênante, même pour les historiens occidentaux. D’autant qu’il y a peu d’écrits en Afrique, continent de la tradition orale.

Reste que cette démarche n’est pas exempte d’arrière-pensées politiques. Dans l’Afrique noire du XXIe siècle, les pouvoirs en place apprécient peu le poids des chefs traditionnels, omniprésents dans les villages, jugeant qu’ils sont un frein au développement et à la modernité.

Au Nigeria, comme dans la majorité des pays africains, les chefs traditionnels ne sont pas reconnus par les Constitutions. Ils demandent aujourd’hui à l’être au Nigeria. D’où la proposition étonnante du collectif d’ONG : excuses contre reconnaissance constitutionnelle.

L’Afrique a en effet connu des chefs traditionnels qui firent commerce d’hommes, ceux que l’on appelait au Bénin les « rois-traîtres », tel Guezo, au visage marqué par la petite vérole, qui fit durant un règne de quarante ans au XIXe siècle de la traite à grande échelle. Il y était aidé par son plus proche ami et conseiller Francisco Felix de Souza, Brésilien d’origine portugaise.

« L’Afrique noire a été un acteur à part entière de la traite »

Guezo aurait ainsi participé à la déportation de centaines de milliers, voire un million de ses frères noirs, en grande partie vers le Brésil, en échange d’armes, de tabac, d’alcool, de tissu, surtout de la soie et du velours.

Selon l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau (1), « sans minimiser la responsabilité occidentale – ce serait absurde car la demande fait aussi l’offre –, l’Afrique noire a été un acteur à part entière de la traite ».

Les captifs africains ont été ainsi emmenés par d’autres Africains et vendus à des Européens ou à des Arabes. Bon nombre d’entre eux étaient déjà esclaves dans leur communauté, souvent razziés après des combats. La traite intra-africaine aurait concerné près de 14 millions de personnes, contre 17 millions pour celle faite par les Arabes et 11 millions pour celle concernant les Européens.

Julia FICATIER

(1) Les Traites négrières. Essai d’histoire globale, Gallimard, 2004.

Voir aussi:

Esclavage: « les chefs doivent s’excuser »
Le Figaro/AFP
11/11/2009

Les chefs traditionnels africains devraient s’excuser pour le rôle que leurs ancêtres ont joué dans la traite des esclaves, ont estimé mercredi des organisations de défense des droits de l’homme au Nigeria.

Le Congrès des droits civiques (CRC), une coalition de dizaines d’organisations de défense des droits de l’Homme, a estimé dans un communiqué qu’après les excuses du Sénat américain en juin et celle de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, c’était au tour des dirigeants traditionnels du continent noir.

Ils doivent présenter des excuses au nom de leurs ancêtres pour « mettre un point final à l’histoire de la traite des esclaves », écrit le CRC dans un courrier adressé à ces dirigeants.

« Nous ne pouvons pas continuer à accuser les hommes blancs alors que les Africains, en particulier les chefs traditionnels, ne sont pas irréprochables ».

Selon le CRC, ils ont participé à la traite des esclaves en « aidant systématiquement à mener des raids et des enlèvements (…) dans les communautés sans défense (…) puis à les échanger avec des collaborateurs européens, américains et autres ».

La ville côtière nigériane de Badagry a servi de point de départ pour le voyage de nombreux esclaves vers l’Europe, les Etats-Unis et les Caraïbes.

Shehu Sani, qui dirige le CRC, a expliqué que la demande d’excuses intervenait maintenant, avant que les chefs traditionnels au Nigeria, qui ne sont pour l’heure pas reconnus par les lois du pays, ne figurent dans la nouvelle Constitution.

« Ils n’ont pas à être reconnus par la Constitution tant qu’ils n’ont pas présenté leurs excuses aux familles des descendants des victimes de l’esclavage », a-t-il affirmé à l’AFP.

Il a dit espérer que des excuses de chefs nigérians pourraient inciter d’autres chefs, dans d’autres pays d’Afrique, à faire de même.

