Libertés: Faut-il interdire la Bible? (Should we ban the Bible?)

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Si un homme des enfants d’Israël ou des étrangers qui séjournent en Israël livre à Moloc l’un de ses enfants, il sera puni de mort: le peuple du pays le lapidera.
Si un homme couche avec la femme de son père, et découvre ainsi la nudité de son père, cet homme et cette femme seront punis de mort: leur sang retombera sur eux.
Si un homme couche avec sa belle-fille, ils seront tous deux punis de mort; ils ont fait une confusion: leur sang retombera sur eux.
Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux. (Lévitique 20:2 et 11-13)
Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Et moi, je vous dis : Aimez vos ennemis”… (Matthieu 5:43-44)
Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? … Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. (Jean 8:5-7)

« Ah! ah! monsieur est chrétien? C’est une chose bien extraordinaire! Comment peut-on être chrétien?« 

Comment une société aussi avancée et évoluée que la nôtre, une « génération » qui a eu comme mot d’ordre « Il est interdit d’interdire », peut-elle encore tolérer un livre aussi réactionnaire et dépassé que la Bible ?

Un livre qui a produit l’Occident esclavagiste, colonisateur et impérialiste que nous connaissons au nom de ses soi-disant valeurs « judéo-chrétiennes ?

La Grande-Bretagne, comme souvent, nous montre le chemin et, comme le rappelle Melanie Philips (merci Roland), a déjà commencé à y mettre bon ordre en condamnant des chrétiens (les membres des autres religions étant bien sûr exemptés du fait de leur statut minoritaire*) qui voulaient rappeler des interdits bibliques aussi rétrogrades que celui de l’homosexualité.

En effet, si l’on regarde un peu les textes en question (principalement les textes du Lévitique, dits « Code de pureté »), on découvre (sans parler des châtiments d’un autre âge qui vont du bannissement à la peine de mort, généralement par lapidation) tout un bric à brac d’interdits qui vont, en passant par l’adultère et l’homosexualité (masculine), de la prostitution sacrée à la zoophilie, des rapports sexuels avec une femme « indisposée » à la consommation de la viande crue ou de certaines viandes (porc, lapin, fruits de mer), des tatouages à l’hybridation animale ou végétale, ou du tissage multi-fibres à… (tenez-vous bien!) la pédophilie, l’inceste et le sacrifice humain!

Mais aux obsédés et généralement ignorants du “dos à dos systématique” (ou ceux qui seraient tentés par leur inconséquence), il faut rappeler que le christianisme n’est PAS un “discours de haine” (même si, paradoxale preuve de son historicité et donc authenticité, la Bible a pu en contenir), ne serait-ce que parce que son “Prophète” n’a jamais été un chef de guerre et de rapines et qu’il a lui-même initié l’auto-critique de ses propres Ecritures (”Moïse vous a dit, moi je vous dis” …), les amenant ainsi (comme le démontre magistralement l’épisode de la femme adultère) à un degré de conscience et de respect de l’autre proprement inouï et inédit dans l’histoire de l’humanité.

Et qu’en continuant à se comporter comme si cela était le cas (même si le christianisme historique n’a bien sûr pas toujours et de loin été à la hauteur des valeurs dont il était porteur), en jetant, autrement dit, le bébé avec l’eau du bain, l’Occident pourrait bien finir un jour, comme le rappelle Melanie Philips, par mettre en danger les libertés mêmes que cet héritage judéo-chrétien lui a léguées:

La Bible est le code moral à la base de notre civilisation. En dépit de cela, la logique qui sous-tend l’action de la police contre M. Green mène à la conclusion inéluctable que la Bible elle-même est un « discours incitant à la haine » et doit être interdite.

Ce n’est pas seulement une menace envers la liberté d’expression et l’expression religieuse. C’est une attaque fondamentale envers l’identité nationale et les valeurs essentielles de ce pays –qui, ce faisant, met en danger ces libertés engendrées par le Christianisme lui-même.

Comment la Grande-Bretagne est en train de criminaliser le Christianisme
Posted by tazenda under Eurabia

Traduction d’un article de Melanie Phillips du 7 septembre 2006

Combien faudra-t-il de temps avant que le Christianisme ne devienne
illégal en Grande-Bretagne? Ce n’est plus une question aussi totalement
absurde et choquante qu’il y paraît.

Un militant chrétien évangéliste, Stephen Green, a été arrêté le
week-end dernier et est sous le coup d’une inculpation pour « paroles
ou comportement menaçant, grossier ou insultant ».

Quel comportement ? Simplement, le fait d’avoir tenté de distribuer
paisiblement des tracts lors d’un rassemblement gay à Cardiff.

Qu’y avait-il donc d’imprimé sur ces tracts qui soit si menaçant,
grossier ou insultant que cela ait attiré la loi au grand complet?

Et bien, rien d’autres que les paroles pleines de majesté de la Bible du roi Jacques [1] datant de 1611.

Le problème était qu’il s’agissait de ces passages de la Bible qui
prohibent l’homosexualité. Les tracts exhortaient également les
homosexuels : «Détournez-vous de vos péchés et vous serez sauvé ».

Mais pour les prélats laïques de la culture de droits de l’homme, le
seul péché qui soit est de traiter l’homosexualité de péché.

Evidemment, M. Green n’est pas la tasse de thé de tout le monde;
d’autres chrétiens le considèrent comme extrémiste. Mais notre société
est maintenant si insensée que, ne faisant rien de plus que d’adhérer à
un principe fondamental du Christianisme, il a été traité comme un
criminel.

Et pourtant, à la même heure, la police refuse toujours
soigneusement d’agir contre les fanatiques islamiques qui abusent de la
liberté britannique pour prêcher la haine et l’incitation [à la
violence] contre l’Occident.

Préjugés

La Bible est le code moral à la base de notre civilisation. En dépit
de cela, la logique qui sous-tend l’action de la police contre M. Green
mène à la conclusion inéluctable que la Bible elle-même est un «
discours incitant à la haine » et doit être interdite.

Ces circonstances bizarres sont apparues grâce à notre culture des
droits de l’homme, qui défend automatiquement les minorités contre la
majorité.

En conséquence, personne ne peut dire quoi que ce soit de
désobligeant à propos d’une minorité sans être accusé d’avoir des
préjudices ou de faire preuve de discrimination à son encontre.

Le problème du Christianisme est qu’il estime que l’homosexualité,
c’est mal. Dire ceci n’est cependant plus permis, parce que ce serait
considérer une pratique minoritaire comme source de péché.

Ainsi le Christianisme ne peut plus ne soutenir un de ses propres préceptes sans être accusé de préjugés.

Le dilemme déchire actuellement l’église de l’Angleterre. Mais il
met également sans dessus dessous notre notion de la justice toute
entière.

L’écrivain Lynette Burrows a reçu un avertissement de la police
londonienne simplement pour avoir suggéré que les couples gays
n’étaient pas des parents adoptifs idéaux.

L’ancien chef du Conseil Musulman de Grande-Bretagne, Sir Iqbal
Sacranie, s’est lui aussi fait épingler par la police après avoir
affirmé que l’homosexualité était nocive.

A remarquer que, dans son cas, l’affaire a été vite lâchée. S’il y a
bien une chose qui terrifie notre police si politiquement correcte plus
encore que d’être traitée d’homophobe, c’est d’être traitée
d’islamophobe – même si le fondamentalisme islamique constitue une
menace réelle pour le respect des droits humains des homosexuels.

Si ce n’était pas si alarmant, ce serait hilarant. Les Chrétiens, en comparaison, obtiennent un traitement très différent.

Un prédicateur évangéliste âgé, Harry Hammond, a été condamné pour
trouble de l’ordre public après qu’il ait exhibé une affiche appelant à
la fin de l’homosexualité, du lesbianisme et de l’immoralité.

Bien qu’il ait été victime d’une agression physique quand la foule
l’a aspergé d’eau et de terre, lui seul fut poursuivi en justice.

Et des pensionnés du Lancashire, Joe et Helen Roberts, furent soumis
par la police à un interrogatoire de 80 minutes au sujet de leurs
opinions « homophobes », après qu’ils aient simplement demandé à leur
mairie de proposer de la littérature chrétienne à côté des prospectus
consacrés aux droits des homosexuels dans les bâtiments municipaux.

Brimades

Le Christianisme devient rapidement une foi qui n’ose plus
s’afficher. Des idéologues qui cherchent à hâter sa disparition
oeuvrent à l’effacer de la conscience nationale.

Hier, le maire de Londres Ken Livingstone affirmait dans un
entretien radiophonique que la Grande-Bretagne n’était « plus un pays
chrétien », parce que les gens n’allaient plus à l’église.