Voir également:

African slavery apology ‘needed’

BBC NEWS
2009/11/12

Traditional African rulers should apologise for the role they played in the slave trade, a Nigerian rights group has said in a letter to chiefs.

« We cannot continue to blame the white men, as Africans particularly the traditional rulers, are not blameless, » said the Civil Rights Congress.

The letter said some collaborated or actively sold off their subjects.

The group said it was time for African leaders to copy the US and the UK who have already said they were sorry.

It urged Nigeria’s traditional rulers to apologise on behalf of their forefathers and « put a final seal to the history of slave trade », AFP news agency reports.

Civil Rights Congress president Shehu Sani says they are calling for this apology because traditional rulers are seeking inclusion in the forthcoming constitutional amendment in Nigeria.

« We felt that for them to have the moral standing to be part of our constitutional arrangement there are some historical issues for them to address, » he told the BBC World Service.

« One part of which is the involvement of their institutions in the slave trade. »

He said that on behalf of the buyers of slaves, the ancestors of these traditional rulers « raided communities and kidnapped people, shipping them away across the Sahara or across the Atlantic ».

Millions of Africans were forcibly transported to the Americas over a period of about 450 years from the middle of the 15th Century.

More than a million people are thought to have died while in transit across the so-called « middle passage » of the Atlantic, due to the inhuman conditions aboard the slave ships and brutal suppression of any resistance.

Many slaves captured from the African interior died on the long journey to the coast.

Do you think traditional leaders should apologise for the slave trade? How complicit do you think African rulers were at the time? Send us your views using the postform below.

Even though the children aren’t really responsible for the crimes of their fathers, there is a healing aspect in repentance and forgiveness. For even the crimes of our fathers affects the lives of their children’s children. Those who repent of wrongs done and those who forgive those wrongs find renewal and health which may change the course of a life or of a nation. Njinja, Yaounde, Cameroun

I think even if they apologize what they have done at the past, it doesn’t have meaning, it doesn’t change things. If the slavery stopped now we faced another one « the mental slavery » and the worst thing is that our leaders don’t take lesson from the past and still provoke civil wars. We are tired of wars. as my above friend said lets move forward and forget about the past, I hope one day hearing « the united states of Africa » even if not me my children or my little children will hear this. Moktar, Djibouti

well it true i agree with you traditional ruler should apologise to African also but lets not forget the Arab who came first they have not yet apologise to Africa for their slavery the did with caravan through the Sahara desert. let me ask one question are these African politicians not enslaving their children again in the name of corruption. i think we should examine what is going on in our society today because for people like us who come to Europe through the Mediterranean sea and we live in no document the people should examine this fact because our so call government is enslaving us again thanks oghogho elvis smith robson, lyon france

If our traditional leaders should apologise for selling their subjects into slavery, we should also ask the question whether people living in the west coast of Africa are freemen in their respective countries. Sometimes I wish our fore fathers were all sold into slavery not that i am condoling the menace of the slave trade but rather in my opinion i see the 500 years old inhumane act perpetuated by the then rulers and their colonial counterpart as a blessing in disguise and the truth be said millions of us are still under the captivity of bad government, corrupt and irresponsible leaders that are still destroying many aspirations in Africa. who is saying sorry to us ? Gabriel Okodoa, Greater Manchester

The era of slavery is over and no amount of apologies and what a view will salvage African the worst that has been done, and the so called traditional ruler that collided with the slave masters were no more. Why cant we have a group that will talk and demand apologies from our past and present leaders that has change the dream of Nigeria and African continent as whole, they have collided with some unknown elements to underdeveloped our continent, lead us to wrong path. The damage that was done during the era of slavery is less to what our corrupt leader have done. no African leader will leave office without been prosecution for corruption and mismanagement. i don’t need apologies from the dead, i demand from our present for governing us badly. fatai yussuff, belfast

there is no present without a past. the corruption of the 15th century on the african continent still lives with us. apology comes with an attitude change. if not, there is absolutely no need. we want a positive change in africa and starts with the traditional leaders. they must voice out the truth to these corrupt leaders all over africa. vincent bodam, lagos, nigeria