Les autorités, au niveau local et gouvernemental, affaiblissent
systématiquement le Christianisme en refusant de subventionner les
groupes bénévoles chrétiens au motif que, se disant chrétiens, ils ne
promeuvent pas la « diversité ».

C’est ainsi que le gouvernement a refusé de reconduire l’expérience
des formations professionnelles proposées par le Highfields Happy Hens
Centre à des jeunes délinquants et des élèves en état d’exclusion
scolaire, dans le Derbyshire, en dépit de ses résultats
impressionnants, simplement parce que ce centre fonctionnait sur une
philosophie clairement chrétienne.

Le conseil régional du Norfolk s’est opposé à l’inclusion du mot «
chrétien » dans la charte de la Barnabas House, à King’s Lynn, Norfolk,
qui héberge de jeunes sans-abris.

Et la Housing Corporation (Société de Logement), bailleur de fonds
principal de Romford YMCA [2] qui s’occupe en Essex des centaines de
jeunes indigents, a protesté contre le fait que le conseil
d’administration de l’institution ne comportait que des chrétiens – ce
qui signifiait, selon elle, que le YMCA n’était pas capable de faire
montre de « diversité », bien qu’il ait été ouvert à toutes les
confessions et croyances.

La « diversité » à l’ordre du jour, en d’autres termes, sert de camouflage pour attaquer le Christianisme.

Et pour couronner le tout, nous ne pouvons plus compter sur notre
futur monarque pour résister, puisque le prince Charles a déclaré que
lorsqu’il deviendrait roi il ne serait plus « Défenseur de la Foi » [3]
mais « Défenseur des Religions ».

Cependant le Christianisme est toujours la religion officielle de ce
pays. Toutes ses institutions, son histoire et sa culture sont
pénétrées par elle ; la Grande-Bretagne perdrait son identité, ses
valeurs et sa cohésion sans elle.

Mais les droits des minorités sont maintenant utilisés contre elle comme un boulet de démolition.

Ce qui a commencé comme un désir louable d’interdire la haine envers
la minorité gay s’est transmuté en haine de la majorité chrétienne.

Les comportements qui étaient auparavant perçus comme transgressant
les normes morales de la Bible sont maintenant devenus la norme – et ce
sont les valeurs bibliques qui sont traitées comme étant au delà du
comportement admissible. Ce n’est pas un hasard.

La doctrine sacrée des droits de l’homme – qui s’établit nettement
comme la religion d’une époque athée – est l’outil employé par le
laïcisme pour attaquer progressivement les racines chrétiennes de notre
civilisation, sous prétexte que la religion est intrinsèquement
arriérée, porteuse de préjugés et créatrice de divisions.

Le Christianisme a été détrôné en tant que foi dominante de ce pays
au motif que l’égalité exige un statut identique pour les confessions
minoritaires et pour le laïcisme. A cause de cela, il est marginalisé
et réduit à guère plus qu’une bizarre curiosité culturelle.

Insultant

C’est un processus devant lequel l’église de l’Angleterre s’est
depuis longtemps inclinée, en suivant le flot de l’effondrement moral
et culturel et à l’unisson avec la doctrine multiculturaliste – et en
se demandant maintenant pourquoi ses églises sont si vides, alors que
celles d’évangéliques intransigeants tels que Stephen Green sont
remplies jusqu’aux combles.

Résultat, le Christianisme est progressivement éliminé de la sphère publique.

Plusieurs municipalités ont banni Noël parce que « trop chrétien »
et donc « insultant » pour les gens d’autres confessions, et le
remplacent par des « festivals d’hiver » dénués de sens.

Cette attaque du Christianisme n’est pas seulement quelque chose qui
semble sorti en droite ligne d’Alice au pays des merveilles.

Ce n’est pas seulement une menace envers la liberté d’expression et
l’expression religieuse. C’est une attaque fondamentale envers
l’identité nationale et les valeurs essentielles de ce pays –qui, ce
faisant, met en danger ces libertés engendrées par le Christianisme
lui-même.

_________________
[1] King’s James Bible : La Bible du roi
Jacques est une traduction de la Bible en anglais réalisée sous le
règne de Jacques Ier d’Angleterre. Elle a eu un impact déterminant sur
la littérature anglaise dans son ensemble.
[2] YMCA: abréviation de
« Young Men’s Christian Association », association chrétienne de jeunes
gens (surtout connue pour ses centres d’hébergement – le nom est bien
sur aussi connu de beaucoup grâce à une célèbre chanson disco… ).
[3] Fidei Defensor, l’un des titres des rois d’Angleterre.

The Bible is the moral code that underpins our civilisation. Yet the
logic of the police action against Mr Green surely leads ultimately to
the inescapable conclusion that the Bible itself is ‘hate speech’ and
must be banned.

It is not merely a threat to freedom of speech and religious
expression. It is a fundamental onslaught on the national identity and
bedrock values of this country — and as such will destroy those
freedoms which Christianity itself first created.

September 7, 2006

How Britain is turning Christianity into a crime

Daily Mail, 7 September 2006

How long will it be before Christianity becomes illegal in Britain? This is no longer the utterly absurd and offensive question that on first blush it would appear to be.

An evangelical Christian campaigner, Stephen Green, was arrested and charged last weekend with using threatening, abusive or insulting words or behaviour.

So what was this behaviour? Merely trying peacefully to hand out leaflets at a gay rally in Cardiff. So what was printed on those leaflets that was so threatening, abusive or insulting that it attracted the full force of the law?

Why, none other than the majestic words of the 1611 King James Bible. The problem was that they were those bits of the Bible which forbid homosexuality. The leaflets also urged homosexuals to ‘turn from your sins and you will be saved’. But to the secular priests of the human rights culture, the only sin is to say that homosexuality is a sin.

Admittedly, Mr Green is not everyone’s cup of tea; other Christians regard him as extreme. But our society is now so upside-down that, by doing nothing more than upholding a fundamental tenet of Christianity, he was treated like a criminal. And yet at the same time, the police are still studiously refusing to act against Islamic zealots abusing British freedom to preach hatred and incitement against the West.

The Bible is the moral code that underpins our civilisation. Yet the logic of the police action against Mr Green surely leads ultimately to the inescapable conclusion that the Bible itself is ‘hate speech’ and must be banned.

This bizarre state of affairs has arisen thanks to our human rights culture which automatically champions minorities against the majority. As a result, no one can say anything disobliging about a minority without being accused of prejudice or discrimination.

The problem for Christianity is that it holds that homosexuality is wrong. This, however, it is no longer allowed to say because it treats a minority practice as sinful. So it can no longer uphold a central tenet of its own faith without being accused of prejudice.

This dilemma is currently tearing apart the Church of England itself. But it is also turning our whole notion of justice on its head.

Author Lynette Burrows received a warning from the Metropolitan Police merely for suggesting that gay people did not make ideal adoptive parents. The former leader of the Muslim Council of Britain, Sir Iqbal Sacranie, also had his collar felt by police after he said that homosexuality was harmful.

Notably, in his case the matter was swiftly dropped. If there’s one thing that terrifies our PC police even more than being called homophobic, it’s being called Islamophobic — even though Islamic fundamentalism poses a real threat to the human rights of gay people.

If this wasn’t all so frightening, it would be hilarious.

Christians, by contrast, get very different treatment. An elderly evangelical preacher, Harry Hammond, was convicted of a public order offence after he held up a poster calling for an end to homosexuality, lesbianism and immorality. Although he had been the victim of a physical attack when a crowd poured soil and water over him, he alone was prosecuted.

And Lancashire pensioners Joe and Helen Roberts were interrogated by police for 80 minutes about their ‘ homophobic’ views after they had merely asked their local council to display Christian literature alongside gay rights leaflets in civic buildings.

Christianity is fast becoming the creed that dare not speak its name. It is being written out of the national script by ideologues seeking to hasten its disappearance. Yesterday, the Mayor of London Ken Livingstone said in a radio interview that Britain was ‘no longer a Christian country’ because people no longer went to church.

Local authorities and government bodies are systematically bullying Christianity out of existence by refusing to fund Christian voluntary groups on the grounds that to be Christian means that they are not committed to ‘diversity’.

Thus local and central government refused to replicate the vocational training provided by the Highfields Happy Hens Centre in Derbyshire for young offenders and pupils excluded from school despite its impressive record of success, simply because it was run with a clear Christian ethos.

Norfolk County Council objected to the inclusion of the word ‘Christian’ in the constitution of Barnabas House in King’s Lynn, Norfolk, which houses homeless young men.

And the Housing Corporation, the major funder of Romford YMCA in Essex which looks after hundreds of needy young people, objected to the fact that only Christians were board members — which meant, it said, that the YMCA was not capable of ‘diversity’, even though it was open to all faiths and none.