True, they were culprits to this human tragedy, but the human right group better user their energy to free Nigerians from political corruptions that has plunged the nation back to 1000 years of less development. Nigeria need EMERGENCY surgery, no kidding M Imarhiagbe, ZH/Switzerland

There apologies at this time of an age is irrelevant, rather more emphasis should be focused on how meaningful development can be achieved in Africa. I think the organisation should focus on ills ravaging the continent such as corruption, famine, HIV/AIDS, poor management of resources and the likes. The apologies from US and UK has done us no good; what has been done has been done..lets move forward Adewole M., Coventry, United Kingdom

This is certainly, YES in capital letters. African traditional leaders « rulers » should all stand before their very common poor affected African people to confess and religiously apologise for the cruel act of trans-Sahara slave trade which led to the traumatic and bad leadership portrait on their ruled masses which brought about a present day fail African Nation. Suleiman – Isa, Adamu, Abuja, Nigeria

I think it is proper for everyone involved to tender an apology. There was a national repentance prayer in Abuja on the eve of Nigeria’s 49th anniversary on the 30th of September 2009. The prayers started from repentance about slave trade to today’s misgovernance. The vice president was in attendance and there were representatives of the kings. The representatives of the traditional rulers from the coastal areas tendered an apology for their role in slave trade just as General Gowon did on the same night for the actions of the nation during the civil war. I don’t think the traditional rulers are against this and I think it is the right way to go but it should not excuse the western nations from what they did as well. There are more than enough guilty parties. Debola Ajagunna, Houston USA

It’s an interesting call, and the issue has been addressed in West Africa by reputable historians such as Adu Boahene, and documented in the UNESCO History of Africa series. What happened was a form of complicity between slavers and traditional rulers who traded defeated war captives for guns and powder so they could continue to expand their states at the expense of their neighbours. But there is another class of people whose complicity is often overlooked, and that is the cynical gun manufacturers — like Samuel Galton Jnr of Birmingham who made cheap unproved muskets specially for this trade. Conrad Taylor, London, UK

I think this is a positive stance to take. Especially the part about putting a final seal on it. These people have to be able to say that they are at peace with the past. It is the only way to look positively to the future. Finally it should be kept in mind that commercial interests (like getting the cheapest labour possibly) has been a thorn in civilizations side whenever it has not been held up to proper moral standards. Of course this includes the current issue of sustainability. I think there is a lesson to learn here from history. On some matters humanity simply cannot turn a blind eye. The Trutherizer

Should traditional leaders apologise for the slave trade? Absolutely! Let’s put this in perspective here. According to historic accounts, the Europeans slave Traders did not actually forcibly round up the merchandise. Africans delivered Africans into slavery. The Europeans just like with colonial rule, where able to persuade the traditional rulers to part with their fellow Africans with smiles on their faces and monies in their pockets. In the defence of Traditional Rulers, they had no idea of the brutal inhuman treatment to befall their fellowmen. They probably did not fathom that millions will perish even before the whips started cracking on the shores of the American continent. But I feel it is important that we as Africans do not absolve ourselves completely of blame in what can only be described as one of the worse atrocities that that the world has ever seen. O. Ayeni, Edgware, Middlesex , UK

African leaders were the biggest culprits of the crime. In fact, I estimate that up to 80% of slaves were procure and sold by other Africans for things like whisky and rum. Denying this fact only means it will and is happening again albeit with a different face. How many times have we heard demagogues blame colonialism and foreign powers for what is wrong when it is our own people causing suffering. Its sad that some of these criminals are lionised in history books as great kings when in fact their wealth was based on the blood of many. Unless we are honest to ourselves nothing will change. mustafa, glasgow scotlannd

I don’t agree. Most of African leaders who participated in the act were either covertly or overtly forced by the white slave maters….the case of Oba of Benin is a good example. When he refused to trade his kinsmen for mirrors and hats….he was dethroned and beheaded to serve as deterrent to others. How could you blindfold someone and yet accuse him of not being able to see? Malcolm, Ibadan Nigeria

Indeed African traditional Leaders should apologise, and even build a monument honouring the victims of Slave Trade at each region where the slaves were put on board. The evil that many traditional leaders perpetuated in those days continues today. There are still tragic collusion of local leaders with rapacious multinational companies in the devastation and exploitation of African natural resources. A practical example of this is the imbroglio in the Niger Delta in Nigeria. The evil in some of the traditional leaders has been transferred to the modern Nigerian leaders, ad that is why many of them are into corruption. The traditional leaders still wield enormous enormous power, and as a result are are granted series of contracts in various fields in which they are not competent, leaving their responsibilities to pursue other forms of wealth. The traditional larders are indeed insatiable. While there is still the need to have them in the society, they should be more productive, rather than being parasites. John OYEWOLE, Milan, Italy

The was a debate In my Final year BA degree at the University of the Gambia. This is doubt The African Rulers at the time of slavery and Slave bore a lot of responsibility to their fellow Africans for Betraying them and selling them as slaves. The great grand children of those rulers should apologized for the bad deeds of their parents. They should even pay reparation to their victims’ children if it can be arranged. Thank you for bringing this topic. Alhagie Bah, The Gambia

Voir enfin:

Chronique d’abonnés
Plus il y aura de marteaux pour taper sur le même clou
Françoise Arnaud., Ecrivain
Le Monde
10.11.09

Indécent ce battage fait autour de la chute du mur de Berlin ? Certes. Si en 1989, il existait quelque raison valable de se réjouir de la disparition de ce mur de la honte, le nombre de ses pareils qui, depuis, ont poussé comme champignons après la pluie, l’interdit. Progrès oblige, il en existe à présent non seulement de matériels, mais aussi de virtuels, en ce sens qu’ils n’ont pas d’existence tangible. La raison de tous ces murs est identique, sous couvert de nobles buts, ils n’en ont qu’un seul qui est économique.

À propos de ce front commun souriant et triomphant formé par tous ces hommes d’Etat ou représentants, il est permis de se poser une question : qu’est-ce qui se cache dessous ?

Pour Mme Merkel, il s’agit d’une question éminemment allemande, mais pour les autres ?

C’est loin d’être clair et certainement pas innocent.

Célébraient-ils l’arrivée d’une solidarité mondiale retrouvée ? La présence de Mme Hillary Clinton pouvait le laisser penser, d’autant plus que cette dernière avait entamé un chant en faveur de la tolérance religieuse et M. Obama en faveur de la flamme de la liberté.

Hélas, aucun de ces chefs, représentants d’état, n’étaient là dans ce but. Tous font partie de ceux qui ont construit le plus vaste, et le plus vil des murs de la honte, de tous les temps ! La mort programmée des immigrés de la faim.

Leur interdire l’accès aux seules chances de survie, revient à prononcer leur condamnation à mourir de faim chez eux ; condamnation d’autant plus inique que ce sont ces mêmes états qui organisent cette faim dans les pays d’origine.

Pour le plus grand profit des compagnies transcontinentales et des financiers du monde entier, sans parler de celui des oligarchies des pays concernés. Sans le moindre bénéfice pour les populations obligées d’acheter des produits importés, hors prix, pour la plupart.

L’Europe pour l’Afrique et les ?tats-Unis pour le Mexique sont les plus concernés.

L’Europe, coup de génie, a créé : Frontex, organisme extrêmement dynamique, chargé de faire la police aux frontières de l’Union, de la rendre plus efficace, plus réactive. À sa disposition : une centaine de collaborateurs ; cinq à six cents policiers issus des états membres, formés en équipes mobiles pouvant intervenir hors de leur état d’origine ; vingt avions, trente hélicoptères, plus de cent embarcations ; des équipements sophistiqués tels que lunettes à infrarouge, ordinateurs portables etc… Là ne se limite pas sa mission, elle collabore avec des organismes officiels, tel Europol ; participe au rapatriement en aidant les pays membres à organiser les opérations de retour et aide localement les polices des frontières aux « points focaux »