The ‘diversity’ agenda, in other words, is a fig-leaf for an attack on Christianity. And to cap it all, we can no longer rely on our future monarch to hold the line, since Prince Charles has said that when he becomes King he will no longer be Defender of the Faith but ‘defender of faith’.

But Christianity is still the official religion of this country. All its institutions, its history and its culture are suffused with it; Britain would lose its identity, its values and its cohesion without it. But minority rights are now being wielded against it like a wrecking ball.

What started as a commendable desire to ban hatred of the gay minority has morphed into a hatred of the Christian majority. Behaviour which was previously considered to transgress the moral norms of the Bible has now instead become the norm — and it is biblical values that are treated as beyond the pale of acceptable behaviour.

This is no accident. The sacred doctrine of human rights — which explicitly sets itself up as the religion for a godless age — is the means by which secularism is steadily attacking the Christian roots of our civilisation, on the basis that religion is inherently unenlightened, prejudiced and divisive.

Christianity has been dethroned as this country’s governing creed on the basis that equality demands equal status for minority faiths and secularism. As a result, it is being marginalised as no more than a quaint cultural curiosity.

It is a process before which the Church of England has long been on its knees, going with the flow of moral and cultural collapse in accordance with the doctrine of multiculturalism — and then wondering why its churches are so empty, while those of uncompromising evangelicals such as Stephen Green are packed to the rafters.

As a result, Christianity is being steadily removed from the public sphere. Various councils have banned Christmas on the grounds that it is ‘too Christian’ and therefore ‘offensive’ to peoples of other faiths, and are replacing it with meaningless ‘winter festivals’.

This attack on Christianity is not merely something that seems straight out of Alice In Wonderland.

It is not merely a threat to freedom of speech and religious expression. It is a fundamental onslaught on the national identity and bedrock values of this country — and as such will destroy those freedoms which Christianity itself first created.

* Comme les musulmans par exemple dont on connait la grande tolérance pour leurs déviants sexuels:

Let it not be forgotten, after all, how countries ruled by Koranic law treat their homosexual citizens. Under the Taliban, Afghanistan put at least ten homosexuals to death; on New Year’s Day, 2002, our good friends in Saudi Arabia beheaded three men for sodomy. According to one report, Iran has executed several thousand men for homosexuality since 1979. Even in Egypt, with its relatively moderate and secular government, a widely publicized mass arrest of suspected homosexuals in early 2001 resulted in the torture and imprisonment of dozens of males as young as fifteen. And these figures are undoubtedly dwarfed by the annual number of « honor killings » of female family members who have strayed sexually (or who have shamed their families by being raped)–a form of murder that is so much a part of traditional Muslim culture that it goes unprosecuted even in relatively moderate Islamic countries like Jordan. In May 2002, Amnesty International reported that in Pakistan at least three honor killings occur every day, and that the perpetrators are usually not even arrested, although their identities tend to be known to family, neighbors, and even the police.

A comparer avec:

Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en train de commettre l’adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé, et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre. » Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s’en allaient l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Alors, personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Jean : 8: 1-11

Voir aussi ce qu’en fait le frère du roué Ramadan:

L’AFFAIRE HANI RAMADAN / LA CHARIA INCOMPRISE
Hani Ramadan répond à Albert Levy

Hani Ramadan
Hani Ramadan, directeur du Centre islamique de Genève répond, dans ce texte, aux propos tenus par Albert Levy dans sa tribune La charia incomprise ?, publiée le 13 septembre 2002 par Le Monde. Le quotidien français n’a pas accepté de publier ce texte, rendu public le 12 octobre 2002 sur le site Internet du Centre islamique.

Albert Levy, chercheur au CNRS, a parfaitement raison d’affirmer que le discours que j’ai tenu dans un précédent article (La charia incomprise, “Le Monde” du 10 septembre 2002) “n’est pas très éloigné de celui porté par la plupart des autres religions”.

On trouve effectivement ce passage dans la Bible : “Quand un homme commet l’adultère avec la femme de son prochain, ils seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère.” (Lévitique, 20, 10). Cette sanction s’applique, selon la Tora, par lapidation. Lorsque plus tard, les scribes et les pharisiens soumirent à Jésus le cas d’une femme adultère, ils lui dirent : “Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ?” La réponse de Jésus aurait été la suivante : “Que celui de vous qui est sans péché jette la première pierre contre elle.” (Jean, 8,5-11) Cette parole profonde ne signifie pas, à notre sens, que Jésus ait abrogé la prescription contenue dans l’Ancien Testament. Le fils de Marie n’aurait-il pas déclaré, par rapport à la loi mosaïque, qu’il n’était pas venu pour l’abolir, mais pour l’accomplir ? “Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre.” (Matthieu, 5,18) Son attitude fut d’abord de garder le silence face aux scribes qui cherchaient à l’éprouver, et se retrouvant seul devant cette femme, il l’épargna dans un élan de miséricorde comparable à celui que manifestera plus tard le Prophète Muhammad, qui s’était détourné à plusieurs reprises de Mâ’iz quand il lui avait confessé son délit.