Très hypocritement ces activités prétendent se faire pour « le bien des immigrés ». Les obliger à rester chez eux, pour qu’ils y meurent de faim, c’est les sauver d’une noyade quasi certaine. La plupart de ces gens se risquent à parcourir 1.200 kms, sur l’océan, dans des embarcations pneumatiques, surchargées, peu aptes à tenir la mer, avec peu de chance d’arriver au terme d’un voyage pour lequel ils paient à des passeurs, des sommes exorbitantes. Beaucoup n’atteignent pas la rive espagnole ou portugaise d’où ils seraient de toute manière généralement renvoyés. En 2006, environ 3.000 personnes se sont noyées.

Pharisianisme : comme on ne peut enlever aux immigrés les motifs pour lesquels il leur faut gagner à tout prix l’Europe, et que plus Frontex sera performant, plus ils se rabattront sur des itinéraires dangereux, il faut les empêcher de quitter l’Afrique. Dès 2004, le ministre allemand de l’intérieur, Otto Schily a proposé de créer des centres d’accueil en Afrique, ce qui tout de même a suscité un certain malaise.

Les ?tats-unis ont fait appel à ces innovations techniques qui risquent d’apporter quelque répit aux pays assiégés. Il est prévu d’installer à la frontière avec le Mexique un système de barrage, coût : deux milliards de dollars ; qui par GPS permettra de repérer tout transfuge, de transmettre en temps réel, par ordinateur portable, sa position à la patrouille la plus proche. En 2006, la chambre des représentants a adopté le plan d’une clôture sophistiquée, longue de 1.125 kms pour renforcer celle existante, la frontière couvre 3.360 kms, mais on estime que cette précaution sera suffisante, le reste des régions frontalières est fait de régions arides ou de montagnes impraticables.

Entre 1998 et 2004, 1.954 personnes sont mortes sur cette frontière.

Ces ?tats, responsables du réchauffement climatique, de la faim, des flux migratoires de plus en plus nombreux au fur et à mesure que l’espace vital se rétrécira, des conflits qui en découleront et qui auront des répercussions radicales sur la forme des sociétés occidentales futures, sauront-ils relever le plus grand défi social : la question climatique ?

Berlin, 588 en vingt ans, EU., 1954 en six ans ! Et, ailleurs?

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7 Responses to Esclavage: Les Africains aussi! (African slavery apology ‘needed’)

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  2. jcdurbant dit :

    On est devenus africains ? (et en plus, c’est sûrement une citation d’un fils d’esclavagistes!), mais, bon, faut dire qu’avec les populations qu’on a, on va peut-être bientôt rebalancer dans la tradition purement orale …

    Voir:

    Ils étaient les témoins d’une autre époque. Chaque fois qu’une personne âgée meurt, c’est une bibliothèque qui disparait. En effet, c’est une partie de notre mémoire collective qui s’est éteinte.

    Patricia Raichini (maire de Petit-Palais)

    En Afrique, chaque fois qu’un vieillard traditionaliste meurt, c’est une bibliothèque inexploitée qui brûle.

    Amadou Hampâté Bâ (UNESCO, 1960)

    Les peuples de race noire n’étant pas des peuples d’écriture ont développé l’art de la parole d’une manière toute spéciale. Pour n’être pas écrite, leur littérature n’en est pas moins belle. Combien de poèmes, d’épopées, de récits historiques et chevaleresques, de contes didactiques, de mythes et de légendes au verbe admirable se sont ainsi transmis à travers les siècles, fidèlement portés par la mémoire prodigieuse des hommes de l’oralité, passionnément épris de beau langage et presque tous poètes !

    Amadou Hampâté Bâ (1985)

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  3. jcdurbant dit :

    CACHEZ CES RESPONSABILITES PARTAGEES QUE JE NE SAURAI VOIR ! (Il serait en effet douloureux, voire dangereux, de s’interroger sur les mécanismes réels des traites, quant à leurs responsabilités partagées en Afrique et dans le monde musulman)

    « Les nations nègres sont en règle générale dociles à l’esclavage parce qu’elles ont des attributs tout à fait voisins de ceux des animaux les plus stupides ? »

    Ibn Khaldoun

    « Il serait en effet douloureux, voire dangereux, de s’interroger sur les mécanismes réels des traites, quant à leurs responsabilités partagées en Afrique et dans le monde musulman. Ce blocage politique et intellectuel remonte au temps du panafricanisme, au début du XXe siècle, quand une poignée de Noirs américains et de colonisés d’Afrique ont sympathisé en Europe. Cela remonte en outre à la lutte commune des années 1950 et 1960 contre les colonialismes français et britannique, associant Africains du Nord et Africains du Sud, jusqu’à la naissance de l’OUA en 1963. De rares chercheurs et universitaires s’y sont pourtant risqués: Tidiane N’diaye, chercheur franco-sénégalais, a publié Le Génocide voilé (Gallimard) en 2008, tirant le fil de la mémoire oubliée de la traite transsaharienne. Il rappelle des éléments d’évidence: la traite transsaharienne, par son ampleur, aurait dû donner lieu à un peuplement noir des empires musulmans. Or il se limite à 1 million de personnes au début du XXIe siècle. De 20 à 30 % des esclaves convoyés à pied à travers le Sahara sont morts de cette longue marche ; et trois à quatre Africains étaient tués en aval pour sélectionner un captif (les royaumes musulmans africains alliés des marchands arabo-berbères menaient des expéditions annuelles coûteuses et meurtrières en vies humaines pour capturer des esclaves). Enfin, les captifs, une fois parvenus en Méditerranée, dans les capitales arabes et jusqu’en Inde, étaient castrés dans des ateliers spécialisés n’évitant pas une mortalité considérable. Et les survivants ne se reproduisaient plus. Le résultat est la disparition «génocidaire» de cette masse humaine, dont les descendants ne sont plus là pour demander des comptes. (…) Au demeurant, comment les défenseurs du tiers-monde, qui ont longtemps porté aux nues le grand penseur arabe du XIVe siècle, Ibn Khaldoun, «l’inventeur de la sociologie», pourraient-ils reconnaître ses propos infamants: «Les nations nègres sont en règle générale dociles à l’esclavage parce qu’elles ont des attributs tout à fait voisins de ceux des animaux les plus stupides» ? Et comment les Africains de l’Ouest, qui demandent des comptes à l’Occident pour son passé esclavagiste, pourraient-ils reconnaître la responsabilité de certaines populations noires riveraines du Sahara, et côtières de l’Atlantique, qui pendant des siècles, ont vendu et échangé des millions d’hommes et de femmes capturés dans la brousse aux Arabes au Nord et aux Européens sur la côte – ceux-ci sortant peu de leurs comptoirs? »

    Pierre Vermeren

    La guerre et l’esclavage appartiennent de manière continue à la longue histoire des sociétés humaines. Il faut un très haut niveau de civilisation et de conscience morale, allié à la reconnaissance de la personne humaine, pour les faire disparaître. Que l’on en juge: selon la Fondation Walk Free, il subsiste en 2016 près de 46 millions d’esclaves dans le monde, dont la moitié en Asie (Chine, Inde et Pakistan) et près d’une autre en Afrique, au Sahel notamment. Les sociétés de la péninsule Arabique sont également concernées. L’Europe n’en est pas totalement exclue: des groupes criminels (nigérians, chinois ou des Balkans) y récupèrent à leur arrivée des migrantes, légales ou clandestines, pour les réduire en esclavage sexuel sous peine de mort en cas de fuite. Par ailleurs, le sort des travailleurs clandestins à vélo qui sillonnent nos métropoles pour livrer des repas – parfois discrètement associés à des stupéfiants – pour quelques euros comme celui des filles des usines d’abattage pornographique de Californie et d’Europe centrale s’apparentent à bien des égards à de la servilité, fût-elle temporaire.