11 Responses to Libertés: Faut-il interdire la Bible? (Should we ban the Bible?)

  1. vous n'aimez pas les homosexuels? Ca tombe bien je déteste les religieux dit :

    Je lis dans votre texte: « [..] par mettre en danger les libertés mêmes que cet héritage judéo-chrétien lui a léguées » et « […] il faut rappeler que le christianisme n’est PAS un “discours de haine”

    Puisque vous trouvez normal qu’on puisse dire que l’homosexualité est un mal, vous ne m’en voudrez donc pas de dire la même chose de votre religion.

    En commençant par la première des deux propositions citées, il y a un sophisme intéressant dans le discours des chrétien qui consiste à supposer que, parce que le développement des libertés fondamentales en occident suit dans le temps le christianisme, celles-ci sont l’héritage de celui-là.

    Les croyants et leurs prélats se sont opposés aux libertés, à l’égalité et à la démocratie. Il suffit de lire le syllabus, et ce n’est qu’un exemple, pour se rendre compte de l’absurdité de votre proposition.

    Lisez un tant soit peu les écrits des auteurs de cette époques et vous verrez que les libertés ne sont aucunement l’héritage du judéo-christianisme mais elles ont précisément été gagnées dans le sang contre cet héritage.

    Allez par exemple lire les pères fondateurs américains et vous verrez ce que nombre d’entre eux pensaient du christianisme et de la religion.

    C’est en grande partie aux athées que l’on doit nos libertés, pas aux chrétiens.

    Tout est dit dans le titre et une phrase d’un texte de la philosophie dans le boudoir du Marquis de Sade adressé aux révolutionnaires ayant chassé le roi: « Français, encore un effort si vous voulez être républicains ». « Ne nous contentons pas de briser les sceptres, pulvérisons à jamais les idoles ».

    Dans le même genre mais plus sanglant, l’abbé Meslier disait que nous serions enfin libre le jour où l’on étranglerait le dernier roi avec les boyaux du dernier prêtre.

    Pour ce qui est de la seconde proposition en exergue, arrêtez de dire que le christianisme n’est pas un message de haine. On nous a fait le coup une fois, merci. Peu importe les belles paroles du message, ce qui compte c’est le résultat de sa mise en place concrète. Or précisément, les chrétiens ont disposé de près de 1500 ans pour nous montrer ce que l’application à la société civile de leur prétendu message de paix donnait. Je n’y trouve que mensonges, brimades, interdits, corruptions, prébendes, simonies, extorsions, persécutions, tortures et exécutions.

    Last but not least, si vous continuez à croire que la religion apporte un code moral aux individus, allez lire l’étude scientifique de Paul (prophétique comme nom d’auteur n’est-il pas?), dans Journal of Religion and Society, 2005 vol.7. Vous y décrouvriez avec amusement (horreur?) une étude empirique qui montre que plus les membres d’une société sont croyants et plus il y a de meurtres, de suicide, de pauvreté, etc. En conséquence, ce qui sauvera nos libertés, ce n’est pas le maintien du christianisme, c’est la lutte contre le retour au pouvoir de cette religion, comme de toute religion d’ailleurs.

    Il est dès lors une chose où ma crainte rejoint la votre, c’est à propos de l’islam dont nombre de défenseurs prétendent également que c’est une religion de paix, comme vous à propos du christianisme.

    Pour reprendre l’abbé Meslier, mutatis mutandis: je crois que nous serons enfin libre le jour où l’on étranglera également le dernier Ayatollah avec les boyaux du dernier Imam…..