    La notion de personne

    Au début de l’histoire du christianisme, saint Paul proclame que tous les hommes sont égaux devant Dieu, qu’ils soient libres ou esclaves, hommes ou femmes, de toutes races et cultures. Puis la notion de personne se construit dans la chrétienté médiévale. Ce fut l’entaille qui désagrégea au terme d’un long cheminement la société esclavagiste romaine. Cette idée a peu à peu mis fin à l’esclavage dans les nations chrétiennes. La régente du royaume des Francs Bathilde interdit la traite et l’esclavage au milieu du VIIe siècle. Mais le passage de l’esclavage au servage renouvelle les formes de la dépendance. Servage et servitude réelle sont abolis par un édit de Louis X le 3 juillet 1315: «Le sol français affranchit l’esclave qui le touche.» L’esclavage n’en renaît pas moins dans des colonies de plantation au XVIIe siècle, loin de la métropole, mais sous souveraineté française.

    Au VIIe siècle, l’islam a proclamé, non pas l’abolition de l’esclavage, mais l’affranchissement des esclaves convertis à l’islam. Or la conversion rapide des esclaves menace les économies de la péninsule Arabique et des régions conquises. Cela pousse le deuxième Calife, Omar, à assouplir le principe général. Mais surtout, au moment où l’ancien Empire romain christianisé s’éloigne de l’esclavage, les mécanismes de la traite «arabe», plus sûrement islamique, se mettent en place: il s’agit de faire converger vers les empires islamiques des esclaves en provenance du sud, de l’ouest et du nord.

    Schématiquement, soldats et concubines (mamelouks et circassiennes) viennent du nord, c’est-à-dire de la Méditerranée au Caucase, tandis que les domestiques – parfois aussi des soldats – viennent d’Afrique. Cette traite millénaire aurait commencé en 652 quand le général Abdallah Ben Sayd, vingt ans après la mort de Mahomet, demande à un souverain de Nubie (l’actuel Soudan) la fourniture de 350 esclaves par an. La vallée du Nil demeure pendant treize siècles une des principales voies de transit des esclaves d’Afrique vers les empires islamiques méditerranéens ou orientaux.

    La route maritime de l’océan Indien, tenue par les commerçants et les marins du sud de la péninsule arabique, est certainement la plus fournie. Mais quatre routes transsahariennes ont été continûment exploitées: outre la vallée du Nil, la route de Tripoli de Barbarie (actuelle Libye) au départ du lac Tchad, et au départ de Tombouctou, les routes d’Alger-Tunis et de Sijilmassa-Marrakech. Les Français ont fermé le marché aux esclaves de la région à Marrakech en 1912.

    Au total, trois grandes traites ont pillé l’Afrique d’une partie de ses forces vives pendant un millénaire. La plus méconnue, à cause d’une documentation lacunaire, est celle interne à l’Afrique subsaharienne. Les historiens estiment qu’elle a touché plus de 10 millions de personnes. Les deux autres sont documentées par les registres des marchands. La traite transsaharienne, qu’on a évoquée, se dirige vers le Nord musulman, et la traite occidentale vers les Amériques. La traite atlantique a déporté en trois siècles 14 millions d’hommes et de femmes, et la traite dite «arabe» 17 millions en près de treize siècles.

    Les manifestations qui se déroulent dans les grandes villes occidentales et sur les réseaux sociaux depuis la mort de George Floyd, fin mai 2020, disent la prégnance de l’histoire de la traite occidentale dans les milieux activistes et intellectuels des États-Unis, des Antilles et d’Europe occidentale. Cette prégnance trouve un écho dans les universités d’Occident et d’Afrique, où de nombreux étudiants, chercheurs et laboratoires se consacrent à cette douloureuse séquence historique.

    Cela s’explique par la présence de 70 millions d’habitants noirs descendants de ces esclaves aux Amériques, ainsi que par la migration de quelques millions d’entre eux des Caraïbes vers l’Europe occidentale depuis les années 1960. Vivant dans des sociétés perçues comme postcoloniales, percluses d’une culpabilité postchrétienne, des militants et leurs sympathisants en dressent le procès: la traite et le travail des esclaves ont enrichi l’Occident, il lui appartient donc d’indemniser les descendants de ses victimes. Cette thèse feint de méconnaître que la grande croissance de l’Occident date de son industrialisation, qui est postérieure. Et seule l’histoire de la traite occidentale attire leur courroux.

    Il serait en effet douloureux, voire dangereux, de s’interroger sur les mécanismes réels des traites, quant à leurs responsabilités partagées en Afrique et dans le monde musulman. Ce blocage politique et intellectuel remonte au temps du panafricanisme, au début du XXe siècle, quand une poignée de Noirs américains et de colonisés d’Afrique ont sympathisé en Europe. Cela remonte en outre à la lutte commune des années 1950 et 1960 contre les colonialismes français et britannique, associant Africains du Nord et Africains du Sud, jusqu’à la naissance de l’OUA en 1963.

    De rares chercheurs et universitaires s’y sont pourtant risqués: Tidiane N’diaye, chercheur franco-sénégalais, a publié Le Génocide voilé (Gallimard) en 2008, tirant le fil de la mémoire oubliée de la traite transsaharienne. Il rappelle des éléments d’évidence: la traite transsaharienne, par son ampleur, aurait dû donner lieu à un peuplement noir des empires musulmans. Or il se limite à 1 million de personnes au début du XXIe siècle. De 20 à 30 % des esclaves convoyés à pied à travers le Sahara sont morts de cette longue marche ; et trois à quatre Africains étaient tués en aval pour sélectionner un captif (les royaumes musulmans africains alliés des marchands arabo-berbères menaient des expéditions annuelles coûteuses et meurtrières en vies humaines pour capturer des esclaves).

    Enfin, les captifs, une fois parvenus en Méditerranée, dans les capitales arabes et jusqu’en Inde, étaient castrés dans des ateliers spécialisés n’évitant pas une mortalité considérable. Et les survivants ne se reproduisaient plus. Le résultat est la disparition «génocidaire» de cette masse humaine, dont les descendants ne sont plus là pour demander des comptes.

    La culpabilité n’étant pas un sentiment partagé en terre d’islam, où l’opinion commune considère que Dieu a voulu ce qui advient, la mémoire de cette longue traite assassine s’est volatilisée. Il n’y a qu’en Mauritanie – où l’esclavage, aboli en 1980, se perpétue – et au Sénégal que la question de l’esclavage reste douloureuse: des voix s’élèvent pour demander des comptes. Mais diviser la communauté des croyants (la Fitna) est considéré en islam comme le pire des péchés, et les imams salafistes envoyés du Golfe ne cessent de le rappeler.

    Au demeurant, comment les défenseurs du tiers-monde, qui ont longtemps porté aux nues le grand penseur arabe du XIVe siècle, Ibn Khaldoun, «l’inventeur de la sociologie», pourraient-ils reconnaître ses propos infamants: «Les nations nègres sont en règle générale dociles à l’esclavage parce qu’elles ont des attributs tout à fait voisins de ceux des animaux les plus stupides» ? Et comment les Africains de l’Ouest, qui demandent des comptes à l’Occident pour son passé esclavagiste, pourraient-ils reconnaître la responsabilité de certaines populations noires riveraines du Sahara, et côtières de l’Atlantique, qui pendant des siècles, ont vendu et échangé des millions d’hommes et de femmes capturés dans la brousse aux Arabes au Nord et aux Européens sur la côte – ceux-ci sortant peu de leurs comptoirs? «Qui ne peut pas oublier ne peut pas vivre avec les autres», énonce un proverbe du Burundi. Une sagesse qui ne semble pas partagée par les porteurs occidentaux de la mémoire de l’esclavage.

    Pierre Vermeren

    Agrégé et docteur en histoire, universitaire, Pierre Vermeren est l’auteur de nombreux ouvrages salués par la critique, comme La France en terre d’islam.Empire colonial et religions (Belin, 2016). Il publie Le Maroc en cent questions.Un royaume de paradoxes (Tallandier, 352 p., 16,90 €).

    https://www.lefigaro.fr/vox/monde/pierre-vermeren-traites-des-noirs-et-esclavage-la-memoire-hemiplegique-20200701

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