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  2. jcdurbant dit :

    Oui, merci pour la tres significative etude de Paul qui prolonge et actualise parfaitement les arguments de Dawkins, Hitchens & co comme ceux de nos emules de Nietzsche

    Voir par exemple:

    Dionysos contre le « crucifié » : la voici bien l’opposition. Ce n’est pas une différence quant au martyr – mais celui-ci a un sens différent. La vie même, son éternelle fécondité, son éternel retour, détermine le tourment, la destruction, la volonté d’anéantir pour Dionysos. Dans l’autre cas, la souffrance, le « crucifié » en tant qu’il est « innocent », sert d’argument contre cette vie, de formulation de sa condamnation. (…) L’individu a été si bien pris au sérieux, si bien posé comme un absolu par le christianisme, qu’on ne pouvait plus le sacrifier : mais l’espèce ne survit que grâce aux sacrifices humains… La véritable philanthropie exige le sacrifice pour le bien de l’espèce – elle est dure, elle oblige à se dominer soi-même, parce qu’elle a besoin du sacrifice humain. Et cette pseudo-humanité qui s’institue christianisme, veut précisément imposer que personne ne soit sacrifié.

    Nietzsche

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  3. […] qu’aux Etats-Unis, une mini-série sur la Bible se voit déconseillée aux enfants de moins de 14 ans […]

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  4. Badum dit :

    La bible condamne les homosexuels ? S’il n’y avait que cela …

    Moi, si j’étais pape, je mettrais la bible à l’index. J’ouvrirais exceptionnellement l’index fermé en 1966 et j’y placerais trois livres : Mein Kampf (un oubli sans doute), la Bible et le Coran. Puis j’enlèverais de l’index tous les autres livres. Alors, l’humanité pourra peut-être respirer. Peut-être … Je crois savoir que je ne serai jamais pape. Dommage.

    La bible fourmille de meurtres, massacres, tortures, elle fait l’éloge des sacrifices humains, de l’infanticide, de la guerre, du génocide et de la haine nationaliste. Y compris le nouveau testament, soit-dit en passant. Si elle devait être publiée aujourd’hui, elle se heurterait aux lois interdisant l’incitation à la haine. Elle serait interdite de publication. La bible est immorale ! Et illégale.

    Ce serait amusant : initier une véritable procédure judiciaire, très sérieuse et documentée, afin de demander l’interdiction de la Bible (surtout auprès du jeune public), au motif des lois qui répriment les abus de la liberté d’expression.

    Mais bon, le but ne serait pas de gagner ce procès. Je suis pour une interprétation large de la liberté d’expression. Juste de montrer la teneur véritable de ce livre. Et tiens, pourquoi ne pas le gagner, mais en réclamant l’apposition d’un bandeau et d’un avertissement en gros caractères : « attention, ce livre contient des appels à la violence et à la haine qui s’opposent à la loi sur les abus de la liberté d’expression … il est autorisé à la diffusion uniquement pour son intérêt historique ». Le plus étonnant, c’est qu’un tel procès, si on suit la logique, devrait être gagné.

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  5. jcdurbant dit :

    Oui, comme dit Dawkins, « peut-on imaginer personnage littéraire plus désagréable que le Dieu de l’Ancien Testament? Jaloux et en étant fier; obsédé de l’autorité, mesquin, injuste et impitoyable; vengeur et sanguinaire tenant de l’épuration ethnique; tyrannique, misogyne, homophobe, raciste, infanticide, génocidaire, fillicide, pestilentiel, mégalomane, sadomasochiste et capricieusement diabolique. »

    Histoire: Faut-il brûler l’Ancien Testament? (Shall we burn the Old Testament?)

    Et nos Cronos et nos Saturne dévorant leurs enfants et nos bons vieux mythes grecs en général sont tellement plus « children-friendly » …

    Polémique Soler: Comment la violence biblique affichée déconstruit la fausse sérénité mythique (How the overtly vengeful psalms uncover the myths’ hidden blood on the tracks)

    Polémique Soler: La Bible, c’est tout le contraire de L’Odyssée (The Bible is just the opposite of the Odyssey)

    Polémique Soler: Comment les juifs ont inventé le génocide (Why the Jews were much more vindictive and vitriolic than the pagans)

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  6. Badum dit :

    J’ajoute qu’il n’y a pas que l’ancien testament qui est violent … contrairement à une idée encore plus répandue, le nouveau testament lui aussi est barbare et violent. Le petit Jésus veut par exemple qu’on lui amène ceux qui ne lui ont pas obéi et qu’on les égorge devant lui : http://cogitarum.net/index.php/articles/religion-et-violence/5-violence-dans-le-christianisme

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  7. jcdurbant dit :

    « Jésus parle ici à travers la parabole des mines et fait parler le personnage d’un noble, mais personne ne s’y trompe : c’est bien Jésus qui est représenté et qui veut qu’on massacre ceux qui n’ont pas cru en lui. L’Église y verra un sens métaphorique. Un peu facile. Si métaphore il y a, elle est en tous cas très violente et peut servir à légitimer les répressions les plus féroces. En réalité la lecture de la Bible nous montre que le Nouveau Testament légitime constamment les pouvoirs en place, appelle à l’obéissance et encourage la répression contre les rebelles (cf. § 3.4.2). Il n’y a aucune raison d’interpréter cette phrase métaphoriquement. »

    Oui, c’est tellement dans la ligne christique non seulement de la joue tendue et de l’interdit de la violence même verbale et en pensée mais de la plupart de ses autres déclarations qu’on se demande bien pourquoi celui-ci a pris la peine de mettre ces paroles dans une parabole et dans la bouche d’un noble sévère ?

    Quant à l’épée apportée par l’Evangile, comment ne pas voir en effet que le christianisme est à la fois la source de toute la violence et du désordre actuel ET du soutien aux forces de la répression et du plus rétrograde des conservatismes ?

    Sans compter l’idée proprement géniale de se choisir un chef qui ne trouve rien de plus glorieux que de finir pendu sur une croix comme le dernier des esclaves ou des séditieux ?

    Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venuapporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Jésus (Matthieu 10 : 34-36)

    Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre? Non, vous dis-je, mais la division. Car désormais cinq dans une maison seront divisés, trois contre deux, et deux contre trois; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. Jésus (Luc 12: 51-53)

    Pâque/1978e: Les tabous les plus forts sont toujours invisibles (The stone which the builders rejected is become the head of the corner)

    Apocalypse: Et si le christianisme était bien la source de tous nos maux ? (Think not that I am come to send peace on earth)

    Athéisme: Le christianisme comme ultime bouc émissaire (Laughing religion off the planet with Pat Condell: It’s christianity, stupid!)

    Anti-christianisme: Le dernier chic des boucs émissaires (The Dawkins obsession: Where are some fresh lions when you need them?)

    https://jcdurbant.wordpress.com/2009/04/11/antichristianisme-cachez-cette-croix-que-je-ne-saurai-voir-i-like-their-symbol-because-it-doesnt-have-anybody-nailed-to-it/

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  8. jcdurbant dit :

    Confirmation par notre Michael Moore de la Bible national:

    Quant au message de Jésus, ce n’est pas qu’un message d’amour: « Ceux qui n’ont pas voulu que je règne égorgez-les en ma présence ».

    Gérard Mordillat

    Comme l’écrit Karl Jasper, à propos des écrits de Luther: « Là, vous avez déjà l’ensemble du programme nazi.

    Gérard Mordillat

    Mordillat cite ici, sans que l’entretien le précise, le verset 27 du chapitre 19 de l’Evangile de Luc. Le lecteur qui ne connaît pas bien ou pas du tout ce texte, découvrant ici que cet appel à égorger ses adversaires est une partie du «message de Jésus» comprend nécessairement que le «je» du texte ne peut renvoyer qu’à Jésus, et que le Jésus historique vise donc dans ce verset ceux qui n’ont pas voulu qu’il règne, lui, et qu’il demande – à ses disciples suppose-t-on – qu’on les égorge devant lui. (…) le verset en question (Luc 19,27) n’est pas du tout donné comme une parole que Jésus prendrait à son compte mais comme énoncé par le personnage du Prince d’une parabole, la parabole dite «des mines», dont Jésus n’est que le narrateur.(…) évoquant peut-être l’histoire non fictive d’Archélaüs, fils d’Hérode le Grand. (…) Mais l’impératif criminel n’est absolument pas avancé comme un message de Jésus qui – en marche vers Jérusalem où il va être mis à mort lui-même – ordonnerait qu’on supprime sauvagement ceux qui refusent sa royauté messianique, alors qu’au contraire tout l’Evangile de Luc le présente comme refusant de combattre ceux qui veulent l’éliminer.

    Pierre Encrevé

    Relativisme culturel: Quant au message de Jésus, ce n’est pas qu’un message d’amour (As in the story of Isra, when Moses, Jesus and Mohammed…)

    Sans parler de l’Eglise elle-même !

    Désinformation: Les Michael Moore du christianisme se font enfin remettre à leur place (Historians throw the Book at Christianity’s Michael Moores)

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  9. […] devrions pas réfléchir, avant son interdiction ou incinération définitive, à une signalisation sensible systématique ("trigger […]

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